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Blanche Neige a écritJe ne le sais pas si je suis dans le bon sujet mais ce Mercredi, vers 21:15 p.m. commencera une éclipse Lunaire. C'est la terre qui passera entre le soleil et la lune. Vers 22:15 p.m. l'éclipse sera à son maximun, la lune sera de couleur rougeatre et ce n'est pas dommageable pour les yeux. La terre va bloquer environs 90% des rayons du soleil sauf pour les rouge, ce qui va expliquer la teinte rougeatre de la lune. Et comme la nature est majestueuse, depuis quelque semaine, le matin se lève toujours avec le ciel bleu et le colorie des arbres.Quel beauté la nature nous offres dans les jours d'automne.
T'es dans le bon sujet
C'est vrai que c'est agréable pour les yeux voir ce genre de spectacle céleste, quand la température et l’environnement urbain le permettent…
T'es dans le bon sujet
C'est vrai que c'est agréable pour les yeux voir ce genre de spectacle céleste, quand la température et l’environnement urbain le permettent…
Le jeudi 28 octobre 2004
Cassini croque Titan
Mathieu Perreault
La Presse
La sonde américaine Cassini a envoyé hier les premières images haute résolution de Titan, la plus grosse lune de Saturne. Les images ont montré des aspérités inattendues, qui indiquent probablement des tremblements de terre, et des surfaces brillantes qui pourraient être de la glace.
Titan est la seule lune du Système solaire à avoir une atmosphère, et les chercheurs de la NASA espèrent que ses secrets jetteront une lumière nouvelle sur la formation de la Terre et de Mars. Les astrophysiciens ont longtemps soupçonné que Titan contient de la glace et a une activité tectonique. Les photos d'hier, dont certaines sont si précises qu'elles pourraient détailler une zone de la taille de la Sicile, permettront d'y voir plus clair.
La sonde Cassini, qui a coûté plus de trois milliards US et a été lancée en 1997, est passée à 1200 kilomètres de Titan, beaucoup plus près que son dernier passage en 2004; elle était alors située à 300 000 kilomètres de Titan. Les caméras infrarouges de Cassini ont pénétré l'atmosphère dense de Titan, qui est riche en méthane. La pression à la surface de Titan est une fois et demie supérieure à celle de la Terre, même si sa taille est à peine supérieure à celle de la Lune.
Saturne a 33 lunes. En septembre, Cassini avait découvert un nouvel anneau de Saturne, qui correspondait à l'orbite d'une lune, Atlas. La NASA avait annoncé qu'Atlas perdait probablement des morceaux à cause d'impacts de météorites, ce qui expliquait la formation de ce nouvel anneau, qui n'est pas visible de la Terre.
Au cours des prochaines années, Cassini fera 44 autres passages rapprochés de Titan. La NASA veut notamment mieux comprendre les mers de méthane qui s'étendent à sa surface, qui devraient, selon les prévisions des astrophysiciens, être parcourues de vagues géantes de plusieurs centaines de mètres de hauteur, à cause des forts vents qui balaient Titan.
Saturne a 33 lunes. En septembre, Cassini avait découvert un nouvel anneau de Saturne, qui correspondait à l'orbite d'une lune, Atlas. La NASA avait annoncé qu'Atlas perdait probablement des morceaux à cause d'impacts de météorites, ce qui expliquait la formation de ce nouvel anneau, qui n'est pas visible de la Terre.
Au cours des prochaines années, Cassini fera 44 autres passages rapprochés de Titan. La NASA veut notamment mieux comprendre les mers de méthane qui s'étendent à sa surface, qui devraient, selon les prévisions des astrophysiciens, être parcourues de vagues géantes de plusieurs centaines de mètres de hauteur, à cause des forts vents qui balaient Titan.
voici Titan :
Cassini croque Titan
Mathieu Perreault
La Presse
La sonde américaine Cassini a envoyé hier les premières images haute résolution de Titan, la plus grosse lune de Saturne. Les images ont montré des aspérités inattendues, qui indiquent probablement des tremblements de terre, et des surfaces brillantes qui pourraient être de la glace.
Titan est la seule lune du Système solaire à avoir une atmosphère, et les chercheurs de la NASA espèrent que ses secrets jetteront une lumière nouvelle sur la formation de la Terre et de Mars. Les astrophysiciens ont longtemps soupçonné que Titan contient de la glace et a une activité tectonique. Les photos d'hier, dont certaines sont si précises qu'elles pourraient détailler une zone de la taille de la Sicile, permettront d'y voir plus clair.
La sonde Cassini, qui a coûté plus de trois milliards US et a été lancée en 1997, est passée à 1200 kilomètres de Titan, beaucoup plus près que son dernier passage en 2004; elle était alors située à 300 000 kilomètres de Titan. Les caméras infrarouges de Cassini ont pénétré l'atmosphère dense de Titan, qui est riche en méthane. La pression à la surface de Titan est une fois et demie supérieure à celle de la Terre, même si sa taille est à peine supérieure à celle de la Lune.
Saturne a 33 lunes. En septembre, Cassini avait découvert un nouvel anneau de Saturne, qui correspondait à l'orbite d'une lune, Atlas. La NASA avait annoncé qu'Atlas perdait probablement des morceaux à cause d'impacts de météorites, ce qui expliquait la formation de ce nouvel anneau, qui n'est pas visible de la Terre.
Au cours des prochaines années, Cassini fera 44 autres passages rapprochés de Titan. La NASA veut notamment mieux comprendre les mers de méthane qui s'étendent à sa surface, qui devraient, selon les prévisions des astrophysiciens, être parcourues de vagues géantes de plusieurs centaines de mètres de hauteur, à cause des forts vents qui balaient Titan.
Saturne a 33 lunes. En septembre, Cassini avait découvert un nouvel anneau de Saturne, qui correspondait à l'orbite d'une lune, Atlas. La NASA avait annoncé qu'Atlas perdait probablement des morceaux à cause d'impacts de météorites, ce qui expliquait la formation de ce nouvel anneau, qui n'est pas visible de la Terre.
Au cours des prochaines années, Cassini fera 44 autres passages rapprochés de Titan. La NASA veut notamment mieux comprendre les mers de méthane qui s'étendent à sa surface, qui devraient, selon les prévisions des astrophysiciens, être parcourues de vagues géantes de plusieurs centaines de mètres de hauteur, à cause des forts vents qui balaient Titan.
voici Titan :
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Un deuxième trou noir au centre de notre galaxie
Une équipe française estime qu'il existe un deuxième trou noir au centre de la Voie lactée.
Les chercheurs de l'Institut d'astrophysique de Paris soutiennent que l'observation de sept étoiles en orbite autour d'un étrange phénomène invisible trouverait son explication dans la présence d'un autre trou noir, cependant beaucoup moins imposant que le premier.
Il y a à peine trois ans, des astronomes ont confirmé que notre Voie lactée avait en son centre un trou noir, appelé Sagittaire A*, qui serait 2,6 millions de fois plus massif que notre Soleil.
Le deuxième trou noir aurait pour sa part environ 1300 fois la masse du Soleil et serait situé à 3 années-lumière de son imposant voisin.
L'astronome Jean-Pierre Maillard et son équipe scrutaient le noyau galactique et estimaient jusqu'à maintenant qu'un seul objet s'y trouvait.
L'utilisation de l'observatoire Gemini, situé à Hawaii, a permis de déterminer que la région était également constituée d'un groupe de sept étoiles.
Ces informations, combinées aux données recueillies par le télescope spatial Hubble et l'observatoire rayon X Chandra, ont permis d'établir que les astres orbitaient autour d'un trou noir intermédiaire, appelé IRS 13E, qui fait des spirales autour de Sagittaire A*.
Une équipe française estime qu'il existe un deuxième trou noir au centre de la Voie lactée.
Les chercheurs de l'Institut d'astrophysique de Paris soutiennent que l'observation de sept étoiles en orbite autour d'un étrange phénomène invisible trouverait son explication dans la présence d'un autre trou noir, cependant beaucoup moins imposant que le premier.
Il y a à peine trois ans, des astronomes ont confirmé que notre Voie lactée avait en son centre un trou noir, appelé Sagittaire A*, qui serait 2,6 millions de fois plus massif que notre Soleil.
Le deuxième trou noir aurait pour sa part environ 1300 fois la masse du Soleil et serait situé à 3 années-lumière de son imposant voisin.
L'astronome Jean-Pierre Maillard et son équipe scrutaient le noyau galactique et estimaient jusqu'à maintenant qu'un seul objet s'y trouvait.
L'utilisation de l'observatoire Gemini, situé à Hawaii, a permis de déterminer que la région était également constituée d'un groupe de sept étoiles.
Ces informations, combinées aux données recueillies par le télescope spatial Hubble et l'observatoire rayon X Chandra, ont permis d'établir que les astres orbitaient autour d'un trou noir intermédiaire, appelé IRS 13E, qui fait des spirales autour de Sagittaire A*.
Le voile se lève sur Titan
Les chercheurs décryptent premiers indices et clichés pris par la sonde Cassini, qui a frôlé la plus grande lune de Saturne fin octobre.
Les scientifiques de la mission Cassini-Huygens respirent. En frôlant la surface de Titan, fin octobre (Le Monde du 29 octobre), la sonde américano-européenne a pu effectuer les premières mesures de la densité de la très haute atmosphère, à un peu moins de 1 200 kilomètres d'altitude. "Le résultat est rassurant",juge François Raulin, professeur à l'université Paris-XII et scientifique interdisciplinaire de la mission, en charge de l'exobiologie.
La densité mesurée est en effet comparable aux prévisions des planétologues, prévisions qui ont servi à la conception d'Huygens, le petit robot qui doit se séparer de Cassini pour plonger, le 14 janvier 2005, dans l'atmosphère de la plus grande lune de Saturne. Or, si les premiers relevés de la densité atmosphérique titanienne avaient été radicalement différents, explique M. Raulin, "cela aurait été susceptible d'avoir des conséquences sur la descente d'Huygens".
