
A la une!
Re: A la une!
Bonjour Fabi. J'aimerais l'article avec Marie-Eve Janvier stp. Très belle fin de semaine de Pâques ! 

Re: A la une!
Merci beaucoup Fabi ! J'espère que tu as passé une belle fin de semaine de Pâques, il reste encore demain de congé d'ailleurs !
D'habitude, je n'aime pas tellement les téléréalités qui vont trop dans la vie personnelle des gens. Mais je trouve que Marie-Eve Janvier fait une belle approche de cela et que ça passe bien avec elle.
Bon début de semaine et au plaisir !

D'habitude, je n'aime pas tellement les téléréalités qui vont trop dans la vie personnelle des gens. Mais je trouve que Marie-Eve Janvier fait une belle approche de cela et que ça passe bien avec elle.
Bon début de semaine et au plaisir !

Re: A la une!
Francine a écrit : ↑dim. avr. 20, 2025 8:53 pm Merci beaucoup Fabi ! J'espère que tu as passé une belle fin de semaine de Pâques, il reste encore demain de congé d'ailleurs !![]()
D'habitude, je n'aime pas tellement les téléréalités qui vont trop dans la vie personnelle des gens. Mais je trouve que Marie-Eve Janvier fait une belle approche de cela et que ça passe bien avec elle.
Bon début de semaine et au plaisir !![]()
Ça me fait plaisir Francine

Oui, j'ai passé une belle fin de semaine de Pâques

Bonne semaine!

