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Publié : mer. sept. 17, 2008 2:55 pm
par Chico_Fan
Je regarde les nombres pour Eric Lapointe... Et, non, pour moi, ca me mérite pas une subvention une tournée d'Éric Lapointe.
Faut pas oublier que c'est de l'argent de nos poche, hein. Si Lapointe recoit 40 000$ pour une tournée, c'est payer un ou 2 guitaristes avec nos impôts. Je vois vraiment pas en quoi c'est rentable pour la société, ni en quoi Lapointe en a vraiment besoin, vu qu'il est déjà établi comme artiste et qu'il vend beaucoup d'albums et de billets de spectacles. S'il avait pas de subvention, il se serait débrouillé et il l'aurait fait pareil sa tournée.
Faut pas oublier que le 40 000$ que le gouvernement nous vole, c'est un 40 000$ qu'on aurait dépensé! Donc c'est 40 000$ qui aurait fait rouler l'économie!
Évidemment que c'est une vision qui s'inscrit dans une certaine ligne de pensée... A savoir que tout est question d'offre et de demande. Si Lapointe est un artiste si exceptionnel, alors il va réussir à faire un profit sur sa tournée sans subvention puisque les gens seront prêt à payer le prix pour le voir.
Publié : mer. sept. 17, 2008 3:16 pm
par Gillo
Il y a du monde qui ne veulent pas encourager nos artistes dans ce sujet ci et en même temps qui ne voyait pas d'inconvénient à payer 4 000 000.00$ pour faire venir chanter Sir Paul pour un soir dans un autre sujet!....
Vraiment dur à suivre tout ça! --Message edité par Gillo le 2008-09-17 21:17:02--
Publié : mer. sept. 17, 2008 3:54 pm
par .anthurium.
Gillo a écritIl y a du monde qui ne veulent pas encourager nos artistes dans ce sujet ci et en même temps qui ne voyait pas d'inconvénient à payer 4 000 000.00$ pour faire venir chanter Sir Paul pour un soir dans un autre sujet!....
Vraiment dur à suivre tout ça!
La différence c'est que M. Mc Cartney est un évênement qui amène du monde de l'extérieur du Québec et du Canada. Comme il est une légende et qu'il ne donne presque plus de spectacle le monde viens le voir de loin. Ça c'est de l'argent neuf. Les retombées économique sont réelles et non souflées par un savant calcul.
Publié : mer. sept. 17, 2008 4:14 pm
par Automne
.anthurium. a écrit
La différence c'est que M. Mc Cartney est un évênement qui amène du monde de l'extérieur du Québec et du Canada. Comme il est une légende et qu'il ne donne presque plus de spectacle le monde viens le voir de loin. Ça c'est de l'argent neuf. Les retombées économique sont réelles et non souflées par un savant calcul.
Donc l'art doit être productif monétairement sinon = pourri?
Bon ben, je vais changer de choix de carrière hein...
Publié : mer. sept. 17, 2008 4:55 pm
par Chico_Fan
Autumn a écrit
Donc l'art doit être productif monétairement sinon = pourri?
L'art doit être productif monétairement pour mériter une subvention, à mon avis. Ca n'a aucun rapport avec faire un jugement artistique.
Pleins d'artistes ont réussi sans subvention. Écrire un livre, ca coûte presque rien. Y'en a des réalisateurs qui ont réussi à se faire une notoriété en faisant un film maison petit budget. Des albums électroniques se sont fait avec un simple programme informatique qui vaut quelques centaines de dollars.
C'est qu'au bout du compte, c'est notre argent. Chacun son mode de pensée, mais le mien c'est que si le gouvernement nous vole de l'argent, alors j'estime que l'argent doit être utilisé à bon escient, et non pour subventionner un chanteur rock coké, ou un machin-truc expérimental qui va être vu ou lu par 200 personnes.
Publié : mer. sept. 17, 2008 6:50 pm
par JuLondon
Autumn a écrit
Donc l'art doit être productif monétairement sinon = pourri?
Bon ben, je vais changer de choix de carrière hein...
Ben... ton but dès le départ est de ne vivre que sur les subventions du gouvernement? C'est pas un peu bizzare comme façon d'entreprendre une carrière?
