Publié : mer. avr. 30, 2008 4:49 am
Karine Blanchard
La Voix de l'Est
Granby
La chanteuse Nathalie Simard fait l'objet d'une poursuite de 2,3 millions $, moins de deux semaines après que son ex-conjoint en eut déposé une de 60 000 $ contre elle.
Cette fois, sa compagnie Les Productions Nathalieve inc. et son nouvel amoureux, Lévis Guay, sont aussi visés. La poursuite a été intentée par l'entreprise qui produisait son spectacle Il y avait un jardin représentée par Audrey Sergerie, qui est aussi l'ex-conjointe de M. Guay.
Avant qu'un jugement ne soit prononcé dans la présente affaire, le juge Robert Banford, de la Cour supérieure, a autorisé un bref de saisie, le 28 avril, à Chicoutimi. Le dossier a été ouvert à cet endroit puisque la demanderesse est établie à Jonquière.
Le compte bancaire des Productions Nathalieve, les actions de Nathalie Simard dans cette compagnie, ses véhicules, bref presque tout ce que possède la chanteuse, est gelé.
Dans les documents déposés au palais de justice de Chicoutimi et dont La Voix de l'Est a obtenu copie, on peut lire que Lévis Guay est, depuis le 9 mars 2008, le conjoint de fait de Nathalie Simard et qu'il était également jusqu'à tout récemment président de la compagnie de Mme Sergerie.
On apprend aussi que vers la fin de janvier 2008, Les Productions Nathalieve signait un contrat avec l'entreprise du Saguenay pour produire son spectacle. En vertu de ce contrat, les parties convenaient d'un minimum de 60 spectacles sur une période de deux ans.
Toujours selon les documents juridiques, les profits nets devaient être partagés de la façon suivante: 75 % du surplus des revenus serviraient à rembourser l'investissement initial du producteur. Les 25 % restants devaient être divisés en deux parties: 70 % pour l'artiste et 30 % pour le producteur.
En outre, tous les revenus des spectacles devaient être déposés chez un notaire en fiducie et devaient en premier lieu servir à payer les dépenses de production encourues par la demanderesse (le producteur).
Tournée annulée
Nathalie Simard a donné six spectacles. Contre toute attente, peu de temps avant son sixième et dernier spectacle présenté le 18 avril au Théâtre Saint-Denis de Montréal, la chanteuse annonçait qu'elle annulait de façon définitive sa tournée de spectacles, peut-on lire dans le document.
Audrey Sergerie allègue avoir perçu les recettes des quatre premiers spectacles de la chanteuse à Granby, Drummondville, Sept-Îles et Baie-Comeau.
La compagnie qui produit le spectacle Il y avait un jardin prétend que lors du spectacle de Nathalie Simard, le 20 mars, à la salle Albert-Rousseau de Québec, il y aurait eu salle comble pour des recettes brutes d'environ 80 000 $, recettes que se seraient appropriées illégalement et frauduleusement Nathalie Simard et Lévis Guay.
Il en va de même du sixième et dernier spectacle, où Nathalie Simard et Lévis Guay se sont accaparés de la totalité des recettes du spectacle totalisant la somme d'environ 83 000 $, prétend la demanderesse.
Celle-ci affirme avoir investi plus de 300 000 $ dans la production de la tournée de spectacles de Nathalie Simard. À la suite du départ précipité de Lévis Guay, qui gérait la tournée de Nathalie Simard, Mme Sergerie est en mesure d'affirmer que lesdites dépenses dépassent la somme de 300 000 $.
Selon la demanderesse, Lévis Guay a toujours affirmé que cette tournée d'un minimum de 60 spectacles générerait des profits nets d'au moins deux millions $ pour sa maison de production.
L'entreprise représentée par Audrey Sergerie réclame donc 300 000 $ en remboursement intégral des dépenses encourues pour la production de la tournée et deux millions $ pour la perte des profits anticipés.
La requête de Mme Sergerie avance que le fait que Nathalie Simard et Lévis Guay se soient accaparé des recettes des deux derniers spectacles équivaut à un détournement de fonds et à une fraude.
Nathalie Simard et Lévis Guay ont cinq jours pour demander l'annulation de la saisie et doivent comparaître dans les 10 jours suivant le bref de saisie. À défaut de comparaître ou de signer un acte de comparution, un jugement par défaut pourrait être rendu.
Jointe à son domicile, Audrey Sergerie a refusé de commenter la présente affaire.
