LE DOMAINE BLEU

Beppo  a écrit

À la lecture du texte que tu nous a partagé, es-tu capable d'affirmer que Art Peur, Dion, Layton, May et Duceppe étaient au courant de la directive du Directeur général des élections? Ton texte mentionne bien que c'était la première fois qu'une telle directive était donnée?


En lisant ton message....alors que tu qualifies Monsieur Harper de (Art Peur)....je me demande si ce n'est pas plutôt Monsieur Duceppe qui joue la carte de ''La Peur''...un peu comme l'avait fait les Fédéralistes avant le Référendum de 1980 avec leurs camions de la ''Brinks'' ???

C'est vrai que l'on est proche de l'Halloween...alors un déguisement de Sorcière irait peut-être très bien à celui-ci...

michelineB  a écrit

En lisant ton message....alors que tu qualifies Monsieur Harper de (Art Peur)....je me demande si ce n'est pas plutôt Monsieur Duceppe qui joue la carte de ''La Peur''...un peu comme l'avait fait les Fédéralistes avant le Référendum de 1980 avec leurs camions de la ''Brinks'' ???

C'est vrai que l'on est proche de l'Halloween...alors un déguisement de Sorcière irait peut-être très bien à celui-ci...




Tu n'as sûrement pas suivi la même campagne que moi. Je t'invite à lire le texte de Dubuc plus haut qui mentionne que Duceppe n'a pas été pire que Layton ou Dion dans cette campagne. Et n'oublie pas une chose : Art Peur a parti le bal ( remember la mouette qui chie sur Dion?). Quand tu t'abaisses, attends-toi à ce que les autres se placent au même niveau que toi. Idem aux States. Pour la pureté, on repassera...



** Je te remets un message écrit par Lucide à la page 73 (je crois) qui démontre bien qu'Art Peur a couru à sa propre perte.

Citation :un bon premier ministre......


- celui qui a fait passer l'âge du consentement sexuel de 14 a 16 ans et qui veut envoyer ces memes jeunes a la prison a vie

- le seul dirigeant d'un pays occidental qui viole les conventions de Geneve en refusant de rapratrier un enfant soldat

- celui qui renie l'appui du Canada au protocole de Kyoto et subventionne a coup de millions les pétrolieres pour extraire du pétrole des sables bitumineux l'une des activités les plus polluantes au Canada, tellement que la Californie a décidé d'interdire l'importation de ce pétrole et que toutes les agences fédérales américaines ne peuvent utiliser ce pétrole.

- celui qui veut developper la production d'éthanol a partir de mais, culture excessivement polluante et ainsi contribuer par la hausse des prix a la crise alimentaire mondiale

- celui qui voulait faire la guerre en Irak avec Bush et qui impose la censure en interdisant aux militaires de dévoiler les couts économiques et psychologiques de cette guerre

- celui qui est en train de détruire la réputation du Canada a l'étranger.

Si pour toi, tout ca est digne d'un bon premier ministre, naturellement tu dois voter conservateur
mais ce parti conservateur n'a rien a voir avec le parti progressiste conservateur de Mulroney.
Il est formé a la base de gens de l'êtreme droite issus des anciens partis Reform et Alliance.

Cette élection aurait été surement l'une des plus dangeureuse de l'histoire du Canada, mais je crois que les gens ont compris que de donner la majorité a ce parti aurait été catastrophique.

--Message edité par lucide le 2008-10-12 06:43:58-- --Message edité par Beppo le 2008-10-13 10:55:51--

À mon âge on m'a appris la politesse et le respect....lorsque j'étais jeune...on disait oui Monsieur...non Madame...etc..

Je n'ai pas été élevé sans doute de la même gneration que toi...alors qu'on appelle son père ''Jack''...et sa mère ''Loulou''....ou encore ''Le Père'' ou ''La mère''...

On a beau être pas daccord avec les politiques d'un parti adverse...sans pour cela manquer au respect élémentaire...

Aussi...avant d'affirmer des choses...on doit toujours s'assurer de savoir...s'il n'y a pas deux côtés à une médaille...naturellement si l'on a une conscience morale...

Hein !!!  C'est quoi ça une conscience morale ...ça mange quoi en hiver ???

tipet  a écrit

Ben je voulais dire que c,est eux qui ont "découvert" la boîte scandaleuse et qui ont fait croire qu'elle était perdue le lendemain alors que c'était faux.


