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Publié : mar. déc. 09, 2008 11:19 pm
par nicki
Sabi a écrit
Ah c'est beau.
Ça te tente-t'y de faire la même chose en Outaouais ? Tout à coup que ça fonctionnerait ?
Ça doit être tellement décourageant d'habiter dans une région où tu sais que le changement est pratiquement impossible.
Pourtant, aujourd'hui, ça devrait être plus facile. Je me souviens qu'en 73, quand on faisait du porte-à-porte, on se faisait quasiment recevoir avec des carabines. J'exagère mais on s'en est fait claquer des portes et crier des bêtises.
On réussissait quand même à faire des assemblées de cuisine où il fallait rassurer, expliquer patiemment et... espérer. On les a convaincus un par un. Fallait être décidé en mauzusse. Nos efforts ont été récompensés en 1976. Je n'ai jamais revécu un moment aussi intense, en politique. Malheureusement les grandes déceptions de 1980 et 1995 nous ont fait réaliser qu'il y a encore beaucoup de travail à faire.
Maintenant je suis trop vieille et impotente pour militer activement. Mais je ne désespère pas, j'espère encore qu'un jour
je l'aurai mon pays. C'est le seul héritage que je pourrai laisser à mes enfants et mes petits-enfants.
Ma mère et mes 10 petits-enfants (les 2 autres sont ceux de mon frère)
--Message edité par Nicki le 2008-12-10 04:42:48--
Publié : mer. déc. 10, 2008 2:48 am
par tipet
Autopsie d'une dégelée
Louise Leduc
La Presse
«En 2007, j'ai voté pour l'ADQ en me disant: Pourquoi pas?, mais pas cette fois-ci.»
Même si elle se dit très peu politisée, Stéphanie, de Boucherville, est peut-être celle qui explique au mieux la débandade de l'ADQ, en Montérégie comme ailleurs.
«La dernière fois, j'ai voté pour l'ADQ en espérant un petit miracle, en me disant que Mario Dumont serait un bon chef et qu'il pourrait peut-être prendre le pouvoir, raconte Patrick Beauchamp, de La Prairie, qui a voté pour les libéraux cette fois-ci. Sa façon de se comporter comme chef de l'opposition m'a démontré tout le contraire: en empêchant ses députés de parler, il a prouvé que son équipe n'était pas prête à gouverner.»
«Si ce n'était pas de Mario Dumont, j'aurais de nouveau voté pour notre député adéquiste Simon-Pierre Diamond, que j'ai déjà croisé au centre commercial et qui m'avait fait très bonne impression. Mais là, je ne croyais plus en Mario Dumont et je me disais aussi qu'un gouvernement majoritaire, aussi imparfait soit-il, pourrait mieux fonctionner qu'un gouvernement minoritaire», de dire Robert Rioux, de Boucherville.
Normand Lavigne, un ex-partisan adéquiste de Sainte-Julie, a tourné le dos aux adéquistes. «On vit une crise économique et Jean Charest me semble avoir plus de poigne pour nous aider à passer au travers. Je trouvais Dumont très sympathique, mais Charest m'apparaît plus solide.»
Parmi les autres personnes qui avaient voté pour Mario Dumont la dernière fois et qui ne l'ont pas fait cette année, il y a aussi Suzanne de Boucherville. Cette année, elle a annulé son vote. «Je n'avais plus confiance en Mario Dumont et les autres chefs ne m'ont pas plus inspirée dans cette campagne que j'ai trouvé plate au possible. Je ne sais pas si je suis blasée, mais plus aucun politicien ne m'inspire confiance.»
«Moi, je ne suis carrément pas allée voter, dit Natalie Doyon, de Saint-Bruno, qui avait elle aussi donné sa faveur à l'ADQ la dernière fois. La tenue d'autres élections m'a trop pué au nez.»
Toujours très pompé par le feuilleton des fusions-défusions et par son impact sur ses taxes municipales, Robert Bombardier, de Boucherville, est au contraire resté fidèle à l'ADQ. Mais l'ADQ sans Mario Dumont, maintenant? «Je pense que l'ADQ va mourir.»
Isabelle Cadorette, qui n'a jamais été une partisane adéquiste, a en tout cas été médusée de voir Mario Dumont faire le clown à l'émission Dieu Merci! «Entre deux élections, peut-être est-ce que ça aurait pu passer, mais là, en pleine campagne, ça ne faisait pas sérieux», estime cette citoyenne de Sainte-Julie.
