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Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mer. sept. 16, 2009 8:08 am
par .anthurium.
L’Extrême vide…
Par Vincent Géloso
Blogue Geloso Breguet

Alors qu'il songe à se retirer de la course, Gilles Taillon a décidé d'y aller d'une autre attaque en régle contre Éric Caire en l'accusant d'être d'extrême-droite. Il déclare qu'on "est exactement comme aux États-Unis. L'extrême droite qui dénigre constamment".


Je trouve ca triste comme accusation, parce que depuis le début de la campagne, l'équipe Caire a avancé des idées développées: la déréglementation des frais de scolarité, la hausse de la TVQ, la baisse des impôts, la privatisation de la Société des Alcools du Québec, la démocratie syndicale, la privatisation du transport en commun, la réduction des dépenses publiques.


Aucune de ses idées n'a été attaqué en elles-mêmes. Jamais Gilles Taillon n'a pu attaquer la validité de telles propositions tout comme Christian Lévesque, les attaques n'ont porté seulement que sur la personne. Gilles Taillon a-t-il critiqué l'idée de modifier la fiscalité et de réduire les dépenses ou de déreglementer les frais de scolarité. A-t-il sorti une contre-proposition à la démocratie syndicale? Pas à ce que je sache...


Quand il s'attaque ensuite à une amie personnel comme Joanne Marcotte en tentant d'associer Joanne à une sorte de caricature grossière de la droite pour ensuite pouvoir dire que Caire s'associe avec de l'extrême-droite, Taillon refuse toujours de débattre des idées.


Si Mr.Taillon souhaite rester dans la course et empêcher l'extrême-droite (dont je semble faire partie puisque j'aide l'équipe Caire), il devrait tenter de démontrer l'invalidité de nos propositions au lieu d'accuser pour faire peur.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mer. sept. 16, 2009 8:12 am
par .anthurium.
Ce que j'ai su c'est que Éric Caire la semaine dernière ou en fin de semaine (en tout cas avant que M.Taillon crache sur Éric Caire) a fait faire un sondage internet auprès des membres et il arrivait de loin en premier.
J'imagine que monsieur Taillon en a eu vent et a peter les plombs.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mer. sept. 16, 2009 10:03 am
par Lison48
Gilles Taillon fera connaître sa décision à Jean-Luc Mongrain durant son émission.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mer. sept. 16, 2009 10:20 am
par Lison48
Lison48 a écrit : Gilles Taillon fera connaître sa décision à Jean-Luc Mongrain durant son émission.

Il reste dans la course à la chefferie de l'ADQ.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mer. sept. 16, 2009 10:39 am
par Diane
J'espere qu'il passera aux vreais questions maintenant

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mer. sept. 16, 2009 11:12 am
par .anthurium.
Publié le 16 septembre 2009 à 10h20 | Mis à jour à 10h23


Gilles Taillon reste dans la course Tommy Chouinard
La Presse


(Québec) À la surprise générale, Gilles Taillon a décidé de rester dans la course à la direction de l'Action démocratique du Québec malgré le combat qu'il doit mener contre un cancer.

L'ancien numéro deux du parti en a fait l'annonce ce matin, à l'émission de Jean-Luc Mongrain, sur les ondes de LCN. «Je laisse mon nom dans la course», a-t-il lancé. «C'est ma décision finale.»M. Taillon entend laisser aux coprésidents de sa campagne, François Bonnardel et Linda Lapointe, la tâche de faire une tournée du Québec. Il compte participer à quelques activités. Mais il entend consacrer ses énergies principalement à son combat contre le cancer.

Gilles Taillon connaît très bien Jean-Luc Mongrain. À la fin des années 80, il a travaillé avec la conjointe de M. Mongrain à la CSST. Ils étaient tous deux vice-présidents de l'organisme.

En 2005, alors qu'il présidait le Conseil du patronat, Gilles Taillon avait combattu un cancer de la prostate. Il fait l'objet d'un suivi médical depuis.


Des résultats d'examens sont tombés vendredi. Le cancer refait surface. Son urologue a relevé une augmentation du taux de PSA (antigène prostatique spécifique), phénomène associé au cancer de la prostate.

Gilles Taillon recevra des traitements de radiothérapie à compter de la fin du mois. Ces traitements quotidiens doivent durer de sept à huit semaines. Les chances de guérison sont bonnes. Gilles Taillon a expliqué que «le médecin ne remettait pas tout en question» lorsqu'il lui a parlé. «Il m'a dit que, dans quelques mois, je serais en forme».

Hier, dans des entrevues à différents médias, dont La Presse, Gilles Taillon a accusé l'équipe d'Éric Caire, en particulier des blogueurs, d'avoir fait des «manoeuvres et des magouilles» contre lui depuis le début de la campagne. Il a nommé l'ex-députée Catherine Morissette, la réalisatrice de L'Illusion tranquille, Johanne Marcotte, et Pierre Morin, un employé du leader parlementaire Marc Picard. Il leur reproche diverses «attaques personnelles sournoises». Il reproche au clan Caire d'avoir «une attitude, des idées et une stratégie d'extrême-droite».
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Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mer. sept. 16, 2009 11:15 am
par .anthurium.
Maintenant nous avons accès a tout avec internet et on peut comparer facilement qui fait des maneuvres et des magouilles. Qui cherche a faire diversion suite aux articles de la presse négatif a son endroit. c'était le moment idéal pour parler de son cancer.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mer. sept. 16, 2009 12:25 pm
par .anthurium.
Taillon continue, Caire attaque
Mise à jour le mercredi 16 septembre 2009 à 11 h 47


Malgré des problèmes de santé, l'ancien bras droit de Mario Dumont, Gilles Taillon, a finalement décidé de rester dans la course à la direction de l'Action démocratique du Québec.

L'ex-député de Chauveau a souffert d'un cancer de la prostate en 2005. Lors d'un suivi annuel, vendredi dernier, son urologue lui a fortement suggéré de se soumettre à un traitement de radiothérapie pour éviter que le cancer ne réapparaisse. Ce traitement préventif de huit semaines, à raison d'une fois par jour du lundi au vendredi, limitera cependant ses déplacements.

Après une période de réflexion sur son engagement professionnel, l'ex-président du Conseil du patronat du Québec a décidé de continuer la course avec un programme restreint. Les deux coprésidents de la campagne de Gilles Taillon, le député François Bonnardel et l'ex-députée Linda Lapointe, seront donc davantage sollicités pour faire la promotion de sa candidature.

Éric Caire n'est pas surpris

En entrevue à l'émission C'est bien meilleur le matin, le principal rival de M. Taillon, Éric Caire, avait dit s'attendre à ce que celui-ci reste dans la course. Il accuse même son adversaire de tirer profit de son état de santé. « Ça va justifier le fait qu'il ne se promène pas au Québec, ce qu'il n'a jamais fait. C'est des choses qu'on va devoir dire », a déclaré le député de La Peltrie.

Éric Caire ajoute que lors de la période de collecte des signatures nécessaires pour participer à la course, François Bonnardel était celui qui ratissait le Québec au nom de M. Taillon.

MM. Caire et Taillon sont engagés dans une lutte sans merci pour la direction de l'ADQ. Encore lundi, M. Taillon s'attaquait à son principal adversaire en soutenant que ce dernier n'avait pas réussi un seul cours universitaire. M. Caire a refusé de commenter, sous prétexte de ne pas entrer dans le jeu de son rival.

Selon Éric Caire, ces attaques entraînent une désaffection des membres du parti. « Le compteur des membres qui quittent le parti commence à aller plus vite que celui des membres qui adhèrent », affirme-t-il. Le député adéquiste dit faire partie de ceux qui croient que les coups portés dans cette campagne pourraient être fatals pour le parti.

Le député de La Peltrie va d'ailleurs lui-même jusqu'à parler de son parti au passé. « L'élection du 8 décembre a laissé des séquelles importantes. C'était déjà un parti qui était dans un état fragile. Ma prétention et la prétention de plusieurs c'est qu'il y avait encore de très bons éléments, une base militante intéressante sur laquelle on pouvait reconstruire avec un travail conséquent et une bonne stratégie. C'était loin d'être désespéré pour ce parti-là. Il y avait de l'avenir pour ce parti-là, mais maintenant... », a-t-il laissé tomber en entrevue, avant d'être interrompu par l'animateur.