Et tu crois que le ''Seal'' qui assurait son contenu est tombé tout seul...comme par enchantement ???

michelineB  a écritÀ mon âge on m'a appris la politesse et le respect....lorsque j'étais jeune...on disait oui Monsieur...non Madame...etc..

Je n'ai pas été élevé sans doute de la même gneration que toi...alors qu'on appelle son père ''Jack''...et sa mère ''Loulou''....ou encore ''Le Père'' ou ''La mère''...

On a beau être pas daccord avec les politiques d'un parti adverse...sans pour cela manquer au respect élémentaire...

Aussi...avant d'affirmer des choses...on doit toujours s'assurer de savoir...s'il n'y a pas deux côtés à une médaille...naturellement si l'on a une conscience morale...

Hein !!!  C'est quoi ça une conscience morale ...ça mange quoi en hiver ???


Pour moi une conscience morale va plus loin que monsieur et madame.  

Tuer des innoncents dans un pays qui nous attaque même pas c'est pas un niveau de conscience morale bien élévée.

Polluer une planete sans se demander quelles seront les conséquences pour la génération future c'est pas une grande conscience morale.

Developper une energie polluante et qui fera crever un tas d'humains dans le monde pour faire de la piastre c'est pas une grande conscience morale...


alor pour la moralité.... on repassera ....

Beppo  a écritBizarre que le manque de respect ne soit vu que d'un côté... Tu peux vilipender (ce que le zouf a fait pendant je ne sais combien de temps) les gens et tu es OK. Je vais enseigner ça à mes jeunes. Tu peux écoeurer le monde et c'est bin cool et surtout sans reproche mais ne réplique surtout pas car tu en paieras le prix. Quelle maudite société est-ce ça?  

Qui a dit que ça n'avait été fait qu'un d'un coté?



edit: faute --Message edité par gin* le 2008-10-13 13:29:30--

Gin*  a écrit

Qui a dit que ça n'avait été fait qu'un d'un coté?



edit: faute  

Ce n'est pas Duceppe qui fait exprès pour se rendre sur les lieux de la campagne de son opposant, qui cour après le candidat du PC (Je ne veux même pas me souvenir de son nom) en l'écoeurant et devenant hystérique mais le contraire...

michelineB  a écritÀ mon âge on m'a appris la politesse et le respect....lorsque j'étais jeune...on disait oui Monsieur...non Madame...etc..

Je n'ai pas été élevé sans doute de la même gneration que toi...alors qu'on appelle son père ''Jack''...et sa mère ''Loulou''....ou encore ''Le Père'' ou ''La mère''...

On a beau être pas daccord avec les politiques d'un parti adverse...sans pour cela manquer au respect élémentaire...

Aussi...avant d'affirmer des choses...on doit toujours s'assurer de savoir...s'il n'y a pas deux côtés à une médaille...naturellement si l'on a une conscience morale...

Hein !!!  C'est quoi ça une conscience morale ...ça mange quoi en hiver ???

Je ne comprends pas le sens de ton message. Est-ce que je t'ai manqué de respect? Si oui, j'aimerais bien que tu m'indiques à quel endroit.

Pour le reste... sans commentaires.

Gin*  a écrit

Qui a dit que ça n'avait été fait qu'un d'un coté?



edit: faute  

Prends le temps de bien lire les commentaires qui ont été écrits suite à l'incident pour m'en trouver une coupelle qui condamne le geste du zouf. Bonne recherche!

Beppo  a écritBizarre que le manque de respect ne soit vu que d'un côté... Tu peux vilipender (ce que le zouf a fait pendant je ne sais combien de temps) les gens et tu es OK. Je vais enseigner ça à mes jeunes. Tu peux écoeurer le monde et c'est bin cool et surtout sans reproche mais ne réplique surtout pas car tu en paieras le prix. Quelle maudite société est-ce ça?  


Prend la même situation et change les personnages:

Un gars se rend sur le lieux de travail de son ex...  Il crie après, la talonne et ne lâche pas de l'écoeurer...  La femme se fâche et dit à ses clients "Ne faites pas attention c'est un imbécile!"

Me semble que les réactions seraient les mêmes que dans ce sujet ci!

Boîtes de scrutin retrouvées
Les 3 scrutatrices sont congédiées

Mise à jour : 13/10/2008 13h16

 Du nouveau dans cette histoire de boîtes de scrutin disparues.

Les trois scrutatrices impliquées et chez qui les boîtes ont été retrouvées ont été congédiées. Il s'agit d'une mère et de ses deux filles.

