Re: Élections Fédérales
Publié : ven. avr. 08, 2011 10:04 pm
Moi j'appelle ça du bla bla informatifEarendil a écrit : anthurium japelle pas ca du blabla mais de l'information
LE DOMAINE BLEU
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Élections Fédérales
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Re: Élections Fédérales
Publié : ven. avr. 08, 2011 10:05 pm
Les conservateurs financent les groupes religieux, et tant pis pour les femmes!
http://www.youtube.com/watch?v=No3-arEC ... r_embedded" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.youtube.com/watch?v=No3-arEC ... r_embedded" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Élections Fédérales
Publié : ven. avr. 08, 2011 10:35 pm
Chronique
Promesses de chicanes
J.Jacques Samson
07/04/2011 09h37
NouvelleCommentairesEnvoyerImprimerTaille A A ACoquilles.Partager |
Jean-Jacques Samson Pour se rendre intéressants en campagne électorale, les partis fédéraux multiplient les promesses dans les champs de compétence des provinces. Rarement en aura-t-on autant entendu.
Depuis une semaine, des milliards ont été promis aux étudiants, aux aînés, aux aidants naturels, aux familles. Les libéraux de Michael Ignatieff sont les champions dans ces annonces de nouvelles dépenses récurrentes qui empiètent sur des responsabilités qui incombent aux gouvernements provinciaux. C’est génétique pour le PLC et le NPD, deux partis philosophiquement très centralisateurs.
Ils invoquent alors le « pouvoir fédéral de dépenser », droit qui n’est pourtant pas inscrit dans la constitution canadienne, contrairement à d’autres fédérations à travers le monde. Ce ne serait pas très sexy d’annoncer avec tapage une hausse du budget de l’Agence de coopération et de développement international (ACDI). Pour faire du racolage électoral, des promesses qui rejoignent directement des clientèles, comme des bourses aux étudiants ou des crédits d’impôt à tous et chacun, sont passablement plus efficaces.
Négos interminables
Les provinces les plus pauvres comme les Maritimes sont peu scrupuleuses à l’égard de ces envahissements du gouvernement fédéral, mais les gouvernements du Québec, qu’ils soient formés par le Parti libéral du Québec ou le Parti québécois, ne les tolèrent habituellement pas.
Tous ces engagements électoraux sont donc autant de promesses de belles grosses chicanes Québec-Ottawa. Le Québec se prévaudra alors d’un droit de retrait du programme national mis en place, avec compensation financière. D’interminables négociations s’amorceront ensuite sur les sommes en jeu et les normes à respecter dans l’application du programme en question. Ces négociations viendront nourrir l’industrie des relations fédérales-provinciales qui emploie des milliers de fonctionnaires qui font la navette entre nos deux capitales nationales pour s’échanger des contre-propositions.
Même le souverainiste Bloc québécois préconise sans gêne d’autres dépenses dans le logement social ou pour contrer l’itinérance. Jean Charest et son ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, Pierre Moreau, restent pourtant muets durant la présente campagne sur cette avalanche d’envahissements, annoncés surtout par les libéraux fédéraux.
Un grand carré de sable
Le critique du Parti québécois en la matière, Bernard Drainville, a deux messages pour sa part à l’intention des politiciens fédéraux qui viennent patauger dans les responsabilités des provinces.
D’abord, si vous avez le goût de faire de la politique dans les champs de compétence des provinces parce que ceux-ci touchent davantage les citoyens dans leur quotidien, présentez-vous au niveau provincial. Deux, dépensez dans des infrastructures comme le TGV et les ponts Champlain et de Québec, leur dit-il. Votre carré de sable est assez grand et il y a aussi des enjeux fédéraux qui touchent les gens.