Si la densité de la haute atmosphère semble conforme aux attentes, les premières images de la surface de l'astre ont surpris les scientifiques, bien que seule une faible portion du sol titanien - environ 1 % - ait pu être photographiée. "Il n'y a pas les grandes étendues d'hydrocarbures liquides que l'on imaginait au début des années 1990", explique Athéna Coustenis, astronome à l'Observatoire de Paris et spécialiste de Titan. Dans les conditions de température (- 180 °C) et de pression (1,5 bar) qui prévalent à la surface de l'astre, des hydrocarbures simples comme l'éthane ou le méthane sont stables à l'état liquide. La théorie faisant de Titan une lune presque entièrement couverte de telles mers d'hydrocarbures a ainsi longtemps tenu le haut du pavé.
L'atmosphère de la planète, très dense et très brumeuse, a toujours rendu complexe le travail d'observations des astronomes. Ne pouvant "voir" directement la surface de la planète, ces derniers ont toujours tiré de leurs travaux des conclusions prudentes. Récemment, des observations menées depuis la Terre (Le Monde du 25 avril 2003) ont suggéré la présence massive de glace d'eau. Les derniers clichés de Cassini remettent cette hypothèse en question. "La surface est beaucoup plus complexe que nous ne l'imaginions, avec des régions claires et d'autres beaucoup plus sombres, dont certaines ne sont vraisemblablement ni de la glace d'eau ni des lacs d'hydrocarbures, précise Mme Coustenis. Il va falloir trouver d'autres explications."
Certains motifs géologiques intriguent également les scientifiques. De longues stries de plusieurs centaines de kilomètres de longueur et larges de quelques centaines de mètres seulement marquent en effet la surface de l'astre. "Ce sont des motifs que nous n'avons jamais observés ailleurs dans le système solaire, indique M. Raulin. Pour les expliquer, on peut supposer qu'il y a, à la surface de Titan, une couche extrêmement fine, un peu comme la coque d'un œuf, et assez relativement détachée de ce qui est en dessous." Cette croûte très hétérogène pourrait être constituée, poursuit M. Raulin, d'un mélange de glaces, de matières organiques et inorganiques agrégées sous forme de boues. En outre, le peu de cratères observés semble indiquer que la surface de la planète est relativement jeune. Pour François Raulin, cela pourrait signifier qu'elle est "régulièrement renouvelée". Ce qui suggère, dit-il, "un volcanisme à basse température".
CHIMIE ORGANIQUE COMPLEXE
Les détails de l'atmosphère font également l'objet de toute l'attention des chercheurs. "Notamment une sorte de nuage'' - que l'on appelle ainsi faute de pouvoir mieux le qualifier - qui ressemble à un système météorologique complexe, un vortex tournant autour du pôle Sud de la planète", raconte Mme Coustenis. Pour l'essentiel, la composition de l'atmosphère n'est pas remise en question : celle-ci est, comme le pensaient les scientifiques, très majoritairement (à plus de 95 %) composée d'azote - le gaz qui forme également les trois quarts de l'atmosphère terrestre. Cependant, le taux de méthane a pu être précisé. Il est fixé désormais à 2 % environ, explique Mme Coustenis.
Quant à la présence possible d'autres éléments, elle est en cours d'étude. Dans la haute atmosphère, toutefois, poursuit M. Raulin, "nous avons eu la surprise de trouver des traces de benzène, ce qui n'était pas prévu par les modèles". D'argon pas la moindre trace, alors que les scientifiques le pensaient présent dans les hautes couches de l'air titanien.
La chimie organique complexe à l'œuvre sur Titan a laissé espérer la découverte de traces de vie, en dépit de la faible température. La vie a pourtant très peu de chances de s'être développée à la surface de Titan. "En revanche, même si cela est très peu probable, on ne peut pas exclure la présence de vie dans la structure interne de la planète, dit M. Raulin. Car, selon les modèles, dans les couches profondes, à plusieurs centaines de kilomètres sous la surface, on trouverait un océan d'eau liquide mélangée à environ 15 % d'ammoniac." Si un tel océan existe bel et bien, le petit Huygens, lorsqu'il sera arrivé à la surface de la lune brumeuse de Saturne, n'aura, de toute façon, aucun moyen de le détecter. Quant à savoir s'il abrite de la vie...
Les chercheurs décryptent premiers indices et clichés pris par la sonde Cassini, qui a frôlé la plus grande lune de Saturne fin octobre.
Les scientifiques de la mission Cassini-Huygens respirent. En frôlant la surface de Titan, fin octobre (Le Monde du 29 octobre), la sonde américano-européenne a pu effectuer les premières mesures de la densité de la très haute atmosphère, à un peu moins de 1 200 kilomètres d'altitude. "Le résultat est rassurant",juge François Raulin, professeur à l'université Paris-XII et scientifique interdisciplinaire de la mission, en charge de l'exobiologie.
La densité mesurée est en effet comparable aux prévisions des planétologues, prévisions qui ont servi à la conception d'Huygens, le petit robot qui doit se séparer de Cassini pour plonger, le 14 janvier 2005, dans l'atmosphère de la plus grande lune de Saturne. Or, si les premiers relevés de la densité atmosphérique titanienne avaient été radicalement différents, explique M. Raulin, "cela aurait été susceptible d'avoir des conséquences sur la descente d'Huygens".
Si la densité de la haute atmosphère semble conforme aux attentes, les premières images de la surface de l'astre ont surpris les scientifiques, bien que seule une faible portion du sol titanien - environ 1 % - ait pu être photographiée. "Il n'y a pas les grandes étendues d'hydrocarbures liquides que l'on imaginait au début des années 1990", explique Athéna Coustenis, astronome à l'Observatoire de Paris et spécialiste de Titan. Dans les conditions de température (- 180 °C) et de pression (1,5 bar) qui prévalent à la surface de l'astre, des hydrocarbures simples comme l'éthane ou le méthane sont stables à l'état liquide. La théorie faisant de Titan une lune presque entièrement couverte de telles mers d'hydrocarbures a ainsi longtemps tenu le haut du pavé.
L'atmosphère de la planète, très dense et très brumeuse, a toujours rendu complexe le travail d'observations des astronomes. Ne pouvant "voir" directement la surface de la planète, ces derniers ont toujours tiré de leurs travaux des conclusions prudentes. Récemment, des observations menées depuis la Terre (Le Monde du 25 avril 2003) ont suggéré la présence massive de glace d'eau. Les derniers clichés de Cassini remettent cette hypothèse en question. "La surface est beaucoup plus complexe que nous ne l'imaginions, avec des régions claires et d'autres beaucoup plus sombres, dont certaines ne sont vraisemblablement ni de la glace d'eau ni des lacs d'hydrocarbures, précise Mme Coustenis. Il va falloir trouver d'autres explications."
Certains motifs géologiques intriguent également les scientifiques. De longues stries de plusieurs centaines de kilomètres de longueur et larges de quelques centaines de mètres seulement marquent en effet la surface de l'astre. "Ce sont des motifs que nous n'avons jamais observés ailleurs dans le système solaire, indique M. Raulin. Pour les expliquer, on peut supposer qu'il y a, à la surface de Titan, une couche extrêmement fine, un peu comme la coque d'un œuf, et assez relativement détachée de ce qui est en dessous." Cette croûte très hétérogène pourrait être constituée, poursuit M. Raulin, d'un mélange de glaces, de matières organiques et inorganiques agrégées sous forme de boues. En outre, le peu de cratères observés semble indiquer que la surface de la planète est relativement jeune. Pour François Raulin, cela pourrait signifier qu'elle est "régulièrement renouvelée". Ce qui suggère, dit-il, "un volcanisme à basse température".
CHIMIE ORGANIQUE COMPLEXE
Les détails de l'atmosphère font également l'objet de toute l'attention des chercheurs. "Notamment une sorte de nuage'' - que l'on appelle ainsi faute de pouvoir mieux le qualifier - qui ressemble à un système météorologique complexe, un vortex tournant autour du pôle Sud de la planète", raconte Mme Coustenis. Pour l'essentiel, la composition de l'atmosphère n'est pas remise en question : celle-ci est, comme le pensaient les scientifiques, très majoritairement (à plus de 95 %) composée d'azote - le gaz qui forme également les trois quarts de l'atmosphère terrestre. Cependant, le taux de méthane a pu être précisé. Il est fixé désormais à 2 % environ, explique Mme Coustenis.
Quant à la présence possible d'autres éléments, elle est en cours d'étude. Dans la haute atmosphère, toutefois, poursuit M. Raulin, "nous avons eu la surprise de trouver des traces de benzène, ce qui n'était pas prévu par les modèles". D'argon pas la moindre trace, alors que les scientifiques le pensaient présent dans les hautes couches de l'air titanien.
La chimie organique complexe à l'œuvre sur Titan a laissé espérer la découverte de traces de vie, en dépit de la faible température. La vie a pourtant très peu de chances de s'être développée à la surface de Titan. "En revanche, même si cela est très peu probable, on ne peut pas exclure la présence de vie dans la structure interne de la planète, dit M. Raulin. Car, selon les modèles, dans les couches profondes, à plusieurs centaines de kilomètres sous la surface, on trouverait un océan d'eau liquide mélangée à environ 15 % d'ammoniac." Si un tel océan existe bel et bien, le petit Huygens, lorsqu'il sera arrivé à la surface de la lune brumeuse de Saturne, n'aura, de toute façon, aucun moyen de le détecter. Quant à savoir s'il abrite de la vie...
Des trous dans le bouclier antimissile?
Avec la réélection du président américain George W. Bush, le déploiement du bouclier antimissile devrait se poursuivre tel que prévu. Il faut maintenant voir si le Canada acceptera de participer au projet des Américains.