Les deux soeurs avaient quitté leur domicile pour le week-end et c'est la mère qui a pris la responsabilité des boîtes.

La femme a été prise de panique lorsque Élections Canada a lancé un appel pour retrouver les boîtes. Plutôt que de les rendre, elle a décidé de les cacher.

Les urnes ont été retrouvées intactes, donc l'issu du vote n'est pas compromis.

Trois nouveaux scrutateurs ont été embauchés.

La version change de jour en jour. Hier soir, selon TVA, la scrutatrice offrait sont entière collaboration et tout ceci n'était qu'un malentendu... --Message edité par Plt le 2008-10-13 15:43:19--

Dion accuse Mulcair de duplessisme


Publié le 13 octobre 2008 à 13h23 | Mis à jour à 13h27


(Longueuil) Stéphane Dion a profité d'un passage-éclair à Longueuil durant le sprint final de sa dernière journée de campagne pour attaquer de front le député néo-démocrate d'Outremont, Thomas Mulcair.

«Vous n'aurez jamais de premier ministre plus vert que moi, a-t-il lancé. Ce n'est pas Mulcair, là... Mulcair, quand il était ministre, il voulait qu'on vende l'eau en vrac aux Etats-Unis.» «Mulcair, quand il était ministre, il a bloqué une subvention d'Hydro-Québec pour les groupes environnementaux parce qu'ils pensaient qu'ils étaient péquistes, a-t-il ajouté. Je n'ai jamais mis en cause la sincérité des environnementalistes avec qui j'ai travaillé. Je n'ai jamais demandé pour qui ils votaient.»

«Qu'est-ce que c'est que ce duplessisme de dire : je vais te donner une subvention, seulement si tu votes du bon bord? a-t-il demandé. Ça, c'est bon pour Mulcair, c'est bon pour Harper, mais nous, les libéraux, on ne fait pas ça. On travaille avec tout le monde pour la cause de l'environnement.»

En début de campagne, Le Devoir a révélé que M. Muclair s'était ingéré en 2006 dans les affaires d'Hydro-Québec pour empêcher le versement d'une subvention de deux millions de dollars destinée au Centre québécois d'actions sur les changements climatiques. Le quotidien a rapporté que l'ancien ministre québécois de l'Environnement voulait empêcher qu'un gouvernement libéral ne finance un groupe qui comptait des souverainistes à sa tête.


Le chef adjoint du NPD a nié que ses actions avaient été guidées par des motivations partisanes.

Stéphane Dion prononçait un discours partisan dans la circonscrïption de Saint-Bruno - Saint-Lambert, où se présente pour les libéraux Pierre Diamond, qui est le père du jeune député adéquiste Simon-Pierre Diamond.

C'était le dernier passage de Stéphane Dion au Québec avant qu'il ne revienne mardi en fin d'après-midi pour voter et se rendre dans sa circonscrïption de Saint-Laurent - Cartierville pour la soirée électorale.

Les libéraux espèrent gagner jusqu'à trois sièges de plus dans la région de Montréal : Ahuntsic (Eleni Bakopanos), Papineau (Justin Trudeau) et Brossard - La Prairie (Alexandra Mendes). Avec Westmount - Ville-Marie (Marc Garneau), ça pourrait donner jusqu'à 15 sièges aux troupes de Stephane Dion. C'est deux de plus qu'aux dernières élections générales, en 2006.

Bien qu'un sondage CROP - La Presse plaçait Thomas Mulcair en tête par une marge de 10 % des intentions de votes, il y a deux semaines, des libéraux estiment maintenant que leur candidat, le comédien Sébastien Dhavernas, chauffe le député sortant et pourrait même reprendre le château-fort libéral perdu en septembre 2007.


Stéphane Dion a commencé sa journée de lundi à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Montréal était son premier arrêt. Il termine sa journée à Vancouver, après une halte à Winnipeg.

 Publié le 13 octobre 2008 à 08h22 | Mis à jour à 13h50


Battre Harper, une question de fierté, dit Duceppe

Martin Croteau
La Presse


(Roberval) Gilles Duceppe a fait appel à la fierté des Québécois pour priver Stephen Harper d'un gouvernement majoritaire, lundi. De passage au Lac-Saint-Jean, il a répété que seul le Québec, en appuyant le Bloc, peut empêcher les conservateurs de diriger le pays à leur guise pour les prochaines années.