Le député péquiste est par ailleurs hanté par la crainte que toutes ces nouvelles dépenses, si elles se concrétisaient en même temps que le gouvernement fédéral est dans un exercice de retour au déficit 0, le poussent à couper dans les transferts aux provinces lors de leur prochain renouvellement, comme Jean Chrétien et Paul Martin l’avaient fait dans les années 1990. Il devrait d’abord se sortir des déficits sans pelleter dans la cour des provinces, avance-t-il. Enfin, je ne croyais pas entendre cela un jour de la bouche d’un élu péquiste. Bernard Drainville cite Pierre Trudeau, qui lui-même voyait un problème d’imputabilité lorsque le fédéral s’ingère dans les responsabilités des provinces : le citoyen ne sait plus qui punir lorsque le service fourni n’est pas adéquat. Justin serait donc un mauvais fils?
Promesses de chicanes
J.Jacques Samson
07/04/2011 09h37
NouvelleCommentairesEnvoyerImprimerTaille A A ACoquilles.Partager |
Jean-Jacques Samson Pour se rendre intéressants en campagne électorale, les partis fédéraux multiplient les promesses dans les champs de compétence des provinces. Rarement en aura-t-on autant entendu.
Depuis une semaine, des milliards ont été promis aux étudiants, aux aînés, aux aidants naturels, aux familles. Les libéraux de Michael Ignatieff sont les champions dans ces annonces de nouvelles dépenses récurrentes qui empiètent sur des responsabilités qui incombent aux gouvernements provinciaux. C’est génétique pour le PLC et le NPD, deux partis philosophiquement très centralisateurs.
Ils invoquent alors le « pouvoir fédéral de dépenser », droit qui n’est pourtant pas inscrit dans la constitution canadienne, contrairement à d’autres fédérations à travers le monde. Ce ne serait pas très sexy d’annoncer avec tapage une hausse du budget de l’Agence de coopération et de développement international (ACDI). Pour faire du racolage électoral, des promesses qui rejoignent directement des clientèles, comme des bourses aux étudiants ou des crédits d’impôt à tous et chacun, sont passablement plus efficaces.
Négos interminables
Les provinces les plus pauvres comme les Maritimes sont peu scrupuleuses à l’égard de ces envahissements du gouvernement fédéral, mais les gouvernements du Québec, qu’ils soient formés par le Parti libéral du Québec ou le Parti québécois, ne les tolèrent habituellement pas.
Tous ces engagements électoraux sont donc autant de promesses de belles grosses chicanes Québec-Ottawa. Le Québec se prévaudra alors d’un droit de retrait du programme national mis en place, avec compensation financière. D’interminables négociations s’amorceront ensuite sur les sommes en jeu et les normes à respecter dans l’application du programme en question. Ces négociations viendront nourrir l’industrie des relations fédérales-provinciales qui emploie des milliers de fonctionnaires qui font la navette entre nos deux capitales nationales pour s’échanger des contre-propositions.
Même le souverainiste Bloc québécois préconise sans gêne d’autres dépenses dans le logement social ou pour contrer l’itinérance. Jean Charest et son ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, Pierre Moreau, restent pourtant muets durant la présente campagne sur cette avalanche d’envahissements, annoncés surtout par les libéraux fédéraux.
Un grand carré de sable
Le critique du Parti québécois en la matière, Bernard Drainville, a deux messages pour sa part à l’intention des politiciens fédéraux qui viennent patauger dans les responsabilités des provinces.
D’abord, si vous avez le goût de faire de la politique dans les champs de compétence des provinces parce que ceux-ci touchent davantage les citoyens dans leur quotidien, présentez-vous au niveau provincial. Deux, dépensez dans des infrastructures comme le TGV et les ponts Champlain et de Québec, leur dit-il. Votre carré de sable est assez grand et il y a aussi des enjeux fédéraux qui touchent les gens.
