Bloc Québécois 2.0
La patrie, le parti, la personne
J.Jacques Samson
24/01/2012 10h28
Les apparences sont très mauvaises en cette période de cynisme sur l'absence d'intégrité de toute la classe politique, mais cette histoire publiée samedi, du directeur général du Bloc québécois payé à même le budget réservé pour le cabinet du chef parlementaire, se terminera en queue de poisson.
De toute façon, la personne en question aurait en effet été rémunérée avec des fonds publics. La Chambre des communes alloue un budget pour l'aile parlementaire de chaque parti et l'État verse un autre budget pour le fonctionnement des partis, basé sur le nombre de votes recueillis par chacun. L'argent vient évidemment dans les deux cas des poches des contribuables.
De plus, il n'y a pas de frontière étanche entre le travail du personnel politique des cabinets issu du parti et le parti. Le directeur général du Bloc assistait par exemple aux réunions du caucus des députés; il participait, dit-on, à la rédaction de certains discours, etc.
Gilles Duceppe affirme par ailleurs qu'il a toujours agi en toute transparence et dans les normes. Mais l'occasion est trop belle, et les partis adverses, tout comme les pro-Marois au Parti québécois, n'allaient pas le ménager sur son intégrité douteuse et ils ont vite promis une litanie de procédures au cours desquelles il serait discrédité et devrait prouver son honnêteté et sa bonne foi.
Le coup est à la fois vicieux et très habile : il a projeté Gilles Duceppe hors piste. Il est hors du chemin de Pauline Marois. L'effet à court terme est un certain répit pour la chef péquiste, mais le Parti québécois est encore plus amoché dans l'opinion publique qu'il ne l'était. Il a supplanté le Canadien en tête du palmarès des cibles de la moquerie populaire.
Des paroles de l'ex-chef du parti et ex-premier ministre Bernard Landry trouvent toute leur signification dans les présentes circonstances. « La patrie avant le parti et le parti avant les personnes », a-t-il ainsi résumé l'ordre idéal des choses, le 6 juin dernier, lorsque les démissions concertées de Louise Beaudoin, Lisette Lapointe et Pierre Curzi ont déclenché cette crise de leadership. M. Landry appelait alors à un recentrage du Parti québécois sur son objectif de réaliser la souveraineté, ce qui est son ciment depuis sa fondation.
Ce recentrage ne s'est jamais fait et, d'un épisode à l'autre, la carrière d'une personne, Mme Marois, passe avant le parti et la patrie.
Pas un putschiste
Gilles Duceppe a annoncé dimanche qu'il lui était « impossible d'envisager un retour en politique active ». Il ne l'écartait donc pas jusque-là, mais on ne peut l'accuser pour autant d'avoir orchestré le putsch contre Pauline Marois.
Il était simplement réclamé par certains pour prendre la direction du Parti québécois sur la base de sondages indiquant que ce parti ferait bien meilleure figure aux prochaines élections avec M. Duceppe à sa tête et par la petite cellule syndicaliste du SPQ-libre qui grenouille en permanence au Parti québécois. Celle-ci a droit à une attention disproportionnée de la part des médias. M. Duceppe n'est pas allé plus loin que de se montrer disponible si le poste s'ouvrait.
Gilles Duceppe est disqualifié pour un temps indéterminé; le problème du Parti québécois demeure cependant entier : un programme et une chef qui ne répondent pas au goût du jour.
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journ ... 02827.html" onclick="window.open(this.href);return false;
J.Jacques Samson
24/01/2012 10h28
Les apparences sont très mauvaises en cette période de cynisme sur l'absence d'intégrité de toute la classe politique, mais cette histoire publiée samedi, du directeur général du Bloc québécois payé à même le budget réservé pour le cabinet du chef parlementaire, se terminera en queue de poisson.
De toute façon, la personne en question aurait en effet été rémunérée avec des fonds publics. La Chambre des communes alloue un budget pour l'aile parlementaire de chaque parti et l'État verse un autre budget pour le fonctionnement des partis, basé sur le nombre de votes recueillis par chacun. L'argent vient évidemment dans les deux cas des poches des contribuables.