En Montérégie, en 2007, l'ADQ avait décroché huit circonscrïptions. Cette année, une seule - par un cheveu, dans Shefford - et a fini dans les autres cas à plusieurs milliers de votes du gagnant, au troisième rang.
Publié : mer. déc. 10, 2008 4:16 am
par Red K
Earendil a écritpour eric caire jai su via un autre forum que eric caire etait pas un gars dequipe mais solitaire
et tres chialeux
Il a donc toutes les qualités pour succéder à Dumont.
Publié : mer. déc. 10, 2008 4:17 am
par Red K
Gillo a écrit
C'est qui lui? Anyway I don't Caire!
Publié : mer. déc. 10, 2008 4:23 am
par Red K
lolilou a écritUne désaffection inquiétante
Le Directeur général des élections du Québec se désole du faible taux de participation enregistré aux élections générales de lundi. Ainsi, 57, 3 % des électeurs ont exercé leur droit de vote. Il faut remonter à 1927 pour retrouver un aussi bas taux.
En Outaouais, la situation est encore moins reluisante, puisque le taux de participation n'a pas dépassé les 50%. La circonscrïption de Pontiac a enregistré le taux le plus faible dans la région : seulement 41 % des électeurs se sont rendus aux urnes. En 2007, le taux était de 57 % dans cette circonscrïption.
Taux de participation par circonscrïption
* Chapleau: 48 % (62 % en 2007)
* Hull: 48 % (61 % en 2007)
* Gatineau: 50 % (63 % en 2007)
* Papineau: 49 % (65 % en 2007)
* Pontiac: 41 % (57 % en 2007)
Aux élections du 26 mars 2007, le taux de participation était de 71,23 % au Québec, en légère hausse par rapport à celui du 14 avril 2003 (70,49 %). Au total, 78,32 % des électeurs inscrits ont voté lors du scrutin du 20 novembre 1998.
Les plus forts taux de participation au Québec ont été enregistrés à l'occasion des référendums de 1980 (85,61 %) et de 1995 (93,52 %).
Catastrophique, selon le DGE
« Catastrophique » et « désolant », c'est ainsi que le Directeur général des élections (DGE), Marcel Blanchet, a qualifié le taux de participation.
Il s'est montré d'autant plus déçu que des efforts ont été déployés pour encourager les gens à voter, comme l'ajout de cinq journées supplémentaires pour le vote anticipé.
M. Blanchet ne pense pas que le froid ait découragé les électeurs de se rendre aux bureaux de vote, car, a-t-il rappelé, ce n'est pas la première fois qu'une élection se tient en hiver.
Il estime en revanche que la « morosité » constatée à l'annonce de la tenue d'élections pourrait expliquer en partie la désaffection de l'électorat.
Le DGE a fait état d'une recherche entreprise conjointement par l'Université Laval et l'Assemblée nationale afin de tenter de comprendre pourquoi de plus en plus de Québécois, notamment des jeunes, boudent les urnes.
En attendant les résultats de cette étude, Marcel Blanchet a indiqué qu'un inventaire sera effectué pour essayer d'obtenir des explications. Il a fait remarquer que le taux de participation a été particulièrement bas dans les circonscrïptions de Montréal et de l'Outaouais.
Le DGE a dit que d'autres pistes seront étudiées dans le souci d'améliorer le taux de participation, comme l'introduction de nouveaux modes de vote à l'aide du téléphone ou d'Internet.
Idée stupide et inutile. Ça ne fera pas voter plus les gens. On a plus de journée de vote par anticipation et le taux de participation baisse.
La seule solution réside en une élection à date fixe. Présentement, l'élection est l'affaire du parti au pouvoir donc, stratégique. Ça ne devrait pas se faire de cette façon.
Et les gens ne savent pas en général que, si l'on vote pour un parti, ça contribue à sa caisse. Le sachant, il y aurait peut-être plus de gens qui iraient encourager un parti comme le Parti Vert entre autre.
Mais une représentation proportionnelle encouragerait probablement encore plus les gens à participer.
Publié : mer. déc. 10, 2008 5:05 am
par vivier
reaper007 a écrit
Je pense que t'as pas suivi la campagne pour dire ça.... C'est à cause du PQ qui a tout chamboulé l'état et l'a laissé en ruine totale en 2003. Tout est la faute du gouvernement péquiste de 2003.
sois que c'est de l'ignorance pour écrire ça ou encore tu veux fair réagir les les souverainistes
Publié : mer. déc. 10, 2008 5:26 am
par lolilou
Le DGE songe au vote par Internet ou par téléphone
Daphnée Dion-Viens
Le Soleil
(Québec) Dépité par le taux de participation famélique du dernier scrutin, le directeur général des élections, Marcel Blanchet, veut étudier sérieusement la possibilité de voter par Internet ou par téléphone pour augmenter la participation des électeurs.