En attendant, dans un article publié ce mois-ci par Scientific American, un physicien de renom constate l’inutilité du bouclier. Richard Garwin conseille le gouvernement américain sur les questions de défense depuis les années 50. Il a aussi siégé à la commission Rumsfeld, chargée, à la fin des années 90, d’évaluer le risque d’une attaque de missiles contre les États-Unis. Dans son article intitulé « Holes in the Missile Shield », le scientifique explique, avec de nombreux détails techniques, que le système que les États-Unis mettent en place est totalement inefficace.
http://www.radio-canada.ca/util/zapmedi ... 1213_1.asx
Avec la réélection du président américain George W. Bush, le déploiement du bouclier antimissile devrait se poursuivre tel que prévu. Il faut maintenant voir si le Canada acceptera de participer au projet des Américains.
En attendant, dans un article publié ce mois-ci par Scientific American, un physicien de renom constate l’inutilité du bouclier. Richard Garwin conseille le gouvernement américain sur les questions de défense depuis les années 50. Il a aussi siégé à la commission Rumsfeld, chargée, à la fin des années 90, d’évaluer le risque d’une attaque de missiles contre les États-Unis. Dans son article intitulé « Holes in the Missile Shield », le scientifique explique, avec de nombreux détails techniques, que le système que les États-Unis mettent en place est totalement inefficace.
http://www.radio-canada.ca/util/zapmedi ... 1213_1.asx
Epier la violence de l'Univers
La NASA doit lancer, mercredi 17 novembre, le satellite Swift, destiné à étudier les très fugaces bouffées de rayons gamma qui baignent le ciel.
Là-bas, très loin de notre chère vieille Terre, bien au-delà de la Voie Lactée - la galaxie à laquelle nous appartenons -, se produisent presque quotidiennement des explosions d'une violence inimaginable. Si puissantes qu'on pourrait dire que seule celle du Big Bang, qui a donné naissance à l'Univers, les surpasse.
Elles sont si fortes que des mondes entiers disparaissent dans une débauche d'énergie.
Cette violence-là, les astrophysiciens ont hâte d'en connaître les causes. Depuis une trentaine d'années, ils traquent ces phénomènes et avancent à pas lents dans leur compréhension. Avec le lancement, mercredi 17 novembre, depuis la base de Cap Canaveral (Floride), de Swift, un nouveau satellite d'observation astronomique que la NASA devrait placer en orbite à 600 km d'altitude, les scientifiques espèrent bien en apprendre plus sur ces explosions qui, à l'origine, ont bien plus intrigué les militaires que les scientifiques.
C'était en juillet 1967, lorsqu'un satellite américain de la série des Vela, des engins chargés d'alerter Washington sur les essais nucléaires des autres pays, enregistra une formidable bouffée de rayons gamma. Surprise dans les états-majors. Mais, après quelque temps de réflexion, ils comprirent que la source du phénomène n'était nullement humaine mais extragalactique. Il fallut cependant attendre six ans pour que, en 1973, ces informations soient déclassifiées et transmises aux astrophysiciens.
Depuis, la communauté scientifique s'est familiarisée avec ces "sursauts gamma", les Gamma Ray Bursts (GRB's), venus du fond de l'Univers et qui ne sont visibles que le temps d'un éclair : de quelques millisecondes à une centaine de secondes. Nombre de satellites les ont aidés à décrire ces très étranges objets astronomiques.
Parmi eux, le Compton Gamma Ray Observatory, un monstre américain de 16 tonnes lancé en avril 1991 et qui a inscrit plus de 2 700 événements de ce type à son tableau de chasse. Ensuite, en avril 1996, un petit satellite italo-néerlandais très performant, BeppoSAX, pourtant spécialisé dans les rayons X. Puis le satellite américain Hete, en octobre 2000, et l'observatoire européen XMM-Newton, en décembre 2001. Enfin le satellite européen Integral, en octobre 2002.
UNE DÉCOUVERTE PAR JOUR
Aujourd'hui, l'observatoire spatial Swift, auquel des équipes britanniques et italiennes ont apporté leur concours, va prendre le relais. D'une masse d'environ 1,5 tonne, cet engin de 250 millions de dollars (193,5 millions d'euros) devrait, durant deux ans, faire une très belle moisson de GRB's. Une centaine par an au moins, grâce à ses capacités de réaction très rapides. La durée des flashes gamma étant extrêmement brève, le satellite doit en effet être à la fois capable d'observer de larges portions de ciel pour détecter ces événements éphémères et apte à pointer aussitôt ses télescopes (grand champ, ultraviolet et optique) sur la cible. Une opération que Swift peut accomplir dans un temps compris entre vingt et soixante-quinze secondes.
Mais, objecteront certains, en quoi cela est-il utile si le phénomène disparaît après quelques dixièmes de seconde ? A observer les "lueurs résiduelles", riches d'informations, que ces explosions titanesques ne manquent pas de produire durablement, répondent les astrophysiciens. Et puis aussi, complètent-ils, à alerter les observatoires terrestres pour qu'ils recueillent de précieuses données supplémentaires.
Récemment d'ailleurs, des recherches menées en Namibie avec l'expérience internationale Hess (High Energy Stereoscopic System) ont permis à des équipes françaises de cartographier le rayonnement gamma des vestiges d'une étoile ayant explosé à la fin de sa vie (supernova). Leurs chercheurs ont ainsi apporté des enseignements précieux sur l'origine des rayons cosmiques qui bombardent en permanence la Terre.
Avec Swift, les astronomes devraient avoir du grain à moudre, car les performances de ses instruments garantissent, en principe, la découverte d'un nouvel objet presque chaque jour. Et ce dans toutes les régions du ciel, tant ces sursauts paraissent également distribués dans l'Univers. Comme le dit Anne Kinney, qui dirige à la NASA le département sur l'observation de l'Univers, "Swift est un petit satellite, mais il a un gros appétit".
Suffisamment gros pour éclairer nos connaissances sur la nature de ces explosions, qui donnent lieu à des boules de feu très fugaces, des milliards de milliards de fois plus brillantes que notre Soleil. Une débauche d'énergie au moins équivalente à celle qu'aura produite notre étoile durant sa longue vie : 10 milliards d'années !
Quels phénomènes sont capables de tels exploits ? Plusieurs scénarios s'affrontent. Explosion d'étoiles massives (supernovae) ou supermassives (hypernovae) de la taille d'une centaine de Soleils, qui s'effondrent sur elles-mêmes faute de pouvoir contenir les forces de gravitation qui s'exercent sur elles. Fusion d'étoiles à neutrons, des astres également en fin de vie de quelques dizaines de kilomètres de diamètre mais incroyablement denses. "Cri" de naissance d'un trou noir dévoreur de matière. Ou, plus théorique encore, "évaporation" d'un trou noir trop gavé. A Swift de fortifier ou d'écarter certaines hypothèses. Le dossier des GBR's s'étoffe rapidement. Dernières preuves : celles recueillies par le satellite européen Integral sur une étoile à neutrons dévorée par un trou noir.
La NASA doit lancer, mercredi 17 novembre, le satellite Swift, destiné à étudier les très fugaces bouffées de rayons gamma qui baignent le ciel.
Là-bas, très loin de notre chère vieille Terre, bien au-delà de la Voie Lactée - la galaxie à laquelle nous appartenons -, se produisent presque quotidiennement des explosions d'une violence inimaginable. Si puissantes qu'on pourrait dire que seule celle du Big Bang, qui a donné naissance à l'Univers, les surpasse.
Elles sont si fortes que des mondes entiers disparaissent dans une débauche d'énergie.
Cette violence-là, les astrophysiciens ont hâte d'en connaître les causes. Depuis une trentaine d'années, ils traquent ces phénomènes et avancent à pas lents dans leur compréhension. Avec le lancement, mercredi 17 novembre, depuis la base de Cap Canaveral (Floride), de Swift, un nouveau satellite d'observation astronomique que la NASA devrait placer en orbite à 600 km d'altitude, les scientifiques espèrent bien en apprendre plus sur ces explosions qui, à l'origine, ont bien plus intrigué les militaires que les scientifiques.
C'était en juillet 1967, lorsqu'un satellite américain de la série des Vela, des engins chargés d'alerter Washington sur les essais nucléaires des autres pays, enregistra une formidable bouffée de rayons gamma. Surprise dans les états-majors. Mais, après quelque temps de réflexion, ils comprirent que la source du phénomène n'était nullement humaine mais extragalactique. Il fallut cependant attendre six ans pour que, en 1973, ces informations soient déclassifiées et transmises aux astrophysiciens.
Depuis, la communauté scientifique s'est familiarisée avec ces "sursauts gamma", les Gamma Ray Bursts (GRB's), venus du fond de l'Univers et qui ne sont visibles que le temps d'un éclair : de quelques millisecondes à une centaine de secondes. Nombre de satellites les ont aidés à décrire ces très étranges objets astronomiques.
Parmi eux, le Compton Gamma Ray Observatory, un monstre américain de 16 tonnes lancé en avril 1991 et qui a inscrit plus de 2 700 événements de ce type à son tableau de chasse. Ensuite, en avril 1996, un petit satellite italo-néerlandais très performant, BeppoSAX, pourtant spécialisé dans les rayons X. Puis le satellite américain Hete, en octobre 2000, et l'observatoire européen XMM-Newton, en décembre 2001. Enfin le satellite européen Integral, en octobre 2002.
UNE DÉCOUVERTE PAR JOUR
Aujourd'hui, l'observatoire spatial Swift, auquel des équipes britanniques et italiennes ont apporté leur concours, va prendre le relais. D'une masse d'environ 1,5 tonne, cet engin de 250 millions de dollars (193,5 millions d'euros) devrait, durant deux ans, faire une très belle moisson de GRB's. Une centaine par an au moins, grâce à ses capacités de réaction très rapides. La durée des flashes gamma étant extrêmement brève, le satellite doit en effet être à la fois capable d'observer de larges portions de ciel pour détecter ces événements éphémères et apte à pointer aussitôt ses télescopes (grand champ, ultraviolet et optique) sur la cible. Une opération que Swift peut accomplir dans un temps compris entre vingt et soixante-quinze secondes.