Le député péquiste est par ailleurs hanté par la crainte que toutes ces nouvelles dépenses, si elles se concrétisaient en même temps que le gouvernement fédéral est dans un exercice de retour au déficit 0, le poussent à couper dans les transferts aux provinces lors de leur prochain renouvellement, comme Jean Chrétien et Paul Martin l’avaient fait dans les années 1990. Il devrait d’abord se sortir des déficits sans pelleter dans la cour des provinces, avance-t-il. Enfin, je ne croyais pas entendre cela un jour de la bouche d’un élu péquiste. Bernard Drainville cite Pierre Trudeau, qui lui-même voyait un problème d’imputabilité lorsque le fédéral s’ingère dans les responsabilités des provinces : le citoyen ne sait plus qui punir lorsque le service fourni n’est pas adéquat. Justin serait donc un mauvais fils?
Re: Élections Fédérales
Publié : ven. avr. 08, 2011 10:36 pm
Pas LES femmes, DES femmestuberale a écrit : Les conservateurs financent les groupes religieux, et tant pis pour les femmes!
http://www.youtube.com/watch?v=No3-arEC ... r_embedded" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Élections Fédérales
Publié : ven. avr. 08, 2011 10:59 pm
Publié le 06 avril 2011 à 06h32 | Mis à jour le 06 avril 2011 à 06h32
Linda Duncan, l'oiseau rare
Patrick Lagacé
La Presse
(Edmonton) L'Alberta compte 28 circonscriptions fédérales. Devinez combien le Parti conservateur en a raflé, en 2008? Eh, je vous ai à l'oeil, vous n'avez pas le droit de regarder sur Google...
Réponse: 27!
Seule Edmonton-Strathcona a échappé au balayage du parti de Stephen Harper, lui-même député de Calgary-Sud-Ouest. Linda Duncan, du NPD, a arraché la circonscription au populaire et télégénique Rahim Jaffer, par quelque 500 voix.
Linda Duncan, dans une province où la «marque» conservatrice, provinciale et fédérale, domine sans partage, est donc une anomalie. En ce samedi matin printanier, la députée néo-démocrate, cheveux gris et lunettes, déambule au Old Strathcona Farmers' Market, un marché public de sa circonscription. Elle ne peut pas faire deux pas sans se faire interpeller par les gens.
«Linda! Va botter des derrières!»
«Lâche pas, Linda!»
À l'étal où l'avocate en environnement achète un sac de carottes (bios), la dame qui lui remet sa monnaie ne peut s'empêcher de lui dire: «Bonne chance!»
De la chance, justement, Linda Duncan va probablement en avoir besoin, le 2 mai. Le travail, ça va: elle se défonce et son équipe de bénévoles est énergique. Mais Edmonton-Strathcona, au fédéral, est un château fort conservateur. Depuis 1957, la circonscription est le carré de sable de candidats de droite (crédit social, conservateurs, réformistes et alliancistes). Les libéraux l'ont arrachée une fois, en 1968, à la faveur de la Trudeaumanie; le NPD, avec Mme Duncan, a créé la surprise au dernier scrutin: deux exceptions en 18 élections.
Linda Duncan finit la plupart de ses phrases en riant, comme si elle venait de constater quelque chose de tout à fait étonnant. Elle rit tout le temps. Même quand elle parle de son idée de l'Apocalypse: une majorité conservatrice.
«C'est pourquoi je me suis présentée, en 2006, pour la première fois: à cause du spectre d'un Harper majoritaire. Je suis d'ici. Je sais qui il est. Je sais quel est son mantra! Il veut se débarrasser du gouvernement fédéral! Et il le fait petit à petit.»
Au resto, pendant qu'elle attaque un bagel au saumon fumé, je raconte à Linda Duncan ce que m'a dit Tom Flanagan, le professeur de l'Université de Calgary et ex-conseiller de Stephen Harper, à propos de la campagne de 2008.
-Il m'a dit que le PC a perdu parce que Rahim Jaffer a été paresseux...
-Ils disent toujours ça! répond Duncan, encore en riant. Ils ne disent jamais à quel point j'ai travaillé fort. Mais ici, en Alberta, les conservateurs font toujours des campagnes paresseuses, ils sont toujours sûrs de gagner...
