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Publié : sam. août 06, 2005 5:38 pm
par tuberale
yogen a écrit moi etre ton papa
Moi être modérateur qui demande à toi de revenir dans le fil de discussion...
Publié : sam. août 06, 2005 5:52 pm
par yogen
tuberale a écrit
Moi être modérateur qui demande à toi de revenir dans le fil de discussion...
moi pas laisser le fil de discution
Publié : dim. août 07, 2005 4:24 am
par Beppo
yogen a écrit
Tu m'invites à dégager... Je le ferai avec le plus grand des plaisirs avec toi. Je n'engagerai plus d'échange... mais avec toi seulement. Tu piges, j'espère !
Publié : dim. août 07, 2005 4:44 am
par yogen
Beppo a écrit
Tu m'invites à dégager... Je le ferai avec le plus grand des plaisirs avec toi. Je n'engagerai plus d'échange... mais avec toi seulement. Tu piges, j'espère !

merci sa va me faire du bien.t'as finalement.
Publié : dim. août 07, 2005 5:00 am
par tuberale
yogen a écrit merci sa va me faire du bien.t'as finalement.
On dirait qu'on t,engage dans plusieurs sections à un peu plus de respect envers les autres forumeurs......si j'étais toi, je méditerais là-dessus , tu vas te retrouver tout seul à parler....plus personne ne va vouloir échanger avec toi si ça continue.......
Publié : dim. août 07, 2005 7:45 am
par yogen
tuberale a écrit
On dirait qu'on t,engage dans plusieurs sections à un peu plus de respect envers les autres forumeurs......si j'étais toi, je méditerais là-dessus , tu vas te retrouver tout seul à parler....plus personne ne va vouloir échanger avec toi si ça continue.......
cela ne me derangerai pas.je dois dire ce que je pense et je m'en fou si certaines personnes sont pas d'accord telque Beppo.
Publié : dim. août 07, 2005 7:55 am
par tipet
yogen a écrit
cela ne me derangerai pas.je dois dire ce que je pense et je m'en fou si certaines personnes sont pas d'accord telque Beppo.
Mais Yogen, tu dis dire ce que tu penses, mais il s'avère que tu crois que Beppo et plusieurs autres sont contre la nomination de madame Jean de par la couleur de sa peau. Beppo a tenté de t'expliquer, respectueusement, que c'était faux en te fournissant comme argument le fait que la plupart des intervenants dans ce sujet, en ont plutôt contre le poste et non à celle qui l'occupe.
Tu es revenu à la charge en disant: "Non, non tu es raciste, je le sais blablabla". Moi j'apelle ça un dialogue de sourd. Tu ne peux pas prétendre discuter avec les gens alors que tu passes outre leurs arguments en continuant à leur faire dire le contraire de ce qu'ils disent vraiment. Beppo a raison de ne pas aimer se faire traiter de raciste alors que cet aspect de la question n'a nullement été approché par AUCUN intervenant.
Il me ferait plaisir de connaître ton opinion sur le sujet, si tu t'abstenais de nous mettre des paroles en bouche, qui proviennent de ton imagination, on ne peut plus fertile!
Sur ce, fin de la discussion là-dessus, pour moi.
Publié : dim. août 07, 2005 12:11 pm
par yogen
tipet a écrit
Mais Yogen, tu dis dire ce que tu penses, mais il s'avère que tu crois que Beppo et plusieurs autres sont contre la nomination de madame Jean de par la couleur de sa peau. Beppo a tenté de t'expliquer, respectueusement, que c'était faux en te fournissant comme argument le fait que la plupart des intervenants dans ce sujet, en ont plutôt contre le poste et non à celle qui l'occupe.
Tu es revenu à la charge en disant: "Non, non tu es raciste, je le sais blablabla". Moi j'apelle ça un dialogue de sourd. Tu ne peux pas prétendre discuter avec les gens alors que tu passes outre leurs arguments en continuant à leur faire dire le contraire de ce qu'ils disent vraiment. Beppo a raison de ne pas aimer se faire traiter de raciste alors que cet aspect de la question n'a nullement été approché par AUCUN intervenant.
Il me ferait plaisir de connaître ton opinion sur le sujet, si tu t'abstenais de nous mettre des paroles en bouche, qui proviennent de ton imagination, on ne peut plus fertile!