Publié : jeu. sept. 18, 2008 3:16 am
par tipet
Le jeudi 18 sept 2008
Robert Lepage craint un gouvernement conservateur majoritaire
Anne Drolet
Le Soleil
Québec
Les coupes du gouvernement Harper dans les programmes qui servent à faire la promotion de la culture à l’étranger risquent d’enfermer le Canada dans une «prison culturelle», estime le metteur en scène Robert Lepage. Et ce faisant, le premier ministre du Canada coupe l’herbe sous le pied non seulement aux artistes, mais aussi aux compagnies canadiennes, soutient-il.
Le créateur du Moulin à images avait déjà dénoncé ces coupes dans nos pages. Il mentionne que sans les subventions et le programme PromArt, qui a été aboli, il n’aurait pas pu faire ses premières tournées en Europe.
«Grâce à ces subventions-là au départ, on a fini par devenir indépendant. Mais pour ça il a fallu sortir, les exporter, aller se montrer ailleurs, aller sur d’autres marchés. Alors maintenant c’est l’étranger qui paie pour nous autres», constate-t-il. Aujourd’hui, sa compagnie, Ex Machina, est subventionnée à 12 % par les différentes instances gouvernementales. Sans promotion, on se prive de revenus provenant de l’extérieur, note-t-il.
«C’est un petit peu épeurant. Ça veut dire que c’est un gouvernement, qui va probablement être majoritaire, et qui lui va faire du Canada une prison culturelle.»
Mais Robert Lepage pense aussi que Stephen Harper torpille par cette décision beaucoup plus que le milieu de la culture et qu’il «nuit à l’économie canadienne.»
«On est plus que des ambassadeurs culturels. Vous demanderez à n’importe quel ambassadeur dans n’importe quelle ambassade en Europe, il n’est pas capable lui d’avoir des gens de la haute finance dans son salon quand il fait son party s’il n’a pas Céline Dion, Louise Lecavalier, Robert Lepage ou Wajdi Mouawad. C’est nous autres qui servons de prétexte pour inviter ces gens-là à se parler et à brasser des grosses affaires», constate le metteur en scène. «Il prive Bombardier d’avoir des contrats en Espagne», a-t-il lancé, indiquant qu’il a déjà servi «d’appât».
Publié : jeu. sept. 18, 2008 3:17 am
par tipet
Le jeudi 18 sept 2008
GILBERT LAVOIE : Les artistes «gâtés» de Mme Taschereau
Le Soleil
Il suffit parfois d’une déclaration maladroite pour faire dérailler une campagne électorale. La plus mémorable est celle de Lise Payette sur les femmes à la maison, qui avait donné naissance au mouvement des Yvette, au référendum de 1980. Mardi, la candidate conservatrice dans Québec, Myriam Taschereau, a fait un faux pas de même nature en déclarant que les artistes «sont gâtés des deux côtés».
Mme Taschereau réagissait aux critiques du monde artistique à l’endroit des coupes budgétaires imposées à la culture par le gouvernement Harper.
Il est certain que les vedettes de Virginie ou des Boys n’attirent pas la compassion du grand public lorsqu’ils paradent en tenue de soirée au Gala des Gémeaux. Mais ce que la candidate a oublié en les traitant de «gâtés», c’est que derrière les quelques vedettes qui ont leur place à la télévision ou au cinéma, ils sont des milliers à ne toucher que des salaires de crève-faim pour vivre de leur art. Ces soi-disant «gâtés» sont pauvres et ils sont nombreux dans la circonscrïption de Québec, que Mme Taschereau souhaite représenter aux Communes d’Ottawa. L’étude la plus exhaustive effectuée sur les revenus des artistes a été rendue publique en février 2004 par le ministère québécois de la Culture. Quatorze mille artistes ont accepté d’y participer en fournissant leurs déclarations de revenus. Résultat : près de la moitié d’entre eux gagnaient alors moins de 20 000 $ par année, et seulement 20 % avaient des revenus supérieurs à 50 000 $. L’édition 2008 des statistiques de l’Observatoire de la culture nous apprend que le revenu moyen d’emploi des professions culturelles au Québec, en 2005, était de 32 135 $. Musiciens et chanteurs : 14 825 $. Acteurs : 22 613 $. Danseurs : 13 244 $. Des gâtés, ces gens-là? Non, des passionnés.