La lutte médiatisée entre MM. Caire et Taillon fait de l'ombre au troisième candidat dans la course, l'ancien député adéquiste de Lévis, Christian Lévesque.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mer. sept. 16, 2009 1:07 pm
par Beppo
.anthurium. a écrit : Taillon continue, Caire attaque
Mise à jour le mercredi 16 septembre 2009 à 11 h 47


Malgré des problèmes de santé, l'ancien bras droit de Mario Dumont, Gilles Taillon, a finalement décidé de rester dans la course à la direction de l'Action démocratique du Québec.

L'ex-député de Chauveau a souffert d'un cancer de la prostate en 2005. Lors d'un suivi annuel, vendredi dernier, son urologue lui a fortement suggéré de se soumettre à un traitement de radiothérapie pour éviter que le cancer ne réapparaisse. Ce traitement préventif de huit semaines, à raison d'une fois par jour du lundi au vendredi, limitera cependant ses déplacements.

Après une période de réflexion sur son engagement professionnel, l'ex-président du Conseil du patronat du Québec a décidé de continuer la course avec un programme restreint. Les deux coprésidents de la campagne de Gilles Taillon, le député François Bonnardel et l'ex-députée Linda Lapointe, seront donc davantage sollicités pour faire la promotion de sa candidature.

Éric Caire n'est pas surpris

En entrevue à l'émission C'est bien meilleur le matin, le principal rival de M. Taillon, Éric Caire, avait dit s'attendre à ce que celui-ci reste dans la course. Il accuse même son adversaire de tirer profit de son état de santé. « Ça va justifier le fait qu'il ne se promène pas au Québec, ce qu'il n'a jamais fait. C'est des choses qu'on va devoir dire », a déclaré le député de La Peltrie.

Éric Caire ajoute que lors de la période de collecte des signatures nécessaires pour participer à la course, François Bonnardel était celui qui ratissait le Québec au nom de M. Taillon.

MM. Caire et Taillon sont engagés dans une lutte sans merci pour la direction de l'ADQ. Encore lundi, M. Taillon s'attaquait à son principal adversaire en soutenant que ce dernier n'avait pas réussi un seul cours universitaire. M. Caire a refusé de commenter, sous prétexte de ne pas entrer dans le jeu de son rival.

Selon Éric Caire, ces attaques entraînent une désaffection des membres du parti. « Le compteur des membres qui quittent le parti commence à aller plus vite que celui des membres qui adhèrent », affirme-t-il. Le député adéquiste dit faire partie de ceux qui croient que les coups portés dans cette campagne pourraient être fatals pour le parti.

Le député de La Peltrie va d'ailleurs lui-même jusqu'à parler de son parti au passé. « L'élection du 8 décembre a laissé des séquelles importantes. C'était déjà un parti qui était dans un état fragile. Ma prétention et la prétention de plusieurs c'est qu'il y avait encore de très bons éléments, une base militante intéressante sur laquelle on pouvait reconstruire avec un travail conséquent et une bonne stratégie. C'était loin d'être désespéré pour ce parti-là. Il y avait de l'avenir pour ce parti-là, mais maintenant... », a-t-il laissé tomber en entrevue, avant d'être interrompu par l'animateur.

La lutte médiatisée entre MM. Caire et Taillon fait de l'ombre au troisième candidat dans la course, l'ancien député adéquiste de Lévis, Christian Lévesque.
On accusait Taillon d'aller trop loin dans l'histoire des supposés diplômes mais à lire Caire on peut facilement prétendre qu'il n'est guère mieux. Et dire que certains pensaient que le Pikiou se crêpait le chignon et que seulement là des situations semblables se produisaient.

pfffffff

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : ven. sept. 18, 2009 12:23 pm
par .anthurium.
vendredi 18 septembre 2009
Rencontre avec Éric Caire (par Catherine Morissette sur son blogue)
Le défi de l’ADQ : devenir une vraie organisation politique


J’ai rencontré Éric Caire lundi le 14 septembre 2009, pendant tout l’après-midi. C’était à la suite de la conférence de presse durant laquelle Gilles Taillon a fait parvenir aux médias un communiqué directement sur leur Blackberry.

Mon seul commentaire est que j’avais devant moi un homme qui était très heureux que je l’amène à parler de la restructuration du parti au lieu de ruminer sur des attaques personnelles.

Je sais que les deux camps ont fait la paix, alors je raconte ceci seulement pour vous mettre dans le contexte de la rencontre.

Je vais donc reprendre les questions une à la fois et je résumerai ce qu’il a répondu. Vous trouverez dans le texte suivant le même exercice de résumé pour ma rencontre avec Christian Lévesque.

Dans les jours qui suivront ces textes, je rendrai publique ma décision finale et les raisons de cette décision.



L’exécutif national

- Est-ce que selon vous il devrait y avoir une réforme de l’exécutif national?

Oui, car il y a beaucoup trop de gens qui y siègent. Selon monsieur Caire, il ne devrait y avoir qu’un seul vice-président sénior (donc le vice-président jeune n’est pas touché); les présidents de commissions nommés (par opposition à ceux qui sont élus) ne devraient pas y siéger et le seul député qui devrait y siéger est le président du caucus de l’aile parlementaire.

Les présidents nommés de commissions viendraient sur invitation, le temps de faire rapport de leurs activités au comité exécutif.


- Est-ce que les postes électifs remplissent les mandats qui leur sont assignés?

Les descriptions de tâches ne sont pas suffisamment précises, les gens ne savent pas vraiment quels sont leur mandat. Ce n’est donc pas possible de déterminer s’ils les remplissent bien ou non.


- Est-ce que les conseillers régionaux sont suffisamment utilisés?

Non, les conseillers régionaux devraient être les porte-paroles de leur région sur les affaires du parti. Par exemple, en émettant des communiqués de presse lors d’annonces relevant du parti et en étant présents lors des points de presse officiels de l’aile parlementaire.

Le rôle du conseiller régional est de se battre pour sa région à l’exécutif national.


- Est-ce que le mode de nomination des présidents de commission devrait changer?

Non, ils doivent continuer d’être nommés par l’exécutif national, car ils doivent être choisis pour leurs compétences et non pas pour leur popularité.

Par contre, les choix de l’exécutif national pourraient être approuvés par les membres lors du huis clos du conseil général suivant les nominations.

Comme les présidents nommés ne siègeraient pas sur l’exécutif national, ils ne disposeraient pas d’un droit de vote non plus.


- Est-ce que le mode de sélection des gens siégeant sur les commissions devrait changer?

Oui, il devrait y avoir un processus déterminé qui ferait en sorte qu’un conseil d’administration (donc vice-présidence et secrétaire qui se joindraient au président) serait nommé par l’exécutif national.


- Est-ce que les ex-parlementaires devraient avoir leur siège à l’exécutif national?

Monsieur Caire aime l’idée en autant que le représentant soit désigné par les membres de cette commission des anciens parlementaires.

Il regrette que l’un des défauts de notre parti soit que nous n’avons pas de mémoire du parti, de culture du militantisme. Le fait de garder à proximité dans un rôle bien défini les ex-élus de l’ADQ serait un élément aidant à instaurer une telle mémoire.


- Est-ce que des mesures devraient être mises en place pour favoriser la présence d’un plus grand nombre de femmes? De jeunes? De gens issus des communautés culturelles?

Monsieur Caire est contre la discrimination positive. Par contre, il est conscient que l’ADQ doit afficher une volonté claire de son ouverture et cela doit se traduire par des gestes concrets.

Pour ce qui est des femmes, monsieur Caire souhaite confier un double mandat au comité des femmes (NDLR : déjà existant à l’ADQ, mais dans une forme plutôt timide). Le premier mandat provient d’une idée de Sylvie Roy : une réflexion sur le féminisme au XXIe siècle, selon une vision adéquiste. Le second mandat serait de répondre à la question : est-ce que les femmes ont de l’intérêt pour la politique?