Sur ce, fin de la discussion là-dessus, pour moi.
on peux-tu passer a dautres choses? parceque j'ai fini de dire ceque j'avais a dire et j'ai pu voir quel genre de personne vous etes. sur ceux fin de la discution la-dessus,pour moi aussi
Publié : dim. août 07, 2005 12:26 pm
par 4rina
Yogen, c'est quand déjà que tu pars pour la Californie...?
Bon voyage
Publié : dim. août 07, 2005 12:27 pm
par Ti-radis
yogen a écrit
on peux-tu passer a dautres choses? parceque j'ai fini de dire ceque j'avais a dire et j'ai pu voir quel genre de personne vous etes. sur ceux fin de la discution la-dessus,pour moi aussi
wow méchante réaction subtile et diplomatique , l'art d'entretenir la conversation
Publié : dim. août 07, 2005 12:34 pm
par tipet
yogen a écrit
on peux-tu passer a dautres choses? parceque j'ai fini de dire ceque j'avais a dire et j'ai pu voir quel genre de personne vous etes. sur ceux fin de la discution la-dessus,pour moi aussi
Excellente décision que celle de passer à d'autre chose. Je t'appui sans réserve
Mais, en terminant, comme ça me concerne personnellement, aurais-je le droit de savoir "quelle genre de personne" je suis? Parce que disons, que ça pourrait m'être utile...
Publié : dim. août 07, 2005 1:38 pm
par Ti-radis
tipet a écrit
Excellente décision que celle de passer à d'autre chose. Je t'appui sans réserve
Mais, en terminant, comme ça me concerne personnellement, aurais-je le droit de savoir "quelle genre de personne" je suis? Parce que disons, que ça pourrait m'être utile...
Ben voyons, tu es de la race des Ti, c'est à dire Très Intéressante personne --Message edité par Ti-radis le 2005-08-07 19:39:10--
Publié : dim. août 07, 2005 1:40 pm
par tipet
Ti-radis a écrit
Ben voyons, tu es de la race des Ti, c'est à dire Très Intéressante personne
Wow, c'est vrai Ti-Radis!
Comme dirait mon fils COOOOOOOLLLLL!!!
Publié : dim. août 07, 2005 3:39 pm
par yogen
4rina a écritYogen, c'est quand déjà que tu pars pour la Californie...?
Bon voyage a koi sa va te servir?
Publié : mar. août 09, 2005 1:59 pm
par Raven
Michaëlle Jean et les felquistes
Dans les milieux indépendantistes, plusieurs réactions à la fois de lassitude et d'admiration se sont manifestées à la suite du « bon coup » de Paul Martin qui a sollicité Michaëlle Jean pour le poste de Gouverneur Général. Paul Martin ne cache pas qu'il veut ainsi faire progresser le camp fédéraliste au Québec prenant le risque comme avec le revirement de Jean Lapierre de s'aliéner une partie de l'électorat anglophone. Michaëlle Jean est un simple pion dans un jeu d'échecs mais Paul Martin doit miser là-dessus parce qu'il n'a plus grand-chose à offrir au peuple québécois. La promesse d'un nouveau style, voire d'un nouveau fédéralisme, ne s'est jamais concrétisée et pour peu que le mouvement indépendantiste retrouve un peu d'élan, l'édifice bureaucratique canadien risque bien de s'effondrer d'un seul coup. Mais il reste la campagne d'images, il peut encore repeindre la façade lézardée. À cause de la faiblesse des indépendantistes au niveau du contrôle des organes d'information, il peut encore retarder l'échéance.
Incapables de riposte, les indépendantistes se contentent d'encaisser le coup. Il faut bien admettre que Michaëlle Jean, à la figure angélique, au charme enjôleur est une figure inattaquable. D'abord, elle n'a jamais fait de politique, peut-on lui reprocher d'avoir changé de camp, d'avoir tourné le dos aux siens? D'autant plus que le prestige de la fonction a permis de domestiquer toute la mouvance intellectuelle québécoise autour des prix du Gouverneur Général. Quel récipiendaire de ce prix, tout indépendantiste soit-il, peut reprocher à cette amante des Arts, d'occuper le poste qui permet d'attribuer ce prix si convoité? Bref, face à cette nouvelle représentante de la monarchie, du colonialisme archaïque, les intellectuels québécois sont déculottés. S'ils s'étaient tenus debout dans les dernières années face à cette politique de domestication, Paul Martin ne pavoiserait pas autant. Il reste que Michaëlle Jean a fait un choix en toute connaissance de cause. Elle a beau être animatrice de Radio-Canada, elle baigne depuis des lustres dans l'atmosphère indépendantiste qui caractérise le milieu intellectuel qu'elle fréquente. Elle sait ce qu'elle fait et contre qui elle le fait. Elle n'est pas apolitique, elle sait qu'elle est au coeur d'un lutte politique cruciale et historique et que le camp qu'elle favorise désormais n'aura de cesse d'affaiblir, voire de détruire le mouvement indépendantiste dans une stratégie de mise au pas de la nation québécoise.