Plus d’argent
Vous allez me dire qu’ils n’ont qu’à changer d’emploi s’ils veulent plus d’argent? C’est vrai. Ils peuvent toujours aller travailler dans les banques, la construction ou le journalisme. Certains le font d’ailleurs, par obligation. Ce que l’on oublie, toutefois, c’est qu’à moins d’un coup de chance extraordinaire, il faut des années de travail à un chanteur ou à un comédien avant de faire sa place et de gagner un revenu décent. Or, la seule manière d’assurer la relève, c’est justement d’aider ceux et celles qui croient dans leur art et qui sont disposés à y investir des années de leur vie. Les gouvernements de tous les ordres investissent des fortunes pour appuyer les PME dans l’espoir d’en faire des Bombardier ou des Jean Coutu. Ils font la même chose pour encourager la recherche scientifique et le sport. N’est-il pas normal de faire des efforts similaires dans la culture? Parce que c’est payant, la culture.
Fierté
Cet été, des centaines de milliers de personnes sont venues à Québec pour assister aux grands spectacles du 400e. Chaque année, le 24 juin, nos artistes chantent la fierté de notre histoire et de notre culture sur les grands chapiteaux de Québec ou de Montréal. Chaque fois qu’un artiste québécois est célébré en France ou aux États-Unis, tout le Québec bombe le torse et se félicite d’avoir produit des enfants aussi talentueux. Pourtant, le public n’avait pas de sympathie à l’endroit des artistes, hier matin, sur les ondes des émissions de lignes ouvertes. Ce public ne pense malheureusement qu’aux vedettes connues, lorsqu’on aborde ce débat.
C’est vrai que si on ne s’arrête qu’aux grands noms du cinéma ou de la chanson, on a l’impression qu’ils sont tous riches, qu’ils roulent en limousine et qu’ils vivent dans des maisons luxueuses.
Mais ce n’est pas ça le monde de la culture au Québec. Et c’est justement cet univers moins connu qu’il faut appuyer financièrement, si on veut que le Québec de demain continue d’étonner la planète avec des Cirque du Soleil, des Gilles Vigneault, des Simple Plan ou des Robert Lepage.
Publié : jeu. sept. 18, 2008 10:55 am
par linus611
Quand je vois qu'il y aura encore un autre star académie avec toutes les paillettes qui va avec, le flafla derrière, je me demande si je vis sur une autre planète. D'un bord on a des artistes qui crèvent de faim et qui marchent dans la rue pour manifester contre les coupures budgétaires et d'un autre bord on fait accroire qu'on a encore le droit de rêver.
Pincez moi quelqu'un, je pense que je ne comprend pas encore tout a fait le pourquoi du pourquoi...
Publié : ven. sept. 19, 2008 2:47 am
par .anthurium.
Nathalie Elgrably
Réponse aux artistes
Cette chronique fera certainement de moi une persona non grata sur le Plateau Mont-Royal, mais comment ne pas réagir aux déclarations outrancières et à l'argumentation fallacieuse qui a suivi l'annonce de coupes de 45 millions $ à la culture ?
Depuis trois semaines, les artistes déchirent leurs chemises et accusent le gouvernement Harper des pires abominations. Peutêtre devraient-ils se renseigner avant de lancer des accusations sans fondement qui les discréditent inutilement. Ils apprendraient alors que depuis l'arrivée des conservateurs au pouvoir, le budget du Conseil des arts a augmenté de 30 millions pour atteindre 180 millions, et que le tiers de cette coquette somme est destiné aux artistes québécois.
Ils réaliseraient aussi que le Fonds canadien de télévision a augmenté de 20%, tout comme l'aide au Musée des beaux-arts, que les subventions à la Société Radio-Canada sont en hausse de 13,6%, et que la contribution d'Ottawa au Centre national des arts a crû de 58%! Au total, le budget de Patrimoine Canada a augmenté de 24,2% depuis l'arrivée de Stephen Harper. Pour un gouvernement qu'on accuse de mépriser la culture et de vouloir assassiner l'art, voilà qui est plutôt généreux!