La cause fétiche de Linda Duncan, c'est l'environnement. De l'Alberta à Ottawa en passant par le Bangladesh et l'Indonésie, c'est à l'écologie qu'a carburé la carrière d'avocate de Duncan. Or, en Alberta, l'enjeu le plus important de la vie politique, c'est l'énergie. Des milliers de jobs dépendent de l'humeur de l'industrie - et du marché - du gaz naturel et du pétrole bitumineux.
Parler «pour» l'environnement, ici, passe souvent comme un discours «contre» le gagne-pain de milliers d'Albertains...
«On ne peut pas compter, en Alberta, sur le gouvernement provincial pour imposer des normes environnementales C'est pourquoi j'ai toujours poussé pour des normes fédérales», dit-elle.
C'est ce genre de déclaration qui fait que Duncan est facile à caricaturer, pour ses adversaires. Ryan Hastman n'avait pas le temps de me parler (il n'a pas le temps de parler aux médias locaux, remarquez), alors c'est son porte-parole Paul Bunner (normalement rédacteur de discours de Stephen Harper) qui m'a dit que Linda Duncan «calomnie l'industrie des sables bitumineux», comme son chef, Jack Layton.
«Moi aussi, je parle d'économie, dit Linda Duncan, citant les jobs de l'économie verte. J'en parle différemment. Harper dit que l'économie canadienne a été la mieux gérée de l'Occident, pendant la crise. O.K., mais pourquoi cent communautés autochtones n'ont-elles pas accès à de l'eau potable? Harper veut aider les familles en fractionnant le revenu familial, quand madame reste à la maison. Que fait-on des mères célibataires qui travaillent?»
Duncan est une anomalie, disais-je, seule députée de la gauche dans une mer bleue. Le terme «espèce menacée» est peut-être plus juste: le Parti conservateur veut effacer, dixit Todd Babiak, de l'Edmonton Journal, «la grande humiliation, l'affreuse aberration» de sa seule défaite albertaine de 2008, aux mains du NPD.
L'équipe Harper a donc sorti l'artillerie lourde: Ryan Hastman est le candidat désigné depuis deux ans. Il distribue, au nom du gouvernement, des chèques de subvention partout en ville. Il a frappé à 20 000 portes, dans ses tournées de la circonscription. Il est partout. Et c'est ce jeune homme de 30 ans, la semaine passée, qui a présenté le premier ministre, quand ce dernier est passé réchauffer les troupes de la région d'Edmonton.
Paul Bunner refuse de voir un symbole quelconque pour le PC, dans Edmonton-Strathcona. «C'est la course la plus chaude en Alberta. Nous voyons cette circonscription comme celle qui peut faire la différence entre une majorité et une minorité.»
Au moment d'acheter une plante, au marché, un bout de papier journal tombe du portefeuille de Linda Duncan. Je me penche pour le ramasser: c'est son horoscope du jour, découpé dans le journal. Le soleil, en Bélier, vous rend follement ambitieuse...
Reste à voir si l'ambition conservatrice fera culbuter celle de Linda Duncan.
Linda Duncan, l'oiseau rare
Patrick Lagacé
La Presse
(Edmonton) L'Alberta compte 28 circonscriptions fédérales. Devinez combien le Parti conservateur en a raflé, en 2008? Eh, je vous ai à l'oeil, vous n'avez pas le droit de regarder sur Google...
Réponse: 27!
Seule Edmonton-Strathcona a échappé au balayage du parti de Stephen Harper, lui-même député de Calgary-Sud-Ouest. Linda Duncan, du NPD, a arraché la circonscription au populaire et télégénique Rahim Jaffer, par quelque 500 voix.
Linda Duncan, dans une province où la «marque» conservatrice, provinciale et fédérale, domine sans partage, est donc une anomalie. En ce samedi matin printanier, la députée néo-démocrate, cheveux gris et lunettes, déambule au Old Strathcona Farmers' Market, un marché public de sa circonscription. Elle ne peut pas faire deux pas sans se faire interpeller par les gens.
«Linda! Va botter des derrières!»
«Lâche pas, Linda!»