Ceux qui aimaient Michaëlle Jean ont bien raison d'être déçus. Et je suis un de ceux-là. Mais je me console vite parce que je sais que l'image de ce nouveau couple royal qu'elle fait avec le cinéaste Jean-Daniel Lafond sera bientôt écorchée au Canada anglais et que nous risquons d'assister à une superbe dégringolade qui risque d'être étonnante dans ses conséquences politiques.
Déjà Odile Tremblay, la chroniqueuse cinéma du Devoir, qui connaît bien Michaëlle et Jean-Daniel décrit bien l'impossible situation qu'ils risquent de vivre : « Or Jean-Daniel Lafond est ce documentariste qui a consacré un film à Pierre Perreault, un autre à Jacques Ferron, un autre encore aux felquistes Pierres Vallières et Charles Gagnon : des êtres purs attelés à un rêve d'indépendance. Son nationalisme, Jean-Daniel l'a exprimé à la radio, à travers ses films, ses écrits. Difficile de l'imaginer dans le rôle du prince consort fédéraliste qui retiendra sa langue. Il aime tant parler et le fait si bien. »
Bref, le mari de la Gouverneure Générale est un pur indépendantiste qu'une enquête de sécurité n'a pu ignorer. Paul Martin, sachant la chose, a cru jouer un coup de maître en le ralliant, le temps d'un mandat protocolaire. Sauf que Jean-Daniel Lafond n'est pas une Belinda Stronach ou un Jean Lapierre. Il ne frayait pas avec des politiciens de pacotille mais avec de purs révolutionnaires. Ceux-là même qui ont provoqué le pouvoir d'Ottawa jusqu'à instaurer la loi martiale et l'occupation militaire du Québec. Le Canada anglais ne semble pas avoir remarqué encore qu'il ait fait un film sur le FLQ, avec comme scénariste Francis Simard, l'un des membres les plus en vue de la cellule qui a enlevé le ministre Pierre Laporte lors de la célèbre Crise d'octobre. Jean-Daniel Lafond l'a probablement connu lors d'un lancement des éditions VLB qui appartenaient dans les années 90 à Jacques Lanctôt, autre membre très connu du FLQ, qui avait enlevé le consul britannique James Richard Cross, déclenchant ainsi l'engrenage des événements d'octobre. C'est à l'un de ces lancements que j'ai connu Jean-Daniel Lafond. Je ne doutais pas qu'il fût indépendantiste, tous les intellectuels québécois, le sont à différents degrés. Après la parution de mon premier roman, sachant que je travaillais aussi comme scénariste, il m'a proposé de travailler avec lui sur un film. Je ne suis allé qu'une fois à son appartement de la Petite Bourgogne mais la visite fut mémorable. Michaëlle Jean travaillait dans le salon-bureau, elle avait ce sourire si avenant qui la caractérise, et ce jour-là, elle révélait une grâce que l'écran télé ne peut rendre. Bref, elle est encore mieux dans la vie comme dirait la tribune populaire. Elle se retire pour nous laisser travailler et Jean-Daniel avant d'attaquer le sujet, me fait une petite visite des lieux. Il est très fier de sa nouvelle bibliothèque. Il me confie que c'est Jacques Rose qui a fait les dernières rénovations chez lui. Jacques Rose, le deuxième felquiste sur les lieux du drame qui a vu la mort du ministre Pierre Laporte. Comme quoi Jean-Daniel Lafond ne se tient pas avec n'importe qui! Qui aurait dit que la future Gouverneure Générale du Canada ait accueilli dans ses murs l'un des révolutionnaires les plus recherchés avec son frère Paul par toutes les polices canadiennes. Je ne suis pas certain qu'elle se sentait à l'aise avec toutes les fréquentationsde son mari mais en même temps je présume qu'elle a assez de grandeur pour ne pas désavouer cette période de leur vie commune. Toujours est-il que c'est Jacques Rose, l'habile menuisier qui avait conçu la cache de la rue Queen Mary qui lui a refait son bureau avec sa précieuse bibliothèque. Jean-Daniel Lafond en était si fier qu'il me confie que Jacques Rose, qui n'avait pas perdu la main pour les cachettes mystérieuses, avait fait un double-fond au cas où Jean-Daniel voudrait y cacher des armes. Évidemment, Jean-Daniel en était ravi même s'il doutait d'avoir un jour à se servir de ce double-fond. Mais enfin, ça met tout de même du piquant dans la vie.