Et comme si leurs déclarations saugrenues ne suffisaient pas, les artistes ont renchéri en criant à la censure. Quel emploi frauduleux du terme! Quel sensationnalisme! Il est incontestable que les artistes sont en droit de s'adonner à leur passion, de véhiculer les messages de leur choix et de défendre les causes qui leur plaisent. Mais sont-ils en droit d'exiger que les contribuables financent leurs élans créateurs? Est-ce réellement aux travailleurs à débourser 147000 $ parce qu'un artiste a décider de faire voler une banane géante dans le ciel du Texas? Et à en juger par le projet «30 secondes contre Harper», leur liberté d'expression se porte manifestement très bien!
SUBVENTIONS INJUSTES
Et puis, un artiste tributaire de l'argent du gouvernement est-il réellement libre? On pourrait plutôt penser qu'il est soumis au diktat des bureaucrates qui exigent de lui qu'il respecte nombre de critères pour mériter l'aide gouvernementale. D'ailleurs, ne lui arrive-t-il jamais de s'autocensurer par crainte de déplaire au fonctionnaire chargé d'étudier son dossier?
Pour que les artistes soient véritablement libres, ils doivent être financièrement indépendants, et c'est à cette fin qu'ils devraient canaliser leurs énergies.
Mais surtout, contrairement aux apparences, les subventions à la culture sont fondamentalement injustes. Pour aider certains artistes, l'État est obligé de piger dans les poches des travailleurs. Et comme ces mêmes travailleurs voient leur pouvoir d'achat diminué, ils sont forcés d'acheter moins de CD, moins de billets de spectacles et moins d'oeuvres d'art. En somme, les subventions à la culture pénalisent les artistes les plus talentueux pour avantager les autres. N'est-ce pas le contraire qu'on devrait viser?
Évidemment, on nous sermonne que ces subventions sont indispensables, ne serait-ce qu'en raison des retombées économiques que la culture génère. L'étude du Conference Board à ce sujet a d'ailleurs été largement citée. Or, le calcul des retombées économiques est une arnaque intellectuelle, rien de plus qu'un concept canularesque. Les économistes ont depuis longtemps compris que la méthodologie employée est si tordue qu'il est mathématiquement impossible qu'un projet soit non rentable, quel que soit le projet à l'étude!
On peut comprendre le mécontentement des artistes. Mais ne nous laissons pas aveugler par des chiffres grotesques élevés au rang de faits incontestables! Surtout, gardons un esprit critique fasse à l'argumentation boiteuse qui circule.
Publié : ven. sept. 19, 2008 3:04 am
par Acrux
.anthurium. a écritNathalie Elgrably
Réponse aux artistes
Cette chronique fera certainement de moi une persona non grata sur le Plateau Mont-Royal, mais comment ne pas réagir aux déclarations outrancières et à l'argumentation fallacieuse qui a suivi l'annonce de coupes de 45 millions $ à la culture ?
Depuis trois semaines, les artistes déchirent leurs chemises et accusent le gouvernement Harper des pires abominations. Peutêtre devraient-ils se renseigner avant de lancer des accusations sans fondement qui les discréditent inutilement. Ils apprendraient alors que depuis l'arrivée des conservateurs au pouvoir, le budget du Conseil des arts a augmenté de 30 millions pour atteindre 180 millions, et que le tiers de cette coquette somme est destiné aux artistes québécois.
Ils réaliseraient aussi que le Fonds canadien de télévision a augmenté de 20%, tout comme l'aide au Musée des beaux-arts, que les subventions à la Société Radio-Canada sont en hausse de 13,6%, et que la contribution d'Ottawa au Centre national des arts a crû de 58%! Au total, le budget de Patrimoine Canada a augmenté de 24,2% depuis l'arrivée de Stephen Harper. Pour un gouvernement qu'on accuse de mépriser la culture et de vouloir assassiner l'art, voilà qui est plutôt généreux!
Et comme si leurs déclarations saugrenues ne suffisaient pas, les artistes ont renchéri en criant à la censure. Quel emploi frauduleux du terme! Quel sensationnalisme! Il est incontestable que les artistes sont en droit de s'adonner à leur passion, de véhiculer les messages de leur choix et de défendre les causes qui leur plaisent. Mais sont-ils en droit d'exiger que les contribuables financent leurs élans créateurs? Est-ce réellement aux travailleurs à débourser 147000 $ parce qu'un artiste a décider de faire voler une banane géante dans le ciel du Texas? Et à en juger par le projet «30 secondes contre Harper», leur liberté d'expression se porte manifestement très bien!