De plus, il n'y a pas de frontière étanche entre le travail du personnel politique des cabinets issu du parti et le parti. Le directeur général du Bloc assistait par exemple aux réunions du caucus des députés; il participait, dit-on, à la rédaction de certains discours, etc.
Gilles Duceppe affirme par ailleurs qu'il a toujours agi en toute transparence et dans les normes. Mais l'occasion est trop belle, et les partis adverses, tout comme les pro-Marois au Parti québécois, n'allaient pas le ménager sur son intégrité douteuse et ils ont vite promis une litanie de procédures au cours desquelles il serait discrédité et devrait prouver son honnêteté et sa bonne foi.
Le coup est à la fois vicieux et très habile : il a projeté Gilles Duceppe hors piste. Il est hors du chemin de Pauline Marois. L'effet à court terme est un certain répit pour la chef péquiste, mais le Parti québécois est encore plus amoché dans l'opinion publique qu'il ne l'était. Il a supplanté le Canadien en tête du palmarès des cibles de la moquerie populaire.
Des paroles de l'ex-chef du parti et ex-premier ministre Bernard Landry trouvent toute leur signification dans les présentes circonstances. « La patrie avant le parti et le parti avant les personnes », a-t-il ainsi résumé l'ordre idéal des choses, le 6 juin dernier, lorsque les démissions concertées de Louise Beaudoin, Lisette Lapointe et Pierre Curzi ont déclenché cette crise de leadership. M. Landry appelait alors à un recentrage du Parti québécois sur son objectif de réaliser la souveraineté, ce qui est son ciment depuis sa fondation.
Ce recentrage ne s'est jamais fait et, d'un épisode à l'autre, la carrière d'une personne, Mme Marois, passe avant le parti et la patrie.
Pas un putschiste
Gilles Duceppe a annoncé dimanche qu'il lui était « impossible d'envisager un retour en politique active ». Il ne l'écartait donc pas jusque-là, mais on ne peut l'accuser pour autant d'avoir orchestré le putsch contre Pauline Marois.
Il était simplement réclamé par certains pour prendre la direction du Parti québécois sur la base de sondages indiquant que ce parti ferait bien meilleure figure aux prochaines élections avec M. Duceppe à sa tête et par la petite cellule syndicaliste du SPQ-libre qui grenouille en permanence au Parti québécois. Celle-ci a droit à une attention disproportionnée de la part des médias. M. Duceppe n'est pas allé plus loin que de se montrer disponible si le poste s'ouvrait.
Gilles Duceppe est disqualifié pour un temps indéterminé; le problème du Parti québécois demeure cependant entier : un programme et une chef qui ne répondent pas au goût du jour.
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Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Wow.... Non seulement ils l'ont pas publiée, mais on l'utilise pour l'accusée de plus belle! Comme dit l'autre: Pissant!!Anya a écrit : Charbonneau a recouru aux services de recherche du Bloc
24 janvier 2012
Hugo de Grandpré
La Presse
(Ottawa) L'ancienne conseillère de Gilles Duceppe, Marie-France Charbonneau, a utilisé les services de recherche du Bloc québécois à Ottawa, payés à même les fonds publics, afin de mener à bien la recherche et la rédaction de son mémoire portant sur l'influence du Bloc québécois sur les programmes publics.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS4" onclick="window.open(this.href);return false;

- Mozusse que ça pourrait être plus simple! Solange de Beauvoil', dans 'le Domaine Bleu' (et partout ailleurs, d'ailleurs)
Gilles Duceppe de nouveau éclaboussé
25 janvier 2012

Hugo de Grandpré et Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) L'ancien chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a puisé dans le budget de fonctionnement de son cabinet à Ottawa pour payer le salaire d'au moins un autre directeur général du parti, a appris La Presse.
Patrick Marais, qui a été directeur général du Bloc québécois de 1998 à 2000, a confirmé hier avoir été rémunéré à même le budget de fonctionnement du cabinet de M. Duceppe, versé par la Chambre des communes.