Ensuite, pour ce qui est des jeunes, il souhaite redonner à la CDJ toute l’autonomie dont elle a besoin pour fonctionner adéquatement. Il trouve normal et sain que la branche jeunesse ne soit pas toujours au diapason du parti et il est conscient que les jeunes se sentent parfois coincés par l’encadrement trop restrictif des instances nationales. Il a affirmé : « Si les jeunes ne peuvent pas changer le monde, qui va le faire? ».

Concernant les communautés culturelles, la première étape sera de créer une « Commission des communautés culturelles », qui aurait un siège à l’exécutif national, dont le représentant serait désigné par cette commission, qui disposerait donc d’un droit de vote. Les étapes qui suivront seront proposées cette commission.


- Est-ce que selon vous un organigramme précis avec le nom et les coordonnées de chaque personne devrait être disponible sur le site Internet du parti?

Oui, mais avec une possibilité « d’opting out », pour des gens qui veulent s’impliquer, mais dont la situation professionnelle ne permet pas un tel affichage. À l’interne, les noms seraient cependant disponibles.

Monsieur Caire affirme qu’avec son projet de guichet unique, les militants n’auront plus jamais de difficultés à entrer en contact avec la bonne personne.


Les exécutifs de comté

- Quel devrait être le rôle des exécutifs de comté?

Les rôles sont multiples selon monsieur Caire : favoriser la vie militante, car s’impliquer dans un parti est un geste important qui doit être valorisé, mettre en place un membership solide, faire du financement local (levées de fonds), faire une saine administration de l’argent amassé et le plus important : assurer le rôle politique dans le comté.

Assurer le rôle politique signifie de saisir les opportunités médiatiques politiques dans le comté.

Monsieur Caire a l’intention également de confier une grande responsabilité aux exécutifs de comté : la sélection de son candidat.

Le processus final reste encore à déterminer, mais l’idée qu’il a en tête ressemblerait à ceci : pour faire une demande d’investiture, l’exécutif de comté devra avoir rempli les conditions suivantes :

- membres : avoir un % (à déterminer) du nombre de votes obtenus à la dernière élection;
- argent : avoir un % (à déterminer) du montant total admissible à dépenser en campagne électorale;
- avoir au moins un candidat qui a affronté « le board » de sélection.

Le « board » de sélection consiste à un sous-comité de trois personnes : le président de l’exécutif de comté, le conseiller régional et un représentant du chef désigné par celui-ci. Lorsque l’aspirant candidat en ferait la demande (donc, quand il se sentirait prêt), il prendrait place devant le « board », qui le bombarderait de questions sur le programme du parti. Ce sous-comité se réunirait ensuite et évaluerait la performance de l’aspirant candidat et soumettrait le tout à l’exécutif de comté qui déciderait ultimement si cette personne pourrait devenir candidate dans le comté.

Si plus d’un candidat passerait devant le « board », une investiture en bonne et due forme prendrait place dès que l’exécutif de comté en ferait la demande. Sinon, l’aspirant candidat unique serait déclaré candidat sans opposition.

Le chef conserve tout de même le pouvoir ultime de refuser une candidature dans des cas extrêmes, par exemple si après vérification, la personne aurait un casier judiciaire pour un crime grave.


- De quelle façon avez-vous l’intention de mettre en place 125 exécutifs de comté d’ici la prochaine élection générale?

Le fait d’accorder plus de responsabilités à l’exécutif sera une motivation très intéressante pour les militants et les aspirants candidats pour se prendre en main et s’organiser adéquatement.

De plus, si monsieur Caire est élu chef, il a l’intention de rencontrer deux fois par année tous les présidents des exécutifs de comté. C’est un accès direct et privilégié au chef qui n’a jamais été vu à l’ADQ.


- Quels devraient être les liens entre les exécutifs de comté et l’exécutif national?

Les conseillers régionaux devraient être le lien entre les deux. Monsieur Caire réfléchit à la possibilité que les conseillers régionaux soient élus dans le cadre d’un colloque des membres de leur région ou d’un conseil régional. Cela donnerait plus de poids aux conseillers régionaux, qui auraient à ce moment-là le mandat de l’ensemble des membres de leur région.

Ces colloques serviraient en même temps à mettre sur pied les plateformes régionales en vue de la prochaine élection. Les propositions qui y seraient adoptées pourraient également être soumises au congrès ou conseil général suivant, dans la section « propositions régionales ».


La permanence

- A-t-elle sa place sur l’Île de Montréal? Devrait-on la déménager?

La permanence doit rester dans la région de Montréal, selon monsieur Caire, car il est essentiel que l’ADQ ait une base d’opérations pour desservir la grande région de Montréal. Cependant, il n’est pas essentiel qu’elle se situe sur l’Île de Montréal. Elle pourrait être à un endroit moins dispendieux et plus accessible.


- Devrait-on avoir des points de chute ailleurs au Québec?

Oui, si on a les moyens de le faire. Idéalement, dans toutes les régions du Québec.


- Est-ce que le processus d’embauche du personnel à la permanence devrait être modifié?

L’embauche du personnel est faite par le directeur général de l’ADQ, qui lui, est nommé par l’exécutif national. Le directeur général doit faire son rapport à l’exécutif national. Pour tous les postes, incluant celui de directeur général, il devrait y avoir un appel public de candidature, sur le site Internet du parti et également envoyé par courriel aux conseillers régionaux et aux présidents d’exécutif de comté.


- Est-ce que le chef devrait avoir un salaire versé par le parti?

Non, sauf s’il est un non-élu. Il faut, bien entendu, que le parti ait les moyens de le payer.


- Quels devraient être les liens entre la permanence et l’exécutif national?

Le directeur général, qui doit faire une reddition de comptes à l’exécutif national. Si les gens de l’exécutif doivent entrer en contact avec la permanence, ils devront communiquer avec le directeur général. C’est le principe du guichet unique.


L’Assemblée nationale

- Quels devraient être les liens entre l’exécutif national et l’Assemblée nationale? Et entre la permanence et l’Assemblée nationale?

Comme mentionné auparavant, le président du caucus de l’aile parlementaire siègerait sur l’exécutif national. Donc, le président de l’exécutif national devrait assister aux réunions du caucus de l’aile parlementaire.

Également, des liens doivent se développer implicitement entre le directeur du service de recherche et le président de la commission politique, dans le but de bien répartir les tâches entre chaque instance.

Pour la deuxième question, le président de l’exécutif est de facto le patron du directeur général, donc le lien doit passer par le président, qui siège sur le caucus des députés.


- Qui devrait avoir prépondérance lors d’une prise de position urgente? L’aile parlementaire, l’exécutif national ou la permanence?

Cela dépendrait du sujet, s’il s’agit des affaires relevant du parti ou de l’Assemblée nationale et c’est le chef qui devra trancher.


- Êtes-vous ouvert à un relâchement de la tradition de la ligne de parti pour les votes par appel nominal? Si oui, dans quelles circonstances?

Oui, c’était d’ailleurs dans la plateforme de 2003, sur toutes les questions qui ne sont pas d’ordre budgétaire ou de plateforme.


Les communications

- Comment pensez-vous établir une communication avec les membres?

Par un accès direct au chef, selon un horaire établi. Les modalités précises restent à déterminer.


- Est-ce que l’exécutif national devrait jouer un plus grand rôle dans les communications avec les membres?

Oui, les outils informatiques dont nous disposons présentement sont inadéquats. Il y a une grande place à amélioration.


- Qui peut parler aux médias?

Les porte-paroles officiels (députés, chef, président, conseillers régionaux, présidents d’exécutif de comté et candidats investis) qui devraient être également présents lorsque le chef fait un point de presse dans la région.


Le financement

- Sur qui devrait reposer l’organisation du financement du parti et des comtés?

La commission des finances doit reprendre un leadership dans la planification des campagnes de financement. Comme auparavant, il devrait y avoir une période de l’année (par exemple, l’automne) où le national prend plus de place.

Des ententes avec les régions pourraient être faites pour des activités au profit du national.


- Quelle est votre vision du rôle des comtés dans le financement du parti?