SUBVENTIONS INJUSTES
Et puis, un artiste tributaire de l'argent du gouvernement est-il réellement libre? On pourrait plutôt penser qu'il est soumis au diktat des bureaucrates qui exigent de lui qu'il respecte nombre de critères pour mériter l'aide gouvernementale. D'ailleurs, ne lui arrive-t-il jamais de s'autocensurer par crainte de déplaire au fonctionnaire chargé d'étudier son dossier?
Pour que les artistes soient véritablement libres, ils doivent être financièrement indépendants, et c'est à cette fin qu'ils devraient canaliser leurs énergies.
Mais surtout, contrairement aux apparences, les subventions à la culture sont fondamentalement injustes. Pour aider certains artistes, l'État est obligé de piger dans les poches des travailleurs. Et comme ces mêmes travailleurs voient leur pouvoir d'achat diminué, ils sont forcés d'acheter moins de CD, moins de billets de spectacles et moins d'oeuvres d'art. En somme, les subventions à la culture pénalisent les artistes les plus talentueux pour avantager les autres. N'est-ce pas le contraire qu'on devrait viser?
Évidemment, on nous sermonne que ces subventions sont indispensables, ne serait-ce qu'en raison des retombées économiques que la culture génère. L'étude du Conference Board à ce sujet a d'ailleurs été largement citée. Or, le calcul des retombées économiques est une arnaque intellectuelle, rien de plus qu'un concept canularesque. Les économistes ont depuis longtemps compris que la méthodologie employée est si tordue qu'il est mathématiquement impossible qu'un projet soit non rentable, quel que soit le projet à l'étude!
On peut comprendre le mécontentement des artistes. Mais ne nous laissons pas aveugler par des chiffres grotesques élevés au rang de faits incontestables! Surtout, gardons un esprit critique fasse à l'argumentation boiteuse qui circule.
Publié : ven. sept. 19, 2008 4:57 am
par Ely
Hier, La ministre Verner est sortie de sa cachette pour annoncer la mise en place d'un programme de financement pour la culture qui allait mieux gérer l'argent qui a été couper. Cette organisme financera surtout les projet canadiens sur le plan international.
(
Publié : ven. sept. 19, 2008 4:58 am
par Danielle
Jer n'ai pas lu tout le topic
Mais Harper chapeau pour cette annonce
Il a des théatres qui s'autofinancent et elles sont subventionnés
Il a des spectacles peut importe gros petits qui sont subventionnés
et l'argent des recettes rentrent à pelleter
Il a de nombreux artistes au Québec subventionnes pour leurs oeuvres et à la moindre occasion chient sur Ottawa
que ce soit un chansonnier ou autres
Je crois que les artistes ont été très gâté dans le passé
il serait temps qu'ils s'assument et sachent se budgeter
au lieu de monter au barricade à chaque fois que Ottawa
veut leur serrer la ceinture
Avec l'economie , il n'a pas beaucoup de travailleurs québécois
qui ont dû accepter les coupures de leur employeur
Publié : ven. sept. 19, 2008 5:11 am
par Consult1
C'est une question très complexe et c'est dommage de voir que des animateurs de radio font de la démagogie sur le dos de l'industrie culturelle.
Il faut quand même faire face à des réalités de marché. L'industrie francophone ne peut survivre dans un marché de 6 millions de personnes. Un producteur de film francais qui met $ 5 M sur un film a une population "locale" de 45 millions de personnes pour se rentabiliser alors que le québécois doit rentabiliser la même somme sur 6 millions de québécois. Ce n'est tout simplement pas possible. C'est idem pour l'industrie du disque, de la télé ou du spectacle.
Un autre exemple, une production théatrale doit rentabliliser toute sa préproduction (décors, répétitions, pub, etc) sur un marché potentiel de 3 millions de personnes dans le montréal métro. À Paris, les couts se comparent mais le nombre de représentation peut etre 5 fois supérieur.
On doit faire le choix entre laisser faire les forces du marché - et voir la plus grande partie de l'industrie mourir de faim - ou subventionner pour compenser les désavantages structuraux qui frappent notre industrie culturelle.