Avec à peine 57,3 % des Québécois qui se sont rendus aux urnes lundi, ce taux de participation est le plus bas depuis... 1927. «C'est catastrophique!» a lancé M. Blanchet hier.
Pour remédier à la situation, le DGE ouvre la porte à de nouvelles façons de voter. «C'est une question très pertinente, a-t-il affirmé au Soleil. On continue de regarder ce qui se fait ailleurs dans le monde pour voir si on peut en arriver avec une solution crédible, fiable et performante. Est-ce que ce sera Internet ou le vote par téléphone? On travaille sur tout ça. Si on se rend compte que les gens ne veulent plus se déplacer pour aller voter, il va falloir trouver d'autres solutions.»
L'Ontario a déjà tenté l'expérience du vote par Internet lors d'un scrutin municipal, il y a quelques années, indique M. Blanchet. «Ç'a bien fonctionné, mais les règles sont moins rigoureuses qu'au Québec. Ici, on exige que l'électeur présente une pièce d'identité. Y a-t-il moyen de trouver une façon de voter par Internet en étant sûr que c'est le bon électeur qui vote? C'est un gros défi. Il faudra aussi s'assurer qu'il n'y a aucun hacker qui puisse entrer dans le système pour fausser les résultats. C'est tout ça qui est à l'examen.»
De l'autre côté de l'Atlantique, les pays baltes ont une longueur d'avance en matière de vote par Internet. L'an dernier, l'Estonie introduisait le vote sur la Toile lors des élections législatives. Une première mondiale qui a toutefois connu un succès mitigé : seulement 3 % des électeurs ont opté pour le clavier. Depuis, la Lituanie et l'Estonie ont aussi introduit le vote par Internet.
Démocratie sans isoloir
Au Québec, l'ancien directeur général des élections, Pierre-F. Côté, serait favorable à une telle mesure, à condition que le tout se déroule de façon sécuritaire. «Pourquoi pas dans quatre ans? a-t-il lancé. La technologie se développe tellement vite.»
Mais les politologues Caroline Patsias et Jean Crête s'opposent à cette idée. «Comment alors préserver le vote secret? Comment s'assurer que l'électeur n'est soumis à aucune pression? s'interroge Mme Patsias. Pour cette professeure à l'Université de Sherbrooke, «il n'y a pas de démocratie sans isoloir».
Publié : mer. déc. 10, 2008 5:46 am
par lolilou
Gendron intéressé par la direction de l'ADQ
La Presse Canadienne
Huntingdon
Le maire de Huntingdon, Stéphane Gendron, a confirmé mardi son vif intérêt pour la direction de l'Action démocratique (ADQ), moins de 24 heures après le départ annoncé de Mario Dumont.
L'ADQ n'a fait élire que sept députés aux élections provinciales de lundi dernier; au scrutin de mars 2007, 41 députés adéquistes avaient été élus. Mario Dumont doit assister à la réunion du caucus des députés adéquistes ce mercredi, à Québec.
Lors d'un entretien avec le journal Le Devoir, M. Gendron a reproché à l'actuel chef adéquiste d'avoir perdu contact avec sa base militante. Il a aussi soutenu que Mario Dumont n'a pas voulu de lui lorsqu'il a songé à se présenter candidat de l'ADQ dans la circonscrïption de Beauharnois, dans le sud-ouest du Québec.
Stéphane Gendron n'a jamais été membre ou candidat de l'ADQ. Selon ce qu'il dit avoir appris de candidats adéquistes, le sentiment d'appartenance au sein du parti a disparu il y a quelque temps, notamment parce que Mario Dumont s'est réfugié dans une bulle imperméable à la réalité, selon lui.
Stéphane Gendron, qui aura 41 ans dans quelques jours, dit avoir réfléchi à des pistes de réforme pour l'ADQ, dont à une rupture nette avec les obsessions identitaires, selon son expression. À son avis, être Québécois est une notion géographique, sans plus. Il croit également à l'idéal d'une société laïque, où il n'y aurait aucun accommodement raisonnable dans la gestion de l'État.