La portion payable (quote-part) par les comtés est importante pour le financement national. Mais les gros donateurs qui ont été sollicités par un comté devraient restés au comté et non pas être sollicités par le national.


Les candidats

- Comment devrait se faire le processus de sélection des candidats dans une élection générale et dans une élection partielle?

Pour une élection générale, cela a déjà été répondu dans la section sur les exécutifs de comté. Pour ce qui est d’une élection partielle, c’est le chef qui devrait désigner le candidat, sauf si l’exécutif de comté s’est pris en main avant.


- Quelles devraient être les responsabilités d’un candidat au point de vue de son organisation locale?

Le candidat doit s’implanter dans son milieu. En tant que candidat élu, il aurait également des objectifs précis de financement en préparation de la prochaine campagne électorale.


- Après une élection perdue, qu’entendez-vous mettre en place pour assurer un suivi auprès du candidat non élu?

C’est la responsabilité du chef de recontacter les 124 autres candidats (donc les élus également), au moins par téléphone, le plus tôt possible après l’élection.

Porter les couleurs d’un parti politique, ce n’est pas rien, et chaque candidat mérite au minimum un « merci » venant du chef. Monsieur Caire entend développer un sentiment d’appartenance.


- Est-ce que des mesures devraient être mises en place pour favoriser la présence d’un plus grand nombre de femmes? De jeunes? De gens issus des communautés culturelles?

La réponse est sensiblement la même que dans la section sur l’exécutif national. Monsieur Caire s’attend à ce que le deuxième mandat confié au comité des femmes puisse aider à cibler ce qui rebute les femmes à se lancer en politique active. La commission des communautés culturelles va également contribuer à faire se révéler des gens pouvant être des candidats potentiels. Quant aux jeunes, la valorisation de la CDJ les encouragera à se lancer dès qu’ils se sentiront prêts.


Divers

- Comment voyez-vous les relations avec les différents organismes qui sont à l’extérieur du parti, mais qui poursuivent des objectifs semblables à l’ADQ? Par exemple, l’IEDM, la Coalition pour la liberté en éducation CLÉ), la Ligue des contribuables, l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues (AFPAD), les Lucides, etc. Bref, de tous les organismes qui ont des buts politiques semblables et des individus qui militent de manière personnelle dans une cause sans nécessairement être militant dans un parti.

Monsieur Caire affirme qu’un parti politique est le fer de lance d’un mouvement plus grand que lui-même. Il est donc essentiel de développer des liens étroits avec les organismes crédibles. Lui-même assure qu’il cite souvent ces organismes.

L’ADQ doit représenter son courant de pensée de centre-droit, mais il est important de ne pas acheter tout ce que ces groupes disent.


- Advenant votre victoire, quelle sera votre attitude envers les deux autres candidats, leur équipe et leurs partisans, ainsi que l’équipe et les partisans de Jean-François Plante? - Advenant votre défaite, quelle sera votre attitude envers le gagnant, l’autre candidat, leur équipe et leurs partisans, ainsi que l’équipe et les partisans de Jean-François Plante?

Concernant Gilles Taillon, monsieur Caire m’a demandé de ne pas y répondre, qu’il avait besoin de recul compte tenu des événements de la dernière semaine. N’oubliez pas que je l’ai rencontré tout de suite après sa conférence de presse du lundi 14 septembre.

Pour Christian Lévesque, il dit que bien qu’il ait une idéologie très très loin de la sienne, il est persuadé qu’ils seraient capables ensemble de trouver un terrain d’entente. Mais s’il anticipe des débats importants, il n’a aucun problème avec l’individu.

Finalement, il tend la main dès maintenant aux partisans de Jean-François Plante, car il est le seul candidat assurément de centre-droit. Il a ajouté qu’il aurait souhaité voir monsieur Plante dans la course, mais dans la mesure où il aurait rempli les conditions, ce qui n’est pas le cas.


- Quels rôles doivent jouer les congrès et conseils généraux selon vous?

La réponse est venue sans hésitation : établir le programme de l’ADQ.

En fait, l’ADQ n’a jamais eu de programme écrit qui évolue avec le temps. À chaque élection venait une nouvelle plate-forme, qui reprenait les concepts votés lors des événements, mais les propositions votées ne s’y retrouvaient pas toutes.

Monsieur Caire s’engage à confectionner un vrai programme, qui sera consultable sur le site web, où s’il y a une intention de retirer une proposition, cela devra être soumis aux membres.

C’est une des raisons pour laquelle il veut une commission politique itinérante, pour toujours être au diapason des régions et du terrain.


- Comment ferez-vous pour ne pas répéter les erreurs du passé?

Il faut absolument que l’ADQ développe une mémoire collective, par un programme écrit, mais également en gardant des traces de notre histoire militante (par les individus ou sur papier). Par exemple, le rapport Allaire devrait être disponible sur le site web du parti, puisque c’est suite à ce document que l’ADQ a vu le jour.

D’ailleurs, monsieur Caire ne s’explique pas pourquoi il n’y a aucune photo de monsieur Allaire à la permanence du parti, bien qu’il ait été le premier chef. Selon lui, Sylvie Roy devrait aussi avoir sa photo, comme chef, même si elle est intérimaire. De plus, il devrait y avoir un affichage des photos de tous les ancien(ne)s président(e)s et directeur(s)/trice(s) général(e)s.

Pour lui, il est important de garder des traces de notre passé collectif.
Publié par Catherine Morissette à 10:33

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : ven. sept. 18, 2009 12:28 pm
par .anthurium.
Crise à l’ADQ : TABARNACK!
16 septembre, 2009 de LBII (blogue du suburbain lucide)
Vous m’excuserez de ce titre peut-être un peu provocateur. Je pense qu’il y a peut-être quelques personnes plus catholiques que la moyenne et j’espère qu’elles me pardonneront d’avoir invoqué le nom du Seigneur en vain.

Néanmoins, il n’y a pas de meilleur mot pour décrire ce que je vois : un parti aux portes du pouvoir qui deux ans plus tard est en totale déconfiture. Je suis en train de mettre à jour la page Wikipedia de la course à l’ADQ et je le fais maintenant dans deux buts : informer objectivement les militants qui cherchent à suivre cette campagne et aussi, afin qu’Internet, réseau informatique omniscient qui se souvient de tout, garde en mémoire les faits saillants de cette course qui s’apprête à couler définitivement l’Action démocratique du Québec. Je le fais pour qu’en 2110, un étudiant en sciences politiques fouille les archives de l’Internet première génération et tombe sur cette page qui lui permettra de démarrer ses recherches sur l’histoire de la droite au Québec de la confédération canadienne au début du 22e siècle.

Cet étudiant découvrira à mon grand regret que la course, bien qu’elle ne se termine dans un mois, aura d’abord et avant tout été une guerre d’égo entre des individus sans aucune envergue idéologique. Il découvrira qu’au lieu de parler des viaducs qui tombent, de notre taux de décrochage élevé, de notre dépendance chronique aux aides gouvernementales (tant dans le monde de l’entreprise que dans les ménages) , du taux de suicide chez les jeunes garçons, de notre système de services sociaux qui craque de partout et de notre gaspillage éhonté des ressources hydro-électriques de notre province, les candidats adéquistes préfèrent se crier des noms, se traiter d’incapables, de radicaux, prendre les nerfs pour des peccadilles, et jouer à celui qui a la plus grosse queue.

À travers le monde, on pourrait dire qu’actuellement les idées de libre-marché sont mises à mal par une gauche qui vient de récupérer l’avant-scène des idées économiques, la famille est une institution en déclin, nos valeurs occidentales sont bafouées par des religious nuts et des écolos qui cherchent à imposer leur vision obscurantiste à notre société. Nous avons besoin de leaders articulés, intègres, respectueux des adversaires (idéologiques ou non) et soucieux d’être excellents dans leurs idéaux, leurs politiques et leurs suggestions pour améliorer le sort du monde.

Au Québec, les gens de droite méritent mieux, tout simplement.