À l'étal où l'avocate en environnement achète un sac de carottes (bios), la dame qui lui remet sa monnaie ne peut s'empêcher de lui dire: «Bonne chance!»
De la chance, justement, Linda Duncan va probablement en avoir besoin, le 2 mai. Le travail, ça va: elle se défonce et son équipe de bénévoles est énergique. Mais Edmonton-Strathcona, au fédéral, est un château fort conservateur. Depuis 1957, la circonscription est le carré de sable de candidats de droite (crédit social, conservateurs, réformistes et alliancistes). Les libéraux l'ont arrachée une fois, en 1968, à la faveur de la Trudeaumanie; le NPD, avec Mme Duncan, a créé la surprise au dernier scrutin: deux exceptions en 18 élections.
Linda Duncan finit la plupart de ses phrases en riant, comme si elle venait de constater quelque chose de tout à fait étonnant. Elle rit tout le temps. Même quand elle parle de son idée de l'Apocalypse: une majorité conservatrice.
«C'est pourquoi je me suis présentée, en 2006, pour la première fois: à cause du spectre d'un Harper majoritaire. Je suis d'ici. Je sais qui il est. Je sais quel est son mantra! Il veut se débarrasser du gouvernement fédéral! Et il le fait petit à petit.»
Au resto, pendant qu'elle attaque un bagel au saumon fumé, je raconte à Linda Duncan ce que m'a dit Tom Flanagan, le professeur de l'Université de Calgary et ex-conseiller de Stephen Harper, à propos de la campagne de 2008.
-Il m'a dit que le PC a perdu parce que Rahim Jaffer a été paresseux...
-Ils disent toujours ça! répond Duncan, encore en riant. Ils ne disent jamais à quel point j'ai travaillé fort. Mais ici, en Alberta, les conservateurs font toujours des campagnes paresseuses, ils sont toujours sûrs de gagner...
La cause fétiche de Linda Duncan, c'est l'environnement. De l'Alberta à Ottawa en passant par le Bangladesh et l'Indonésie, c'est à l'écologie qu'a carburé la carrière d'avocate de Duncan. Or, en Alberta, l'enjeu le plus important de la vie politique, c'est l'énergie. Des milliers de jobs dépendent de l'humeur de l'industrie - et du marché - du gaz naturel et du pétrole bitumineux.
Parler «pour» l'environnement, ici, passe souvent comme un discours «contre» le gagne-pain de milliers d'Albertains...
«On ne peut pas compter, en Alberta, sur le gouvernement provincial pour imposer des normes environnementales C'est pourquoi j'ai toujours poussé pour des normes fédérales», dit-elle.
C'est ce genre de déclaration qui fait que Duncan est facile à caricaturer, pour ses adversaires. Ryan Hastman n'avait pas le temps de me parler (il n'a pas le temps de parler aux médias locaux, remarquez), alors c'est son porte-parole Paul Bunner (normalement rédacteur de discours de Stephen Harper) qui m'a dit que Linda Duncan «calomnie l'industrie des sables bitumineux», comme son chef, Jack Layton.
«Moi aussi, je parle d'économie, dit Linda Duncan, citant les jobs de l'économie verte. J'en parle différemment. Harper dit que l'économie canadienne a été la mieux gérée de l'Occident, pendant la crise. O.K., mais pourquoi cent communautés autochtones n'ont-elles pas accès à de l'eau potable? Harper veut aider les familles en fractionnant le revenu familial, quand madame reste à la maison. Que fait-on des mères célibataires qui travaillent?»
Duncan est une anomalie, disais-je, seule députée de la gauche dans une mer bleue. Le terme «espèce menacée» est peut-être plus juste: le Parti conservateur veut effacer, dixit Todd Babiak, de l'Edmonton Journal, «la grande humiliation, l'affreuse aberration» de sa seule défaite albertaine de 2008, aux mains du NPD.