Mais, objecteront certains, en quoi cela est-il utile si le phénomène disparaît après quelques dixièmes de seconde ? A observer les "lueurs résiduelles", riches d'informations, que ces explosions titanesques ne manquent pas de produire durablement, répondent les astrophysiciens. Et puis aussi, complètent-ils, à alerter les observatoires terrestres pour qu'ils recueillent de précieuses données supplémentaires.
Récemment d'ailleurs, des recherches menées en Namibie avec l'expérience internationale Hess (High Energy Stereoscopic System) ont permis à des équipes françaises de cartographier le rayonnement gamma des vestiges d'une étoile ayant explosé à la fin de sa vie (supernova). Leurs chercheurs ont ainsi apporté des enseignements précieux sur l'origine des rayons cosmiques qui bombardent en permanence la Terre.
Avec Swift, les astronomes devraient avoir du grain à moudre, car les performances de ses instruments garantissent, en principe, la découverte d'un nouvel objet presque chaque jour. Et ce dans toutes les régions du ciel, tant ces sursauts paraissent également distribués dans l'Univers. Comme le dit Anne Kinney, qui dirige à la NASA le département sur l'observation de l'Univers, "Swift est un petit satellite, mais il a un gros appétit".
Suffisamment gros pour éclairer nos connaissances sur la nature de ces explosions, qui donnent lieu à des boules de feu très fugaces, des milliards de milliards de fois plus brillantes que notre Soleil. Une débauche d'énergie au moins équivalente à celle qu'aura produite notre étoile durant sa longue vie : 10 milliards d'années !
Quels phénomènes sont capables de tels exploits ? Plusieurs scénarios s'affrontent. Explosion d'étoiles massives (supernovae) ou supermassives (hypernovae) de la taille d'une centaine de Soleils, qui s'effondrent sur elles-mêmes faute de pouvoir contenir les forces de gravitation qui s'exercent sur elles. Fusion d'étoiles à neutrons, des astres également en fin de vie de quelques dizaines de kilomètres de diamètre mais incroyablement denses. "Cri" de naissance d'un trou noir dévoreur de matière. Ou, plus théorique encore, "évaporation" d'un trou noir trop gavé. A Swift de fortifier ou d'écarter certaines hypothèses. Le dossier des GBR's s'étoffe rapidement. Dernières preuves : celles recueillies par le satellite européen Integral sur une étoile à neutrons dévorée par un trou noir.
Cette splendide image des «colonnes de la Création» a été captée en 2004 par un observatoire américain. Situées au coeur de la nébuleuse de l'Aigle, les colonnes constituent une pouponnière géante pour les étoiles nouvellement nées.
Des savants s'interrogent
Et si l'univers n'était qu'un monde virtuel?
Agence France-Presse
Londres
La vie sur la Terre et tout l'univers pourraient n'être qu'une simulation informatique gigantesque, un rêve de super-ordinateur, supputent dans leurs derniers écrits deux scientifiques britanniques renommés, le physicien Martin Rees et le mathématicien John Barrow.
La question de l'existence réelle du monde, posée par les penseurs de toutes les époques, est renouvelée selon eux par les progrès fantastiques et continuels de l'informatique.
«Il y a quelques décennies, les ordinateurs n'étaient capables de reproduire que des schémas très simples, explique à l'AFP Martin Rees. Ils peuvent maintenant créer des mondes virtuels avec de nombreux détails». «À terme, observe-t-il, on pourrait imaginer des ordinateurs qui seront capables de simuler des mondes peut-être aussi compliqués que celui dans lequel nous pensons vivre».
Ce n'est qu'une théorie, ajoute Sir Martin, l'un des cosmologues (spécialistes des lois physiques de l'univers) vedettes de l'université de Cambridge (centre-est de l'Angleterre). Mais «elle doit nous conduire à nous demander si nous-mêmes pourrions nous trouver dans une telle simulation».
L'univers, dans ce cas, ne serait pas un tout mais une partie d'un ensemble que Martin Rees et John Barrow appellent des «multivers».
«On sait depuis longtemps que des civilisations techniques à peine plus avancées que les nôtres auront la capacité de simuler des univers dans lesquels des entités conscientes pourront émerger et communiquer entre elles», rappelle pour sa part John Barrow, directeur d'études à Cambridge également, dans un récent article scientifique.
Des sociétés disposant d'une «puissance informatique beaucoup plus élevée que la nôtre, poursuit-il, pourraient simuler non seulement le climat ou la formation des galaxies, comme nous le faisons, mais aussi l'apparition des étoiles et la formation des systèmes planétaires».
«Puis, imagine le chercheur, en intégrant les lois de la biochimie aux simulations astronomiques, elles seraient capables d'observer l'évolution de la vie et de la conscience».
Tout aussi simplement que nous «suivons le cycle des insectes sur un fruit», elles regarderaient «les civilisations croître et communiquer, se disputer sur le fait de savoir s'il existe un 'Grand Programmateur' dans le Ciel», pouvant «intervenir à volonté, au mépris des lois de la nature habituellement observées».
D'autres scientifiques refusent d'envisager l'hypothèse d'un monde créé par les machines.
Seth Lloyd, un physicien du Massachusetts Institute of Technology (MIT) cité par le Sunday Times du 14 novembre, avance comme principale objection qu'un ordinateur capable de simuler la vie terrestre devrait être «inimaginablement puissant».
Mais John Barrow ne s'appuie pas que sur l'informatique pour envisager que nous vivons peut-être dans «un univers simulé».
Le plus troublant, selon lui, est l'équilibre infiniment subtil des conditions naturelles rendant la vie possible sur Terre. Un équilibre, suggère le chercheur, qui pourrait même s'avérer trop délicat pour se perpétuer sans que «de légers changements» lui soient apportés de temps à autre.
ouffffffffff !
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Rénatane a écrit
Cette splendide image des «colonnes de la Création» a été captée en 2004 par un observatoire américain. Situées au coeur de la nébuleuse de l'Aigle, les colonnes constituent une pouponnière géante pour les étoiles nouvellement nées.
Des savants s'interrogent
Et si l'univers n'était qu'un monde virtuel?
Agence France-Presse
Londres
La vie sur la Terre et tout l'univers pourraient n'être qu'une simulation informatique gigantesque, un rêve de super-ordinateur, supputent dans leurs derniers écrits deux scientifiques britanniques renommés, le physicien Martin Rees et le mathématicien John Barrow.
La question de l'existence réelle du monde, posée par les penseurs de toutes les époques, est renouvelée selon eux par les progrès fantastiques et continuels de l'informatique.
«Il y a quelques décennies, les ordinateurs n'étaient capables de reproduire que des schémas très simples, explique à l'AFP Martin Rees. Ils peuvent maintenant créer des mondes virtuels avec de nombreux détails». «À terme, observe-t-il, on pourrait imaginer des ordinateurs qui seront capables de simuler des mondes peut-être aussi compliqués que celui dans lequel nous pensons vivre».
Ce n'est qu'une théorie, ajoute Sir Martin, l'un des cosmologues (spécialistes des lois physiques de l'univers) vedettes de l'université de Cambridge (centre-est de l'Angleterre). Mais «elle doit nous conduire à nous demander si nous-mêmes pourrions nous trouver dans une telle simulation».
L'univers, dans ce cas, ne serait pas un tout mais une partie d'un ensemble que Martin Rees et John Barrow appellent des «multivers».
«On sait depuis longtemps que des civilisations techniques à peine plus avancées que les nôtres auront la capacité de simuler des univers dans lesquels des entités conscientes pourront émerger et communiquer entre elles», rappelle pour sa part John Barrow, directeur d'études à Cambridge également, dans un récent article scientifique.
Des sociétés disposant d'une «puissance informatique beaucoup plus élevée que la nôtre, poursuit-il, pourraient simuler non seulement le climat ou la formation des galaxies, comme nous le faisons, mais aussi l'apparition des étoiles et la formation des systèmes planétaires».
«Puis, imagine le chercheur, en intégrant les lois de la biochimie aux simulations astronomiques, elles seraient capables d'observer l'évolution de la vie et de la conscience».
Tout aussi simplement que nous «suivons le cycle des insectes sur un fruit», elles regarderaient «les civilisations croître et communiquer, se disputer sur le fait de savoir s'il existe un 'Grand Programmateur' dans le Ciel», pouvant «intervenir à volonté, au mépris des lois de la nature habituellement observées».
D'autres scientifiques refusent d'envisager l'hypothèse d'un monde créé par les machines.
Seth Lloyd, un physicien du Massachusetts Institute of Technology (MIT) cité par le Sunday Times du 14 novembre, avance comme principale objection qu'un ordinateur capable de simuler la vie terrestre devrait être «inimaginablement puissant».
Mais John Barrow ne s'appuie pas que sur l'informatique pour envisager que nous vivons peut-être dans «un univers simulé».
Le plus troublant, selon lui, est l'équilibre infiniment subtil des conditions naturelles rendant la vie possible sur Terre. Un équilibre, suggère le chercheur, qui pourrait même s'avérer trop délicat pour se perpétuer sans que «de légers changements» lui soient apportés de temps à autre.
ouffffffffff !
C'est fou penser à qu'est-ce qu'on pourra faire dans un futur pas si éloigné, on a qu'à penser à l'énorme avancé technologique qu’il a eu en seulement 50 ans…!
Pour beaucoup de gens, la science fiction n’est que fiction, pour plusieurs on serait pratiquement au sommet de notre évolution et tout ce que l’on ne peut faire aujourd’hui on ne pourra jamais le faire… Pourtant à chaque jour de nouvelles technologies apparaissent, les systèmes informatiques deviennent exponentiellement plus performant, et nos connaissances sur notre environnement et nous même s’accroît sans arrêt.
Je ne fais qu’imaginer ce que l’on pourra faire dans un autre 50 ans et l’imagination me manque, que penser de ce qu’on pourra faire dans 200, 300, … voir dans 1000 ans d’ici ?!
« Oufffffffffffffffffff », c’est le mot…! --Message edité par Acrux le 2004-11-24 10:26:13--
Cette splendide image des «colonnes de la Création» a été captée en 2004 par un observatoire américain. Situées au coeur de la nébuleuse de l'Aigle, les colonnes constituent une pouponnière géante pour les étoiles nouvellement nées.