«Ce sont les Québécois, en résistant aux conservateurs, en se ralliant massivement derrière le Bloc québécois, qui peuvent empêcher Stephen Harper d'obtenir une majorité à travers le Canada, a scandé le chef devant ses partisans. C'est au Québec que ça se passe.»Gilles Duceppe n'a pas mâché ses mots à l'égard de ses adversaires depuis le début de la campagne. Il a notamment traité Stephen Harper de «tricheur» et de «menteur», qualifié ses ministres de «béni-oui-oui», affirmé qu'un député de la région de Québec est un «imbécile». Mais dans la circonscrïption de Roberval, il a adouci le ton à l'endroit du député sortant du PC, Denis Lebel.

«Ce n'est pas le candidat conservateur qui est en cause, c'est le carcan qui lui est imposé qui est le problème, a déclaré le leader du Bloc. Le problème des députés conservateurs comme Denis Lebel, c'est qu'ils doivent obéir à Stephen Harper.»

Résultat, poursuit Gilles Duceppe, Ottawa a ignoré les travailleurs forestiers au chômage, coupé dans les programmes de culture et refuse toujours de reconnaître le déséquilibre fiscal.


«Si les conservateurs du Québec étaient le moindrement fiers, s'ils étaient en mesure de s'opposer à Stephen Harper», a-t-il affirmé.

Le chef du Bloc consacre une partie de cette dernière journée de campagne aux côtés de son candidat Claude Pilote. Celui-ci mène une chaude lutte au député Lebel, l'ex-maire de Roberval qui a gagné le siège lors des élections partielles de 2007.

Le Bloc a bon espoir de reprendre les deux sièges perdus aux mains des conservateurs au Saguenay-Lac-Saint-Jean. L'autre, Jonquière-Alma, est le fief du ministre du Travail Jean-Pierre Blackburn.

C'est d'ailleurs la troisième visite de Gilles Duceppe au Saguenay-Lac-Saint-Jean depuis le début de la campagne.

Il rentrera à Montréal, cet après-midi, pour faire campagne dans sa circonscrïption, Laurier-Sainte-Marie.

Publié le 13 octobre 2008 à 08h10 | Mis à jour à 11h45


Harper promet de faire de l'économie sa priorité

Gilles Toupin
La Presse


(Cornwall, Ile-du-Prince-Edouard) À son deuxième arrêt de la journée, le chef conservateur Stephen Harper a promis aux Canadiens, s'il était élu, de faire de la protection de l'économie canadienne la grande priorité de son mandat.

Il exhorté la poignée d'électeurs venus le saluer sur le tarmac de l'aéroport de Fredericton à faire un dernier effort, en cette fête de l'Action de grâce, pour convaincre leurs amis, leurs parents et leurs voisins que le seul parti avec un plan économique clair était le Parti conservateur.«Les autres partis ont des programmes parfaits pour vous mener droit à la récession, a lancé Stephen Harper. Stéphane Dion n'a qu'une obsession, celle de vous imposer une taxe sur le carbone qui fera monter les prix sur tout ce que vous allez acheter.»

Alors qu'il s'apprête à traverser le pays d'un bout à l'autre pour se rendre à Vancouver, M. Harper a tenu à faire cet arrêt au Nouveau-Brunswick pour donner un coup de pouce à son candidat dans Fredericton, Keith Ashfield. Ce dernier est un ancien ministre des Ressources naturelles et de l'Énergie du Nouveau-Brunswick et il a des chances de déloger le candidat libéral, David Innis. La circonscrïption était détenue auparavant par l'ancien ministre Andy Scott qui a décidé de ne pas se représenter.

M. Harper avait débuté cette dernière et 37e journée de campagne par un premier rassemblement très matinal à l'Île-du-Prince-Édouard, une forteresse libérale qu'il aimerait bien aussi ébranler.


Le chef conservateur a d'entrée de jeu reconnu, à 8h30 du matin, que la course était serrée et que rien ne garantissait que son parti remporte la victoire mardi.

C'est sans doute pourquoi son message, devant quelque 500 partisans levés aux petites heures pour venir l'entendre dans la circonscrïption de Malpèque, celle de l'ancien ministre libéral Wayne Easter, était dirigé uniquement contre Stéphane Dion et sa troupe - un message qu'il a d'ailleurs répété à Fredericton.

«Le choix n'a jamais été aussi clair, a dit un Stephen Harper plein d'énergie malgré l'heure : si vous voulez un premier ministre qui protégera l'économie canadienne, je vous demande un mandat. Si vous voulez un premier ministre qui va faire des expériences avec l'économie canadienne, eh bien donnez à M. Dion un mandat pour imposer sa taxe sur le carbone!»

