Ouragan Katrina
tuberale a écrit
c'est l,administration et centrale et des états limitrophes qui du Canadas font ça......pas les américains eux-mêmes......es-tu déjà allé aux états-Unis?.......c,est pas comme dans les films.....sont pas tous armés jusquù'aux dents à vouloir nous chier dessus.......c,est du monde comme toi et moi.....
oui fort possiblement que l,aide est arrivé moins vite qu'à Wall Street.....oui la majorité des noirs sont sous le seuil de pauvreté..beaucoup de blancs aussi...fort probablement qu'ici aussi on verrait arriver l,aide plus vite si des terroristes attaquaient la Tour de la Bourse.....qu'un petit village à St-Glin-glin.....on a des administrations poches que veux-tu...
Alors, ils viennent d'où ces gens pour empècher que le bois se rendre aux États avec un prix raisonnable? Ce n'est sûrement pas des Russes. C'est la même chose pour le boeuf.
Effectivement, je suis allée très souvent aux États-Unis. Les gens les plus accueillants étaient les espagnoles et les noirs. Les blancs et les juifs sont peu accueillants, sauf si tu es très riche. Bien sûr, il y a des quartiers où il ne faut y aller, tandis que d'autres, on peut circuler librement. Ca fait 3 ans que je n'ai pas visité ce pays, faute d'argent. En plus, c'est difficile de traverser la frontière américaine juste pour une journée, depuis l'avènement du 11 septembre, tout dépendamment des journées.
c'est l,administration et centrale et des états limitrophes qui du Canadas font ça......pas les américains eux-mêmes......es-tu déjà allé aux états-Unis?.......c,est pas comme dans les films.....sont pas tous armés jusquù'aux dents à vouloir nous chier dessus.......c,est du monde comme toi et moi.....
oui fort possiblement que l,aide est arrivé moins vite qu'à Wall Street.....oui la majorité des noirs sont sous le seuil de pauvreté..beaucoup de blancs aussi...fort probablement qu'ici aussi on verrait arriver l,aide plus vite si des terroristes attaquaient la Tour de la Bourse.....qu'un petit village à St-Glin-glin.....on a des administrations poches que veux-tu...
Alors, ils viennent d'où ces gens pour empècher que le bois se rendre aux États avec un prix raisonnable? Ce n'est sûrement pas des Russes. C'est la même chose pour le boeuf.
Effectivement, je suis allée très souvent aux États-Unis. Les gens les plus accueillants étaient les espagnoles et les noirs. Les blancs et les juifs sont peu accueillants, sauf si tu es très riche. Bien sûr, il y a des quartiers où il ne faut y aller, tandis que d'autres, on peut circuler librement. Ca fait 3 ans que je n'ai pas visité ce pays, faute d'argent. En plus, c'est difficile de traverser la frontière américaine juste pour une journée, depuis l'avènement du 11 septembre, tout dépendamment des journées.
noiraud a écrit
Alors, ils viennent d'où ces gens pour empècher que le bois se rendre aux États avec un prix raisonnable? Ce n'est sûrement pas des Russes. C'est la même chose pour le boeuf.
Effectivement, je suis allée très souvent aux États-Unis. Les gens les plus accueillants étaient les espagnoles et les noirs. Les blancs et les juifs sont peu accueillants, sauf si tu es très riche. Bien sûr, il y a des quartiers où il ne faut y aller, tandis que d'autres, on peut circuler librement. Ca fait 3 ans que je n'ai pas visité ce pays, faute d'argent. En plus, c'est difficile de traverser la frontière américaine juste pour une journée, depuis l'avènement du 11 septembre, tout dépendamment des journées.
Juste pour une journée ? C'est pas compliqué pentoute! Mon beau-frère traverse les lignes juste pour aller manger au Taco Bell pis y'a aucun problème...
Et l'an passé on est allé voir Ausable Chasm pour une journée et encore là, on est passé super vite sans trop de questions...
Faut croire qu'on a pas une face de suspect...
Alors, ils viennent d'où ces gens pour empècher que le bois se rendre aux États avec un prix raisonnable? Ce n'est sûrement pas des Russes. C'est la même chose pour le boeuf.
Effectivement, je suis allée très souvent aux États-Unis. Les gens les plus accueillants étaient les espagnoles et les noirs. Les blancs et les juifs sont peu accueillants, sauf si tu es très riche. Bien sûr, il y a des quartiers où il ne faut y aller, tandis que d'autres, on peut circuler librement. Ca fait 3 ans que je n'ai pas visité ce pays, faute d'argent. En plus, c'est difficile de traverser la frontière américaine juste pour une journée, depuis l'avènement du 11 septembre, tout dépendamment des journées.