Il endosse certaines idées traditionnelles de l'ADQ, dont l'abolition des commissions scolaires. Il mettrait un terme à la réforme scolaire et il ramènerait le vouvoiement obligatoire dans les écoles.
De plus, il limiterait à deux années les prestations d'aide sociale pour les personnes aptes au travail. Il ramènerait la semaine de travail à 40 heures et abolirait les libérations conditionnelles dans les prisons.
Il demanderait au gouvernement du Canada d'abroger la Loi sur les Indiens et de transformer les réserves en municipalités sous juridiction provinciale.
Il imposerait des élections à date fixe. Les élus provinciaux et municipaux seraient limités à deux mandats de quatre ans.
M. Gendron a l'intention de terminer son mandat à la mairie de Huntingdon, une municipalité de 2600 habitants de la Montérégie. Toutefois, il n'a pas l'intention d'en solliciter un autre en 2009.
Publié : mer. déc. 10, 2008 5:48 am
par lolilou
Caire pourrait affronter Deltell
Denis Lessard
La Presse
Mario Dumont a pris de court bien des gens à l'ADQ en annonçant, dès lundi soir, sa décision de tirer un trait sur sa vie politique. Même sa conjointe, Marie-Claude Barrette, en a été informée seulement quelques heures avant le discours fatidique.
«Je l'ai su lundi... Quand je lui en avais parlé durant la campagne, il m'avait répondu?: «On s'en parlera le 9 décembre»«, a expliqué hier sa conjointe, Marie-Claude Barrette. Quant à Mario Dumont, il n'a pas rappelé ceux qui lui laissaient des messages. Dans l'entourage du chef adéquiste, la décision annoncée lundi n'était pas une surprise. Dumont avait mis la barre bien en haut des 12 députés nécessaires à la reconnaissance de son parti. La surprise n'était pas qu'il parte, mais qu'il l'annonce sur-le-champ... dès lundi soir.
À Laval, Jean Allaire, cofondateur de l'ADQ avec Mario Dumont, restait stoïque. «Il y a un avenir pour l'ADQ sans Mario Dumont. Il a fait sa part, il a pris sa décision, l'a annoncée dignement. On ne peut lui demander plus», a-t-il estimé.
«On nous pose une question insultante. Depuis 14 ans, on annonce la mort de l'ADQ. Les hommes et les idées peuvent passer, mais les idées demeurent», a-t-il lancé, ajoutant qu'il devrait y avoir une véritable course à la succession de Mario Dumont. Surtout, un groupe de sages devrait porter un jugement sans complaisance sur la stratégie de l'ADQ, disséquer ses bons et ses mauvais coups.
Parti d'un seul homme pendant des années, l'ADQ n'a pas réfléchi longtemps dans ses instances sur les mécanismes de revue de leadership. Ces questions seront évoquées ce matin à Québec, alors que M. Dumont rencontrera les six députés élus avec lui. En après-midi, il s'entretiendra avec les candidats défaits. Le bureau de direction de l'ADQ se réunira demain pour préciser les mécanismes qui dirigeront l'ADQ dans son opération de changement de chef.
À l'intérieur du parti, beaucoup voient le critique à la santé, Éric Caire, réélu dans La Peltrie, prendre les commandes de l'équipe adéquiste. Joint hier, M. Caire s'était clairement préparé, et exhortait déjà le gouvernement et l'opposition péquiste à appliquer un projet de réforme parlementaire mis au rancart, qui accordait la reconnaissance à un parti ayant 15?% des voix ou six sièges. Avec ces règles, l'ADQ deviendrait un parti reconnu avec un droit statutaire à intervenir à la période des questions et surtout avec le névralgique budget de recherche, nerf de la guerre à l'Assemblée nationale. «Il y avait une volonté de changer les critères de représentativité... Aussi avec un taux aussi faible de participation, c'est pas une bonne idée de bâillonner un électeur sur cinq», estime Éric Caire ? l'ADQ a récolté 530 000 voix lundi.
Mario Dumont n'avait pas été tendre à l'endroit du PQ après les élections de 2007. «Mais ils n'avaient pas été mieux avec nous en 2003. En 2007, ils ont dit qu'on avait été tough mais ils ont eu tout de même 2 millions de dollars en budget de recherche, c'est pas pire pour des gens maltraités», rappelait M. Caire, hier.
Quand on lui parle de la direction de l'ADQ, Éric Caire met un bémol?: «J'ai trois enfants, un quatrième en route?; avant de m'engager là-dedans, on doit en discuter. Cela me tiendrait loin de la famille, ce n'est pas sûr que ce soit la meilleure décision. On parlera de chefferie un peu plus tard, l'encre est à peine sèche sur les bulletins de vote».