M. Harper a souligné à son auditoire qu'il avait besoin «de tous les sièges possibles» s'il voulait espérer former le prochain gouvernement après le 14 octobre. Il a exhorté ses partisans à «finir le travail» afin d'envoyer ses candidats de l'île à Ottawa.

Entièrement libérale, la province de l'Île-du-Prince-Édouard compte quatre circonscrïptions. Selon les stratèges conservateurs, il y a peut-être une fenêtre pour eux du côté de la circonscrïption d'Egmont, un bastion libéral depuis 1980, où leur candidate Gail Shea pourrait ravir la palme au candidat libéral Keith Milligan. Mme Shea est une ancienne ministre provinciale et elle affirme que les habitants de l'Île-du-Prince-Édouard ont maintenant apprivoisé Stephen Harper en dépit du fait que le libéral Wayne Easter, dans Malpèque, ne cesse de dépeindre le premier ministre sortant comme un dictateur.

La candidate jouit cette fois d'un petit avantage sur les libéraux puisque le député libéral d'Egmont, Joe McGuire, ne se représente pas cette fois.

La population de l'île, selon les analystes, est de plus craintive à l'égard du Tournant vert de Stéphane Dion, un facteur non négligeable sur lequel compte Stephen Harper.

M. Harper s'envole maintenant pour Vancouver sans escale afin de tenter de ravir une circonscrïption détenue par le seul député vert du Parlement, Blair Wilson, un ancien libéral qui avait ravi le comté en 2006 par moins de 1000 voix.

Le chef conservateur a encore refusé aujourd'hui de répondre aux questions des journalistes. Il y a maintenant 72 heures que le premier ministre sortant boude la presse.

Publié le 13 octobre 2008 à 10h21 | Mis à jour à 13h33


Dion n'est pas une option, dit Layton

Malorie Beauchemin
La Presse


(Oshawa) Pour débuter ce 37e et dernier jour de campagne, le chef du NPD, Jack Layton, s'en est pris non seulement à son adversaire conservateur, mais surtout au chef libéral, Stéphane Dion, qu'il accuse de tenir un double discours.

«M. Dion fait campagne en demandant aux progressistes de se rallier derrière lui. Mais pourquoi n'a-t-il pas rallié les membres de son propre caucus de députés pour bloquer Stephen Harper pendant la dernière année ?» a demandé le chef néo-démocrate, de passage à Oshawa, juste à l'extérieur de Toronto. Il reproche aux libéraux d'avoir appuyé le Parti conservateur sur nombre de dossiers lors des deux dernières sessions parlementaires.

«Ce sont les politiques de M. Harper, mais la responsabilité de M. Dion. Alors on ne veut pas lui donner plus de responsabilités», a ajouté M. Layton, pour qui la seule option progressiste est de se rallier derrière le NPD.

Comme il l'avait fait la veille, le chef néo-démocrate est allé lundi matin fouetter ses troupes au coeur de l'Ontario industrielle, durement éprouvée par la crise dans le secteur manufacturier, particulièrement l'industrie automobile.


Ainsi, il a rappelé les grandes lignes de son plan pour sortir ces secteurs du marasme : une politique d'achat de produits canadiens, des ententes de libre-échange plus équitables, des investissements dans les entreprises qui innovent et qui maintiennent les emplois au Canada.

M. Layton était accompagné pour l'occasion de l'ancien chef du NPD, Ed Broadbent, qui n'a pas manqué de soulever la signification historique de cet événement partisan, ayant été lui-même député d'Oshawa de 1968 à 1990.

«Il y a 40 ans cette année, j'étais candidat ici pour la première fois. Tout le monde me disait que c'était une circonscrïption conservatrice et que ça le resterait, a raconté M. Broadbent. Et bien après cette élection il y a 40 ans, c'est devenu un siège néo-démocrate et c'est resté ainsi pendant plus de 20 ans. Nous allons aujourd'hui refaire la même chose.» La circonscrïption est actuellement détenue par les conservateurs.

L'ex-leader de la formation politique, et détenteur du record du plus grand nombre de sièges remportés dans l'histoire du NPD (43 députés, en 1988), en a aussi profité pour écorcher à son tour Stéphane Dion et son tournant vert.

«Le chef du Parti libéral n'aurait pas pu choisir pire moment dans l'histoire pour proposer sa taxe sur le carbone, qui causera d'importantes pertes d'emplois», a estimé M. Broadbent.