Pour ce qui est des cas étranges de la banane volante et des shows scatos - ben ce n'est rien à comparer aux fuck-ups de la Gaspésia (150M $) et du registre des armes à feu (1 milliard!!). Si on est pour couper dans la culture, faudrait couper partout...
Tout ce dossier est un bel exemple du moronisme électoraliste des conservateurs qui sont bien prêts à reconnaitre la nation québécois mais qui lui coupent les outils ESSENTIELS pour survivre comme peuple de 6 millions de personnes dans une amérique anglophone.
Publié : ven. sept. 19, 2008 5:17 am
par Consult1
.anthurium. a écritJournal Pirate (texte d'un jounaliste amateur)
samedi 13 septembre 2008
Nos artistes ont-ils tant besoin de nos subventions ?
Je n’ai rien contre le fait que les différents palliers aident par exemple, un nouvel artiste à produire son premier disque. C’est comme une subvention que l’on donne pour ceux qui démarre leur première entreprise. J’ai cependant de la difficulté avec le fait que l’on subventionne des artistes qui ont connu du succès et qui ont l’argent nécessaire pour se financer.
Prenons le cas d’Éric Lapointe. Il aurait vendu près d’un million d’albums au Québec et il a fait plusieurs tournées payantes. Pourtant, il quémande encore des subventions.
Pourquoi a-t-il encore besoin de subventions pour partir en tournées avec ses chums et produire ses nouveaux disques. Examinons les chiffres de plus près.
Seulement sur le site de la SODEC, les subventions données aux compagnies qui gèrent la carrière de Lapointe sont incroyables. Voici ce qu’une petite entité provinciale à versé, seulement pour les tournées, à ce coeur de rockeur :
Voici un résumé des dernières années :
Rapport 2001-02 pour la compagnie GÉNÉRATION INC.
Subvention pour la tournée : 16 300 $
Rapport 2003-04 pour la compagnie DIFFUSION YFB INC.
Subvention pour la tournée : 42 300 $
Rapport 2004-05 pour la compagnie DIFFUSION YFB INC.
Subvention pour la tournée : 9 450 $
Rapport 2005-06 pour la compagnie DIFFUSION YFB INC.
Subvention pour la tournée : 21 807 $
Rapport 2006-07 pour la compagnie DIFFUSION YFB INC.
Subvention pour la tournée : 7 865 $
Source :
http://www.sodec.gouv.qc.ca/medias_rapports.php
En passant, YFB c’est pour Yves-François Blanchet. YFB est présentement sur le C.A. de l’ADISQ comme vice- président des spectacles et il est un ancien président de l’ADISQ.
Donc, notre coeur de rockeur a amassé, de 2001 à 2007, seulement pour partir en tournées avec les boys, la rondelette somme de 97 722 $. Près de 100 000 $ des vos impôts et de vos taxes vont aux compagnies qui gèrent la carrière de Lapointe. Avec cet argent, Lapointe peut aller faire les quatre-cents coups aux quatre coins du Québec, quand ce n’est pas en République Dominicaine.
Il ne faut pas perdre de vue que Lapointe est grassement payé pour jouer dans différents festivals, qui sont eux aussi hyper-subventionnés. Donc, c’est comme si on le subventionnait plusieurs fois.
Je vous fais grâce des subventions obtenues pour la productions de disques et de compilations de Lapointe, car je sais que vous en avez déjà assez lu, mais je vous laisse sur une information amusante; savez-vous quel est le montant plus élevé perdu par Lapointe dans UNE SOIRÉE de poker ? 53 000 $
Vous ne me croyez pas hein ? Eh bien allez voir cet article qui parle du poker et de nos pauvres artistes qui ont tant de besoin notre aide pour survivre.
http://www.canoe.com/divertissement/ce ... -jdm.html
En passant, CANOE a confondue Guy Laliberté, un des Québécois les plus riches avec Sylvain Marcel, celui qui a fait les annonces de Pharmaprix… Voir la photo en bas de l’article. Les deux sont chauves, mais ils n’ont pas le même compte en banque.
Jacques le journaleux
Publié par Jacques le Journaleux à l'adresse 12:26
Oh que c'est facile de tirer dans le tas....