Pourquoi je dis tout ça, en sachant que toute la presse anglophone va s'emparer de cette histoire et se mettre à charcuter le couple princier? Parce qu'il le faut, simplement. Paul Martin avait besoin de la pureté et de la naïveté pour l'immoler sur l'autel de l'unité canadienne. Un bel ange nous a été enlevé et sera demain livré aux vautours. Nous devons démasquer la combine de Paul Martin et pour ce faire, nous servir de la vérité qui est parfois si cruelle.
Mais elle n'était pas cruelle avant ce jour, elle était même sympathique. Nous savions que là-haut dans la tour de Radio-Canada, derrière son interdit de parole, une superbe conscience, héritière des grandes littératures de son pays, voyait notre combat et attendait son heure pour venir nous rejoindre. Au lieu de cela, elle se retrouvera seule à lutter contre une mer démontée et nous ne pourrons rien pour elle, sauf attendre que la vague la repousse sur nos rivages. Je pense qu'il faudra alors la recueillir et lui ouvrir à nouveau les bras. Car la haine de notre liberté que révélera la campagne anti-québécoise qu'elle aura suscitée suffira peut-être autant que tous les lacs Meech à nous souder ensemble dans un même et seul destin, nous les Québécois de la séculaire résistance.
Mais peut-être que je me trompe, que Paul Martin dans l'espoir d'arrêter la marche de l'indépendance réussira à imposer son choix de Michaëlle Jean comme Gouverneure Générale et commandant en chef des forces armées canadiennes. Alors, c'est bien vrai qu'il aura réussi un bon coup. Mais j'ai comme un doute! J'ai l'impression que dans cette histoire, à double-fond, le dernier mot appartiendra à d'illustres revenants politiques que sont les militants du FLQ. Je suis sûr que Paul Martin ne l'attendait pas celle-là.
René Boulanger
Écrivain
Texte à paraître dans le journal Le Québécois, vol. 5 # 4 (septembre / octobre 2005)
Publié : mar. août 09, 2005 2:00 pm
par Raven
À propos de Michaëlle Jean et de l’époux de la nouvelle Gouverneur général du Canada
Jacques Lanctôt.
« Cette nuit-là, la première du blocus, il y avait à Cuba quelque 485 550 voitures, 343 300 réfrigérateurs, 549 700 postes de radio, 303 500 téléviseurs, 352 900 fers à repasser, 288 400 ventilateurs, 41 800 machines à laver, 3 510 000 montres, 63 locomotives et 12 paquebots. Tout, à l'exception des montres suisses, avait été fabriqué aux États-Unis. » (Gabriel Garcia Marquez)
J’étais à La Havane lorsque j’ai appris la nouvelle de la nomination de Michaëlle Jean au poste de Gouverneur général du Canada. C’est un ami qui me l’a appris, Jean-Guy Allard, qui travaille comme traducteur et journaliste pour l’hebdomadaire cubain Granma Internacional, cet « outil de propagande communiste du gouvernement cubain » aux dires de la CIA, du gouvernement étatsunien et d’une certaine gauche bien-pensante.
Du coup, je me suis souvenu du film qu’elle et son mari cinéaste, Jean-Daniel Lafond, ont fait en 1999, l’un le réalisant pour le compte de l’ONF, l’autre agissant à titre de journaliste de Radio-Canada, la convergence parfaite. Un film minable portant sur Cuba et intitulé L’heure de Cuba. J’avais été appelé à le commenter en direct sur les ondes de Radio-Canada (ou de RDI, je ne me souviens plus très bien), et j’avais été indigné du traitement que Michaëlle Jean et son mari avaient apporté à la Révolution cubaine. Elle avait été visiblement insultée du fait que le président de la République cubaine n’avait pas daigné accepter d’être interviewé par cette journaliste somme toute bien ordinaire pour le commun des mortels cubains. Comme si, à l’époque, le premier journaliste venu de France, quelques années après l’élection de René Lévesque en 1976, s’était vu fermer la porte par un premier ministre aux prises avec des problèmes autrement plus importants et que, frustré, le journaliste en question s’en était pris par la suite aux non-réalisations des promesses électorales pour dénigrer le Parti québécois. Il y a encore et souvent, chez certains Français qui se disent progressistes (issus de la Métropole ou des anciennes colonies), des relents de colonialisme qui consistent à se croire porteurs de la vérité absolue sur ces terrains où se joue le sort des peuples et à vouloir donner à tout prix de grandes leçons aux indigènes de l’endroit.