Enquête en cours
La Presse a révélé samedi que M. Duceppe avait versé un salaire d'environ 100 000$ au directeur général du Bloc québécois, Gilbert Gardner, de 2004 à 2011, en utilisant les fonds provenant de la Chambre pour le fonctionnement de son cabinet. La légalité d'une telle pratique fait actuellement l'objet d'une enquête à la Chambre des communes. Or, il appert qu'elle avait commencé avant 2004.
«Oui, j'étais directeur du Bloc québécois. Oui, comme M. Gardner, j'étais payé par le cabinet du chef du Bloc québécois en respectant les règles de la Chambre des communes qui ont toujours stipulé que le travail partisan faisait partie intégrante du travail de député», a dit M. Marais.
Son successeur, Louis-Phillipe Bourgeois, en poste jusqu'en 2002, a quant à lui indiqué à La Presse qu'il ne se souvenait pas s'il avait été rémunéré par le parti ou par le budget du chef financé par les fonds publics.
M. Marais fait ainsi écho aux affirmations de Gilles Duceppe rapportées dans La Presse de samedi, selon lesquelles une telle pratique était permise par les règlements de la Chambre des communes.
Le Bloc québécois semble toutefois faire exception dans cette interprétation des règlements. Le Parti conservateur, le Parti libéral et le NPD affirment à l'unisson qu'ils paient leur directeur général respectif avec leur propre argent.
Le Devoir a néanmoins avancé hier que M. Duceppe «aurait suivi les règles», en citant une porte-parole de la Chambre des communes et en s'appuyant sur la définition de «fonctions parlementaires» d'un député, contenue dans les règlements des communes. Cette définition comprend en effet un volet partisan.
Or, des membres actuels et anciens du Bureau de régie interne, qui rédige, adopte et applique ces mêmes règlements, rejettent catégoriquement cette interprétation.
Confusion
«Le problème avec l'interprétation que Le Devoir a faite, et peut-être le Bloc aussi, c'est de dire que partisan, c'est la même chose que parti. Ce n'est pas la même chose, pas du tout», a tranché le porte-parole du Bureau de régie interne, le député néo-démocrate Joe Comartin.
Selon M. Comartin, la notion d'activités partisanes dans le règlement a été maintenue afin de donner une certaine marge de manoeuvre aux députés. Mais celle-ci ne va pas jusqu'à payer le salaire du directeur général d'un parti politique.
«La distinction, c'est que si vous avez un employé ou un adjoint dont le gros des responsabilités est vis-à-vis du parti, son salaire doit être payé par le parti. De la même manière, si le gros de ses responsabilités est vis-à-vis d'un député ou le chef d'un parti, le salaire est payé par les fonds du Parlement», a dit M. Comartin, avocat de formation.
Agir autrement ouvrirait la porte au financement de toutes les activités des partis politiques par la Chambre des communes, estime Don Boudria, membre du Bureau de la régie interne de 1994 à 2003. «Jamais personne n'a prétendu cela. Voyons donc! Si quelqu'un l'avait essayé, ça aurait été la risée!», a soutenu M. Boudria.
Patrick Marais a néanmoins affirmé que son travail de directeur général du Bloc comportait un volet parlementaire important, même s'il était responsable de la gestion et de l'organisation du parti.
M. Duceppe et son ancien chef de cabinet, François Leblanc, ont quant à eux soutenu que le Bloc québécois avait agi de manière transparente dans cette affaire et que cette pratique était connue du caucus.
Mais l'ancien whip du Bloc, Michel Guimond, troisième dans la hiérarchie parlementaire du parti, a indiqué qu'il n'était pas au courant, tout comme l'a fait hier Louis Plamondon, ancien président du caucus et l'un des quatre députés qui ont survécu à la débâcle du 2 mai.
Cela dit, Pierre Paquette, ancien leader parlementaire, a affirmé qu'un certain nombre d'employés qui avaient des tâches parlementaires mais qui travaillaient à la permanence du Bloc à Montréal étaient eux aussi payés à même le budget du chef Gilles Duceppe et que le caucus était bel et bien au courant.