Dans les officines adéquistes, il ne fait guère de doute que Caire se voit à la succession. Il estime cependant que le choix d'un chef à l'extérieur de l'aile parlementaire ne doit pas être exclu. «Pourquoi pas dans la mesure où il incarne les valeurs adéquistes?? Il faut qu'il soit rassembleur...» résume Caire.
Mais le député de La Peltrie risque de ne pas être seul, s'il brigue la direction du parti. «La pire chose qui pourrait arriver à l'ADQ, c'est un couronnement», concède Caire.
Gérard Deltell, ex-journaliste fraîchement élu dans Chauveau, se faisait bien mystérieux hier. L'étage de l'ADQ au parlement était vide hier, aucun des 41 députés élus en 2007 n'était présent. Ironiquement, l'unique député adéquiste présent était le seul à ne pas y avoir de bureau?: Gérard Deltell.
Spontanément, ce dernier a demandé au représentant de La Presse qui avait mis son nom dans la courte liste des successeurs potentiels publiée hier. Quand on lui demande si le poste l'intéresse, il se contente de dire?: «Je n'ai pas de commentaires là-dessus pour l'instant, c'est la journée de Mario Dumont.»
«Il va y avoir deux coqs dans le poulailler», observe, amusé, un conseiller de Dumont, persuadé qu'après les émotions des élections, le tout nouveau député Deltell était «sur un high», «mais la vie politique va le rattraper», prédit-on.
Comme Éric Caire toutefois, Gérard Deltell promet de ne jamais traverser la Chambre pour adhérer au PLQ. «Je suis né adéquiste, je vais mourir adéquiste. Jamais, jamais je n'irai rejoindre les libéraux... et encore moins les péquistes», a-t-il martelé.
La précipitation serait la pire conseillère pour l'ADQ, insiste-t-il. «On a du temps, on a quatre ans devant nous. Jean Charest a déclenché les élections rapidement justement parce qu'il ne voulait pas nous donner le temps nécessaire... il sentait que l'équipe commençait à avoir plus de cohésion», a conclu Deltell. --Message edité par lolilou le 2008-12-10 10:48:59--
Publié : mer. déc. 10, 2008 6:51 am
par tipet
lolilou a écritGendron intéressé par la direction de l'ADQ
La Presse Canadienne
Huntingdon
Le maire de Huntingdon, Stéphane Gendron, a confirmé mardi son vif intérêt pour la direction de l'Action démocratique (ADQ), moins de 24 heures après le départ annoncé de Mario Dumont.
L'ADQ n'a fait élire que sept députés aux élections provinciales de lundi dernier; au scrutin de mars 2007, 41 députés adéquistes avaient été élus. Mario Dumont doit assister à la réunion du caucus des députés adéquistes ce mercredi, à Québec.
Lors d'un entretien avec le journal Le Devoir, M. Gendron a reproché à l'actuel chef adéquiste d'avoir perdu contact avec sa base militante. Il a aussi soutenu que Mario Dumont n'a pas voulu de lui lorsqu'il a songé à se présenter candidat de l'ADQ dans la circonscrïption de Beauharnois, dans le sud-ouest du Québec.
Stéphane Gendron n'a jamais été membre ou candidat de l'ADQ. Selon ce qu'il dit avoir appris de candidats adéquistes, le sentiment d'appartenance au sein du parti a disparu il y a quelque temps, notamment parce que Mario Dumont s'est réfugié dans une bulle imperméable à la réalité, selon lui.
Stéphane Gendron, qui aura 41 ans dans quelques jours, dit avoir réfléchi à des pistes de réforme pour l'ADQ, dont à une rupture nette avec les obsessions identitaires, selon son expression. À son avis, être Québécois est une notion géographique, sans plus. Il croit également à l'idéal d'une société laïque, où il n'y aurait aucun accommodement raisonnable dans la gestion de l'État.
Il endosse certaines idées traditionnelles de l'ADQ, dont l'abolition des commissions scolaires. Il mettrait un terme à la réforme scolaire et il ramènerait le vouvoiement obligatoire dans les écoles.
De plus, il limiterait à deux années les prestations d'aide sociale pour les personnes aptes au travail. Il ramènerait la semaine de travail à 40 heures et abolirait les libérations conditionnelles dans les prisons.