Juste pour une journée ? C'est pas compliqué pentoute! Mon beau-frère traverse les lignes juste pour aller manger au Taco Bell pis y'a aucun problème...
Et l'an passé on est allé voir Ausable Chasm pour une journée et encore là, on est passé super vite sans trop de questions...
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qwerty a écrit
Juste pour une journée ? C'est pas compliqué pentoute! Mon beau-frère traverse les lignes juste pour aller manger au Taco Bell pis y'a aucun problème...
Et l'an passé on est allé voir Ausable Chasm pour une journée et encore là, on est passé super vite sans trop de questions...
Faut croire qu'on a pas une face de suspect...
Moi, j'y vais durant les congés fériés avec mon frère et sa blonde. À chaque fois, on a fait la file. C'est long. Une fois, on a entendu 2h 30. Ce n'est plus comme avant. Auparavant, c'était très vite et on pouvait apporter plus de choses. Les temps ont changés. Il est effectivement vrai que les douaniers ne posent pas tellement de questions. Mais, il y a les autres.
Juste pour une journée ? C'est pas compliqué pentoute! Mon beau-frère traverse les lignes juste pour aller manger au Taco Bell pis y'a aucun problème...
Et l'an passé on est allé voir Ausable Chasm pour une journée et encore là, on est passé super vite sans trop de questions...
Faut croire qu'on a pas une face de suspect...
Moi, j'y vais durant les congés fériés avec mon frère et sa blonde. À chaque fois, on a fait la file. C'est long. Une fois, on a entendu 2h 30. Ce n'est plus comme avant. Auparavant, c'était très vite et on pouvait apporter plus de choses. Les temps ont changés. Il est effectivement vrai que les douaniers ne posent pas tellement de questions. Mais, il y a les autres.
tipet a écritEn tout cas juste pour toi Annouk, il semblerait que l'armée ait reçu l'ordre de faire évacuer complètement la Nouvelle-Orléan. Plus personne ne doit se trouver dans la ville à cause des concentrations très élevées de matières fécales.
Vraiment, mais vraiment, vraiment triste
Moi, je n'ai pas hâte de savoir combien il y a de morts.
Vraiment, mais vraiment, vraiment triste
Moi, je n'ai pas hâte de savoir combien il y a de morts.
OURAGAN KATRINA
«Traités comme des bêtes»
Philippe Mercure
La Presse
«Nous avons été traités comme des bêtes, des criminels, des moins que rien.»
Yannick Rose se souviendra longtemps de son voyage à La Nouvelle-Orléans gagné dans un concours. Avec son copain Stéphane Ciblat, le Montréalais de 30 ans est resté entassé avec des dizaines de milliers de réfugiés au Superdome, dans des conditions épouvantables.
«L'odeur était infecte, insupportable, a-t-il raconté hier à La Presse. Les gens urinaient partout, déféquaient là où ils le pouvaient. La nuit de mercredi à jeudi fut stressante et épouvantable. Vers 1h ou 2h du matin, des coups de feu ont éclaté dans l'enceinte du stade. Il y a eu d'autres coups de feu plus tard dans la nuit, les gens fuyaient dans tous les sens. Au réveil, à 5h, le stade était rempli d'une épaisse fumée.»
Évacuation chaotique
Jeudi dernier, l'évacuation du Superdome a débuté dans le chaos.
«Les militaires ont placé les femmes et les enfants d'un côté, les hommes de l'autre, a raconté M. Rose. Ils disaient: Si vous ne vous séparez pas, on ne vous laisse pas passer. Les hommes n'avaient pas la moindre idée où se trouvaient leur femme et leurs enfants. Du côté des femmes, c'était l'hystérie.»
«Les gens tombaient comme des mouches, dit le jeune homme. J'en ai moi-même sorti trois. Je ne sais même pas s'ils étaient vivants.»
M. Rose raconte qu'à plusieurs reprises, les militaires leur ont demandé de se baisser: des individus pointaient des armes vers eux. À raison de 300 ou 400 évacués toutes les deux heures, les procédures se sont éternisées.
«C'était la panique. De l'autre côté de la barricade, les soldats de la Garde nationale riaient entre eux. Ils disaient qu'ils n'ouvriraient pas la barricade si nous ne nous tenions pas tranquilles! Comment tenir 20 000 personnes dans le calme quand tout ce qu'elles veulent, c'est sortir de leur camp de concentration? Il n'y avait presque pas d'eau, et il faisait au moins 35 degrés. Les militaires lançaient des bouteilles à la figure des gens.»