Re: A la une!
Le cri du cœur de Bianca Longpré et François Massicotte

Profondément dévoués envers leurs enfants, Bianca Longpré et François Massicotte s’investissent pleinement pour leur bonheur et leur bien-être. Parents de deux enfants qui nécessitent un accompagnement particulier en raison de leurs difficultés d’apprentissage, ils font actuellement face à une situation préoccupante: l’école qui les accueille est menacée de fermeture. Pour eux, comme pour bien familles, cette école est celle de la dernière chance...
Bianca et François, si vous le voulez bien, parlons tout d’abord de vos projets professionnels.
Bianca: Je fais du contenu sur les médias sociaux avec Mère ordinaire et j’ai une boutique en ligne. Je suis aussi en spectacle.
François: Mon show numéro 8 se poursuit dans les dates qui sont disponibles entre les shows de Bianca. Parce que nous ne pouvons pas être tous les deux en tournée au même moment. J’ai donc limité le nombre de shows.
L’école de deux de vos enfants est menacée de fermeture. Remettez-nous en contexte.
B: L'Académie Centennial est une école secondaire privée qui s'occupe des enfants qui n'ont pas leur place au public. C'est vraiment l'école de la dernière chance. Elle reçoit les jeunes aux prises avec différentes difficultés: dyslexie, dysorthographie, TDAH, surdité. Chaque enfant a des défis particuliers et pour cette raison, ils n’ont jamais trouvé leur place à l'école publique. Quand on a tout essayé et qu’il n’y a plus de place pour notre enfant, on se tourne vers cette école qui compte 300 élèves. Elle est subventionnée du côté anglophone, mais le volet francophone n'est pas subventionné. Le gouvernement dit que c'est parce que ce n'est pas la même école alors que les élèves partagent les mêmes corridors et les mêmes classes. C’est une école unique au Québec. Nous sommes en attente de savoir si le gouvernement acceptera de financer l’école francophone.
F: Si cette école ferme, que feront les élèves qui n'ont pas leur place au public? Pour eux, il n’y a pas de plan B.
Lesquels de vos enfants fréquentent cette école?
B: Deux de nos enfants: Mély et Ricci. En tant que parents, nous dépensons un gros montant chaque année pour payer les études de nos enfants. Et nous payons parce qu’il n’y a pas d’alternative: ils ne peuvent aller nulle part ailleurs. Nos enfants ont fait chacun trois écoles avant d’intégrer Centennial...
F: Certains enfants ne pourront plus aller à l’école, ils devront rester à la maison. Ça veut dire qu’ils n’auront plus d’amis et qu’ils risquent de décrocher. C'est dramatique pour la majorité de ces enfants. Cette école change des vies, car elle amène des élèves qui ont des difficultés à obtenir un diplôme d’études secondaires avec un taux de réussite de 80 %. Chaque classe ne compte que 10 élèves. Le suivi est serré.
B: L'école a fait ses preuves. Mes enfants étaient en échec au public et maintenant, ils sont en réussite à cette école-là parce que toutes les ressources nécessaires sont mises en place. Sans cette école, ces élèves seraient des décrocheurs.Ils étaient tous en voie de décrocher, car il n’y avait plus de place pour eux. Nos enfants sont passés d’une situation d’échec à des notes de plus de 80. Mais surtout, ils rêvent à plus tard. Ils ont des projets d’avenir.
Ça change la vie des enfants?
F: Ça change aussi celle des parents, parce que sans cette école, ils sont épuisés à essayer de faire fonctionner l'enfant à l'école publique qui impose des devoirs à n’en plus finir et qui doivent reprendre des journées entières d’enseignement à la maison. Et ça change aussi la dynamique familiale avec les autres enfants de la famille.