Des savants s'interrogent
Et si l'univers n'était qu'un monde virtuel?
Agence France-Presse
Londres
La vie sur la Terre et tout l'univers pourraient n'être qu'une simulation informatique gigantesque, un rêve de super-ordinateur, supputent dans leurs derniers écrits deux scientifiques britanniques renommés, le physicien Martin Rees et le mathématicien John Barrow.
La question de l'existence réelle du monde, posée par les penseurs de toutes les époques, est renouvelée selon eux par les progrès fantastiques et continuels de l'informatique.
«Il y a quelques décennies, les ordinateurs n'étaient capables de reproduire que des schémas très simples, explique à l'AFP Martin Rees. Ils peuvent maintenant créer des mondes virtuels avec de nombreux détails». «À terme, observe-t-il, on pourrait imaginer des ordinateurs qui seront capables de simuler des mondes peut-être aussi compliqués que celui dans lequel nous pensons vivre».
Ce n'est qu'une théorie, ajoute Sir Martin, l'un des cosmologues (spécialistes des lois physiques de l'univers) vedettes de l'université de Cambridge (centre-est de l'Angleterre). Mais «elle doit nous conduire à nous demander si nous-mêmes pourrions nous trouver dans une telle simulation».
L'univers, dans ce cas, ne serait pas un tout mais une partie d'un ensemble que Martin Rees et John Barrow appellent des «multivers».
«On sait depuis longtemps que des civilisations techniques à peine plus avancées que les nôtres auront la capacité de simuler des univers dans lesquels des entités conscientes pourront émerger et communiquer entre elles», rappelle pour sa part John Barrow, directeur d'études à Cambridge également, dans un récent article scientifique.
Des sociétés disposant d'une «puissance informatique beaucoup plus élevée que la nôtre, poursuit-il, pourraient simuler non seulement le climat ou la formation des galaxies, comme nous le faisons, mais aussi l'apparition des étoiles et la formation des systèmes planétaires».
«Puis, imagine le chercheur, en intégrant les lois de la biochimie aux simulations astronomiques, elles seraient capables d'observer l'évolution de la vie et de la conscience».
Tout aussi simplement que nous «suivons le cycle des insectes sur un fruit», elles regarderaient «les civilisations croître et communiquer, se disputer sur le fait de savoir s'il existe un 'Grand Programmateur' dans le Ciel», pouvant «intervenir à volonté, au mépris des lois de la nature habituellement observées».
D'autres scientifiques refusent d'envisager l'hypothèse d'un monde créé par les machines.
Seth Lloyd, un physicien du Massachusetts Institute of Technology (MIT) cité par le Sunday Times du 14 novembre, avance comme principale objection qu'un ordinateur capable de simuler la vie terrestre devrait être «inimaginablement puissant».
Mais John Barrow ne s'appuie pas que sur l'informatique pour envisager que nous vivons peut-être dans «un univers simulé».
Le plus troublant, selon lui, est l'équilibre infiniment subtil des conditions naturelles rendant la vie possible sur Terre. Un équilibre, suggère le chercheur, qui pourrait même s'avérer trop délicat pour se perpétuer sans que «de légers changements» lui soient apportés de temps à autre.
ouffffffffff !
C'est fou penser à qu'est-ce qu'on pourra faire dans un futur pas si éloigné, on a qu'à penser à l'énorme avancé technologique qu’il a eu en seulement 50 ans…!
Pour beaucoup de gens, la science fiction n’est que fiction, pour plusieurs on serait pratiquement au sommet de notre évolution et tout ce que l’on ne peut faire aujourd’hui on ne pourra jamais le faire… Pourtant à chaque jour de nouvelles technologies apparaissent, les systèmes informatiques deviennent exponentiellement plus performant, et nos connaissances sur notre environnement et nous même s’accroît sans arrêt.
Je ne fais qu’imaginer ce que l’on pourra faire dans un autre 50 ans et l’imagination me manque, que penser de ce qu’on pourra faire dans 200, 300, … voir dans 1000 ans d’ici ?!
« Oufffffffffffffffffff », c’est le mot…! --Message edité par Acrux le 2004-11-24 10:26:13--
La plus jeune galaxie de l'Univers
La galaxie Zwicky 18
La vie était apparue sur Terre lorsque les premières étoiles ont commencé à briller dans la galaxie Zwicky 18. C'était il y a 500 millions d'années. Le télescope Hubble aurait ainsi observé ce que des astronomes pensent être la plus jeune galaxie de notre Univers.
Le chercheur Trinh Thuan, de l'université de Virginie, et ses collègues se sont basés sur les standards cosmologiques actuels afin d'établir sa date de naissance approximative.
La formation des premières étoiles de Zwicky 18 a commencé quelque 13 milliards d'années après le début de la formation de l'Univers. À titre comparatif, notre galaxie, la Voie lactée, est âgée d'environ 12 milliards d'années, comme la plupart des galaxies connues.
De plus, l'équipe de recherche estime que Zwicky 18 n'est située qu'à 45 millions d'années lumières alors que les astronomes pensaient jusqu'à maintenant que les jeunes galaxies étaient très lointaines, à la limite de l'univers observable.
Son faible développement suggère qu'elle ait été créée à partir d'un nuage gazeux dans une région stérile de l'espace.
Le gaz interstellaire de Zwicky 18 est essentiellement formé d'hydrogène et d'hélium, les deux éléments créés en premier lors du Big Bang. Les éléments lourds comme le carbone, l'azote ou l'oxygène, créés au cours du développement des étoiles, sont rares.
La galaxie Zwicky 18
La vie était apparue sur Terre lorsque les premières étoiles ont commencé à briller dans la galaxie Zwicky 18. C'était il y a 500 millions d'années. Le télescope Hubble aurait ainsi observé ce que des astronomes pensent être la plus jeune galaxie de notre Univers.
Le chercheur Trinh Thuan, de l'université de Virginie, et ses collègues se sont basés sur les standards cosmologiques actuels afin d'établir sa date de naissance approximative.
La formation des premières étoiles de Zwicky 18 a commencé quelque 13 milliards d'années après le début de la formation de l'Univers. À titre comparatif, notre galaxie, la Voie lactée, est âgée d'environ 12 milliards d'années, comme la plupart des galaxies connues.
De plus, l'équipe de recherche estime que Zwicky 18 n'est située qu'à 45 millions d'années lumières alors que les astronomes pensaient jusqu'à maintenant que les jeunes galaxies étaient très lointaines, à la limite de l'univers observable.
Son faible développement suggère qu'elle ait été créée à partir d'un nuage gazeux dans une région stérile de l'espace.
Le gaz interstellaire de Zwicky 18 est essentiellement formé d'hydrogène et d'hélium, les deux éléments créés en premier lors du Big Bang. Les éléments lourds comme le carbone, l'azote ou l'oxygène, créés au cours du développement des étoiles, sont rares.
Le mercredi 08 décembre 2004
Astronomie
Des cristaux d'eau à la surface de l'astéroïde Quaoar
Agence France-Presse
Paris
De l'eau sous forme cristalline, et aussi de l'hydroxyde d'ammonium, ont été observés à la surface de Quaoar, gros corps de la ceinture d'astéroïdes située au-delà de Neptune, annoncent jeudi deux astronomes américains dans la revue Nature.
Découvert il y a deux ans par deux astronomes américains, à quelque 6,5 milliards de kilomètres de la Terre, Quaoar appartient à la ceinture de Kuiper. Cette structure en forme de disque, qui s'étendrait entre une trentaine et une centaine d'unités astronomiques (entre trente et cent fois la distance moyenne Terre-Soleil, de quelque 150 millions de kilomètres), rassemblerait des centaines de milliers de petits corps glacés, astéroïdes ou comètes, et est considérée comme le lieu d'origine des comètes de courte période, de certains objets en orbite entre Jupiter et Neptune, tels Chiron ou Pholus, et de Pluton et de son satellite, Charon.
Avec un diamètre de quelque 1300 km, Quaoar (ou 2002 LM60) est actuellement le plus gros astéroïde connu de cette structure. Il se trouve sur une orbite quasi circulaire et très peu inclinée (de sept degrés).
En l'observant dans l'infrarouge avec le télescope japonais Subaru et son spectromètre CISCO, au Mauna Kea (Hawaï), David Jewitt et Jane Luu, de l'Institut de Technologie du Massachusetts (MIT) à Lexington, ont découvert la présence d'eau sous sa forme cristalline ainsi que de l'hydroxyde d'ammonium.
Cette observation est surprenante : ces cristaux de glace se forment en effet à partir de moins 173 degrés Celsius. Or, la température de surface des astéroïdes de cette ceinture est bien inférieure (moins 223 degrés C au plus). Ce n'est donc pas de l'eau sous cette forme qui aurait dû être trouvée. Par ailleurs, les cristaux de glace et l'hydroxyde d'ammonium sont détruits (par irridiation) par les particules énergétiques de l'espace en une dizaine de millions d'années.
Le sol de Quaoar, estiment les deux chercheurs, a donc connu des changements de composition relativement récents. Soit des impacts d'astéroïdes ont permis à des cristaux de glace du sol de Quaoar d'apparaître à sa surface, ou bien, ces cristaux sont issus d'un dégazage volcanique ou bien encore, ils sont les produits de ces deux processus.
Astronomie
Des cristaux d'eau à la surface de l'astéroïde Quaoar
Agence France-Presse
Paris
De l'eau sous forme cristalline, et aussi de l'hydroxyde d'ammonium, ont été observés à la surface de Quaoar, gros corps de la ceinture d'astéroïdes située au-delà de Neptune, annoncent jeudi deux astronomes américains dans la revue Nature.