Faudrait noter que c'est l'aide à la tournée qui permet à des artistes d'aller dans les régions éloignées et dans les petites villes... L'aide à la tournée s'applique seulement aux spectacles hors des grands centres - sans cet argent, pas de shows hors de 4-5 grandes villes du Québec. Désolé pour les salles de 400 places en région, elles ne sont pas rentables pour une tournée de 15 personnes. On va faire ce que le journaliste préconise, pis le public de région pourra toujours voir le show sur DVD...
Publié : ven. sept. 19, 2008 5:54 am
par lucide
Consult1 a écrit
Oh que c'est facile de tirer dans le tas....
Faudrait noter que c'est l'aide à la tournée qui permet à des artistes d'aller dans les régions éloignées et dans les petites villes... L'aide à la tournée s'applique seulement aux spectacles hors des grands centres - sans cet argent, pas de shows hors de 4-5 grandes villes du Québec. Désolé pour les salles de 400 places en région, elles ne sont pas rentables pour une tournée de 15 personnes. On va faire ce que le journaliste préconise, pis le public de région pourra toujours voir le show sur DVD...
Et voila...
Publié : ven. sept. 19, 2008 5:55 am
par lucide
Consult1 a écritC'est une question très complexe et c'est dommage de voir que des animateurs de radio font de la démagogie sur le dos de l'industrie culturelle.
Il faut quand même faire face à des réalités de marché. L'industrie francophone ne peut survivre dans un marché de 6 millions de personnes. Un producteur de film francais qui met $ 5 M sur un film a une population "locale" de 45 millions de personnes pour se rentabiliser alors que le québécois doit rentabiliser la même somme sur 6 millions de québécois. Ce n'est tout simplement pas possible. C'est idem pour l'industrie du disque, de la télé ou du spectacle.
Un autre exemple, une production théatrale doit rentabliliser toute sa préproduction (décors, répétitions, pub, etc) sur un marché potentiel de 3 millions de personnes dans le montréal métro. À Paris, les couts se comparent mais le nombre de représentation peut etre 5 fois supérieur.
On doit faire le choix entre laisser faire les forces du marché - et voir la plus grande partie de l'industrie mourir de faim - ou subventionner pour compenser les désavantages structuraux qui frappent notre industrie culturelle.
Pour ce qui est des cas étranges de la banane volante et des shows scatos - ben ce n'est rien à comparer aux fuck-ups de la Gaspésia (150M $) et du registre des armes à feu (1 milliard!!). Si on est pour couper dans la culture, faudrait couper partout...
Tout ce dossier est un bel exemple du moronisme électoraliste des conservateurs qui sont bien prêts à reconnaitre la nation québécois mais qui lui coupent les outils ESSENTIELS pour survivre comme peuple de 6 millions de personnes dans une amérique anglophone.
La situation est bien résumé.
Publié : ven. sept. 19, 2008 6:12 am
par Chico_Fan
Consult1 a écrit
On va faire ce que le journaliste préconise, pis le public de région pourra toujours voir le show sur DVD...
Ou alors les gens en région pourraient se déplacer. Il faudrait donc que nos taxes servent à payer un show d'Éric Lapointe à Sept-Iles?
Et, c'est une remarque générale, pourquoi toujours dévier sur les autres sujets comme le registre des armes à feu, le financement des entreprise ou je ne sais quoi? Peut-être que ceux qui sont contre certaines subventions sont aussi contre le registre des armes à feu, et sont aussi contre le financement outrancier des entreprises?
Publié : ven. sept. 19, 2008 6:17 am
par NetRoll
Publié : ven. sept. 19, 2008 6:24 am
par brunetta
Chico_Fan a écrit
Ou alors les gens en région pourraient se déplacer. Il faudrait donc que nos taxes servent à payer un show d'Éric Lapointe à Sept-Iles?
Et, c'est une remarque générale, pourquoi toujours dévier sur les autres sujets comme le registre des armes à feu, le financement des entreprise ou je ne sais quoi? Peut-être que ceux qui sont contre certaines subventions sont aussi contre le registre des armes à feu, et sont aussi contre le financement outrancier des entreprises?
Je préfère que mes taxes servent à financer le show d'Éric Lapointe à Sept-îles même si je déteste Éric Lapointe plutôt qu'elles servent à financer la guerre en Afghanistan ou encore les compagnies pétrolières.