Filed Under: Aujourd'hui, Suburbain Lucide
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Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : ven. sept. 18, 2009 7:09 pm
par .anthurium.
Main | Éric Caire tourne la page »
vendredi
18sept.2009
La solution Charest : vivre à crédit !
(Québec, le vendredi 18 septembre 2009) – Le député de La Peltrie et candidat à la chefferie de l'ADQ, Éric Caire, constate avec indignation qu'après seulement trois jours de sessions parlementaires, le gouvernement libéral force l'adoption du projet de loi 40 dans le but avoué d'endetter le Québec davantage. Il s'agit d'un grand recul pour le Québec et cela montre hors de tout doute le manque de courage politique du premier ministre Charest et l'absence d'une volonté de s'attaquer réellement à la colonne des dépenses du gouvernement. Jean Charest baisse donc les bras et tombe dans la solution facile, soit d'augmenter le fardeau des prochaines générations. « Jean Charest gère le Québec avec notre carte de crédit. Il n'a pas le courage de gouverner le Québec en temps de crise », souligne Éric Caire.

« L'ADQ est encore le seul parti qui offre des solutions au problème croissant de la dette car aucun autre parti politique ne veut sérieusement s'attaquer aux dépenses », mentionne Éric Caire. Dans sa plate-forme sur la prospérité économique du Québec, Éric Caire envisage des mesures ambitieuses pour s'attaquer à ce fléau. Il propose notamment d'abolir le fonds des générations et le remplacer par une approche plus ambitieuse, soit la réduction du taux de croissance des dépenses publiques. « La croissance annuelle des dépenses publiques ne doit pas excéder le taux de croissance du PIB ajusté à la croissance démographique », propose Éric Caire.

S'il devient le chef de l'ADQ, Éric Caire placerait en priorité le contrôle des dépenses publiques par trois différents moyens. Premièrement, le gouvernement doit revoir les rôles de l'État pour financer les services directs à la population. Il doit mieux s'outiller lors des négociations avec le secteur public en commandant une révision de la rémunération globale de la fonction publique qui tienne compte des avantages sociaux et de la sécurité d'emploi. Finalement, un débat doit avoir lieu sur le coût des fonds de pension à prestations déterminées. « Il est clair que le manque de courage libéral et l'échec du fonds des générations vont hypothéquer sérieusement l'avenir de nos enfants. Il est temps d'agir et c'est ce que j'entends faire comme chef de l'ADQ ».

-30-

Source et renseignements : Cédric Lavoie
Attaché de presse
Équipe Éric Caire
(418) 922-8379

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : dim. sept. 20, 2009 9:12 am
par .anthurium.
ADQ

Taillon déjà «très fatigué»
Michel Hébert

17/09/2009 21h40
Selon le député François Bonnardel, Gilles Taillon et Éric Caire auraient convenu de cesser de s’entre-déchirer sur la place publique.



L’ADQ vote avec les libéraux
Épuisé par les événements des récents jours, Gilles Taillon, 64 ans, a donné au député François Bonnardel la mission de faire à sa place la course au leadership de l’Action démocratique du Québec.


L’ancien bras droit de Mario Dumont s’est mis à l’écart en Outaouais pour 48 heures, « très fatigué émotionnellement ».

« Il n’est pas à l’article de la mort. Il est très fatigué, émotionnellement, très, très fatigué », a répété le député de Shefford, hier, en se présentant maintenant comme le « Denis Coderre » de Gilles Taillon.

Sitôt revenu de voyage, Bonnardel a rétabli les contacts avec Éric Caire et Christian Lévesque, les deux autres prétendants au trône adéquiste, dont les CV avaient été jugés trop courts par Taillon. Les haches de guerre seraient enterrées.

Même si on le voit peu, l’ancien n° 2 de l’ADQ trouve la campagne difficile. C’est pourtant lui, en embuscade en Outaouais, qui a lancé les attaques les plus vicieuses.

Mercredi matin, alors qu’il s’en allait retrouver Jean-Luc Mongrain sur le plateau de TVA, il hésitait encore.

« On a laissé tout le temps à Gilles. L’équipe au complet, on se parlait assez souvent puis on se disait, bon : Qu’est-ce qu’on pourrait offrir de plus à Gilles? C’est quand même lui puis sa femme qui vont décider s’il continue ou non », a raconté le député Bonnardel, jeudi.

Vendredi dernier, Taillon avait été informé par son médecin que des tests sanguins montraient une possible réapparition d’un cancer de la prostate; des traitements de radiothérapie se sont avérés nécessaires. Il n’en a informé son épouse que le dimanche et celle-ci lui a donné le feu vert, toujours selon le député Bonnardel.

Lundi, il a donc attaqué le bagage académique d’Éric Caire pour confier aux médias le lendemain qu’un cancer pourrait le forcer à abandonner. Mercredi, il a choisi de rester dans la course avant de rentrer chez lui, claqué.

« M. Taillon a eu une journée très très difficile, très émotive. Il est très très fatigué de sa journée, et très fatigué émotionnellement », a expliqué le député de Shefford en niant les rumeurs voulant que tout cela soit en réalité un « film hollywoodien » visant à susciter la compassion.

Que les militants se rassurent, soutient le député de Shefford, Gilles Taillon se dressera un jour de nouveau pour porter haut l’étendard de l’ADQ.

« Il va gagner la course à la chefferie puis en 2012, il va se présenter dans l’Outaouais », a-t-il prédit, le plus sérieusement du monde.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : ven. sept. 25, 2009 8:30 am
par .anthurium.
Débat entre les candidats à la direction de l'Action démocratique du Québec - Taillon et Caire changent de ton


(Source: Le Devoir)



Québec -- Gilles Taillon avait rangé son glaive et Éric Caire, à son grand soulagement, n'a pas eu à revêtir sa cotte de maille et son armure lors du deuxième débat de la course à la direction de l'Action démocratique du Québec, un débat civilisé pendant lequel «la famille adéquiste» a semblé se raccommoder.

C'est devant une centaine de militants que les candidats à la direction de l'ADQ, Éric Caire, Christian Lévesque et Gilles Taillon, ont échangé sur les trois thèmes choisis par les organisateurs: la famille et les aînés, la santé et l'organisation du parti.

Après les déchirements des dernières semaines où Gilles Taillon ne cessait d'attaquer l'intégrité d'Éric Caire, le ton avait changé. À la toute fin du débat, les candidats se sont permis de faire quelques allusions à cet affrontement fratricide que plusieurs adéquistes, dont le caucus des députés, avaient jugé extrêmement nuisible au parti. «Ce qu'on a vécu récemment, c'est un cauchemar», a affirmé Éric Caire, qui estime que les idées défendues par les trois candidats n'étaient pas très éloignées. «Il y a bel et bien une famille adéquiste», a-t-il fait valoir.

Un clivage idéologique est tout de même apparu au sujet de la santé entre Gilles Taillon, d'une part, et Éric Caire et Christian Lévesque, d'autre part. Christian Lévesque a proposé de permettre aux Québécois de se procurer une assurance privée «duplicative» qui servirait à payer des soins, dans le privé, qui sont déjà couverts par le régime public. Éric Caire a aussi préconisé d'autoriser l'assurance mutuelle, comme cela se pratique en Europe. Gilles Taillon s'est inscrit en faux, soulignant le danger d'imiter le système de santé américain, dont les coûts sont très élevés et l'efficacité bien inférieure au système canadien. «Le défi dans la santé, c'est de maintenir l'universalité», estime Gilles Taillon.

Les trois candidats partageaient des vues similaires sur l'état de l'organisation du parti: elle est très mauvaise. Les membres qui ne reçoivent pas leurs cartes de membres, les cartes qui ne sont pas renouvelées faute d'un rappel, c'est une «maladie récurrente à l'ADQ», a souligné Éric Caire, qui a rappelé que le parti a déjà compté 50 000 membres. L'ADQ compterait un peu plus de 13 000 membres à l'heure actuelle. La course a peu contribué à gonfler ce nombre: les candidats n'ont recruté que 1600 nouveaux membres.

Gilles Taillon, cet ancien président du Conseil du patronat du Québec, croit que l'ADQ doit compter sur les gens d'affaires pour se renflouer. Éric Caire n'est pas d'accord. «Je préfère 300 dons de 10 $ à un seul don de 3000 $. Le deuxième est plus compromettant», a-t-il dit.