Découvert il y a deux ans par deux astronomes américains, à quelque 6,5 milliards de kilomètres de la Terre, Quaoar appartient à la ceinture de Kuiper. Cette structure en forme de disque, qui s'étendrait entre une trentaine et une centaine d'unités astronomiques (entre trente et cent fois la distance moyenne Terre-Soleil, de quelque 150 millions de kilomètres), rassemblerait des centaines de milliers de petits corps glacés, astéroïdes ou comètes, et est considérée comme le lieu d'origine des comètes de courte période, de certains objets en orbite entre Jupiter et Neptune, tels Chiron ou Pholus, et de Pluton et de son satellite, Charon.
Avec un diamètre de quelque 1300 km, Quaoar (ou 2002 LM60) est actuellement le plus gros astéroïde connu de cette structure. Il se trouve sur une orbite quasi circulaire et très peu inclinée (de sept degrés).
En l'observant dans l'infrarouge avec le télescope japonais Subaru et son spectromètre CISCO, au Mauna Kea (Hawaï), David Jewitt et Jane Luu, de l'Institut de Technologie du Massachusetts (MIT) à Lexington, ont découvert la présence d'eau sous sa forme cristalline ainsi que de l'hydroxyde d'ammonium.
Cette observation est surprenante : ces cristaux de glace se forment en effet à partir de moins 173 degrés Celsius. Or, la température de surface des astéroïdes de cette ceinture est bien inférieure (moins 223 degrés C au plus). Ce n'est donc pas de l'eau sous cette forme qui aurait dû être trouvée. Par ailleurs, les cristaux de glace et l'hydroxyde d'ammonium sont détruits (par irridiation) par les particules énergétiques de l'espace en une dizaine de millions d'années.
Le sol de Quaoar, estiment les deux chercheurs, a donc connu des changements de composition relativement récents. Soit des impacts d'astéroïdes ont permis à des cristaux de glace du sol de Quaoar d'apparaître à sa surface, ou bien, ces cristaux sont issus d'un dégazage volcanique ou bien encore, ils sont les produits de ces deux processus.
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L'heure de vérité approche pour la mission saturnienne
Mise à jour le jeudi 9 décembre 2004 à 16 h 15
.
.
Titant (image de la NASA)
.
Les équipes américaine et européenne responsables de la mission Cassini-Huygens sont de plus en plus fébriles à l'approche de Noël. C'est qu'elles espèrent recevoir un cadeau bien particulier: la réussite de la première phase de la descente dans l'atmosphère de Titan de la sonde Huygens, qui doit se séparer de l'orbiteur Cassini ce jour-là.
.
Saturne (NASA)
.
Cette nouvelle étape surviendra après plusieurs réussites historiques pour la mission de la NASA et de l'ESA. Cassini-Huygens a d'abord voyagé 7 ans dans l'espace sans rencontrer de problèmes majeurs pour ensuite se placer en orbite autour de la Saturne, une phase qui était particulièrement risquée.
Durant toutes ces périodes, Cassini a capté des images saisissantes de Saturne et de son entourage.
Vers le plongeon final
Le vendredi 17 décembre, l'orbiteur Cassini sera placé sur une trajectoire contrôlée de collision avec la plus grosse lune de Titan. Cette phase lui permettra de libérer la sonde Huygens en la plaçant sur la bonne route. La séparation de Cassini et de Huygens est ensuite prévue le 25 décembre.
.
L'atterrissage de Huygens sur Titan. Image de l'ESA
.
Après sa libération, la sonde Huygens s'éloignera de Cassini à une vitesse d'environ 35 cm par seconde en tournant sur elle-même environ 7 fois par minute afin de maintenir sa trajectoire balistique. À ce stade, les deux véhicules ne communiqueront plus entre eux jusqu'au déploiement du parachute de Huygens dans l'atmosphère de Titan.
Cassini fera ensuite, le 28 décembre, une manoeuvre pour quitter la trajectoire de collision. Il se préparera à recevoir les données transmises par Huygens qu'il enregistrera en vue de les envoyer plus tard vers la Terre.
Huygens demeurera en sommeil jusqu'à quelques heures de son arrivée sur Titan, le 14 janvier.
La descente dans une atmosphère riche en méthane devrait mettre à rude épreuve le bouclier thermique. Elle doit durer deux heures et quinze minutes. L'endroit exact de l'atterrissage est inconnu.
La sonde Huygens, de fabrication européenne, sera le premier véhicule spatial à venir explorer cet environnement sans équivalent, dont les scientifiques pensent qu'il est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive, avant l'apparition de la vie, il y a 3,8 milliards d'années.
Mise à jour le jeudi 9 décembre 2004 à 16 h 15
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Titant (image de la NASA)
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Les équipes américaine et européenne responsables de la mission Cassini-Huygens sont de plus en plus fébriles à l'approche de Noël. C'est qu'elles espèrent recevoir un cadeau bien particulier: la réussite de la première phase de la descente dans l'atmosphère de Titan de la sonde Huygens, qui doit se séparer de l'orbiteur Cassini ce jour-là.
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Saturne (NASA)
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Cette nouvelle étape surviendra après plusieurs réussites historiques pour la mission de la NASA et de l'ESA. Cassini-Huygens a d'abord voyagé 7 ans dans l'espace sans rencontrer de problèmes majeurs pour ensuite se placer en orbite autour de la Saturne, une phase qui était particulièrement risquée.
Durant toutes ces périodes, Cassini a capté des images saisissantes de Saturne et de son entourage.
Vers le plongeon final
Le vendredi 17 décembre, l'orbiteur Cassini sera placé sur une trajectoire contrôlée de collision avec la plus grosse lune de Titan. Cette phase lui permettra de libérer la sonde Huygens en la plaçant sur la bonne route. La séparation de Cassini et de Huygens est ensuite prévue le 25 décembre.
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L'atterrissage de Huygens sur Titan. Image de l'ESA
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Après sa libération, la sonde Huygens s'éloignera de Cassini à une vitesse d'environ 35 cm par seconde en tournant sur elle-même environ 7 fois par minute afin de maintenir sa trajectoire balistique. À ce stade, les deux véhicules ne communiqueront plus entre eux jusqu'au déploiement du parachute de Huygens dans l'atmosphère de Titan.
Cassini fera ensuite, le 28 décembre, une manoeuvre pour quitter la trajectoire de collision. Il se préparera à recevoir les données transmises par Huygens qu'il enregistrera en vue de les envoyer plus tard vers la Terre.
Huygens demeurera en sommeil jusqu'à quelques heures de son arrivée sur Titan, le 14 janvier.
La descente dans une atmosphère riche en méthane devrait mettre à rude épreuve le bouclier thermique. Elle doit durer deux heures et quinze minutes. L'endroit exact de l'atterrissage est inconnu.
La sonde Huygens, de fabrication européenne, sera le premier véhicule spatial à venir explorer cet environnement sans équivalent, dont les scientifiques pensent qu'il est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive, avant l'apparition de la vie, il y a 3,8 milliards d'années.
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- Blanche Neige
- Caïd de la Causette
- Messages : 969
- Inscription : lun. janv. 26, 2004 1:00 am
Moi ce qui me passionne est tout le calcul fait pour savoir à quelles vitesses ils vont, il va descendre à telle place et tout ça, à partir de la terre et de plusieurs années auparavant. Pourtant, jamais un être humain est allé plus loin que la lune mais on peut calculer ce qui va se passer dans l’univers mais on ne peut calculer ce qui va se passer dans la tête de certains êtres humains.
Vive Einstein pour la mathématique de l’univers et vivre Dieu pour l’amour sur la terre.
Vive Einstein pour la mathématique de l’univers et vivre Dieu pour l’amour sur la terre.
Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
Blanche Neige a écritMoi ce qui me passionne est tout le calcul fait pour savoir à quelles vitesses ils vont, il va descendre à telle place et tout ça, à partir de la terre et de plusieurs années auparavant. Pourtant, jamais un être humain est allé plus loin que la lune mais on peut calculer ce qui va se passer dans l’univers mais on ne peut calculer ce qui va se passer dans la tête de certains êtres humains.
Vive Einstein pour la mathématique de l’univers et vivre Dieu pour l’amour sur la terre.
Vive Einstein pour la mathématique de l’univers et vivre Dieu pour l’amour sur la terre.
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Le vendredi 17 décembre 2004
La mission Cassini-Huygens en route vers Titan
Agence France-Presse
Berlin
La mission européenne Cassini-Huygens s'est rapprochée un peu plus de son but, Titan, en étant mis sur la trajectoire de la plus grosse lune de Neptune au terme d'une manoeuvre effectuée «sans problème», a indiqué le centre de contrôle de l'Agence spatiale européenne (ESA), vendredi à Darmstadt.
L'orbiteur Cassini a été injecté sur une trajectoire contrôlée de collision avec Titan, qui lui permettra de libérer la sonde Huygens en la plaçant sur la bonne route.
Cette manoeuvre, qui se déroule à quelque 1,25 milliard de km de la Terre, s'est effectuée «sans problème», a précisé à l'AFP le porte-parole du centre de contrôle de l'ESA, Bernhard von Weyhe.
La séparation de Cassini et de Huygens est prévue le 24 décembre, vers 01h45, selon M. von Weyhe.
Après sa libération, la sonde Huygens s'éloignera de Cassini à une vitesse d'environ 35 cm par seconde en tournant sur elle-même environ 7 fois par minute afin de maintenir sa trajectoire balistique. Les deux véhicules spatiaux ne communiqueront plus entre eux jusqu'au déploiement du parachute principal de Huygens dans l'atmosphère de Titan.
Le 28 décembre, Cassini manoeuvrera pour quitter sa trajectoire de collision et reprendre sa mission. Il se préparera à recevoir les données transmises par Huygens qu'il enregistrera en vue de les envoyer plus tard vers la Terre. Huygens demeurera en sommeil jusqu'à quelques heures de son arrivée sur Titan, le 14 janvier.
La sonde européenne sera le premier véhicule spatial à venir explorer «in situ» cet environnement sans équivalent, dont les scientifiques pensent qu'il est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive, avant l'apparition de la vie, il y a 3,8 milliards d'années.
Le couple Cassini-Huygens, mission commune de la NASA, de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de l'Agence spatiale italienne (ASI), a été lancé dans l'espace le 15 octobre 1997.