Yannick Rose et Stéphane Ciblat ont finalement été évacués vendredi matin, lorsque les soldats de la marine américaine ont débarqué.
«Des gens sans coeur, sans compassion, sans rien. Mais bon, au moins les choses se sont accélérées», dit-il.
Condamnée à piller pour se nourrir
Natalie Pilote, elle, a échappé aux horreurs du Superdome. Mais elle n'a pas évité l'angoisse. Jeudi matin, la Québécoise a appris avec consternation que l'hôtel où elle était pourtant en sécurité depuis le passage de Katrina la mettait à la porte.
«Ils nous ont dit que l'hôtel avait eu un mandat du gouverneur d'évacuer, qu'il fallait aller au Superdome ou au Centre de conférences.»
Sous une pluie battante, Mme Pilote et son mari se mettent donc en marche vers le Centre de conférences, en compagnie d'un groupe de touristes. Affamés par des jours de rationnement, ils se servent au préalable dans la vitrine éventrée d'un magasin qui contenait de la nourriture.
«On a fait comme tout le monde. On a laissé notre linge et on a rempli nos valises de nourriture», explique Mme Pilote.
En route, le groupe tombe sur des militaires qui les dissuadent de se rendre au refuge. «Le gars de l'armée a dit: N'allez pas là! Il y a des gens qui se font violer, qui se font tuer à coups de bâton.»
Sur les indications du militaire, le groupe se dirige plutôt vers l'unique pont qui permet d'évacuer la ville.
«En passant devant le Centre de conférences, beaucoup de gens ont commencé à nous suivre. Une vraie parade! On avait peur, certains avaient des tuyaux de métal, d'autres des bâtons de baseball. On était partis une quarantaine, on s'est retrouvés des milliers à l'entrée du pont.»
La débandade
Là, des militaires les empêchent de quitter la ville. «Les gens ont commencé à être très agressifs, et les policiers ont tiré dans les airs. Retournez au Superdome, ont-ils dit. En ne laissant pas les gens sortir, ils venaient de créer le plus gros cercueil du monde!»
Au bout de plusieurs aventures, Mme Pilote et quelques autres se retrouvent sur une autoroute, où ils sont recueillis par deux jeunes Noirs en pick-up. Ils parviendront finalement à gagner l'aéroport de Houston. Aujourd'hui, Mme Pilote se demande comment ils ont pu être à ce point délaissés par les autorités.
«C'était la débandade, c'était chacun pour soi. On se parlait et on se disait: Mais qu'est-ce que le gouvernement fait? Pourquoi ils n'amènent pas d'hélicoptères? Pourquoi ils ne nous amènent pas en bateau? On pensait à plein de solutions. Comment ça se fait qu'eux n'y pensaient pas? Ils sont organisés comment? Quel con prend les décisions?»
Même interrogations du côté de Yannick Rose.
«N'étions-nous pas dans le pays prônant la liberté et la démocratie? Au moins, nous nous sommes faits un tas d'amis en attendant notre libération. Des gens des ghettos qui ont eu des vies difficiles et que personne ne semble vouloir aider.»
C'est écoeurant écoeurant écoeurant !!! --Message edité par Renatane le 2005-09-07 08:16:34--
«Traités comme des bêtes»
Philippe Mercure
La Presse
«Nous avons été traités comme des bêtes, des criminels, des moins que rien.»
Yannick Rose se souviendra longtemps de son voyage à La Nouvelle-Orléans gagné dans un concours. Avec son copain Stéphane Ciblat, le Montréalais de 30 ans est resté entassé avec des dizaines de milliers de réfugiés au Superdome, dans des conditions épouvantables.
«L'odeur était infecte, insupportable, a-t-il raconté hier à La Presse. Les gens urinaient partout, déféquaient là où ils le pouvaient. La nuit de mercredi à jeudi fut stressante et épouvantable. Vers 1h ou 2h du matin, des coups de feu ont éclaté dans l'enceinte du stade. Il y a eu d'autres coups de feu plus tard dans la nuit, les gens fuyaient dans tous les sens. Au réveil, à 5h, le stade était rempli d'une épaisse fumée.»
Évacuation chaotique
Jeudi dernier, l'évacuation du Superdome a débuté dans le chaos.