En matière de famille et d'aînés, les trois candidats ne divergeaient guère. Tous défendent l'idée d'une allocation de 100 $ par enfant qui ne fréquente pas les services de garde subventionnés. Dans sa conclusion, Gilles Taillon a choisi de rappeler l'importance pour l'ADQ de «préserver [son] nationalisme», un héritage des fondateurs, Mario Dumont et Jean Allaire, même si le débat ne devait pas porter sur cet enjeu.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : ven. sept. 25, 2009 1:00 pm
par .anthurium.
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Le débat des aspirant chefs de l'ADQ

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : jeu. oct. 01, 2009 11:09 am
par .anthurium.
mercredi
30sept.2009
Campagne au leadership de l'ADQ: Eric Caire plaide pour le privé en santé
De Martin Ouellet (CP)


QUEBEC — Eric Caire souhaite l'ouverture d'hôpitaux privés au Québec afin de concurrencer le réseau public.


Le candidat à la direction de l'Action démocratique du Québec (ADQ) réserve une place de choix aux intérêts privés dans ses orientations en matière de santé rendues publiques mercredi à Québec.


"On n'a plus le droit d'être frileux, on n'a plus le droit d'être peureux. Il faut faire preuve d'audace", a dit le député de La Peltrie, en conférence de presse.


M. Caire propose en outre d'autoriser la pratique médicale mixte publique-privée, d'imposer des cotisations annuelles dans les cliniques familiales et de remettre en question certains acquis syndicaux dans les établissements.


Il est inconcevable, selon M. Caire, que de jeunes infirmières soient confinées pendant des années à des horaires de travail de nuit parce qu'elles ont moins d'ancienneté que leurs aînées.


Evoquant le choc démographique à venir, l'aspirant à la succession de Mario Dumont veut également offrir aux baby boomers vieillissants la possibilité de se doter d'une assurance privée contre la perte d'autonomie.


"Je pense qu'on est rendu à dire aux gens qu'ils ont une responsabilité à l'égard de leur avenir", a-t-il expliqué en substance.


S'il est élu à la tête de l'ADQ par les militants, le 18 octobre, M. Caire fera campagne en faveur d'une réforme en profondeur du financement public des hôpitaux.


"Les budgets historiques versés aux hôpitaux, c'est fini", a soutenu le candidat, qui préfère un financement basé sur le volume des soins prodigués.


"De cette façon, le patient cesse d'être une dépense. Il devient un revenu", a-t-il résumé.


Aux yeux du député, la concurrence entre les établissements est nécessaire pour améliorer la performance du réseau. Ainsi, il espère confier à l'entreprise privée la gestion de certains centres hospitaliers et caresse même un projet pilote d'hôpital entièrement privé.


"On ne comparera plus seulement deux hôpitaux publics ensemble, on va aussi pouvoir comparer ce que donne un hôpital privé conventionné ou strictement privé (...) L'objectif est d'augmenter l'offre de services et de réduire la pression sur les finances publiques", a-t-il fait valoir.


Sur une période de sept ans, M. Caire croit être en mesure de ramener le taux de croissance des dépenses en santé à celui de la richesse collective.


Relever ce défi ne sera pas une sinécure. Depuis 1999, le taux annuel moyen de croissance des dépenses publiques de santé a été de 6,4 pour cent alors que l'économie a progressé de 4,8 pour cent.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : jeu. oct. 01, 2009 8:31 pm
par .anthurium.
Texte de Catherine morissette (ex députée de Charlesbourg) pris sur le blogue qu'elle a ouvert pour commenter la course à la chefferie.

mardi 29 septembre 2009
Ma décision
Comme bien des adéquistes, candidat(e)s, député(e)s sortant(e)s, bénévoles, attaché(e)s politiques, simples électeurs, j’ai vécu difficilement la défaite du 8 décembre 2008.


Après avoir été l’opposition officielle pendant vingt mois, l’ADQ se retrouvait dans le poulailler, passant de 41 (plutôt 39) députés à 7… Mais ce n’était pas tout, le chef annonçait en même temps sa démission…


Je ne sais pas ce que j’ai trouvé le plus difficile. Voir mes collègues tomber un à un au combat? De constater que mes concitoyens de Charlesbourg ne m’avaient pas réélu? De me retrouver à devoir chercher un emploi avec un bébé de cinq semaines dans les bras? Ou d’apprendre que mon chef, celui qui m’avait convaincue de devenir candidate, donc députée, quittait le bateau?



En droit, comme en politique, on apprend vite qu’on ne peut pas régler tous les problèmes par soi-même. J’ai donc fait le tri de ce que je pouvais contrôler.


Alors, le soir du 8 décembre, après avoir confié notre bébé à mes beaux-parents, mon conjoint et moi avons pris le chemin du Boston Pizza, où les militants de la région de Québec étaient réunis. J’ai eu de la difficulté à retenir mes larmes pendant le scrum que j’ai accordé aux journalistes, mais ils ont eu beaucoup de classe et cela c’est malgré tout bien passé.


J’ai pu serrer plein de gens dans mes bras, tenté de me réconforter tout en les réconfortant à leur tour. J’ai pu féliciter Gérard Deltell et Éric Caire pour leur victoire. J’ai suivi anxieusement les résultats dans Shefford. Puis, je suis retournée chez moi. Je ne sais vraiment pas comment j’ai fait pour m’endormir cette nuit-là.


Le lendemain matin, j’ai appelé au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) pour découvrir que puisque j’avais payé des cotisations, j’avais droit aux prestations. Soulagement… car un problème de régler. Je n’avais donc pas besoin de me chercher un emploi tout de suite.


Le soir même, je suis allée voir Sylvain Légaré et Manon Roy à l’hôpital, pour faire connaissance avec Thomas Légaré, né la veille. Sylvain et moi sommes vite arrivés à la conclusion que nos priorités avaient changé avec ces trésors dans nos vies… Ça relativise pas mal les choses d’avoir un enfant.


Le mercredi 10 décembre, nous avons eu un caucus post-mortem chargé d’émotions. Il flottait une ambiance de « tout ça pour ca! » que l’on n’arrivait pas à définir. À mon arrivée, les journalistes m’avaient questionné sur le futur de l’ADQ et ce qui allait nous arriver… Comme si j’étais devin!


Ils m’ont aussi demandé si j’allais rester impliquée à l’ADQ. J’avais répondu que oui, mais que je ne savais pas encore à quel niveau.

Après le caucus, plusieurs sont allés dîner dans un restaurant pas très loin du parlement. Rendue au dessert, j’ai eu l’occasion de m’asseoir près de monsieur Dumont et je lui ai demandé quelles devaient être les qualités de notre futur chef. Il m’a décrite (jeune, femme, habitant la région de Québec, etc.)... quelle bonne blague…


Nous avons eu un post-mortem en janvier également, mais ce, réunissant tous les comtés. C’était bien de revoir les gens.


Ensuite, les semaines ont passé, puis les mois. Les blessures se cicatrisaient tranquillement. Le désir de continuer à contribuer à mon parti a commencé à être de plus en plus fort. Le travail de reconstruction ne faisait que commencer. Mais en même temps, j’avais tellement eu mal que je ne voulais pas revivre ce que j’avais vécu. Je me cherchais des raisons pour rester dans l’ADQ.


Monsieur Dumont n’avait pas été le seul à quitter son poste. Notre président, Tom Pentefountas, avait aussi démissionné. Par le fait même, l’un des vice-présidents du parti, Me Mario Charpentier, est donc devenu président par intérim. En mars 2009, l’exécutif national a fait un appel de candidature pour combler des postes, dont celui laissé vacant par Me Charpentier. J’ai posé ma candidature, mais je n’ai pas été choisie.


En avril, j’ai posé ma candidature pour le poste de présidence du comité électoral de la course à la chefferie. Je n’ai pas été choisie non plus.


J’étais évidemment déçue et je dois avouer, un peu frustrée. Ce n’est jamais agréable de voir d’autres gens que soi être choisis pour le poste convoité.


J’ai donc commencé à penser à un autre moyen pour contribuer à la course à la chefferie. « Contribution » pour moi ne signifiait pas automatiquement me coller à un candidat et prendre faits et cause pour lui.