Il demanderait au gouvernement du Canada d'abroger la Loi sur les Indiens et de transformer les réserves en municipalités sous juridiction provinciale.
Il imposerait des élections à date fixe. Les élus provinciaux et municipaux seraient limités à deux mandats de quatre ans.
M. Gendron a l'intention de terminer son mandat à la mairie de Huntingdon, une municipalité de 2600 habitants de la Montérégie. Toutefois, il n'a pas l'intention d'en solliciter un autre en 2009.
Ish Il y en a qui vont s'ennuyer de Mario.
Publié : mer. déc. 10, 2008 6:53 am
par Malike
vivier a écrit
sois que c'est de l'ignorance pour écrire ça ou encore tu veux fair réagir les les souverainistes
Ou bedon juste du sarcasme C'est un p'tit clin d'oeil à ceux qui rendent les souverainistes responsables de tous les maux.
Publié : mer. déc. 10, 2008 6:59 am
par Malike
tipet a écrit
Ish Il y en a qui vont s'ennuyer de Mario.
Tu dis! Une belle brochette de candidats à la chefferie de l'ADQ. Y en a qui se remettent assez vite de leur choc post-traumatique. Ils étaient pas supposés supplier Mario de rester eux-autres?!
Publié : mer. déc. 10, 2008 8:03 am
par lélou
lolilou a écritLe DGE songe au vote par Internet ou par téléphone
Daphnée Dion-Viens
Le Soleil
(Québec) Dépité par le taux de participation famélique du dernier scrutin, le directeur général des élections, Marcel Blanchet, veut étudier sérieusement la possibilité de voter par Internet ou par téléphone pour augmenter la participation des électeurs.
Avec à peine 57,3 % des Québécois qui se sont rendus aux urnes lundi, ce taux de participation est le plus bas depuis... 1927. «C'est catastrophique!» a lancé M. Blanchet hier.
Pour remédier à la situation, le DGE ouvre la porte à de nouvelles façons de voter. «C'est une question très pertinente, a-t-il affirmé au Soleil. On continue de regarder ce qui se fait ailleurs dans le monde pour voir si on peut en arriver avec une solution crédible, fiable et performante. Est-ce que ce sera Internet ou le vote par téléphone? On travaille sur tout ça. Si on se rend compte que les gens ne veulent plus se déplacer pour aller voter, il va falloir trouver d'autres solutions.»
L'Ontario a déjà tenté l'expérience du vote par Internet lors d'un scrutin municipal, il y a quelques années, indique M. Blanchet. «Ç'a bien fonctionné, mais les règles sont moins rigoureuses qu'au Québec. Ici, on exige que l'électeur présente une pièce d'identité. Y a-t-il moyen de trouver une façon de voter par Internet en étant sûr que c'est le bon électeur qui vote? C'est un gros défi. Il faudra aussi s'assurer qu'il n'y a aucun hacker qui puisse entrer dans le système pour fausser les résultats. C'est tout ça qui est à l'examen.»
De l'autre côté de l'Atlantique, les pays baltes ont une longueur d'avance en matière de vote par Internet. L'an dernier, l'Estonie introduisait le vote sur la Toile lors des élections législatives. Une première mondiale qui a toutefois connu un succès mitigé : seulement 3 % des électeurs ont opté pour le clavier. Depuis, la Lituanie et l'Estonie ont aussi introduit le vote par Internet.
Démocratie sans isoloir
Au Québec, l'ancien directeur général des élections, Pierre-F. Côté, serait favorable à une telle mesure, à condition que le tout se déroule de façon sécuritaire. «Pourquoi pas dans quatre ans? a-t-il lancé. La technologie se développe tellement vite.»
Mais les politologues Caroline Patsias et Jean Crête s'opposent à cette idée. «Comment alors préserver le vote secret? Comment s'assurer que l'électeur n'est soumis à aucune pression? s'interroge Mme Patsias. Pour cette professeure à l'Université de Sherbrooke, «il n'y a pas de démocratie sans isoloir».
Je ne comprends pas en quoi ne pas mettre d'isoloir ferait que les gens iraient plus voter? Ça serait plus rapide? Je comprends pas! Franchement, c'est pas plus long que d'attendre son tour à l'épicerie ou à la banque, il me semble que si c'est ça qui t'empêche d,aller voter, t,as un petit problème de priorités dans la vie, non? Et pas d'isoloir... en tout cas, me semble que comme il est dit dans l'article, il y a danger de pression. Et Internet, vraiment? Je n'aurais jamais confiance en ça, suffit d'un hacker et tout le processus est fucké, je ne sarais pas certaine que mon vote se rende et je suis certaine que nous serions tous suspicieux quant aux résultats. Enfin, le meilleur moyen d,amener les gens aux urnes, c'est de les réveiller, de les secouer, pas de leur donner des nananes et de leur faciliter encore plus la vie, franchement, à mon sens on a été assez loin comme ça, si une personne désire voter, elle a toutes les options pour le faire.