«Les militaires ont placé les femmes et les enfants d'un côté, les hommes de l'autre, a raconté M. Rose. Ils disaient: Si vous ne vous séparez pas, on ne vous laisse pas passer. Les hommes n'avaient pas la moindre idée où se trouvaient leur femme et leurs enfants. Du côté des femmes, c'était l'hystérie.»
«Les gens tombaient comme des mouches, dit le jeune homme. J'en ai moi-même sorti trois. Je ne sais même pas s'ils étaient vivants.»
M. Rose raconte qu'à plusieurs reprises, les militaires leur ont demandé de se baisser: des individus pointaient des armes vers eux. À raison de 300 ou 400 évacués toutes les deux heures, les procédures se sont éternisées.
«C'était la panique. De l'autre côté de la barricade, les soldats de la Garde nationale riaient entre eux. Ils disaient qu'ils n'ouvriraient pas la barricade si nous ne nous tenions pas tranquilles! Comment tenir 20 000 personnes dans le calme quand tout ce qu'elles veulent, c'est sortir de leur camp de concentration? Il n'y avait presque pas d'eau, et il faisait au moins 35 degrés. Les militaires lançaient des bouteilles à la figure des gens.»
Yannick Rose et Stéphane Ciblat ont finalement été évacués vendredi matin, lorsque les soldats de la marine américaine ont débarqué.
«Des gens sans coeur, sans compassion, sans rien. Mais bon, au moins les choses se sont accélérées», dit-il.
Condamnée à piller pour se nourrir
Natalie Pilote, elle, a échappé aux horreurs du Superdome. Mais elle n'a pas évité l'angoisse. Jeudi matin, la Québécoise a appris avec consternation que l'hôtel où elle était pourtant en sécurité depuis le passage de Katrina la mettait à la porte.
«Ils nous ont dit que l'hôtel avait eu un mandat du gouverneur d'évacuer, qu'il fallait aller au Superdome ou au Centre de conférences.»
Sous une pluie battante, Mme Pilote et son mari se mettent donc en marche vers le Centre de conférences, en compagnie d'un groupe de touristes. Affamés par des jours de rationnement, ils se servent au préalable dans la vitrine éventrée d'un magasin qui contenait de la nourriture.
«On a fait comme tout le monde. On a laissé notre linge et on a rempli nos valises de nourriture», explique Mme Pilote.
En route, le groupe tombe sur des militaires qui les dissuadent de se rendre au refuge. «Le gars de l'armée a dit: N'allez pas là! Il y a des gens qui se font violer, qui se font tuer à coups de bâton.»
Sur les indications du militaire, le groupe se dirige plutôt vers l'unique pont qui permet d'évacuer la ville.
«En passant devant le Centre de conférences, beaucoup de gens ont commencé à nous suivre. Une vraie parade! On avait peur, certains avaient des tuyaux de métal, d'autres des bâtons de baseball. On était partis une quarantaine, on s'est retrouvés des milliers à l'entrée du pont.»
La débandade
Là, des militaires les empêchent de quitter la ville. «Les gens ont commencé à être très agressifs, et les policiers ont tiré dans les airs. Retournez au Superdome, ont-ils dit. En ne laissant pas les gens sortir, ils venaient de créer le plus gros cercueil du monde!»
Au bout de plusieurs aventures, Mme Pilote et quelques autres se retrouvent sur une autoroute, où ils sont recueillis par deux jeunes Noirs en pick-up. Ils parviendront finalement à gagner l'aéroport de Houston. Aujourd'hui, Mme Pilote se demande comment ils ont pu être à ce point délaissés par les autorités.
«C'était la débandade, c'était chacun pour soi. On se parlait et on se disait: Mais qu'est-ce que le gouvernement fait? Pourquoi ils n'amènent pas d'hélicoptères? Pourquoi ils ne nous amènent pas en bateau? On pensait à plein de solutions. Comment ça se fait qu'eux n'y pensaient pas? Ils sont organisés comment? Quel con prend les décisions?»
Même interrogations du côté de Yannick Rose.
«N'étions-nous pas dans le pays prônant la liberté et la démocratie? Au moins, nous nous sommes faits un tas d'amis en attendant notre libération. Des gens des ghettos qui ont eu des vies difficiles et que personne ne semble vouloir aider.»
C'est écoeurant écoeurant écoeurant !!! --Message edité par Renatane le 2005-09-07 08:16:34--
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Mon Dieu seigneur! Mais c'est donc bien épouvantable! É-POU-VAN-TA-BLE.
Il y a donc bien des individus malades mentaux Violer et battre des gens sinistrés et vulnérables! Wouache!