L’idée a donc germé d’ouvrir un blogue pour commenter la course, pour en venir à décider quel candidat j'allais appuyer. Mon but était d’analyser ce qui se passait et de donner mon opinion. Cependant, comme je ne suis pas de nature hypocrite, les bons comme les mauvais coups avaient leur place dans mes textes.


J’ai évidemment été critiquée pour cela. J’ai été accusée de causer du tort au parti parce que je soulignais les points négatifs. Je me souviens entre autres de Gilles Taillon, au conseil général à Québec les 30 et 31 mai, qui me mettait en garde en me disant d’être prudente et de toujours protéger le parti… La politique est ironique…


Mais j’ai persévéré dans ma réflexion. Je n’ai jamais prétendu être 100% objective. De plus, comme dans toutes réflexions, il y a eu une progression de ma pensée. Mais rapidement, des petits fins finauds, se cachant dans l’anonymat d’Internet, m’ont envoyé des commentaires pour m’accuser d’être une pro-Caire et même de faire partie de sa stratégie web… C’est bien mal me connaître!



Pour être bien honnête, j’ai même laissé un bon bout de temps dans mes options la possibilité de n'appuyer personne. Mais j’ai réalisé que si j’en venais à cette décision, c’est que l’ADQ ne voulait vraiment plus rien dire pour moi et je n’étais pas rendue là.


Lorsque j’ai rencontré Christian Lévesque récemment pour parler d’organisation, il m’a demandé très sérieusement si ma décision était prise. Je lui ai répondu honnêtement que non, que je n’avais pas tout à fait pris ma décision. Qu’au-delà du fait que je connaissais Éric Caire depuis plus longtemps que lui, je voulais réellement prendre partie en faveur du meilleur chef pour l’ADQ.



À force d’analyser, de critiquer, de mettre mes idées en place en vue de la rédaction de mes textes, j’en suis venue à la conclusion que malgré que le débat d’idées était souhaitable et souhaité, ce n’était pas là le facteur principal à mes yeux pour déterminer qui serait le meilleur chef parmi les candidats.


J’ai lu ou entendu cette comparaison à quelque part et elle résume bien ma pensée : c’est bien beau de choisir le meilleur cavalier (le chef), mais si on n’a pas de cheval (le parti), on n’ira pas loin.


Ainsi, le meilleur chef pour l’ADQ selon moi est celui qui sera capable de mettre en place une organisation efficace et bien structurée, pour permettre aux membres de participer selon leurs intérêts et leur motivation.


Nous n’avons plus besoin de démontrer que notre parti a des problèmes d’organisation. Cette lacune empêche évidemment l’épanouissement de nos propositions pour le Québec.


Au lieu de faire des reproches aux médias, aux gens qui ne sont pas allés voter ou à « l’entourage » de notre ancien chef, nous devons tous nous regarder d’abord le nombril.


Évidemment, il faut prendre en considération la tangente idéologique que chaque candidat veut donner à l’ADQ, mais il ne s’agit pas d’une élection « référendaire ». Plus précisément, les idées, nouvelles et anciennes, devront être soumises aux membres avant de faire partie (ou de ne plus faire partie) de notre programme. Autrement dit, le nouveau chef n'aura pas carte blanche, il lui faudra respecter les règles en place.


Mais pour cela, il nous faut une structure qui intéresse et invite les membres à participer.
On revient donc à mon constat : la priorité est l’organisation. La question à se poser est : qui sera le meilleur pour redresser l’ADQ côté organisationnel?


Avant même que la candidature de Jean-François Plante soit refusée, j’avais déjà statué que je ne voterais pas pour lui. Il est donc inutile de revenir sur ce sujet.


Pour ce qui est de Gilles Taillon, j’ai également déjà pris ma décision en ce qui le concerne, je ne perdrai pas plus de temps à parler de lui.


Il reste donc à choisir entre Christian Lévesque et Éric Caire.


Je ne pense pas qu’il soit utile de commencer à commenter les réponses de l’un pour que vous arriviez à la conclusion que j’ai choisi l’autre, alors je vous dis immédiatement qui j’ai choisi d’appuyer et pourquoi.


Mon appui va à Éric Caire.


Éric s’implique à l’ADQ depuis de nombreuses années. Il a vécu les bouts difficiles autant que les bouts euphoriques. Il a siégé sur l’exécutif national, il s’est battu pour avoir son investiture et être candidat dans le comté de La Peltrie en 2003 et en 2007. Suite à la défaite de 2003, il a fait la tournée du Québec, dans le cadre d’un mandat donné par l’exécutif national, afin de se pencher sur les problèmes de l’ADQ.


Bref, il connaît le parti, très bien même.


Les réponses qu’il a données à mes questions étaient claires et précises. Il a une vision détaillée des changements qui doivent se faire au sein du parti et aussi, comment ces changements devront se faire.


Pour faire une comparaison amusante avec sa formation de programmeur, Éric est un bon débogueur. Il s’est mis les mains dans du code écrit par quelqu’un d’autre, il a trouvé ce qui ne marchait pas et il veut s’atteler à régler le problème pour que le programme fonctionne. Quand le programme va rouler tout seul, là nous pourrons tous l’utiliser pour accomplir la mission pour laquelle il a été créé.


Ainsi, sa vision de ce que devrait être l’organisation du parti me rejoint. Nous avons besoin d’un exécutif national plus léger, donc plus efficace. Il faut impliquer davantage les conseillers régionaux. L’exécutif national doit être au diapason du caucus des députés. Et j’en passe…


Je reviens tout de même un peu sur la candidature de Christian Lévesque. La rencontre avec lui a été très agréable, mais pas du tout concluante. Je crois même qu’au moment où je suis partie après notre repas, il savait que je ne l’appuierais pas. En effet, nous avons eu une brève discussion entre le restaurant et mon véhicule où je lui ai fait part des faiblesses de ses réponses qui m’avaient sautée aux yeux.


Nous avons besoin d’un chef qui sait exactement ce qui ne fonctionne pas, pourquoi ça ne fonctionne pas et comment régler ça.


Nous avons besoin d’un chef qui a expérimenté le système, qui sera capable de garder les bonnes choses et qui soit capable d’évacuer ou de modifier les moins bonnes.


En dehors de cela, nous avons besoin d’un chef qui est présent à l’Assemblée nationale. Qui sera le leader de toutes les facettes du parti dès maintenant. Qui répondra du tac au tac aux libéraux et aux péquistes et qui a les qualités oratrices pour le faire.


Je tiens cependant à mettre les choses au clair : je ne deviens pas la groupie d’Éric Caire. Il pourra vous le confirmer. Il m’a même suggéré de garder mon blogue ouvert et de continuer à critiquer et à donner mon opinion. Je ne prends donc pas faits et cause pour lui et je ne me gênerai pas pour souligner ses coups que je trouve mauvais ou moins bons.


Le 18 octobre prochain, les adéquistes devront se choisir un nouveau chef pour succéder à Mario Dumont. Ce chef aura la tâche colossale de rebâtir notre parti pour qu’il soit prêt pour les prochaines élections. Parmi les trois candidats en lice, je considère qu’Éric Caire est la meilleure personne pour réaliser cela.


J’encourage donc les membres de l’Action démocratique du Québec à choisir Éric Caire pour être le prochain chef de notre parti.
Publié par Catherine Morissette à 19:44

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : ven. oct. 02, 2009 4:11 pm
par .anthurium.
Mon deuxième choix
1 octobre 2009 at 13:00 | In Politique À 17 jours du congrès à la chefferie qui se tiendra au Concorde de Québec le dimanche 18 octobre, il devient important de réfléchir au deuxième choix que tous les adéquistes devront faire lorsqu’ils voteront pour leur candidat à la chefferie. Deux choix sont nécessaires sans quoi le vote est annulé.

Évidemment, mon premier choix est Éric Caire, je l’ai dit ici et j’ai rapporté ici, ici, ici, ici ou ici, les annonces régulières qu’il a faites sur différents thèmes de son programme. Ce choix je l’assume pleinement puisque Éric est encore à ce jour, le seul a avoir tenu le discours que j’attendais du prochain chef de l’ADQ.