Le NPD suit les règles
Dans les rangs du NPD, on affirme respecter les règles des Communes à la lettre. On donne en exemple le cas de Karl Bélanger, attaché de presse de Jack Layton pendant huit ans et d'Alexa McDonough auparavant. Lorsque cette dernière a quitté son poste de chef, M. Bélanger a accepté le même poste pour Jack Layton en 2003. Mais étant donné que M. Layton n'avait pas encore de siège aux Communes, il a pris un congé sans solde et son salaire a été payé par le NPD jusqu'à ce que son nouveau patron soit élu aux Communes en 2004.
«J'étais payé par le parti parce que mon travail était considéré comme étant partisan», a indiqué hier M. Bélanger.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
25 janvier 2012

Hugo de Grandpré et Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) L'ancien chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a puisé dans le budget de fonctionnement de son cabinet à Ottawa pour payer le salaire d'au moins un autre directeur général du parti, a appris La Presse.
Patrick Marais, qui a été directeur général du Bloc québécois de 1998 à 2000, a confirmé hier avoir été rémunéré à même le budget de fonctionnement du cabinet de M. Duceppe, versé par la Chambre des communes.
Enquête en cours
La Presse a révélé samedi que M. Duceppe avait versé un salaire d'environ 100 000$ au directeur général du Bloc québécois, Gilbert Gardner, de 2004 à 2011, en utilisant les fonds provenant de la Chambre pour le fonctionnement de son cabinet. La légalité d'une telle pratique fait actuellement l'objet d'une enquête à la Chambre des communes. Or, il appert qu'elle avait commencé avant 2004.
«Oui, j'étais directeur du Bloc québécois. Oui, comme M. Gardner, j'étais payé par le cabinet du chef du Bloc québécois en respectant les règles de la Chambre des communes qui ont toujours stipulé que le travail partisan faisait partie intégrante du travail de député», a dit M. Marais.
Son successeur, Louis-Phillipe Bourgeois, en poste jusqu'en 2002, a quant à lui indiqué à La Presse qu'il ne se souvenait pas s'il avait été rémunéré par le parti ou par le budget du chef financé par les fonds publics.
M. Marais fait ainsi écho aux affirmations de Gilles Duceppe rapportées dans La Presse de samedi, selon lesquelles une telle pratique était permise par les règlements de la Chambre des communes.
Le Bloc québécois semble toutefois faire exception dans cette interprétation des règlements. Le Parti conservateur, le Parti libéral et le NPD affirment à l'unisson qu'ils paient leur directeur général respectif avec leur propre argent.
Le Devoir a néanmoins avancé hier que M. Duceppe «aurait suivi les règles», en citant une porte-parole de la Chambre des communes et en s'appuyant sur la définition de «fonctions parlementaires» d'un député, contenue dans les règlements des communes. Cette définition comprend en effet un volet partisan.
Or, des membres actuels et anciens du Bureau de régie interne, qui rédige, adopte et applique ces mêmes règlements, rejettent catégoriquement cette interprétation.
Confusion
«Le problème avec l'interprétation que Le Devoir a faite, et peut-être le Bloc aussi, c'est de dire que partisan, c'est la même chose que parti. Ce n'est pas la même chose, pas du tout», a tranché le porte-parole du Bureau de régie interne, le député néo-démocrate Joe Comartin.
Selon M. Comartin, la notion d'activités partisanes dans le règlement a été maintenue afin de donner une certaine marge de manoeuvre aux députés. Mais celle-ci ne va pas jusqu'à payer le salaire du directeur général d'un parti politique.
«La distinction, c'est que si vous avez un employé ou un adjoint dont le gros des responsabilités est vis-à-vis du parti, son salaire doit être payé par le parti. De la même manière, si le gros de ses responsabilités est vis-à-vis d'un député ou le chef d'un parti, le salaire est payé par les fonds du Parlement», a dit M. Comartin, avocat de formation.