Voici le sondage final de democratic space

CONSERVATEUR  126  34.3%
LIBERAL        92  28.6%
NPD            36  18.6%
BLOC           52   9.3%
Vert            0   8.2%
Autres          2   1.0%


Le gouvernemnt conservateur a violé sa propre loi électorale déclenchant des élections parce que leur coffre était bien garni pendant que celui des libéraux était a sec.

Le gouvernement conservateur a déclencher ses élections croyant que sa baisse de la TPS le propulserait vers l'avant et que ce nanane permettrait a Monsieur Harper simplement de demander la majorité sans que les citoyens posent des questions et que tous lui laisseraient carte blanche.

Quelque chose d'inutile et qui coute 300 millions: cette élection! --Message edité par lucide le 2008-10-13 16:12:30--

lucide  a écritVoici le sondage final de democratic space

CONSERVATEUR  126  34.3%
LIBERAL        92  28.6%
NPD            36  18.6%
BLOC           52   9.3%
Vert            0   8.2%
Autres          2   1.0%


Le gouvernemnt conservateur a violé sa propre loi électorale déclenchant des élections parce que leur coffre était bien garni pendant que celui des libéraux était a sec.

Le gouvernement conservateur a déclencher ses élections croyant que sa baisse de la TPS le propulserait vers l'avant et que ce nanane permettrait a Monsieur Harper simplement de demander la majorité sans que les citoyens posent des questions et que tous lui laisseraient carte blanche.

Quelque chose d'inutile et qui coute 300 millions: cette élection!  
ouai, le 300 millions me reste en travers de la gorge... de l'argent balancé par la fenêtre tant qu'à moi

8 octobre 2008
Gérald Fillion
Élections 2008: les chiffres



Mon collègue Michel C. Auger ne cesse de m'accuser à la blague de vouloir prendre du temps d'antenne à la campagne électorale fédérale. « T'as encore fait chuter les marchés... », aime-t-il me dire. « J'y suis pour rien, tu le sais! », je lui réponds.  

Cette petite anecdote est révélatrice d'une petite chose très simple: l'économie est venue chambarder la campagne électorale fédérale. Le premier ministre Stephen Harper avait prévu parler économie durant la campagne.  

Les choses ont tellement évolué depuis le début de cette campagne que ce n'est plus tellement des enjeux économiques dont il est question. C'est plutôt de savoir qui a le leadership et le plan de match le plus crédible pour faire face à la crise financière, la crise boursière et le ralentissement de l'économie.  

Voici donc ce que proposent les cinq principaux partis en matière d'économie et de finances (ordre alphabétique):

Bloc québécois

rétablissement du financement des organismes de développement économique et social

un plan de soutien pour les manufacturiers et les forestiers

une seule déclaration fiscale pour les Québécois  

application du protocole de Kyoto

réduction de la dépendance du Québec au pétrole

création d'un marché du carbone selon une approche territoriale

des incitatifs fiscaux en efficacité énergétique

crédit d'impôt remboursable pour l'achat de laissez-passer de transport en commun

retour du programme Éco-Auto
Nouveau Parti démocratique
750 millions de dollars par an pour la formation de nouveaux travailleurs et le recyclage des travailleurs déplacés

nomination d'un commissaire à la protection des emplois

investissement dans la production de voitures produisant peu d'émissions de GES

adoption de normes obligatoires en matière d'émissions pour tous les véhicules vendus au pays

révision des mesures fiscales relatives à chaque secteur d'activité économique

« le NPD empêchera que nos emplois soient exportés hors du Canada »

amélioration des programmes écoénergétiques  

salaire minimum à 10 $/h

création d'un nouveau jour férié national en février

annulation des baisses d'impôts pour les entreprises, taux d'impôt uniforme à 22,12 %

porter à 80 % le nombre de Canadiens sans emploi couverts par le régime d'assurance-emploi
Parti conservateur

Une grande partie du plan économique des conservateurs repose sur un programme annoncé durant leur premier mandat, Avantage Canada:
allégements fiscaux de 200 milliards de dollars pour les particuliers et les sociétés depuis 30 mois (premier mandat)

budgets équilibrés, réduction du fardeau fiscal, faible taux d'inflation et création d'emplois

