Re: Pétition : Demande de démission du premier ministre du Québe
Publié : mer. nov. 17, 2010 5:39 pm
ceux qui sont pour le gaz de schiste selon moi ont aucun respect pour l'environnement et pour les générations futures
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Je n'aime pas lire de telles affirmations. Je trouve ça très catégorique en soi étant donné que présentement nous sommes tous à la recherche de la vérité. N'étant pas un spécialiste des questions environnementales, je me permets de lire à gauche et à droite des informations pertinentes sur le sujet. Je ne suis ni pour, ni contre mais à la recherche et si un jour mon opinion se clarifiait en étant pour, j'aurais le même respect pour l'environnement que présentement. La communauté scientifique ne me semble pas aussi branchée et catégorique à ce propos.Earendil a écrit : ceux qui sont pour le gaz de schiste selon moi ont aucun respect pour l'environnement et pour les générations futures
Beppo a écrit : [...]
Je n'aime pas lire de telles affirmations. Je trouve ça très catégorique en soi étant donné que présentement nous sommes tous à la recherche de la vérité. N'étant pas un spécialiste des questions environnementales, je me permets de lire à gauche et à droite des informations pertinentes sur le sujet. Je ne suis ni pour, ni contre mais à la recherche et si un jour mon opinion se clarifiait en étant pour, j'aurais le même respect pour l'environnement que présentement. La communauté scientifique ne me semble pas aussi branchée et catégorique à ce propos.
En plus de l'impact sur l'environnement ou je m'interroge, si c'est une solution si interessante et payante .... pourquoi avoir vendu les permis de forage a des compagnies étrangères, pourquoi ne pas avoir développer un plan pour l'exploiter nous autres mêmes et garder les profits....Beppo a écrit : [...]
Je n'aime pas lire de telles affirmations. Je trouve ça très catégorique en soi étant donné que présentement nous sommes tous à la recherche de la vérité. N'étant pas un spécialiste des questions environnementales, je me permets de lire à gauche et à droite des informations pertinentes sur le sujet. Je ne suis ni pour, ni contre mais à la recherche et si un jour mon opinion se clarifiait en étant pour, j'aurais le même respect pour l'environnement que présentement. La communauté scientifique ne me semble pas aussi branchée et catégorique à ce propos.
Faut faire attention. Je pense que les gens qui ne sont pas contre ont leurs raisons, qu'elles soient vraies ou faussse, mais je ne crois pas que leur intention première soit de scrapper l'environnement. ils ne croient juste pas que c'est aussi grave qu'on le dit...Earendil a écrit : ceux qui sont pour le gaz de schiste selon moi ont aucun respect pour l'environnement et pour les générations futures
J'ai un terrain de 50x100. Je serais bien surpris qu'on vienne y monter une tente. D'ailleurs, une servitude de Bell est déjà en place. mdrEarendil a écrit : beppo tu oublis ils font ca sauvagement ils peuvent aller chez vous sur ton terrain sans ton autorisation pour voir si il y a du gaz de schiste
Je sais bien. Mais il faut savoir aussi que sur ces terres agricoles, le proprio n'est pas plus intéressé par l'exploitation du gaz de schiste que l'éolienne, on s'entend. À un moment donné à ne rien vouloir, on va finir comment?Earendil a écrit : beppo je parle sur ceux qui ont des terrains agricoles pas des terrains privés de tit bungalow la
Earendil a écrit : beppo je parle sur ceux qui ont des terrains agricoles pas des terrains privés de tit bungalow la
Anya a écrit :
Beaudet
Anya a écrit :
Beaudet
C'est ça nous devons mettre des règles sévères, avec des amendes salées.Placeress a écrit : [...]
De toute manière, c'est sur que ce n'est pas dans la cours de monsieur madame tout le monde, mais ce n'est pas parce que cela ne se passe pas dans la cours du voisin que ce n'est pas grave.
Perso, je trouve ça vraiment épouvantable qu'il n'y ait aucune réglementation et que ces compagnies de forages puissent impunément venir dans la cours des gens pour forer est exploiter le tout à leur guise.
Publié le 18 novembre 2010 à 06h46 | Mis à jour à 06h46
Pendant ce temps, aux USA...
Patrick Lagacé
La Presse
Le Québec, on le sait, est béni des dieux: ses politiciens ne se font à peu près jamais passer des menottes. Aux États-Unis, les politiciens ne sont pas aussi chanceux (ou propres): le FBI arrête régulièrement des élus pour des crimes de corruption. Ralph Marra, ancien District Attorney fédéral, a passé sa vie à poursuivre des représentants publics corrompus.
«Mon premier cas était assez classique, raconte-t-il en entrevue. Un fournisseur de biens devait donner une ristourne de 10% à des élus en échange de contrats municipaux...»