B: Les devoirs sont faits à l'école. Donc, quand nos enfants rentrent à la maison, ils sont libres. Ma fille peut continuer à pratiquer ses sports. Mon gars peut jouer dehors, voir ses amis, faire du sport. Nous ne sommes pas constamment en conflit avec eux. Leur estime d'eux-mêmes s’est améliorée. Ils sont passés des moins bons de leur école à des élèves qui réussissent. Quand ils ramènent leurs examens à la maison, ils sont fiers d'eux. Parce que si un élève ne comprend pas la matière, on va l’aider à la maîtriser avant de passer à une autre. Avant pour nous, c’était tellement lourd que je me disais que je ne pouvais plus faire de spectacles ou aller travailler parce que durant les week-ends, il fallait que je reprenne toute la matière avec eux...
Quels sont les problématiques de vos enfants?
B: Ricci a un TDAH. Avant, quand il était énervé, l’école appelait pour qu’on vienne le chercher. À Centennial, on l’aide à se contrôler, à se calmer. On a juste une enfance. On a juste une jeunesse. Est-ce que c’est possible de ne pas la passer à se faire chialer dessus ou à se faire répéter qu’on n’est pas bon? À cette école, nous savions qu’on allait tout faire pour amener nos enfants à la fin du secondaire 5. Ça se pouvait qu'il y ait des difficultés en cours de route, mais il y avait des cours d'été, du tutorat après l'école, etc. On ne laissait jamais tomber les élèves. Sur la page de L'Académie Centennial, il y a plein de témoignages d'élèves qui sont devenus des professeurs, des ingénieurs, etc. On peut aussi y signer une pétition.
C’est beaucoup de sacrifices à faire pour que vos enfants soient heureux et qu’ils puissent réaliser leurs rêves?
B: Oui. Cette école coûte cher, mais c’est un choix que nous avons fait pour éviter que nos enfants décrochent. Cette année, nous n’avons pas mis d’argent de côté pour notre retraite: nous avons investi notre argent sur nos enfants. Certains parents ont réhypothéqué leur maison, d’autres reçoivent de l'aide des grands-parents. Nous étions prêts à vendre notre maison pour envoyer nos enfants là-bas. Avec Ricci, par exemple, soit je l’envoyais à cette école, soit je le gardais à la maison. Je ne suis pas capable de faire l'école à la maison et mon fils a besoin de voir du monde. Je ne vais pas le laisser tomber en dépression... C'était sa dernière chance. Je reçois des tonnes de témoignages de parents qui habitent une ville où il n'y a aucune ressource. Leur enfant décroche. Ils vivent un enfer familial. Ce sont des enfants dont personne ne veut à l’école.
Vos enfants ont leurs forces en dépit de tout?
B: Partout où ils vont, nos enfants sont appréciés. Ils sont impliqués dans le sport, dans la vie sociale. Le seul problème de nos enfants était la difficulté scolaire. Ils n’ont pas de problèmes de comportement. Comme tous les parents, avant d’envoyer nos enfants à Centennnial, nous nous sommes battus, nous avons tout essayé, mais personne n’a voulu nous donner de ressources. À Centennial, ma fille a des notes de plus de 80! Elle veut devenir policière.
F: Ricci quant à lui veut devenir un agent sportif. Il connaît tout sur le sport! Il a un haut potentiel. Il est très intelligent. C'est juste qu'il a un TDAH.
B: François s’est rendu à l'Assemblée nationale avec d'autres parents pour rencontrer le ministre Bernard Drainville. La balle est dans son camp...
F: Ironiquement, le premier ministre a déclaré à l'Assemblée nationale que l'éducation pour les enfants en difficulté était sa priorité. Nous verrons la suite des choses...