Comment ça les militaires sur-place n'arrêtaient pas ces horreurs? Voyons donc, kessé ça?
Je suis complètement abasourdie. Je commence de plus en plus à assimiler le message de Céline et comprendre sa peine
Il y a donc bien des individus malades mentaux Violer et battre des gens sinistrés et vulnérables! Wouache!
Comment ça les militaires sur-place n'arrêtaient pas ces horreurs? Voyons donc, kessé ça?
Je suis complètement abasourdie. Je commence de plus en plus à assimiler le message de Céline et comprendre sa peine
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. juin 18, 2003 12:00 am
Bon, c'est maintenant au tour des alligators à se mettre de la partie. Ça va vraiment pas bien.
Mais, il y a une chose qui me chicote toujours lorsqu'il s'agit des USA. Lorsqu'ils sont impliqués dans quelque chose, on dirait que la terre cesse de tourner. C'est catastrophique ce qui se passe là mais, j'aimerais aussi savoir ce qui se passe au Japon ou il y a eu 100 000 personnes d'évacuées à cause du passage d'un typhon.
Mais, il y a une chose qui me chicote toujours lorsqu'il s'agit des USA. Lorsqu'ils sont impliqués dans quelque chose, on dirait que la terre cesse de tourner. C'est catastrophique ce qui se passe là mais, j'aimerais aussi savoir ce qui se passe au Japon ou il y a eu 100 000 personnes d'évacuées à cause du passage d'un typhon.
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- Inscription : mer. juin 18, 2003 12:00 am
Scoubidoux a écritBon, c'est maintenant au tour des alligators à se mettre de la partie. Ça va vraiment pas bien.
Mais, il y a une chose qui me chicote toujours lorsqu'il s'agit des USA. Lorsqu'ils sont impliqués dans quelque chose, on dirait que la terre cesse de tourner. C'est catastrophique ce qui se passe là mais, j'aimerais aussi savoir ce qui se passe au Japon ou il y a eu 100 000 personnes d'évacuées à cause du passage d'un typhon.
Ce qui me mets hors de moi ce n'est pas la catastrophe elle-même , mais de la façon dont c'est gèré...!!!! Ils ont vraiment été traité en bétails retournez dans l'enclos !!!!
Mais, il y a une chose qui me chicote toujours lorsqu'il s'agit des USA. Lorsqu'ils sont impliqués dans quelque chose, on dirait que la terre cesse de tourner. C'est catastrophique ce qui se passe là mais, j'aimerais aussi savoir ce qui se passe au Japon ou il y a eu 100 000 personnes d'évacuées à cause du passage d'un typhon.
Ce qui me mets hors de moi ce n'est pas la catastrophe elle-même , mais de la façon dont c'est gèré...!!!! Ils ont vraiment été traité en bétails retournez dans l'enclos !!!!
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Scoubidoux a écritBon, c'est maintenant au tour des alligators à se mettre de la partie. Ça va vraiment pas bien.
Mais, il y a une chose qui me chicote toujours lorsqu'il s'agit des USA. Lorsqu'ils sont impliqués dans quelque chose, on dirait que la terre cesse de tourner. C'est catastrophique ce qui se passe là mais, j'aimerais aussi savoir ce qui se passe au Japon ou il y a eu 100 000 personnes d'évacuées à cause du passage d'un typhon.
Tu as raisons, mais probablement ici qu'on en parle plus qu'ailleurs parce que ce sont nos voisins et que La Louisianne compte beaucoup de québécois et de francophones parmi ses habitants.
Par-contre, c'est vrai que ce qui se passe ailleurs est tout aussi horrible
Mais, il y a une chose qui me chicote toujours lorsqu'il s'agit des USA. Lorsqu'ils sont impliqués dans quelque chose, on dirait que la terre cesse de tourner. C'est catastrophique ce qui se passe là mais, j'aimerais aussi savoir ce qui se passe au Japon ou il y a eu 100 000 personnes d'évacuées à cause du passage d'un typhon.
Tu as raisons, mais probablement ici qu'on en parle plus qu'ailleurs parce que ce sont nos voisins et que La Louisianne compte beaucoup de québécois et de francophones parmi ses habitants.
Par-contre, c'est vrai que ce qui se passe ailleurs est tout aussi horrible
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- Inscription : mer. juin 18, 2003 12:00 am
tipet a écrit
Tu as raisons, mais probablement ici qu'on en parle plus qu'ailleurs parce que ce sont nos voisins et que La Louisianne compte beaucoup de québécois et de francophones parmi ses habitants.