Au bout du fil, de son bureau au New Jersey Sports and Exhibition Authority, où il est depuis peu vice-président aux affaires juridiques, je sens le profond dédain de Ralph Marra pour ces «public officials» qui osent solliciter du fric afin d'influencer des décisions ou des contrats.
«Écoutez, il n'y a aucune excuse! Ils n'ont pas droit à cet argent. C'est une trahison de leur lien avec le public. S'il y a un dilemme, il est du côté des fournisseurs à qui on dit qu'ils doivent payer, que ce soit sous forme de pot-de-vin ou de ristourne, pour faire affaire avec un organisme public.»
Ralph Marra a ainsi poursuivi, au fil des années, au terme d'enquêtes du FBI, le maire de Newark (la plus grande ville de l'État), celui de la ville de Hoboken, la mairesse adjointe de Jersey City, un juge qui promettait à des femmes d'annuler des constats d'infraction en échange de faveurs sexuelles, un ancien sénateur de l'Assemblée législative qui avait fait du trafic d'influence pour un hôpital en recherche de financement de l'État... Bref, Ralph Marra a passé sa carrière à chasser le filou.
* * *
En 2009, le FBI et le US Attorney's Office (USAO) du New Jersey ont annoncé l'arrestation de 60 personnes dans le cadre de l'opération «Bid Rig», après sept ans d'enquête dans des affaires de pots-de-vin et de ristournes versés à des représentants publics. La moitié des gens qui se sont fait passer les menottes par le FBI étaient des fonctionnaires ou des politiciens, maires, conseillers municipaux, state senators.
Même pour un État comme le New Jersey, abonné aux scandales du genre, surnommé le «Soprano State» du nom de la série télévisée, l'opération Bid Rig a décoiffé l'opinion publique. C'est Ralph Marra, au cours de l'été 2009, qui a expliqué aux citoyens de l'État l'ampleur de la magouille révélée dans cette opération.
Il y a plusieurs façons de coincer des élus et des fonctionnaires véreux, dit Ralph Marra. On peut lancer une enquête sur une dénonciation, on peut aller fouiller dans les documents internes d'une ville, d'une université, d'un comté. Mais un des meilleurs outils d'enquête reste un délateur.
«Pour Bid Rig, nous avions un agent source, quelqu'un que nous avions arrêté pour une autre affaire criminelle. Il disait avoir des contacts avec des représentants publics prêts à accepter de l'argent. Il a accepté de coopérer pour recevoir une peine moins lourde.»
Le FBI a donc pu filmer des échanges entre cet informateur et des représentants publics. Des demandes précises ont été enregistrées. Des échanges de fric ont été immortalisés à l'insu des élus et fonctionnaires corrompus.
«La meilleure preuve, c'est toujours l'enregistrement audio ou vidéo! C'est la preuve la plus forte qu'on puisse présenter devant les tribunaux: mettre les accusés devant leurs actes.»
Une des constantes dans les cas de corruption qui sont passés dans les griffes du procureur Marra, pendant 25 ans, c'est l'usage de cash. L'argent comptant, dans les affaires d'une ville, d'un comté ou de l'État, c'est toujours louche, dit-il.
«C'est hautement suspect. Je ne peux pas penser à une seule situation impliquant du comptant qui ne serait pas suspecte. Il n'y a aucune raison de demander du comptant, de payer comptant. Les gens qui utilisent du comptant espèrent une chose: ne pas laisser de traces. C'est LA façon de ne pas laisser de traces.»
Son meilleur conseil, si un élu, un fonctionnaire ou quiconque vous demande de l'argent pour lubrifier vos rapports avec un organisme public.
«Appelez la police. La corruption, c'est comme la mauvaise herbe dans un jardin. Il faut l'arracher.»
* * *
Ce que je retiens de ma conversation avec Ralph Marra, c'est qu'aux États-Unis, il y a une volonté politique de traquer les salopards qui travaillent dans le secteur public pour s'en mettre plein les poches.
«Ce qui est crucial, croit M. Marra, c'est qu'ici, aux États-Unis, le USAO possède une division entièrement consacrée à la corruption de représentants publics. Le FBI aussi. Nous mettons ainsi au point une expertise spéciale, nous partageons de l'information. Ceux qui travaillent à combattre ce genre de corruption le font par vocation, je vous dirais.»
C'est peut-être pourquoi, chez nos voisins du Sud, un élu ou un fonctionnaire qui se fait passer des menottes, ce n'est pas de la science-fiction. Le système est-il sans faille? Non. Mais le FBI et le US Attorney's Office ont institutionnalisé la lutte contre les pommes pourries.
Mais bon, ça, c'est aux States! Heureusement, au Québec, nos moeurs politiques virginales font en sorte que nous n'avons besoin, pour surveiller les représentants publics, que d'une escouade policière créée à la va-vite dans la foulée de révélations médiatiques probablement sensationnalistes...