élimination de la dette nette totale du Canada en moins d'une génération

réduction de la « réglementation inutile et les tracasseries administratives » de 20 % d'ici novembre

fonds d'investissement de 33 milliards de dollars pour les infrastructures

création d'une seule Autorité des marchés financiers au Canada
Une grande partie du plan économique des conservateurs est un résumé des réalisations du gouvernement depuis 30 mois, entre autres:
réduction de la TPS à 5 %

réduction de l'impôt sur le revenu des particuliers de 64,9 milliards de dollars de 2007-2008 à 2012-2013

remboursement de 37 milliards de dollars de la dette fédérale  

réduction des impôts sur le revenu des entreprises à 15 % d'ici 2012

réduction du taux d'imposition des petites entreprises à 11 %

création du CELI, qui entre en vigueur le 1er janvier

réduction des gaz à effet de serre de 20 % d'ici 2020 par rapport à 2006
Nouvelle mesure:
aide de 745 millions de dollars au secteur manufacturier
Parti libéral du Canada

L'essentiel du plan libéral, c'est le Tournant vert qui comporte les points suivants:
instauration d'une taxe sur le carbone de 40 $ la tonne

création d'emplois verts dans l'énergie, la construction, la conception et les produits de consommation

réduction de 10 % du taux de la tranche d'imposition la plus basse  

réduction de 4 à 5 % des tranches moyennes

réductions d'impôt pour les entreprises d'un point supplémentaire

1,7 milliard de dollars réservés à la déduction pour amortissement accéléré  

plan décennal de 70 milliards de dollars pour financer les infrastructures au pays

création d'un fonds pour la prospérité et les industries de pointe doté de 1 milliard de dollars

tenue d'un sommet national du secteur forestier  

création d'un fonds vert agricole de 250 millions de dollars

Parti vert
instauration d'une taxe sur le carbone de 50 $ la tonne  

investissement dans les équipements collectifs et les services publics

création d'un fonds de capitaux pour les entreprises vertes  

renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain

favoriser la production et la consommation des produits agricoles canadiens

diminution des cotisations sociales et l'impôt sur le revenu

réduction de la contribution des employeurs à l'assurance-emploi et au Régime de pensions du Canada

réduction de l'impôt des sociétés de 50 $ pour chaque tonne  

hausse de la TPS à 6 %

augmentation du nombre de produits alimentaires exempts de taxes  

réduction des émissions de gaz à effet de serre à 30 % sous les niveaux de 1990 d'ici 2020

système de plafonnement et d'échanges, avec des plafonds absolus, pour les plus gros pollueurs

soutien aux biocarburants qui entraînent une réduction des émissions de carbone  

refus de l'éthanol produit à base de maïs ou de grains
Ouf! Vous votez pour qui?

La campagne ratée
Vincent Marissal
La Presse


(Trois-Rivières) Le constat est aussi brutal que lucide. «Au plan des communications et des perceptions, dans cette campagne, le Bloc québécois nous a battus à plate couture.»

À trois jours du vote, le candidat conservateur dans Sherbrooke, André Bachand, dressait hier matin un bilan cru des 35 derniers jours.

Il n'est pas le seul. Et si M. Bachand est serein devant l'imminence de la défaite, d'autres, par contre, commencent déjà à chercher, voire à désigner des coupables.


Depuis quelques jours, une douzaine de candidats et d'organisateurs ont confessé leur déception devant cette pauvre campagne. Ils reprochent au parti d'avoir tout centralisé à Ottawa au lieu d'établir un vrai war room au Québec. Ils critiquent la stratégie contre le Bloc québécois. Ils dénoncent les messages négatifs et rebutants de la campagne nationale. Ils s'accusent entre eux d'avoir torpillé leurs chances par des déclarations malheureuses ou, pire, par l'absence de réaction. Ils parlent de la guerre malsaine, dans l'entourage de Stephen Harper, entre partisans de l'ADQ et ceux du PLQ. Et ils s'inquiètent sérieusement pour l'avenir du parti au Québec.

André Bachand n'accuse personne et ne cherche pas de responsable, mais il concède sans détour que la campagne conservatrice au Québec a complètement raté sa cible.

«Le bilan de M. Harper est tellement bon au Québec, il aurait fallu le publiciser davantage. Moi, je l'ai fait et je continue à le faire tous les jours, mais nous ne contrôlons pas tout dans les régions. La campagne n'a pas assez insisté là-dessus, et le Bloc nous a battus à plate couture dans la bataille des communications.»