Agir autrement ouvrirait la porte au financement de toutes les activités des partis politiques par la Chambre des communes, estime Don Boudria, membre du Bureau de la régie interne de 1994 à 2003. «Jamais personne n'a prétendu cela. Voyons donc! Si quelqu'un l'avait essayé, ça aurait été la risée!», a soutenu M. Boudria.
Patrick Marais a néanmoins affirmé que son travail de directeur général du Bloc comportait un volet parlementaire important, même s'il était responsable de la gestion et de l'organisation du parti.
M. Duceppe et son ancien chef de cabinet, François Leblanc, ont quant à eux soutenu que le Bloc québécois avait agi de manière transparente dans cette affaire et que cette pratique était connue du caucus.
Mais l'ancien whip du Bloc, Michel Guimond, troisième dans la hiérarchie parlementaire du parti, a indiqué qu'il n'était pas au courant, tout comme l'a fait hier Louis Plamondon, ancien président du caucus et l'un des quatre députés qui ont survécu à la débâcle du 2 mai.
Cela dit, Pierre Paquette, ancien leader parlementaire, a affirmé qu'un certain nombre d'employés qui avaient des tâches parlementaires mais qui travaillaient à la permanence du Bloc à Montréal étaient eux aussi payés à même le budget du chef Gilles Duceppe et que le caucus était bel et bien au courant.
Le NPD suit les règles
Dans les rangs du NPD, on affirme respecter les règles des Communes à la lettre. On donne en exemple le cas de Karl Bélanger, attaché de presse de Jack Layton pendant huit ans et d'Alexa McDonough auparavant. Lorsque cette dernière a quitté son poste de chef, M. Bélanger a accepté le même poste pour Jack Layton en 2003. Mais étant donné que M. Layton n'avait pas encore de siège aux Communes, il a pris un congé sans solde et son salaire a été payé par le NPD jusqu'à ce que son nouveau patron soit élu aux Communes en 2004.
«J'étais payé par le parti parce que mon travail était considéré comme étant partisan», a indiqué hier M. Bélanger.
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Re: Bloc Québécois 2.0
Ils ont publié sa lettre.
http://www.cyberpresse.ca/debats/opinio ... cueil_POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
Voici leur réponse:
Mme Charbonneau,
Vous avez bien sûr votre version des faits, mais les informations dont nous avons fait état dans l'article ont été validées par quatre sources au sein du parti. Nous avons aussi consulté votre conjoint et ex-patron, François Leblanc. Ses propos ont été largement rapportés dans notre reportage. Le style de gestion adopté par l'administration de Gilles Duceppe a suscité un vif mécontentement au sein du Bloc québécois. L'histoire que nous avons rapportée, et qui vous concerne, illustre concrètement cette grogne.
- Joël-Denis Bellavance et Hugo de Grandpré
http://www.cyberpresse.ca/debats/opinio ... cueil_POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
Voici leur réponse:
Mme Charbonneau,
Vous avez bien sûr votre version des faits, mais les informations dont nous avons fait état dans l'article ont été validées par quatre sources au sein du parti. Nous avons aussi consulté votre conjoint et ex-patron, François Leblanc. Ses propos ont été largement rapportés dans notre reportage. Le style de gestion adopté par l'administration de Gilles Duceppe a suscité un vif mécontentement au sein du Bloc québécois. L'histoire que nous avons rapportée, et qui vous concerne, illustre concrètement cette grogne.
- Joël-Denis Bellavance et Hugo de Grandpré
Ils ont bien beau avoir "4 sources", celles-ci sont dans le champ... Les années que j'ai milité au Bloc, lorsque j'allais à la permanence, Marie-France Charbonneau était là régulièrement à travailler et à organiser les tournées du chef. C'est vraiment du gros Bloc-bashing de la part de La Presse...Chico_Fan a écrit : Ils ont publié sa lettre.
http://www.cyberpresse.ca/debats/opinio ... cueil_POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
Voici leur réponse:
Mme Charbonneau,
Vous avez bien sûr votre version des faits, mais les informations dont nous avons fait état dans l'article ont été validées par quatre sources au sein du parti. Nous avons aussi consulté votre conjoint et ex-patron, François Leblanc. Ses propos ont été largement rapportés dans notre reportage. Le style de gestion adopté par l'administration de Gilles Duceppe a suscité un vif mécontentement au sein du Bloc québécois. L'histoire que nous avons rapportée, et qui vous concerne, illustre concrètement cette grogne.