La sonde Huygens est propriété de l'ESA qui en gère les opérations depuis son centre de contrôle de Darmstadt. C'est le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, à Pasadena, qui a conçu, développé et assemblé l'orbiteur Cassini.
La mission Cassini-Huygens en route vers Titan
Agence France-Presse
Berlin
La mission européenne Cassini-Huygens s'est rapprochée un peu plus de son but, Titan, en étant mis sur la trajectoire de la plus grosse lune de Neptune au terme d'une manoeuvre effectuée «sans problème», a indiqué le centre de contrôle de l'Agence spatiale européenne (ESA), vendredi à Darmstadt.
L'orbiteur Cassini a été injecté sur une trajectoire contrôlée de collision avec Titan, qui lui permettra de libérer la sonde Huygens en la plaçant sur la bonne route.
Cette manoeuvre, qui se déroule à quelque 1,25 milliard de km de la Terre, s'est effectuée «sans problème», a précisé à l'AFP le porte-parole du centre de contrôle de l'ESA, Bernhard von Weyhe.
La séparation de Cassini et de Huygens est prévue le 24 décembre, vers 01h45, selon M. von Weyhe.
Après sa libération, la sonde Huygens s'éloignera de Cassini à une vitesse d'environ 35 cm par seconde en tournant sur elle-même environ 7 fois par minute afin de maintenir sa trajectoire balistique. Les deux véhicules spatiaux ne communiqueront plus entre eux jusqu'au déploiement du parachute principal de Huygens dans l'atmosphère de Titan.
Le 28 décembre, Cassini manoeuvrera pour quitter sa trajectoire de collision et reprendre sa mission. Il se préparera à recevoir les données transmises par Huygens qu'il enregistrera en vue de les envoyer plus tard vers la Terre. Huygens demeurera en sommeil jusqu'à quelques heures de son arrivée sur Titan, le 14 janvier.
La sonde européenne sera le premier véhicule spatial à venir explorer «in situ» cet environnement sans équivalent, dont les scientifiques pensent qu'il est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive, avant l'apparition de la vie, il y a 3,8 milliards d'années.
Le couple Cassini-Huygens, mission commune de la NASA, de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de l'Agence spatiale italienne (ASI), a été lancé dans l'espace le 15 octobre 1997.
La sonde Huygens est propriété de l'ESA qui en gère les opérations depuis son centre de contrôle de Darmstadt. C'est le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, à Pasadena, qui a conçu, développé et assemblé l'orbiteur Cassini.
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Découverte de «bébés» galaxies massives
Associated Press
Pasadena, Californie
Un télescope orbital de la NASA a découvert des preuves de l'existence de «bébés» galaxies massives: une percée qui va à l'encontre de l'idée selon laquelle seules de nouvelles galaxies de petite taille se forment dans l'univers tel que nous le connaissons aujourd'hui.
La découverte, rendue publique mardi, a été réalisée par le télescope Galaxy Evolution Explorer (Galex), géré par l'Institut de technologie de Californie, qui a été lancé en orbite autour de la Terre en 2003 pour étudier l'évolution des galaxies sur dix milliards d'années.
«Nous savions qu'il y avait eu de jeunes galaxies vraiment massives il y a très longtemps, mais nous pensions qu'elles avaient toutes mûri en prenant de l'âge, comme notre Voie lactée», souligne Chris Martin, principal chercheur de la mission Galex.
Le télescope a découvert une trentaine de galaxies brillantes et compactes qui ressemblent à de jeunes galaxies ayant existé il y a plus de 10 milliards d'années, soulignent les chercheurs.
Elles sont considérées comme relativement proches, de l'ordre de deux à quatre milliards d'années-lumière de la Terre, et pourraient avoir entre 100 millions et un milliard d'années. Par comparaison, notre galaxie, la Voie lactée, a environ 10 milliards d'années.
Les chercheurs soulignent que cette découverte permettra aux scientifiques d'avoir une idée de l'apparence possible de la Voie lactée, lorsque celle-ci était jeune. «C'est comme trouver un fossile vivant dans son jardin», souligne Tim Heckman de l'université Johns Hopkins à Baltimore, un collègue de Chris Martin. «Nous pensions que ce type de galaxie avait disparu.»
Galex a réalisé la découverte grâce à des détecteurs d'ultraviolets, un type de lumière émis par les jeunes étoiles. La France et la Corée du Sud ont participé à cette mission dirigée par la NASA.
Associated Press
Pasadena, Californie
Un télescope orbital de la NASA a découvert des preuves de l'existence de «bébés» galaxies massives: une percée qui va à l'encontre de l'idée selon laquelle seules de nouvelles galaxies de petite taille se forment dans l'univers tel que nous le connaissons aujourd'hui.
La découverte, rendue publique mardi, a été réalisée par le télescope Galaxy Evolution Explorer (Galex), géré par l'Institut de technologie de Californie, qui a été lancé en orbite autour de la Terre en 2003 pour étudier l'évolution des galaxies sur dix milliards d'années.
«Nous savions qu'il y avait eu de jeunes galaxies vraiment massives il y a très longtemps, mais nous pensions qu'elles avaient toutes mûri en prenant de l'âge, comme notre Voie lactée», souligne Chris Martin, principal chercheur de la mission Galex.
Le télescope a découvert une trentaine de galaxies brillantes et compactes qui ressemblent à de jeunes galaxies ayant existé il y a plus de 10 milliards d'années, soulignent les chercheurs.
Elles sont considérées comme relativement proches, de l'ordre de deux à quatre milliards d'années-lumière de la Terre, et pourraient avoir entre 100 millions et un milliard d'années. Par comparaison, notre galaxie, la Voie lactée, a environ 10 milliards d'années.
Les chercheurs soulignent que cette découverte permettra aux scientifiques d'avoir une idée de l'apparence possible de la Voie lactée, lorsque celle-ci était jeune. «C'est comme trouver un fossile vivant dans son jardin», souligne Tim Heckman de l'université Johns Hopkins à Baltimore, un collègue de Chris Martin. «Nous pensions que ce type de galaxie avait disparu.»
Galex a réalisé la découverte grâce à des détecteurs d'ultraviolets, un type de lumière émis par les jeunes étoiles. La France et la Corée du Sud ont participé à cette mission dirigée par la NASA.
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La sonde Huygens s'est séparée de l'orbiteur américain Cassini
Agence France-Presse
Washington
La sonde européenne Huygens s'est séparée avec succès samedi peu après 03h00 GMT (vendredi 22h à Montréal) de l'orbiteur Cassini de la NASA pour entamer son ultime voyage vers Titan, la plus mystérieuse lune de Saturne, le seul satellite du système solaire à avoir une atmosphère, a annoncé un responsable de la NASA.
«La sonde s'est détachée avec succès de l'orbiteur» , a indiqué à l'AFP Rosemary Sullivant une porte-parole de la Jet Propulsion Laboratory.
«On a reçu le signal à 19h24 locales (22h24 à Montréal) ce soir (vendredi)», a-t-elle ajouté.
Huygens doit arriver sur Titan dans vingt jours le 14 janvier 2005.
L'orbiteur Cassini de la NASA avait été placé le 17 décembre sur une trajectoire de collision avec Titan, à quelque 1,25 milliard de kilomètres de la Terre.
La sonde restera silencieuse jusqu'au moment où un système de réveil placé à son bord se déclenchera juste avant d'atteindre les hautes couches de l'atmosphère de Titan.
Alors commencera la descente de la sonde dans l'atmosphère du satellite dont la composition chimique sera analysée.
Les données collectées durant la descente vers Titan, qui doit prendre deux heures et demie, seront envoyées vers l'orbiteur Cassini.
Ce dernier, à son tour, orientera son antenne vers la terre et transmettra les données vers la Terre, via les stations du Deep Space Network de la NASA, et le JPL (Jet Propulsion Laboratory) de Pasadena (États-Unis), jusqu'au Centre technique de l'ESA à Darmstadt (Allemagne).
Agence France-Presse
Washington
La sonde européenne Huygens s'est séparée avec succès samedi peu après 03h00 GMT (vendredi 22h à Montréal) de l'orbiteur Cassini de la NASA pour entamer son ultime voyage vers Titan, la plus mystérieuse lune de Saturne, le seul satellite du système solaire à avoir une atmosphère, a annoncé un responsable de la NASA.
«La sonde s'est détachée avec succès de l'orbiteur» , a indiqué à l'AFP Rosemary Sullivant une porte-parole de la Jet Propulsion Laboratory.
«On a reçu le signal à 19h24 locales (22h24 à Montréal) ce soir (vendredi)», a-t-elle ajouté.
Huygens doit arriver sur Titan dans vingt jours le 14 janvier 2005.
L'orbiteur Cassini de la NASA avait été placé le 17 décembre sur une trajectoire de collision avec Titan, à quelque 1,25 milliard de kilomètres de la Terre.
La sonde restera silencieuse jusqu'au moment où un système de réveil placé à son bord se déclenchera juste avant d'atteindre les hautes couches de l'atmosphère de Titan.
Alors commencera la descente de la sonde dans l'atmosphère du satellite dont la composition chimique sera analysée.
Les données collectées durant la descente vers Titan, qui doit prendre deux heures et demie, seront envoyées vers l'orbiteur Cassini.
Ce dernier, à son tour, orientera son antenne vers la terre et transmettra les données vers la Terre, via les stations du Deep Space Network de la NASA, et le JPL (Jet Propulsion Laboratory) de Pasadena (États-Unis), jusqu'au Centre technique de l'ESA à Darmstadt (Allemagne).
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Rénatane a écritLa sonde Huygens s'est séparée de l'orbiteur américain Cassini
Agence France-Presse
Washington
La sonde européenne Huygens s'est séparée avec succès samedi peu après 03h00 GMT (vendredi 22h à Montréal) de l'orbiteur Cassini de la NASA pour entamer son ultime voyage vers Titan, la plus mystérieuse lune de Saturne, le seul satellite du système solaire à avoir une atmosphère, a annoncé un responsable de la NASA.