Par-contre, c'est vrai que ce qui se passe ailleurs est tout aussi horrible
Oui c'est vrai. Plus proche, plus de liens de sang. C'est normal que l'on s'en préoccupe plus.
Probable qu'à TV5, ils fassent aussi la couverture de ce qui se passe au Japon qu'on entend à peine parler ici.
Tu as raisons, mais probablement ici qu'on en parle plus qu'ailleurs parce que ce sont nos voisins et que La Louisianne compte beaucoup de québécois et de francophones parmi ses habitants.
Par-contre, c'est vrai que ce qui se passe ailleurs est tout aussi horrible
Oui c'est vrai. Plus proche, plus de liens de sang. C'est normal que l'on s'en préoccupe plus.
Probable qu'à TV5, ils fassent aussi la couverture de ce qui se passe au Japon qu'on entend à peine parler ici.
OURAGAN KATRINA
Des évacuations se feront par la force
Associated Press
Nouvelle-Orléans
Alors que les eaux refluent lentement, centimètre après centimètre, le maire de la Nouvelle-Orléans, Ray Nagin, a autorisé la police et l'armée à avoir recours à la force pour évacuer les habitants.
Le décret d'état d'urgence signé par Nagin dans la nuit de mardi à mercredi concerne les habitants qui se trouvent encore dans la ville à l'exception de ceux qui ont été désignés par les autorités comme participant aux secours.
Certains habitants avaient auparavant clairement fait savoir aux secours venus les chercher qu'ils n'avaient absolument pas l'intention de quitter leurs maisons. «Il faudra qu'ils me traînent dehors», affirmait ainsi Dennis Rizzuto, 38 ans, qui refuse de partir.
Tout en confirmant ce décret, le capitaine de police Marlon Defillo a déclaré dans la nuit de mardi à mercredi que les évacuations par la force n'ont pas encore commencé. La police essaie encore de convaincre les gens que s'ils ne viennent pas, elle ne pourra peut-être plus être en mesure de les secourir.
S'il faut vraiment procéder à des évacuations forcées, «ça sera vraiment en tout dernier recours», a-t-il ajouté. «Ça serait un cauchemar de relations publiques pour nous», a-t-il reconnu
Des évacuations se feront par la force
Associated Press
Nouvelle-Orléans
Alors que les eaux refluent lentement, centimètre après centimètre, le maire de la Nouvelle-Orléans, Ray Nagin, a autorisé la police et l'armée à avoir recours à la force pour évacuer les habitants.
Le décret d'état d'urgence signé par Nagin dans la nuit de mardi à mercredi concerne les habitants qui se trouvent encore dans la ville à l'exception de ceux qui ont été désignés par les autorités comme participant aux secours.
Certains habitants avaient auparavant clairement fait savoir aux secours venus les chercher qu'ils n'avaient absolument pas l'intention de quitter leurs maisons. «Il faudra qu'ils me traînent dehors», affirmait ainsi Dennis Rizzuto, 38 ans, qui refuse de partir.
Tout en confirmant ce décret, le capitaine de police Marlon Defillo a déclaré dans la nuit de mardi à mercredi que les évacuations par la force n'ont pas encore commencé. La police essaie encore de convaincre les gens que s'ils ne viennent pas, elle ne pourra peut-être plus être en mesure de les secourir.
S'il faut vraiment procéder à des évacuations forcées, «ça sera vraiment en tout dernier recours», a-t-il ajouté. «Ça serait un cauchemar de relations publiques pour nous», a-t-il reconnu
Sainte colère
Josée Boileau
Édition du mercredi 7 septembre 2005
À la procrastination dont George W. Bush a fait preuve la semaine dernière succède un curieux activisme: il supervisera lui-même l'enquête sur la réaction fédérale à l'ouragan Katrina. Hélas, dans son cas, ce n'est pas le coeur qui parle, mais uniquement la tête.
En annonçant une enquête sous sa gouverne, George W. Bush se retrouve en terrain sûr : celui de l'idéologie, là où on contrôle l'information. D'ailleurs, d'ores et déjà on le sait, il n'y aura pas de coupable désigné.
Le président américain est un as de la réaction quand sa vision du monde est en jeu. On l'a encore vu lundi lorsque, quasi en catimini, il s'est vite choisi un nouveau juge en chef à la Cour suprême, le très conservateur John Roberts. En priant de plus le Sénat de confirmer au plus vite cette nomination. Son enquête post-Katrina sera sûrement tout aussi efficace : après tout, il ne s'agit plus de sauver des Noirs ou des pauvres, mais la réputation de son gouvernement ! Et Dick Cheney lui servira d'éclaireur, lui qui débarquera demain sur le terrain pour évaluer la situation.