Calv****, les gens vont aller voter quand ça va leur donner des crédits d'impôts ou quand ils vont recevoir un grateux, et pourquoi pas une tombola et des prix de présence tant qu'à y être
Publié : mer. déc. 10, 2008 8:06 am
par lélou
lolilou a écritGendron intéressé par la direction de l'ADQ
La Presse Canadienne
Huntingdon
Le maire de Huntingdon, Stéphane Gendron, a confirmé mardi son vif intérêt pour la direction de l'Action démocratique (ADQ), moins de 24 heures après le départ annoncé de Mario Dumont.
L'ADQ n'a fait élire que sept députés aux élections provinciales de lundi dernier; au scrutin de mars 2007, 41 députés adéquistes avaient été élus. Mario Dumont doit assister à la réunion du caucus des députés adéquistes ce mercredi, à Québec.
Lors d'un entretien avec le journal Le Devoir, M. Gendron a reproché à l'actuel chef adéquiste d'avoir perdu contact avec sa base militante. Il a aussi soutenu que Mario Dumont n'a pas voulu de lui lorsqu'il a songé à se présenter candidat de l'ADQ dans la circonscrïption de Beauharnois, dans le sud-ouest du Québec.
Stéphane Gendron n'a jamais été membre ou candidat de l'ADQ. Selon ce qu'il dit avoir appris de candidats adéquistes, le sentiment d'appartenance au sein du parti a disparu il y a quelque temps, notamment parce que Mario Dumont s'est réfugié dans une bulle imperméable à la réalité, selon lui.
Stéphane Gendron, qui aura 41 ans dans quelques jours, dit avoir réfléchi à des pistes de réforme pour l'ADQ, dont à une rupture nette avec les obsessions identitaires, selon son expression. À son avis, être Québécois est une notion géographique, sans plus. Il croit également à l'idéal d'une société laïque, où il n'y aurait aucun accommodement raisonnable dans la gestion de l'État.
Il endosse certaines idées traditionnelles de l'ADQ, dont l'abolition des commissions scolaires. Il mettrait un terme à la réforme scolaire et il ramènerait le vouvoiement obligatoire dans les écoles.
De plus, il limiterait à deux années les prestations d'aide sociale pour les personnes aptes au travail. Il ramènerait la semaine de travail à 40 heures et abolirait les libérations conditionnelles dans les prisons.
Il demanderait au gouvernement du Canada d'abroger la Loi sur les Indiens et de transformer les réserves en municipalités sous juridiction provinciale.
Il imposerait des élections à date fixe. Les élus provinciaux et municipaux seraient limités à deux mandats de quatre ans.
M. Gendron a l'intention de terminer son mandat à la mairie de Huntingdon, une municipalité de 2600 habitants de la Montérégie. Toutefois, il n'a pas l'intention d'en solliciter un autre en 2009.
Lui il est quelque chose Dire que Dumont l'a viré de bord quand il a voulu épouser le parti, ça en dit déjà long Le pire, c'est qu'avec certaines de ces petites mesures là, il pourrait attirer beaucoup de gens, aller chercher les sentiments plates du monde, leur jugement, et s'en servir pour avoir des votes.
Publié : mer. déc. 10, 2008 9:07 am
par Sabi
nicki a écrit
Ça doit être tellement décourageant d'habiter dans une région où tu sais que le changement est pratiquement impossible.
Pourtant, aujourd'hui, ça devrait être plus facile. Je me souviens qu'en 73, quand on faisait du porte-à-porte, on se faisait quasiment recevoir avec des carabines. J'exagère mais on s'en est fait claquer des portes et crier des bêtises.
On réussissait quand même à faire des assemblées de cuisine où il fallait rassurer, expliquer patiemment et... espérer. On les a convaincus un par un. Fallait être décidé en mauzusse. Nos efforts ont été récompensés en 1976. Je n'ai jamais revécu un moment aussi intense, en politique. Malheureusement les grandes déceptions de 1980 et 1995 nous ont fait réaliser qu'il y a encore beaucoup de travail à faire.