En spécialiste autoproclamée des Caraïbes, Michaëlle Jean s’est donc acharnée à humilier le président cubain en s’interrogeant tout au long du film sur le pourquoi des nombreuses queues devant certains commerces, sur les innombrables pénuries qui sévissent toujours plus de trente ans après la Révolution, sur la dégradation des conditions de vie à Cuba après l’abandon dramatique du bloc soviétique, etc. Comme si la réponse ne coulait pas de source pour tout bon journaliste qui se donne la peine de chercher un tant soit peu, oh pas bien loin, à quatre-vingt-dix milles des côtes cubaines. Comme si la journaliste d’origine haïtienne avait oublié qu’à quelques centaines de kilomètres de La Havane, dans les rues de Port-au-Prince ou des autres villes de ce petit pays exsangue, la guerre civile et le chaos perdurent toujours, la majorité de la population vit dans l’indigence la plus totale, l’éducation est à son degré zéro, des enfants meurent de faim, l’espérance de vie est une des plus basses de la région, la population étant victime non pas d’un régime communiste mais d’un capitalisme on ne peut plus honteux et sauvage.
Ne sait-elle pas, la nouvelle Gouverneur général du Canada, comment on appelle un médecin à Port-au-Prince? Quand les gens veulent consulter un médecin, ils disent : « Je vais voir le Cubain », car Cuba a envoyé, à titre bénévole, des centaines de médecins en Haïti, et ce sont ceux-là qui soignent gratuitement la population. Un autre outil de propagande du régime communiste, sans doute.
Quant à son mari, Jean-Daniel Lafond, cet autoproclamé cinéaste du tiers-monde, est même allé jusqu’à personnifier le docteur Jacques Ferron dans un film triste à mourir où la figure de l’écrivain, loin d’être magnifiée, apparaît comme un être dépourvu d’envergure, la figure du perdant désolant trop souvent accolé à l’homme québécois. Il n’a visiblement rien compris aux secrets et astuces de l’écrivain longueuillois. Quant à ses autres films, ils sont de la même eau, enflure verbale, absence totale de réserve et de sens critique, désir incessant de se mettre en évidence et de faire la leçon.
Quel pauvre journalisme ont pratiqué ces deux prétentieux. Les voilà maintenant très haut perchés. Si haut si haut qu’on les verra à peine faire quelques génuflexions accommodantes et autres baise-main, s’autoproclamant modestement sauveurs de la nation en péril en se regardant candidement dans les eaux du canal Rideau. Loin de célébrer cette nomination, je m’attriste de voir encore une fois le crétinisme triompher.
Publié : mar. août 09, 2005 2:02 pm
par Raven
Plus ça va, plus je crois que ce n'était pas un si bon coup du PLC. Jean sous son image de bonne fille de gauche, est en réalité très de droite, ce que les Québécois ne vont pas aimer, et son mari est en adminration devant le FLQ, ce que les Canadiens vont détester
Publié : jeu. août 11, 2005 3:18 am
par tuberale
Après les fleurs, le pot
Mise à jour le jeudi 11 août 2005 à 8 h 06
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Michaëlle Jean lors de sa nomination, en compagnie de Jean-Daniel Lafond et de leur fille Marie-Éden
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La presque unanimité qui a suivi la nomination de Michaëlle Jean au poste de gouverneure générale du Canada ne s'applique pas à son conjoint, le cinéaste Jean-Daniel Lafond. Des souverainistes s'indignent de son arrivée à Rideau Hall comme prince consort.
Selon Le Devoir et le Globe and Mail, le journal indépendantiste Le Québécois publiera un texte de l'écrivain René Boulanger en septembre pour évoquer le passé indépendantiste de M. Lafond.
L'auteur, qui dit le connaître personnellement, évoque les relations longtemps entretenues par M. Lafond avec d'anciens membres du Front de libération du Québec (FLQ), non seulement dans le cadre de son travail de cinéaste, mais aussi dans la vie de tous les jours.