Profondément dévoués envers leurs enfants, Bianca Longpré et François Massicotte s’investissent pleinement pour leur bonheur et leur bien-être. Parents de deux enfants qui nécessitent un accompagnement particulier en raison de leurs difficultés d’apprentissage, ils font actuellement face à une situation préoccupante: l’école qui les accueille est menacée de fermeture. Pour eux, comme pour bien familles, cette école est celle de la dernière chance...
Bianca et François, si vous le voulez bien, parlons tout d’abord de vos projets professionnels.
Bianca: Je fais du contenu sur les médias sociaux avec Mère ordinaire et j’ai une boutique en ligne. Je suis aussi en spectacle.
François: Mon show numéro 8 se poursuit dans les dates qui sont disponibles entre les shows de Bianca. Parce que nous ne pouvons pas être tous les deux en tournée au même moment. J’ai donc limité le nombre de shows.
L’école de deux de vos enfants est menacée de fermeture. Remettez-nous en contexte.
B: L'Académie Centennial est une école secondaire privée qui s'occupe des enfants qui n'ont pas leur place au public. C'est vraiment l'école de la dernière chance. Elle reçoit les jeunes aux prises avec différentes difficultés: dyslexie, dysorthographie, TDAH, surdité. Chaque enfant a des défis particuliers et pour cette raison, ils n’ont jamais trouvé leur place à l'école publique. Quand on a tout essayé et qu’il n’y a plus de place pour notre enfant, on se tourne vers cette école qui compte 300 élèves. Elle est subventionnée du côté anglophone, mais le volet francophone n'est pas subventionné. Le gouvernement dit que c'est parce que ce n'est pas la même école alors que les élèves partagent les mêmes corridors et les mêmes classes. C’est une école unique au Québec. Nous sommes en attente de savoir si le gouvernement acceptera de financer l’école francophone.
F: Si cette école ferme, que feront les élèves qui n'ont pas leur place au public? Pour eux, il n’y a pas de plan B.
Lesquels de vos enfants fréquentent cette école?
B: Deux de nos enfants: Mély et Ricci. En tant que parents, nous dépensons un gros montant chaque année pour payer les études de nos enfants. Et nous payons parce qu’il n’y a pas d’alternative: ils ne peuvent aller nulle part ailleurs. Nos enfants ont fait chacun trois écoles avant d’intégrer Centennial...
F: Certains enfants ne pourront plus aller à l’école, ils devront rester à la maison. Ça veut dire qu’ils n’auront plus d’amis et qu’ils risquent de décrocher. C'est dramatique pour la majorité de ces enfants. Cette école change des vies, car elle amène des élèves qui ont des difficultés à obtenir un diplôme d’études secondaires avec un taux de réussite de 80 %. Chaque classe ne compte que 10 élèves. Le suivi est serré.
B: L'école a fait ses preuves. Mes enfants étaient en échec au public et maintenant, ils sont en réussite à cette école-là parce que toutes les ressources nécessaires sont mises en place. Sans cette école, ces élèves seraient des décrocheurs.Ils étaient tous en voie de décrocher, car il n’y avait plus de place pour eux. Nos enfants sont passés d’une situation d’échec à des notes de plus de 80. Mais surtout, ils rêvent à plus tard. Ils ont des projets d’avenir.
Ça change la vie des enfants?
F: Ça change aussi celle des parents, parce que sans cette école, ils sont épuisés à essayer de faire fonctionner l'enfant à l'école publique qui impose des devoirs à n’en plus finir et qui doivent reprendre des journées entières d’enseignement à la maison. Et ça change aussi la dynamique familiale avec les autres enfants de la famille.
B: Les devoirs sont faits à l'école. Donc, quand nos enfants rentrent à la maison, ils sont libres. Ma fille peut continuer à pratiquer ses sports. Mon gars peut jouer dehors, voir ses amis, faire du sport. Nous ne sommes pas constamment en conflit avec eux. Leur estime d'eux-mêmes s’est améliorée. Ils sont passés des moins bons de leur école à des élèves qui réussissent. Quand ils ramènent leurs examens à la maison, ils sont fiers d'eux. Parce que si un élève ne comprend pas la matière, on va l’aider à la maîtriser avant de passer à une autre. Avant pour nous, c’était tellement lourd que je me disais que je ne pouvais plus faire de spectacles ou aller travailler parce que durant les week-ends, il fallait que je reprenne toute la matière avec eux...
Quels sont les problématiques de vos enfants?
B: Ricci a un TDAH. Avant, quand il était énervé, l’école appelait pour qu’on vienne le chercher. À Centennial, on l’aide à se contrôler, à se calmer. On a juste une enfance. On a juste une jeunesse. Est-ce que c’est possible de ne pas la passer à se faire chialer dessus ou à se faire répéter qu’on n’est pas bon? À cette école, nous savions qu’on allait tout faire pour amener nos enfants à la fin du secondaire 5. Ça se pouvait qu'il y ait des difficultés en cours de route, mais il y avait des cours d'été, du tutorat après l'école, etc. On ne laissait jamais tomber les élèves. Sur la page de L'Académie Centennial, il y a plein de témoignages d'élèves qui sont devenus des professeurs, des ingénieurs, etc. On peut aussi y signer une pétition.
C’est beaucoup de sacrifices à faire pour que vos enfants soient heureux et qu’ils puissent réaliser leurs rêves?
B: Oui. Cette école coûte cher, mais c’est un choix que nous avons fait pour éviter que nos enfants décrochent. Cette année, nous n’avons pas mis d’argent de côté pour notre retraite: nous avons investi notre argent sur nos enfants. Certains parents ont réhypothéqué leur maison, d’autres reçoivent de l'aide des grands-parents. Nous étions prêts à vendre notre maison pour envoyer nos enfants là-bas. Avec Ricci, par exemple, soit je l’envoyais à cette école, soit je le gardais à la maison. Je ne suis pas capable de faire l'école à la maison et mon fils a besoin de voir du monde. Je ne vais pas le laisser tomber en dépression... C'était sa dernière chance. Je reçois des tonnes de témoignages de parents qui habitent une ville où il n'y a aucune ressource. Leur enfant décroche. Ils vivent un enfer familial. Ce sont des enfants dont personne ne veut à l’école.
Vos enfants ont leurs forces en dépit de tout?
B: Partout où ils vont, nos enfants sont appréciés. Ils sont impliqués dans le sport, dans la vie sociale. Le seul problème de nos enfants était la difficulté scolaire. Ils n’ont pas de problèmes de comportement. Comme tous les parents, avant d’envoyer nos enfants à Centennnial, nous nous sommes battus, nous avons tout essayé, mais personne n’a voulu nous donner de ressources. À Centennial, ma fille a des notes de plus de 80! Elle veut devenir policière.
F: Ricci quant à lui veut devenir un agent sportif. Il connaît tout sur le sport! Il a un haut potentiel. Il est très intelligent. C'est juste qu'il a un TDAH.
B: François s’est rendu à l'Assemblée nationale avec d'autres parents pour rencontrer le ministre Bernard Drainville. La balle est dans son camp...
F: Ironiquement, le premier ministre a déclaré à l'Assemblée nationale que l'éducation pour les enfants en difficulté était sa priorité. Nous verrons la suite des choses...