À ce compte-là, il serait plus rassurant d'envoyer Céline Dion. Elle n'a pas eu besoin, elle, d'une semaine de réflexion pour comprendre que, quand des vies sont en jeu, on agit, point. Et on tempête si ça n'avance pas. N'aurait-il pas été heureux que, dès mardi dernier, George W. Bush fasse une sainte colère et lance comme Céline : oui, il y a des raisons qui expliquent les délais mais je ne veux pas les savoir ! Grouillez-vous !
Et il aurait été tellement plus sain que les autorités de tout poil comprennent, comme elle, que le pillage qui a tant choqué n'avait strictement aucune importance. C'était du vol pur, sans rapport avec la survie ? Et alors ? «Peut-être que ces gens sont si pauvres qu'ils n'avaient jamais touché des objets [de luxe] de leur vie. Laissons-les donc les toucher pour une fois», et occupons-nous des autres, a dit la chanteuse. Peut-être faut-il avoir connu la misère pour savoir ainsi lire la nature humaine, mais il y a là une leçon : une gestion de crise, ça nécessite d'abord d'être à l'écoute de la vraie vie.
Pourtant, la vraie vie, hier encore, semblait toujours en décalage par rapport aux discours officiels. En Louisiane, par exemple, on soulignait que 150 personnes avaient été arrêtées au cours de la dernière semaine. Mais combien l'ont été pour tentative de vol de voiture parce qu'elles voulaient juste quitter l'enfer glauque de La Nouvelle-Orléans, comme en ont témoigné des reportages ? Le déni de tout racisme dans les opérations de sauvetage, lui, était encore écorché par des témoignages troublants.
L'écart reste immense aussi entre les décès officiellement constatés et ces cadavres qui jonchent les rues, dérangeants, mais qu'il faut bien accepter de regarder, précisément parce qu'ils sont là depuis une semaine.
Et comment réconcilier ce déploiement en force de l'armée avec la faiblesse de la population : l'image, par exemple, de cette femme noire qui marchait difficilement en traînant un lourd sac de plastique sans que le militaire vers qui elle se dirigeait ne fasse un mouvement pour l'aider. Les armes qui font peur plus qu'elles ne rassurent. Ou cette incompréhension des soldats devant les gens qui refusent de quitter le seul univers qu'ils connaissent : leur logis.
Pourra-t-il même y avoir une enquête qui arrivera à dire tous ces manquements humains ? Hélas non. Et voilà pourquoi il y a les cris des maires, les pleurs des sinistrés et la rage de Céline.
Josée Boileau
Édition du mercredi 7 septembre 2005
À la procrastination dont George W. Bush a fait preuve la semaine dernière succède un curieux activisme: il supervisera lui-même l'enquête sur la réaction fédérale à l'ouragan Katrina. Hélas, dans son cas, ce n'est pas le coeur qui parle, mais uniquement la tête.
En annonçant une enquête sous sa gouverne, George W. Bush se retrouve en terrain sûr : celui de l'idéologie, là où on contrôle l'information. D'ailleurs, d'ores et déjà on le sait, il n'y aura pas de coupable désigné.
Le président américain est un as de la réaction quand sa vision du monde est en jeu. On l'a encore vu lundi lorsque, quasi en catimini, il s'est vite choisi un nouveau juge en chef à la Cour suprême, le très conservateur John Roberts. En priant de plus le Sénat de confirmer au plus vite cette nomination. Son enquête post-Katrina sera sûrement tout aussi efficace : après tout, il ne s'agit plus de sauver des Noirs ou des pauvres, mais la réputation de son gouvernement ! Et Dick Cheney lui servira d'éclaireur, lui qui débarquera demain sur le terrain pour évaluer la situation.
À ce compte-là, il serait plus rassurant d'envoyer Céline Dion. Elle n'a pas eu besoin, elle, d'une semaine de réflexion pour comprendre que, quand des vies sont en jeu, on agit, point. Et on tempête si ça n'avance pas. N'aurait-il pas été heureux que, dès mardi dernier, George W. Bush fasse une sainte colère et lance comme Céline : oui, il y a des raisons qui expliquent les délais mais je ne veux pas les savoir ! Grouillez-vous !