- Joël-Denis Bellavance et Hugo de Grandpré
Re: Bloc Québécois 2.0
Quand les médias et la politique se chicane publiquement, est-ce signe que ça va pas ben au Pays?
- Mozusse que ça pourrait être plus simple! Solange de Beauvoil', dans 'le Domaine Bleu' (et partout ailleurs, d'ailleurs)
C'est sûr.Raven a écrit : [...]
Ils ont bien beau avoir "4 sources", celles-ci sont dans le champ... Les années que j'ai milité au Bloc, lorsque j'allais à la permanence, Marie-France Charbonneau était là régulièrement à travailler et à organiser les tournées du chef. C'est vraiment du gros Bloc-bashing de la part de La Presse...

En fait, ce qui m'a passé par la tête, c'est que, ok, il y a des chicanes au sein des différents Partis, c'est déjà signe de mauvaise santé. Mais qu'en plus il faille que quelqu'un doive (doit?) se défendre en envoyant une lettre au média, et que le média réplique en faisant pratiquement 'gnan-gnan' à la fin, ça commence à être un peu plus 'personnel' que 'informationnel'.Marisopa a écrit : [...]
Je saisi pas le lien.
Comme vous dites: ça sent le Bloc-bashing.
J'avoue que ce n'est sûrement pas un lien direct, mais c'en est un qui s'est fait dans ma tête qui fonctionne bizarement, je le concède

- Mozusse que ça pourrait être plus simple! Solange de Beauvoil', dans 'le Domaine Bleu' (et partout ailleurs, d'ailleurs)
Je ne pense pas que c'est du Bloc-Bashing mais plustôt un système de défense Pro Pauline Marois ou une campagne anti Gilles duceppe. Force de constater que Gilles ne fait pas l'unanimité chez les souverainistes.. Plusieurs lui reprochent son caractère dictatorial, peu ouvert aux idées autres que la sienne. On peut comprendre, lorsqu'on sait qu'il traîne un bagage Marxiste-Léniniste.Un passé communiste finira toujours par ressortir du lot. Comme on dit: chassez le naturel et il revient au galot!!!!
Re: Bloc Québécois 2.0
La Presse ultra-fédéraliste semble être en faveur du maintien de Pauline à la tête du PQ. Pas dangeureuse contrairement à Duceppe.
Bien joué Desmarais, tu peux maintenant dormir sur tes deux oreilles.
Bien joué Desmarais, tu peux maintenant dormir sur tes deux oreilles.
ça pourrait être drôle si elle rapportait le Vote populaire....Red K a écrit : La Presse ultra-fédéraliste semble être en faveur du maintien de Pauline à la tête du PQ. Pas dangeureuse contrairement à Duceppe .
Bien joué Desmarais, tu peux maintenant dormir sur tes deux oreilles.
Mmmm... ça c'est une histoire à suivre de près!
Ah! Politique! Quand tu me tiens!

- Mozusse que ça pourrait être plus simple! Solange de Beauvoil', dans 'le Domaine Bleu' (et partout ailleurs, d'ailleurs)
Re: Bloc Québécois 2.0
C'est vrai que ca se retourne tellement vite..... la certitude de la veille est l'incertitude de lendemain...... surtout aujourd'hui.
Et c'est une histoire où les figurants, ben, c'est nous!
Alors là, Mesdames, Mesdemoiselles, demoiseaux et Leurssieurs, je vous le dit: on a le droit de s'en mêler
Je l'ai dit un peu plus haut dans ce topic: ENFIN!!! DE LA POLITIQUE INTÉRESSANTE! Arf!! Quelle bataille en vue!