La Voix de l'Est
Granby
La chanteuse Nathalie Simard fait l'objet d'une poursuite de 2,3 millions $, moins de deux semaines après que son ex-conjoint en eut déposé une de 60 000 $ contre elle.
Cette fois, sa compagnie Les Productions Nathalieve inc. et son nouvel amoureux, Lévis Guay, sont aussi visés. La poursuite a été intentée par l'entreprise qui produisait son spectacle Il y avait un jardin représentée par Audrey Sergerie, qui est aussi l'ex-conjointe de M. Guay.
Avant qu'un jugement ne soit prononcé dans la présente affaire, le juge Robert Banford, de la Cour supérieure, a autorisé un bref de saisie, le 28 avril, à Chicoutimi. Le dossier a été ouvert à cet endroit puisque la demanderesse est établie à Jonquière.
Le compte bancaire des Productions Nathalieve, les actions de Nathalie Simard dans cette compagnie, ses véhicules, bref presque tout ce que possède la chanteuse, est gelé.
Dans les documents déposés au palais de justice de Chicoutimi et dont La Voix de l'Est a obtenu copie, on peut lire que Lévis Guay est, depuis le 9 mars 2008, le conjoint de fait de Nathalie Simard et qu'il était également jusqu'à tout récemment président de la compagnie de Mme Sergerie.
On apprend aussi que vers la fin de janvier 2008, Les Productions Nathalieve signait un contrat avec l'entreprise du Saguenay pour produire son spectacle. En vertu de ce contrat, les parties convenaient d'un minimum de 60 spectacles sur une période de deux ans.
Toujours selon les documents juridiques, les profits nets devaient être partagés de la façon suivante: 75 % du surplus des revenus serviraient à rembourser l'investissement initial du producteur. Les 25 % restants devaient être divisés en deux parties: 70 % pour l'artiste et 30 % pour le producteur.
En outre, tous les revenus des spectacles devaient être déposés chez un notaire en fiducie et devaient en premier lieu servir à payer les dépenses de production encourues par la demanderesse (le producteur).
Tournée annulée
Nathalie Simard a donné six spectacles. Contre toute attente, peu de temps avant son sixième et dernier spectacle présenté le 18 avril au Théâtre Saint-Denis de Montréal, la chanteuse annonçait qu'elle annulait de façon définitive sa tournée de spectacles, peut-on lire dans le document.
Audrey Sergerie allègue avoir perçu les recettes des quatre premiers spectacles de la chanteuse à Granby, Drummondville, Sept-Îles et Baie-Comeau.
La compagnie qui produit le spectacle Il y avait un jardin prétend que lors du spectacle de Nathalie Simard, le 20 mars, à la salle Albert-Rousseau de Québec, il y aurait eu salle comble pour des recettes brutes d'environ 80 000 $, recettes que se seraient appropriées illégalement et frauduleusement Nathalie Simard et Lévis Guay.
Il en va de même du sixième et dernier spectacle, où Nathalie Simard et Lévis Guay se sont accaparés de la totalité des recettes du spectacle totalisant la somme d'environ 83 000 $, prétend la demanderesse.
Celle-ci affirme avoir investi plus de 300 000 $ dans la production de la tournée de spectacles de Nathalie Simard. À la suite du départ précipité de Lévis Guay, qui gérait la tournée de Nathalie Simard, Mme Sergerie est en mesure d'affirmer que lesdites dépenses dépassent la somme de 300 000 $.
Selon la demanderesse, Lévis Guay a toujours affirmé que cette tournée d'un minimum de 60 spectacles générerait des profits nets d'au moins deux millions $ pour sa maison de production.
L'entreprise représentée par Audrey Sergerie réclame donc 300 000 $ en remboursement intégral des dépenses encourues pour la production de la tournée et deux millions $ pour la perte des profits anticipés.
La requête de Mme Sergerie avance que le fait que Nathalie Simard et Lévis Guay se soient accaparé des recettes des deux derniers spectacles équivaut à un détournement de fonds et à une fraude.
Nathalie Simard et Lévis Guay ont cinq jours pour demander l'annulation de la saisie et doivent comparaître dans les 10 jours suivant le bref de saisie. À défaut de comparaître ou de signer un acte de comparution, un jugement par défaut pourrait être rendu.
Jointe à son domicile, Audrey Sergerie a refusé de commenter la présente affaire.