Et il aurait été tellement plus sain que les autorités de tout poil comprennent, comme elle, que le pillage qui a tant choqué n'avait strictement aucune importance. C'était du vol pur, sans rapport avec la survie ? Et alors ? «Peut-être que ces gens sont si pauvres qu'ils n'avaient jamais touché des objets [de luxe] de leur vie. Laissons-les donc les toucher pour une fois», et occupons-nous des autres, a dit la chanteuse. Peut-être faut-il avoir connu la misère pour savoir ainsi lire la nature humaine, mais il y a là une leçon : une gestion de crise, ça nécessite d'abord d'être à l'écoute de la vraie vie.
Pourtant, la vraie vie, hier encore, semblait toujours en décalage par rapport aux discours officiels. En Louisiane, par exemple, on soulignait que 150 personnes avaient été arrêtées au cours de la dernière semaine. Mais combien l'ont été pour tentative de vol de voiture parce qu'elles voulaient juste quitter l'enfer glauque de La Nouvelle-Orléans, comme en ont témoigné des reportages ? Le déni de tout racisme dans les opérations de sauvetage, lui, était encore écorché par des témoignages troublants.
L'écart reste immense aussi entre les décès officiellement constatés et ces cadavres qui jonchent les rues, dérangeants, mais qu'il faut bien accepter de regarder, précisément parce qu'ils sont là depuis une semaine.
Et comment réconcilier ce déploiement en force de l'armée avec la faiblesse de la population : l'image, par exemple, de cette femme noire qui marchait difficilement en traînant un lourd sac de plastique sans que le militaire vers qui elle se dirigeait ne fasse un mouvement pour l'aider. Les armes qui font peur plus qu'elles ne rassurent. Ou cette incompréhension des soldats devant les gens qui refusent de quitter le seul univers qu'ils connaissent : leur logis.
Pourra-t-il même y avoir une enquête qui arrivera à dire tous ces manquements humains ? Hélas non. Et voilà pourquoi il y a les cris des maires, les pleurs des sinistrés et la rage de Céline.
tuberale a écritSainte colère
Josée Boileau
Édition du mercredi 7 septembre 2005
À la procrastination dont George W. Bush a fait preuve la semaine dernière succède un curieux activisme: il supervisera lui-même l'enquête sur la réaction fédérale à l'ouragan Katrina. Hélas, dans son cas, ce n'est pas le coeur qui parle, mais uniquement la tête.
Faut ben qu'il se trouve qqchose à faire! Pendant qu'il fait ca, il se justifie le fait qu'il ne se salira pas les mains en portant secours. Une belle tite enquête de même, ca devrait le tenir occupé assez longtemps pour que les autres s'occupent du problème à sa place.
Un vrai chef verrait à s'occuper du problème, et quand tout sera fini, on verra à étudierce qu'on a fait de pas correct, ou est-ce qu'on s'est enfargé. C'est selon moi pas le temps de partir une enquête. Quand la maison est en feu, c'est pas le temps de chercher qui a laissé le chaudron sur le poêle! --Message edité par edna le 2005-09-07 10:22:04--
Josée Boileau
Édition du mercredi 7 septembre 2005
À la procrastination dont George W. Bush a fait preuve la semaine dernière succède un curieux activisme: il supervisera lui-même l'enquête sur la réaction fédérale à l'ouragan Katrina. Hélas, dans son cas, ce n'est pas le coeur qui parle, mais uniquement la tête.
Faut ben qu'il se trouve qqchose à faire! Pendant qu'il fait ca, il se justifie le fait qu'il ne se salira pas les mains en portant secours. Une belle tite enquête de même, ca devrait le tenir occupé assez longtemps pour que les autres s'occupent du problème à sa place.
Un vrai chef verrait à s'occuper du problème, et quand tout sera fini, on verra à étudierce qu'on a fait de pas correct, ou est-ce qu'on s'est enfargé. C'est selon moi pas le temps de partir une enquête. Quand la maison est en feu, c'est pas le temps de chercher qui a laissé le chaudron sur le poêle! --Message edité par edna le 2005-09-07 10:22:04--
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Scoubidoux a écritEt je partage en grande partie les commentaires de Noiraud mais....ce n'est pas le sujet.
Merci! C'est déplorable ce qui se passe en Louisianne. Ca montre comment les soldats agissent quand ils font leur travail. Cela nous prouve qu'ils doivent faire la même chose ailleurs. C'est vrai, ce ne sont pas tous des mauvais américains.
Merci! C'est déplorable ce qui se passe en Louisianne. Ca montre comment les soldats agissent quand ils font leur travail. Cela nous prouve qu'ils doivent faire la même chose ailleurs. C'est vrai, ce ne sont pas tous des mauvais américains.