Depuis le début de la course, je soupèse les deux autres candidats dans cette course, Christian Lévesque et Gilles Taillon.

Le deuxième choix est plus problématique.

Qui de Christian Lévesque ou de Gilles Taillon? Voilà une question intéressante.

J’ai été très sévère envers l’un et l’autre. Sévère envers leur programme ou leur organisation, je me suis abstenu, contrairement à ce que certains ont prétendu, d’attaques personnelles. Je ne reviendrai pas là-dessus.

Christian Lévesque

Malgré mes critiques, il est celui qui aura le mieux utilisé les médias, même si cela n’a pas toujours été de bon goût. Il est aussi celui qui, après Éric Caire, aura le plus profité des deux seuls débats devant les membres.

Évidemment, son programme comporte des lacunes, il y a une dérive évidente par rapport à tout ce que les adéquistes ont défendu depuis des années, lui comprit. Annoncer comme il l’a fait en début de campagne qu’il souhaitait abolir le mot « abolir » du vocabulaire adéquiste était une erreur. S’il était ministre des Finances aujourd’hui, il se serait peinturé dans le coin en pleine crise économique où le gouvernement devrait réfléchir sérieusement sur ses programmes et services et ne pas mettre de côté l’abolition de programmes. Ne pas vouloir toucher aux Agences de la santé ou aux commissions scolaires, c’est vouloir maintenir le modèle péquiste, c’est protéger les vaches sacrées.

Le « péquiste » de la course, une boutade que j’ai reprise ici, reflétait certaines déclarations, personne n’a vraiment pensé que Christian Lévesque soit péquiste, moi le premier. Il semble que seul Maka Kotto l’ait pensé!

Il a pourtant réussi à réunir autour de lui une équipe qui aura su maintenir le cap malgré le vent de face, les critiques et les ratées. Je ne vais pas revenir sur le cas Bréard, j’ai eu l’occasion d’en discuter avec Christian lors du dernier conseil général, une discussion cordiale, honnête et franche sans drame. Il connait mon opinion et il sait aussi que je respecte son choix.

Gilles Taillon

Dire la déception qu’il représente pour moi est aussi difficile que d’accepter le diktat que son équipe impose maintenant à cette course.

L’aura de Gilles Taillon était étincelante lorsqu’il débarqua à l’ADQ alors que le parti peinait à décoller dans les sondages. Personne ne peut le nier et il serait ridicule de l’accuser d’opportunisme puisque si tel était le cas, c’est à la porte du PLQ qu’il aurait frappé.

Le 16 avril dernier, je me réjouissais de sa candidature, ses sbires l’ont oublié quand ils m’accusèrent, avec Catherine Morissette et Joanne Marcotte, d’avoir fait déraper sa campagne. Étais-je un extrémiste de droite en écrivant : « À ceux qui disaient qu’elle serait morne et plate, je trouve qu’elle commence à être drôlement intéressante »? Et le 9 mai dernier, quand je le félicitais d’une bonne entrevue, étais-je un matamore, un sbire ? Même le 18 juin, après avoir donné mon appui à Éric Caire, j’ai écrit un billet qui me semble encore aujourd’hui fort correct pour Taillon.

Lorsqu’à la lecture de sa bio sur son site de campagne j’ai remarqué qu’il gommait son rôle réel durant les 18 mois où l’ADQ a formé l’opposition officielle, j’ai déchanté et je l’ai dit. Gilles Taillon n’était pas un simple adjoint de Mario Dumont, il en était le bras droit, son principal conseiller, il était au cœur des décisions. Son influence sur la stratégie fut indéniable. Il devait donc, à mes yeux, reconnaître sa responsabilité pour les bons coups, mais aussi pour les erreurs qu’il a approuvées par ses interventions ou par son silence.

Dire, comme il l’a fait, qu’il est l’auteur de la plateforme électorale de 2007 a heurté le militant que je suis. Qu’il ait influencé son orientation, soit, qu’il en soit l’auteur, c’est nettement exagéré. La plateforme de 2007 a été élaborée au cours d’un long processus émaillé de conseils généraux thématiques et un congrès. Elle appartient aux militants qui l’ont voté, chapitre par chapitre.

Quand le 24 août dernier, après le premier débat où il a mal paru, il déclara : « Ne comptez pas sur moi pour la chicane. On va faire un débat d’idées. S’il y en a qui sont incapables de faire un débat d’idées et veulent faire de la boxe, ce n’est pas l’arène dans laquelle je veux évoluer » tout le monde voulait bien le croire. La suite fut catastrophique pour sa réputation, le parti, l’aile parlementaire. Ses attaques contre Éric Caire resteront longtemps comme des plaies béantes sur l’ADQ et les adéquistes.

Ma conclusion

Tout bien réfléchi, le deuxième choix logique pour un sympathisant d’Éric Caire ne peut être que Christian Lévesque. Ce sera le mien.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : lun. oct. 05, 2009 3:31 pm
par Earendil
il va y avoir un debat assez izarre a tqs cettesemane dumont a dumont360 va animer un débat où vont saffronté les 3 aspirants pour l'adq

tout de suite je vois un malaise dans ca

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mer. oct. 07, 2009 7:38 am
par .anthurium.
Publié le 06 octobre 2009 à 18h56 | Mis à jour le 07 octobre 2009 à 06h52


Dumont demande à ses aspirants successeurs d'identifier ses erreurs La Presse Canadienne
Montréal


Le débat des candidats à la direction de l'Action démocratique dans le cadre de l'émission de Mario Dumont, mardi, a donné lieu à un moment saisissant, lorsque celui-ci a demandé à ses trois aspirants successeurs ce qu'ils avaient à reprocher à l'ancien chef de l'ADQ.

Gilles Taillon, Eric Caire et Christian Lévesque ont ainsi dû dire, en direct sur les ondes de V-Télé, devant M. Dumont, ce qu'ils avaient à reprocher à leur ancien chef, qui anime aujourd'hui l'émission Dumont 360.

«Quelles sont les erreurs de l'ancien chef que, dans votre mandat, vous ne voulez pas répéter?» a carrément demandé M. Dumont.

M. Caire lui a ainsi reproché sa difficulté à déléguer.


M. Lévesque a plutôt critiqué le fait qu'il s'était trop concentré sur les affaires parlementaires et pas assez sur les électeurs.


Quant à M. Taillon, il lui a reproché d'avoir eu de la difficulté à terminer les démarches de recrutement des candidats vedettes, une tâche à finir qu'il laissait à son directeur de cabinet.

Le tout s'est déroulé dans la bonne humeur et la franchise, M. Dumont arborant même un sourire en coin, fier de son bon coup.

Interrogé après l'émission, M. Dumont a ainsi justifié sa question audacieuse aux trois candidats. «Le contenu (de leurs réponses) n'a pas vraiment d'importance, parce que je n'ai pas l'intention de refaire de la politique. Et je m'en fous éperdument. C'est plus une question de savoir: quelqu'un qui doit être chef doit avoir un petit peu de colonne, un petit peu de courage. Et c'était un petit test: dire que tu es en face de quelqu'un, à la télé, et tu dis les choses telles que tu les penses», a-t-il déclaré.

«Je dois avouer que je suis impressionné. J'ai trouvé qu'ils ont répondu franchement et c'était ça le test», a ajouté M. Dumont, sans vouloir dire lequel des trois candidats l'avait le plus agréablement surpris.

Il n'a pas voulu débattre de la justesse des reproches qui lui ont été faits, affirmant qu'il occupait maintenant un autre emploi. «Ce sont des choses qui, de toute façon, ont déjà été dites publiquement. Je n'ai pas juste des qualités. Je pense que ce n'est pas tout vrai et que ce n'est pas tout simple comme ça dans la vie. Mais je n'ai plus besoin de me défendre; je fais une autre job aujourd'hui», a-t-il conclu.

Pour le reste, les candidats ont repris leurs positions habituelles sur le nécessaire contrôle des dépenses gouvernementales, les «vaches sacrées»auxquelles il faut s'attaquer, l'autonomie du Québec, les commissions scolaires et le système de santé.