Selon M. Boulanger, M. Lafond est un pur indépendantiste qu'une enquête de sécurité n'a sûrement pas pu ignorer. L'auteur écrit qu'il fraie avec des « révolutionnaires ». M. Lafond lui aurait déjà raconté que la bibliothèque de sa résidence avait été construite par l'ex-felquiste Jacques Rose et qu'elle contenait un double fond pour cacher des armes, si nécessaire.
Lanctôt dénonce des « prétentieux »
En outre, dans un texte d'opinion publié dans La Presse, un autre ancien felquiste, l'ex-éditeur Jacques Lanctôt attaque la prochaine gouverneure générale et son conjoint, les qualifiant de couple de « prétentieux » pratiquant un « pauvre journalisme ».
« Loin de célébrer cette nomination, je m'attriste de voir encore une fois le crétinisme triompher », écrit-il. M. Lanctôt s'indigne du traitement que Mme Jean a réservé à Cuba dans un de ses reportages à Radio-Canada, en 1999.
De plus, l'ancien felquiste accuse Jean-Daniel Lafond de verser dans l'enflure verbale, l'absence totale de sens critique et le désir incessant de se mettre en évidence dans ses films.
Jacques Lanctôt faisait partie de la cellule du FLQ qui a kidnappé le diplomate britannique James Richard Cross, lors de la crise d'octobre, en 1970. Il avait trouvé refuge à Cuba.
Publié : jeu. août 11, 2005 4:12 am
par juillet
Raven a écritMichaëlle Jean et les felquistes
Dans les milieux indépendantistes, plusieurs réactions à la fois de lassitude et d'admiration se sont manifestées à la suite du « bon coup » de Paul Martin qui a sollicité Michaëlle Jean pour le poste de Gouverneur Général. Paul Martin ne cache pas qu'il veut ainsi faire progresser le camp fédéraliste au Québec prenant le risque comme avec le revirement de Jean Lapierre de s'aliéner une partie de l'électorat anglophone. Michaëlle Jean est un simple pion dans un jeu d'échecs mais Paul Martin doit miser là-dessus parce qu'il n'a plus grand-chose à offrir au peuple québécois. La promesse d'un nouveau style, voire d'un nouveau fédéralisme, ne s'est jamais concrétisée et pour peu que le mouvement indépendantiste retrouve un peu d'élan, l'édifice bureaucratique canadien risque bien de s'effondrer d'un seul coup. Mais il reste la campagne d'images, il peut encore repeindre la façade lézardée. À cause de la faiblesse des indépendantistes au niveau du contrôle des organes d'information, il peut encore retarder l'échéance.
Incapables de riposte, les indépendantistes se contentent d'encaisser le coup. Il faut bien admettre que Michaëlle Jean, à la figure angélique, au charme enjôleur est une figure inattaquable. D'abord, elle n'a jamais fait de politique, peut-on lui reprocher d'avoir changé de camp, d'avoir tourné le dos aux siens? D'autant plus que le prestige de la fonction a permis de domestiquer toute la mouvance intellectuelle québécoise autour des prix du Gouverneur Général. Quel récipiendaire de ce prix, tout indépendantiste soit-il, peut reprocher à cette amante des Arts, d'occuper le poste qui permet d'attribuer ce prix si convoité? Bref, face à cette nouvelle représentante de la monarchie, du colonialisme archaïque, les intellectuels québécois sont déculottés. S'ils s'étaient tenus debout dans les dernières années face à cette politique de domestication, Paul Martin ne pavoiserait pas autant. Il reste que Michaëlle Jean a fait un choix en toute connaissance de cause. Elle a beau être animatrice de Radio-Canada, elle baigne depuis des lustres dans l'atmosphère indépendantiste qui caractérise le milieu intellectuel qu'elle fréquente. Elle sait ce qu'elle fait et contre qui elle le fait. Elle n'est pas apolitique, elle sait qu'elle est au coeur d'un lutte politique cruciale et historique et que le camp qu'elle favorise désormais n'aura de cesse d'affaiblir, voire de détruire le mouvement indépendantiste dans une stratégie de mise au pas de la nation québécoise.
Ceux qui aimaient Michaëlle Jean ont bien raison d'être déçus. Et je suis un de ceux-là. Mais je me console vite parce que je sais que l'image de ce nouveau couple royal qu'elle fait avec le cinéaste Jean-Daniel Lafond sera bientôt écorchée au Canada anglais et que nous risquons d'assister à une superbe dégringolade qui risque d'être étonnante dans ses conséquences politiques.