Selon M. Bachand et plusieurs de ses collègues, le Parti conservateur a souffert pendant toute la campagne d'un grave problème de perception. Un problème exacerbé par des attaques particulièrement efficaces du Bloc québécois.

Fernand Blanchard, le directeur de campagne de Patrick Clune, candidat dans Saint-Lambert rencontré hier après-midi dans un rassemblement à Longueuil, admettait franchement que les coupes dans les programmes culturels ont miné leurs efforts auprès des électeurs.

«Dans les faits, le gouvernement Harper a augmenté les budgets de la culture, mais la perception, c'est qu'on les a réduits, dit-il. Alors, il faut expliquer tous les jours, presque à toutes les portes. Ça nous ralentit, c'est certain.»

Même Stephen Harper a admis hier que le dossier de la culture avait court-circuité sa campagne au Québec. «Certains groupes ont fait du bruit autour de la culture, tellement de bruit que les Québécois ont eu du mal à entendre notre message», a lancé le premier ministre en ajoutant que, en réalité, son gouvernement avait augmenté les budgets de ce secteur.

Déjà, des conservateurs influents au Québec commencent à montrer du doigt les coupables de ce fiasco. «C'est Josée Verner qui a tout bousillé, pas Stephen Harper. Elle devait corriger le tir et elle ne l'a pas fait», dit une source fiable très au fait du dossier.

En plus de traîner la culture et les jeunes contrevenants comme des boulets, les conservateurs se sont tiré dans le pied en insistant trop lourdement sur les publicités négatives. Voilà du moins ce que pense un organisateur de la couronne Nord de Montréal.

«En 2006, la campagne de peur contre Harper n'a pas fonctionné parce qu'il avait une campagne positive, parce qu'il avait des choses à proposer, indique notre organisateur. Cette fois, ce n'était que des publicités négatives.»

André Bachand fait la même analyse: «Les gens n'ont pas apprécié les publicités négatives, surtout celles contre Stéphane Dion, qui n'était même pas un adversaire pour nous.»

La publicité contre les coûts du Bloc, lancée en début de campagne, a aussi irrité plusieurs candidats. «C'était niaiseux et malavisé», tranche un candidat de la région de Montréal.

En fait, cette pub connue sous le titre La facture du Bloc a indisposé même les libéraux. «J'ai dit à Michael Fortier: vous venez de réveiller un mort avec votre pub contre le Bloc, ça va se retourner contre vous», raconte le libéral Denis Coderre.

Pourtant, la campagne nationale a été prévenue dès avant le tout début de la campagne de la force du Bloc dans les régions, indique un organisateur-terrain.

Autre pépin, selon de nombreuses sources: la guerre de pouvoir, à l'intérieur du parti, entre sympathisants adéquistes et partisans libéraux.

«Le problème, c'est que ce sont trois adéquistes, Michel Lalonde (ancien proche conseiller de Mario Dumont et candidat de l'ADQ), Jean-Luc Benoît (ancien attaché de presse de M. Dumont) et Dimitri Soudas (attaché de presse de M. Harper et militant adéquiste) qui mènent la campagne d'Ottawa et qu'ils se servent du PC au Québec pour faire du capital politique à l'ADQ», accuse un autre organisateur furieux.

Les «kids de l'ADQ», comme les appellent certains conservateurs québécois, ne se sont pas fait beaucoup d'amis durant cette campagne.

Tout cela promet des jours difficiles au Parti conservateur au Québec, craint-on déjà.

Pertes de circonscrïptions, désertion de militants qui commençaient à peine à revenir, organisation décimée dans plusieurs régions. Pire encore, échec de la politique d'ouverture prônée par Stephen Harper.

Contrairement au Parti libéral, le Parti conservateur n'a plus de racines au Québec, et la relève est pratiquement inexistante. Chez les libéraux, malgré le marasme au Québec, au moins trois candidats souhaitent remplacer le président du PLC-Québec. Le PLC compte aussi sur une aile jeunesse active et de grands noms en réserve, comme Martin Cauchon, par exemple.

«Ces élections, c'était notre occasion de passer à une autre étape au Québec, de grandir, mais nous avons raté notre coup», constate, dépité, un candidat conservateur.



Un averissement  pour Monsieur Charest, c'est pas nécessairement parce qu'on semble avoir l'appui de la population qu'on doit déclarer des élections d'une maniere précipitée

Un avertissement pour Monsieur Dumont un appui massif ca se perd aussi rapidement que cela arrive

Un avertissement pour Madame Marois, un programme a présenté  si on veut convaincre les électeurs.