On aura plus le temps de s'occuper de la politique étrangère, moi j'vous dit!
Alors là, Mesdames, Mesdemoiselles, demoiseaux et Leurssieurs, je vous le dit: on a le droit de s'en mêler

Je l'ai dit un peu plus haut dans ce topic: ENFIN!!! DE LA POLITIQUE INTÉRESSANTE! Arf!! Quelle bataille en vue!

On aura plus le temps de s'occuper de la politique étrangère, moi j'vous dit!

- Mozusse que ça pourrait être plus simple! Solange de Beauvoil', dans 'le Domaine Bleu' (et partout ailleurs, d'ailleurs)
MONTRÉAL - Au centre d'une controverse depuis une semaine, l'ancien chef du Bloc québécois Gilles Duceppe prépare sa défense au sujet des allégations concernant la gestion du budget alloué à son parti lorsqu'il le dirigeait.
Il devrait publier ce dimanche un communiqué accompagné d'un avis juridique justifiant ses actes, a appris TVA Nouvelles.
L'ex-chef bloquiste a admis avoir rémunéré l'ancien directeur général de son parti, Gilbert Gardner, en utilisant le budget alloué à son cabinet par la Chambre des communes. Cette façon de faire a été dénoncée cette semaine tant par les autres partis à Ottawa que par la Régie interne, un comité parlementaire qui se penche sur les budgets des députés. Celle-ci a rappelé que les fonds publics devaient servir à financer des activités parlementaires, et non à des fins partisanes.
Un autre ex-directeur général du Bloc québécois, Patrick Marais, a lui aussi été payé à même le budget parlementaire de l'ex-chef bloquiste Gilles Duceppe, a affirmé cette semaine l'ex-député bloquiste Réal Ménard. Ce dernier estime toutefois que «c'était une pratique autorisée par la Chambre des communes».
Le salaire d'une ancienne conseillère de Gilles Duceppe, Marie-France Charbonneau, aurait lui aussi été payé par le budget parlementaire de M. Duceppe. Mme Charbonneau préparait les tournées du chef tout en rédigeant une thèse de maîtrise sur l'influence du Bloc québécois sur les programmes publics.
Le comité de la Régie interne des Communes se réunira lundi à huis clos.
Infos:Agence QMI
Duceppe dans l'eau chaude et la source (pour les détracteurs de LA PRESSE) vient de l'agence QMI
Alors est-ce qu'il va avoir une chasse aux sorcières en prétextant que l'agence QMI est remplis de fédéralistes???
Je ne comprend pas que des souverainistes croient durs comme fer que toutes les informations qui viennent de La Presse est nécessairement fausses ou une attaque envers eux. La liberté d'informations et d'opinions publiques s'adressent à tout le monde. Avez-vous remarquer que les souverainistes applaudissent de voir des chroniqueurs ouvertement souverainistes mais pestent contre ceux qui sont fédéralistes?Comme si chez les souverainistes le monde idéal serait de censurer tout ce qui se rapproche de près ou de loin aux fédéralistes dans les médias et ces mêmes souverainistes ,d'aller dans un espace public et prétendre que la LIBERTÉ est une valeurs propre à eux-mêmes!!!!Liberté et Censure ne vont pas ensemble encore moins la liberté sélective souverainiste!!!
Imaginez si un jour Gilles Duceppe se fait arrêter pour excès de vitesse sur la 20 et que La Presse sorte la nouvelle.Il se trouverait,chez certains souverainistes, pas tous ,à crier au scandale et que La Presse fédéraliste s'acharne sur Gille duceppe en sortant la nouvelle.Primo, c'est le travail des médias,dont La Presse de publier une nouvelle d'intérêt public.Secondo j'ose croire que les journalistes de La presse sont professionnels et capable de faire la part des choses. Tertio si le policier donne une contravention à Gilles Duceppe pour excès de vitesse ça ne veut pas dire que le policier est fédéraliste tout comme si le policier lui donne un simple avertissement qu'il soit souverainiste. Les policiers peuvent faire leurs travail en tout impartialité et sans traitement de faveur à Gilles Duceppe.