Déjà Odile Tremblay, la chroniqueuse cinéma du Devoir, qui connaît bien Michaëlle et Jean-Daniel décrit bien l'impossible situation qu'ils risquent de vivre : « Or Jean-Daniel Lafond est ce documentariste qui a consacré un film à Pierre Perreault, un autre à Jacques Ferron, un autre encore aux felquistes Pierres Vallières et Charles Gagnon : des êtres purs attelés à un rêve d'indépendance. Son nationalisme, Jean-Daniel l'a exprimé à la radio, à travers ses films, ses écrits. Difficile de l'imaginer dans le rôle du prince consort fédéraliste qui retiendra sa langue. Il aime tant parler et le fait si bien. »
Bref, le mari de la Gouverneure Générale est un pur indépendantiste qu'une enquête de sécurité n'a pu ignorer. Paul Martin, sachant la chose, a cru jouer un coup de maître en le ralliant, le temps d'un mandat protocolaire. Sauf que Jean-Daniel Lafond n'est pas une Belinda Stronach ou un Jean Lapierre. Il ne frayait pas avec des politiciens de pacotille mais avec de purs révolutionnaires. Ceux-là même qui ont provoqué le pouvoir d'Ottawa jusqu'à instaurer la loi martiale et l'occupation militaire du Québec. Le Canada anglais ne semble pas avoir remarqué encore qu'il ait fait un film sur le FLQ, avec comme scénariste Francis Simard, l'un des membres les plus en vue de la cellule qui a enlevé le ministre Pierre Laporte lors de la célèbre Crise d'octobre. Jean-Daniel Lafond l'a probablement connu lors d'un lancement des éditions VLB qui appartenaient dans les années 90 à Jacques Lanctôt, autre membre très connu du FLQ, qui avait enlevé le consul britannique James Richard Cross, déclenchant ainsi l'engrenage des événements d'octobre. C'est à l'un de ces lancements que j'ai connu Jean-Daniel Lafond. Je ne doutais pas qu'il fût indépendantiste, tous les intellectuels québécois, le sont à différents degrés. Après la parution de mon premier roman, sachant que je travaillais aussi comme scénariste, il m'a proposé de travailler avec lui sur un film. Je ne suis allé qu'une fois à son appartement de la Petite Bourgogne mais la visite fut mémorable. Michaëlle Jean travaillait dans le salon-bureau, elle avait ce sourire si avenant qui la caractérise, et ce jour-là, elle révélait une grâce que l'écran télé ne peut rendre. Bref, elle est encore mieux dans la vie comme dirait la tribune populaire. Elle se retire pour nous laisser travailler et Jean-Daniel avant d'attaquer le sujet, me fait une petite visite des lieux. Il est très fier de sa nouvelle bibliothèque. Il me confie que c'est Jacques Rose qui a fait les dernières rénovations chez lui. Jacques Rose, le deuxième felquiste sur les lieux du drame qui a vu la mort du ministre Pierre Laporte. Comme quoi Jean-Daniel Lafond ne se tient pas avec n'importe qui! Qui aurait dit que la future Gouverneure Générale du Canada ait accueilli dans ses murs l'un des révolutionnaires les plus recherchés avec son frère Paul par toutes les polices canadiennes. Je ne suis pas certain qu'elle se sentait à l'aise avec toutes les fréquentationsde son mari mais en même temps je présume qu'elle a assez de grandeur pour ne pas désavouer cette période de leur vie commune. Toujours est-il que c'est Jacques Rose, l'habile menuisier qui avait conçu la cache de la rue Queen Mary qui lui a refait son bureau avec sa précieuse bibliothèque. Jean-Daniel Lafond en était si fier qu'il me confie que Jacques Rose, qui n'avait pas perdu la main pour les cachettes mystérieuses, avait fait un double-fond au cas où Jean-Daniel voudrait y cacher des armes. Évidemment, Jean-Daniel en était ravi même s'il doutait d'avoir un jour à se servir de ce double-fond. Mais enfin, ça met tout de même du piquant dans la vie.
Pourquoi je dis tout ça, en sachant que toute la presse anglophone va s'emparer de cette histoire et se mettre à charcuter le couple princier? Parce qu'il le faut, simplement. Paul Martin avait besoin de la pureté et de la naïveté pour l'immoler sur l'autel de l'unité canadienne. Un bel ange nous a été enlevé et sera demain livré aux vautours. Nous devons démasquer la combine de Paul Martin et pour ce faire, nous servir de la vérité qui est parfois si cruelle.