«La sonde s'est détachée avec succès de l'orbiteur» , a indiqué à l'AFP Rosemary Sullivant une porte-parole de la Jet Propulsion Laboratory.
«On a reçu le signal à 19h24 locales (22h24 à Montréal) ce soir (vendredi)», a-t-elle ajouté.
Huygens doit arriver sur Titan dans vingt jours le 14 janvier 2005.
L'orbiteur Cassini de la NASA avait été placé le 17 décembre sur une trajectoire de collision avec Titan, à quelque 1,25 milliard de kilomètres de la Terre.
La sonde restera silencieuse jusqu'au moment où un système de réveil placé à son bord se déclenchera juste avant d'atteindre les hautes couches de l'atmosphère de Titan.
Alors commencera la descente de la sonde dans l'atmosphère du satellite dont la composition chimique sera analysée.
Les données collectées durant la descente vers Titan, qui doit prendre deux heures et demie, seront envoyées vers l'orbiteur Cassini.
Ce dernier, à son tour, orientera son antenne vers la terre et transmettra les données vers la Terre, via les stations du Deep Space Network de la NASA, et le JPL (Jet Propulsion Laboratory) de Pasadena (États-Unis), jusqu'au Centre technique de l'ESA à Darmstadt (Allemagne).
Franchement s'ils réusissent avec cet exploit de poser une sonde sur Titan et d'en receuillir des données ............... Alors là bravo
Agence France-Presse
Washington
La sonde européenne Huygens s'est séparée avec succès samedi peu après 03h00 GMT (vendredi 22h à Montréal) de l'orbiteur Cassini de la NASA pour entamer son ultime voyage vers Titan, la plus mystérieuse lune de Saturne, le seul satellite du système solaire à avoir une atmosphère, a annoncé un responsable de la NASA.
«La sonde s'est détachée avec succès de l'orbiteur» , a indiqué à l'AFP Rosemary Sullivant une porte-parole de la Jet Propulsion Laboratory.
«On a reçu le signal à 19h24 locales (22h24 à Montréal) ce soir (vendredi)», a-t-elle ajouté.
Huygens doit arriver sur Titan dans vingt jours le 14 janvier 2005.
L'orbiteur Cassini de la NASA avait été placé le 17 décembre sur une trajectoire de collision avec Titan, à quelque 1,25 milliard de kilomètres de la Terre.
La sonde restera silencieuse jusqu'au moment où un système de réveil placé à son bord se déclenchera juste avant d'atteindre les hautes couches de l'atmosphère de Titan.
Alors commencera la descente de la sonde dans l'atmosphère du satellite dont la composition chimique sera analysée.
Les données collectées durant la descente vers Titan, qui doit prendre deux heures et demie, seront envoyées vers l'orbiteur Cassini.
Ce dernier, à son tour, orientera son antenne vers la terre et transmettra les données vers la Terre, via les stations du Deep Space Network de la NASA, et le JPL (Jet Propulsion Laboratory) de Pasadena (États-Unis), jusqu'au Centre technique de l'ESA à Darmstadt (Allemagne).
Franchement s'ils réusissent avec cet exploit de poser une sonde sur Titan et d'en receuillir des données ............... Alors là bravo
Image illustrant le phénomène du trou noir
Le jeudi 06 janvier 2005
La Nasa détecte la plus puissante explosion cosmique jamais observée
Agence France-Presse
Washington
Des astronomes ont détecté une explosion d'une puissance jamais observée dans l'espace ayant résulté de l'absorption de l'équivalent de 300 millions de notre soleil par un gigantesque trou noir, sorte de siphon cosmique, selon un communiqué de la Nasa, l'agence spatiale américaine.
Ce trou noir continue à renvoyer en digérant cette gigantesque masse de matière, d'énormes quantités de gaz sous pression d'une masse égale à mille milliards de soleils et qui forme deux bulles géantes au centre d'un groupe de galaxies appelé MS 0735, a précisé la Nasa.
Ces éruptions de gaz du trou noir qui durent depuis cent millions d'années, selon les estimations de l'équipe d'astronomes qui a fait cette découverte, ont été observées à une distance de 2,6 milliards d'années lumière par le téléscope orbital Chandra X-ray Observatory et l'observatoire national de radio astronomie National Radio Astronomy Observatory's Very Large Array.
Comparé aux autres galaxies connues qui se situent à 12 milliards d'années lumière - une année lumière correspond à la distance parcourue par la lumière pendant un an à savoir 10 000 milliards de km - ce trou noir est relativement récent, selon ces scientifiques.
La taille imposante de ces deux bulles ou cavités cosmiques indique que ce trou noir a avalé une quantité phénoménale de matière en très peu de temps, a expliqué Brian McNamara, un astrophysicien de l'Université d'Ohio en Pennsylvanie qui a dirigé cette recherche. «J'ai été totalement surpris de constater qu'une masse de 300 millions de soleils puisse être absorbée ainsi», a déclaré ce scientifique dans le même communiqué.
«Nous n'avions aucune idée jusqu'à présent que le trou noir au centre du groupe de galaxies MS O735 émettait de telles quantités de gaz avec une aussi grande force», a souligné Michael Wise, un chercheur du Massachusetts Institute of Technology, le numéro deux de l'équipe de recherche.
Il a souligné que la découverte de ce phénomène a montré l'importance des téléscopes à rayon X pour détecter les événements les plus violents dans l'univers.
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Image de la Voie lactée transmise par la NASA.
Le lundi 10 janvier 2005
Astronomie
Découverte de trois étoiles géantes dans la voie lactée
Agence France-Presse
San Diego, États-Unis
Un groupe international d'astronomes a découvert trois étoiles géantes dans notre galaxie, la voie lactée, dont le diamètre dépasse 1,6 milliard de km, selon un communiqué publié lundi à l'ouverture de la convention de la société américaine d'astronomie.
Cette découverte est jugée «importante» car elle permet de réconcilier la théorie et l'observation, a estimé Philip Massey, du télescope de Lowell à Flagstaff (Arizona), un des astronomes ayant conduit ces recherches.
Ces étoiles, dites «géantes rouges», sont des astres d'une masse importante approchant la fin de leur cycle de vie. Elles sont très froides, lumineuses et de très grande taille, a précisé ce scientifique.
Ces trois étoiles, les plus grandes observées à jusqu'à ce jour, ont toutes un rayon 1500 fois plus grand que celui de notre soleil. Il s'agit de KW Sagitarii, qui se situe à 9800 années-lumière, V354 Cephei (9000 années-lumière) et de KY Cygni (5200 années-lumière).
À titre de comparaison, la très connue «étoile rouge» super-géante Betelgeuse dans la constellation d'Orion, a un rayon équivalent à 650 fois celui de notre soleil.
La plus imposante des étoiles géantes était, avant cette découverte, la «Garnet Star» d'Herschel aussi connue comme «mu Cephei» et qui se situe désormais au 4e rang en terme de taille.
Mais si ces étoiles sont énormes, «elles sont loin d'être les plus massives», a souligné Emily Levesque, une autre astronome ayant travaillé sur ce projet.
«Elles ont seulement 25 fois la masse du soleil alors que les plus massives des étoiles géantes pourraient équivaloir au plus à 150 soleils», a souligné cette scientifique du MIT (Massachusetts Institute of Technology) de Boston.
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Le 4 juillet 2005
La sonde «Deep Impact» va percuter une comète
Marcia Dunn
Associated Press
Cap Canaveral
C'est une mission digne d'une super-production hollywoodienne. La NASA se prépare à lancer une sonde, baptisée «Deep Impact», qui doit percuter une comète le 4 juillet prochain à l'aide d'un «projectile», afin d'étudier les débris résultant de la collision.
Portant le même nom qu'un film-catastrophe sorti en 1998 dans lequel une comète menaçait la Terre, «Deep Impact» devrait décoller le 12 janvier, avec deux semaines de retard en raison de problèmes techniques. La sonde larguera dans six mois un «impacteur» de 370 kilos, dont la collision avec la comète Tempel 1 doit permettre de creuser un cratère et d'en analyser les débris de glace, de poussières et d'autres matières primordiales, supposées être inchangées depuis la création du système solaire.
Les responsables de la mission soulignent que l'énergie produite par la collision sera équivalente à l'explosion de 4,5 tonnes de TNT. Un «feu d'artifice» auquel devraient pouvoir assister les observatoires sur Terre, selon la NASA.
Les scientifiques savent encore peu de chose des comètes, et encore moins de leur noyau. «Nous allons savoir comment (Tempel 1) est constituée, sa densité et sa porosité», souligne Donald Yeomans, du Jet Propulsion Laboratory de la NASA.
La sonde «Deep Impact» va percuter une comète
Marcia Dunn
Associated Press
Cap Canaveral
C'est une mission digne d'une super-production hollywoodienne. La NASA se prépare à lancer une sonde, baptisée «Deep Impact», qui doit percuter une comète le 4 juillet prochain à l'aide d'un «projectile», afin d'étudier les débris résultant de la collision.
Portant le même nom qu'un film-catastrophe sorti en 1998 dans lequel une comète menaçait la Terre, «Deep Impact» devrait décoller le 12 janvier, avec deux semaines de retard en raison de problèmes techniques. La sonde larguera dans six mois un «impacteur» de 370 kilos, dont la collision avec la comète Tempel 1 doit permettre de creuser un cratère et d'en analyser les débris de glace, de poussières et d'autres matières primordiales, supposées être inchangées depuis la création du système solaire.
Les responsables de la mission soulignent que l'énergie produite par la collision sera équivalente à l'explosion de 4,5 tonnes de TNT. Un «feu d'artifice» auquel devraient pouvoir assister les observatoires sur Terre, selon la NASA.
Les scientifiques savent encore peu de chose des comètes, et encore moins de leur noyau. «Nous allons savoir comment (Tempel 1) est constituée, sa densité et sa porosité», souligne Donald Yeomans, du Jet Propulsion Laboratory de la NASA.