Il devrait publier ce dimanche un communiqué accompagné d'un avis juridique justifiant ses actes, a appris TVA Nouvelles.
L'ex-chef bloquiste a admis avoir rémunéré l'ancien directeur général de son parti, Gilbert Gardner, en utilisant le budget alloué à son cabinet par la Chambre des communes. Cette façon de faire a été dénoncée cette semaine tant par les autres partis à Ottawa que par la Régie interne, un comité parlementaire qui se penche sur les budgets des députés. Celle-ci a rappelé que les fonds publics devaient servir à financer des activités parlementaires, et non à des fins partisanes.
Un autre ex-directeur général du Bloc québécois, Patrick Marais, a lui aussi été payé à même le budget parlementaire de l'ex-chef bloquiste Gilles Duceppe, a affirmé cette semaine l'ex-député bloquiste Réal Ménard. Ce dernier estime toutefois que «c'était une pratique autorisée par la Chambre des communes».
Le salaire d'une ancienne conseillère de Gilles Duceppe, Marie-France Charbonneau, aurait lui aussi été payé par le budget parlementaire de M. Duceppe. Mme Charbonneau préparait les tournées du chef tout en rédigeant une thèse de maîtrise sur l'influence du Bloc québécois sur les programmes publics.
Le comité de la Régie interne des Communes se réunira lundi à huis clos.
Infos:Agence QMI
Duceppe dans l'eau chaude et la source (pour les détracteurs de LA PRESSE) vient de l'agence QMI
Alors est-ce qu'il va avoir une chasse aux sorcières en prétextant que l'agence QMI est remplis de fédéralistes???
Je ne comprend pas que des souverainistes croient durs comme fer que toutes les informations qui viennent de La Presse est nécessairement fausses ou une attaque envers eux. La liberté d'informations et d'opinions publiques s'adressent à tout le monde. Avez-vous remarquer que les souverainistes applaudissent de voir des chroniqueurs ouvertement souverainistes mais pestent contre ceux qui sont fédéralistes?Comme si chez les souverainistes le monde idéal serait de censurer tout ce qui se rapproche de près ou de loin aux fédéralistes dans les médias et ces mêmes souverainistes ,d'aller dans un espace public et prétendre que la LIBERTÉ est une valeurs propre à eux-mêmes!!!!Liberté et Censure ne vont pas ensemble encore moins la liberté sélective souverainiste!!!
Imaginez si un jour Gilles Duceppe se fait arrêter pour excès de vitesse sur la 20 et que La Presse sorte la nouvelle.Il se trouverait,chez certains souverainistes, pas tous ,à crier au scandale et que La Presse fédéraliste s'acharne sur Gille duceppe en sortant la nouvelle.Primo, c'est le travail des médias,dont La Presse de publier une nouvelle d'intérêt public.Secondo j'ose croire que les journalistes de La presse sont professionnels et capable de faire la part des choses. Tertio si le policier donne une contravention à Gilles Duceppe pour excès de vitesse ça ne veut pas dire que le policier est fédéraliste tout comme si le policier lui donne un simple avertissement qu'il soit souverainiste. Les policiers peuvent faire leurs travail en tout impartialité et sans traitement de faveur à Gilles Duceppe.
Duceppe a agi en toute légitimité, selon un avis juridique
Lundi 30 janvier 2012
Gilles Duceppe a fait parvenir un avis juridique au Bureau de régie interne des Communes affirmant que la rémunération du directeur général du Bloc québécois, puisé à même le budget parlementaire de Gilles Duceppe entre 2004 et 2011, était « parfaitement légitime ».
L'Avis juridique de Gilles Duceppe
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... undi.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Lundi 30 janvier 2012
Gilles Duceppe a fait parvenir un avis juridique au Bureau de régie interne des Communes affirmant que la rémunération du directeur général du Bloc québécois, puisé à même le budget parlementaire de Gilles Duceppe entre 2004 et 2011, était « parfaitement légitime ».
L'Avis juridique de Gilles Duceppe
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