Mais elle n'était pas cruelle avant ce jour, elle était même sympathique. Nous savions que là-haut dans la tour de Radio-Canada, derrière son interdit de parole, une superbe conscience, héritière des grandes littératures de son pays, voyait notre combat et attendait son heure pour venir nous rejoindre. Au lieu de cela, elle se retrouvera seule à lutter contre une mer démontée et nous ne pourrons rien pour elle, sauf attendre que la vague la repousse sur nos rivages. Je pense qu'il faudra alors la recueillir et lui ouvrir à nouveau les bras. Car la haine de notre liberté que révélera la campagne anti-québécoise qu'elle aura suscitée suffira peut-être autant que tous les lacs Meech à nous souder ensemble dans un même et seul destin, nous les Québécois de la séculaire résistance.
Mais peut-être que je me trompe, que Paul Martin dans l'espoir d'arrêter la marche de l'indépendance réussira à imposer son choix de Michaëlle Jean comme Gouverneure Générale et commandant en chef des forces armées canadiennes. Alors, c'est bien vrai qu'il aura réussi un bon coup. Mais j'ai comme un doute! J'ai l'impression que dans cette histoire, à double-fond, le dernier mot appartiendra à d'illustres revenants politiques que sont les militants du FLQ. Je suis sûr que Paul Martin ne l'attendait pas celle-là.
René Boulanger
Écrivain
Texte à paraître dans le journal Le Québécois, vol. 5 # 4 (septembre / octobre 2005)
Texte très intéressant qui m'aide à un peu mieux situer Michaelle Jean et son mari. Et je trouve que ça fait pas mal de sens.
J'espère que ce que René Boulanger voit venir pour Michaelle Jean (ce que j'ai mis en gras), elle le verra assez tôt!
Publié : jeu. août 11, 2005 4:19 am
par juillet
tuberale a écritAprès les fleurs, le pot
Mise à jour le jeudi 11 août 2005 à 8 h 06
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Michaëlle Jean lors de sa nomination, en compagnie de Jean-Daniel Lafond et de leur fille Marie-Éden
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La presque unanimité qui a suivi la nomination de Michaëlle Jean au poste de gouverneure générale du Canada ne s'applique pas à son conjoint, le cinéaste Jean-Daniel Lafond. Des souverainistes s'indignent de son arrivée à Rideau Hall comme prince consort.
Selon Le Devoir et le Globe and Mail, le journal indépendantiste Le Québécois publiera un texte de l'écrivain René Boulanger en septembre pour évoquer le passé indépendantiste de M. Lafond.
L'auteur, qui dit le connaître personnellement, évoque les relations longtemps entretenues par M. Lafond avec d'anciens membres du Front de libération du Québec (FLQ), non seulement dans le cadre de son travail de cinéaste, mais aussi dans la vie de tous les jours.
Selon M. Boulanger, M. Lafond est un pur indépendantiste qu'une enquête de sécurité n'a sûrement pas pu ignorer. L'auteur écrit qu'il fraie avec des « révolutionnaires ». M. Lafond lui aurait déjà raconté que la bibliothèque de sa résidence avait été construite par l'ex-felquiste Jacques Rose et qu'elle contenait un double fond pour cacher des armes, si nécessaire.
Lanctôt dénonce des « prétentieux »
En outre, dans un texte d'opinion publié dans La Presse, un autre ancien felquiste, l'ex-éditeur Jacques Lanctôt attaque la prochaine gouverneure générale et son conjoint, les qualifiant de couple de « prétentieux » pratiquant un « pauvre journalisme ».
« Loin de célébrer cette nomination, je m'attriste de voir encore une fois le crétinisme triompher », écrit-il. M. Lanctôt s'indigne du traitement que Mme Jean a réservé à Cuba dans un de ses reportages à Radio-Canada, en 1999.
De plus, l'ancien felquiste accuse Jean-Daniel Lafond de verser dans l'enflure verbale, l'absence totale de sens critique et le désir incessant de se mettre en évidence dans ses films.
Jacques Lanctôt faisait partie de la cellule du FLQ qui a kidnappé le diplomate britannique James Richard Cross, lors de la crise d'octobre, en 1970. Il avait trouvé refuge à Cuba.
Assez cinglant ça.... ouff....