Maintenant je suis trop vieille et impotente pour militer activement. Mais je ne désespère pas, j'espère encore qu'un jour
je l'aurai mon pays. C'est le seul héritage que je pourrai laisser à mes enfants et mes petits-enfants.
Ma mère et mes 10 petits-enfants (les 2 autres sont ceux de mon frère)
MAGNIFIQUE !
Quelques futurs militants, peut-être.
Publié : mer. déc. 10, 2008 10:46 am
par Red K
J'sais pas si on va pouvoir acheter des blocs de 10 votes pour voter sur internet.
Enfin, c'est mon opinion et elle ne semble pas tellement partagée ici mais, ne pas voter est, selon moi, un moyen démocratique de démontrer aux élus qu'on en a marre de leur cirque et que c'est à eu de faire quelque chose pour intéresser les gens à voter.
Dans les stats, on ne montre jamais quel pourcentage a annulé son vote tandis qu'on peu facilement savoir le pourcentage de gens qui ont voté à chaque élection donc, le pourcentage en même temps de ceux qui n'ont pas voté. Le message est plus clair de cette façon que de celle d'annuler son vote il me semble.
Publié : mer. déc. 10, 2008 11:28 am
par Malike
Red K a écritJ'sais pas si on va pouvoir acheter des blocs de 10 votes pour voter sur internet.
Enfin, c'est mon opinion et elle ne semble pas tellement partagée ici mais, ne pas voter est, selon moi, un moyen démocratique de démontrer aux élus qu'on en a marre de leur cirque et que c'est à eu de faire quelque chose pour intéresser les gens à voter.
Dans les stats, on ne montre jamais quel pourcentage a annulé son vote tandis qu'on peu facilement savoir le pourcentage de gens qui ont voté à chaque élection donc, le pourcentage en même temps de ceux qui n'ont pas voté. Le message est plus clair de cette façon que de celle d'annuler son vote il me semble.
Je la partage en partie moi, ne pas voter c'est un peu comme d'ignorer une personne qui nous a fait qqchose. Sauf que je doute que ca envoie un message clair puisque c'est dilué parmi les gens qui eux ne sont pas allé voter pour des raisons aussi futiles que la température, un rendez-vous chez la coiffeuse (une amie à moi ) pas le temps, pas le goût, connait rien à la politique, ca m'intéresse pas, etc... bref n'imporque quelle raison sauf celle de manifester son désaccord. Tandis que lorsqu'on prend la peine de se déplacer pour annuler un vote j'imagine qu'ils se retrouvrent parmi les bulletins rejetés, ce qui veut dire qu'il sont au moins quantifiés.
A mon avis nous le faisons ici présentement manifester notre désaccord. Internet est un formidable outil pour rallier les gens et se faire entendre.
Publié : mer. déc. 10, 2008 11:30 am
par Beppo
Red K a écritJ'sais pas si on va pouvoir acheter des blocs de 10 votes pour voter sur internet.
Enfin, c'est mon opinion et elle ne semble pas tellement partagée ici mais, ne pas voter est, selon moi, un moyen démocratique de démontrer aux élus qu'on en a marre de leur cirque et que c'est à eu de faire quelque chose pour intéresser les gens à voter.
Dans les stats, on ne montre jamais quel pourcentage a annulé son vote tandis qu'on peu facilement savoir le pourcentage de gens qui ont voté à chaque élection donc, le pourcentage en même temps de ceux qui n'ont pas voté. Le message est plus clair de cette façon que de celle d'annuler son vote il me semble.
Si tu consultes le rapport du DGE. les résultats font toujours montre du nombre de bulletins rejetés.
Si on prend exemple sur l'élection provinciale de 2007, tu retrouves les statistiques suivantes :
Total des bulletins valides : 3 970 618 (99,00 %)
Total des bulletins rejetés : 40 078 (01,00 %)
Total du vote exercé : 4 010 696 (71,23 %)
Total des électeurs inscrits : 5 630 567
http://www.electionsquebec.qc.ca/fr/doc ... /index.asp
Voir chapitre 4.
--Message edité par Beppo le 2008-12-10 17:40:40--
Publié : mer. déc. 10, 2008 1:15 pm
par marie-emilie
savez-vous ou ont peux trouver les résultats comtés par comtés?
merci
Publié : mer. déc. 10, 2008 1:16 pm
par Gillo
Red K a écrit
La seule solution réside en une élection à date fixe.
Comme Harpeur a fait au fédéral?