L'équipe Harper a donc sorti l'artillerie lourde: Ryan Hastman est le candidat désigné depuis deux ans. Il distribue, au nom du gouvernement, des chèques de subvention partout en ville. Il a frappé à 20 000 portes, dans ses tournées de la circonscription. Il est partout. Et c'est ce jeune homme de 30 ans, la semaine passée, qui a présenté le premier ministre, quand ce dernier est passé réchauffer les troupes de la région d'Edmonton.
Paul Bunner refuse de voir un symbole quelconque pour le PC, dans Edmonton-Strathcona. «C'est la course la plus chaude en Alberta. Nous voyons cette circonscription comme celle qui peut faire la différence entre une majorité et une minorité.»
Au moment d'acheter une plante, au marché, un bout de papier journal tombe du portefeuille de Linda Duncan. Je me penche pour le ramasser: c'est son horoscope du jour, découpé dans le journal. Le soleil, en Bélier, vous rend follement ambitieuse...
Reste à voir si l'ambition conservatrice fera culbuter celle de Linda Duncan.
Re: Élections Fédérales
Publié : sam. avr. 09, 2011 5:29 pm
avec harper majoritaire ont irait assurement vers une dictature
Re: Élections Fédérales
Publié : sam. avr. 09, 2011 7:55 pm
voila un autre ti bijou anti conservateur lisez sur chaque conservateur du quebec
http://dehorslescons.com/
http://dehorslescons.com/
Re: Élections Fédérales
Publié : sam. avr. 09, 2011 8:56 pm
Si certaines personnes habitant dans la circonscription de Gatineau aimerait travailler le 2 mai, écrivez-moi en privé. C'est payé 200$ pour la journée. En échange nous demandons seulement un peu de bénévolat pour le Bloc! 
Re: Élections Fédérales
Publié : sam. avr. 09, 2011 10:10 pm
La bataille du Grand Toronto
La ville de Toronto a longtemps été considérée une forteresse libérale, à l'exception de quelques petites concentrations néo-démocrates au centre-ville. En novembre dernier, la victoire inattendue du conservateur Julian Fantino dans une banlieue nord de la métropole a provoqué une onde de choc. La région du Grand Toronto pourrait-elle s'ouvrir davantage aux troupes de Stephen Harper? Les conservateurs semblent le croire et y ont fait campagne avec assiduité depuis le début des hostilités, il y a deux semaines.
En 2008, les libéraux ont beaucoup souffert de n'avoir pas réussi à faire sortir le vote: eux-mêmes calculent que 800 000 de leurs partisans ont décidé de rester à la maison le soir du 14 octobre.
Dans Oak-Ridges-Markham, par exemple, où Michael Ignatieff s'est rendu vendredi soir, les conservateurs ont ravi la circonscription en 2008 par seulement 545 votes, soit moins de 1%.
Mais pour le chef libéral, la situation ne sera pas la même cette fois-ci. «La base libérale est de retour. C'est ce qu'on voit depuis deux semaines, a souligné M. Ignatieff, poursuivant sa tournée de la région, samedi. Il y a un sentiment passionné voulant qu'on doive se débarrasser de Stephen Harper. Un sentiment partagé par des gens d'autres partis aussi.»
Dans Vaughan, au nord de Toronto, où M. Ignatieff s'est rendu samedi midi, le libéral Maurizio Bevilacqua avait gagné en 2006 avec plus de 20 000 voix d'avance. Il a facilement gardé sa place en 2008, avec 8000 votes de plus que son plus proche adversaire, avant de démissionner en septembre 2010.
Les conservateurs y ont fait une percée à l'élection partielle du 29 novembre dernier, mais Julian Fantino n'a ravi la circonscription que par moins de 1000 votes.
«Nous sommes confiants que dans une élection générale, nous allons reprendre Vaughan, a souligné le chef libéral. Nous avons perdu par une très petite marge la dernière fois et nous avons un super candidat cette fois, Mario Ferri, qui a plus de 25 ans de service public derrière lui.»
Si les libéraux ont perdu certains sièges de la couronne entourant Toronto, ils en ont gagné plusieurs avec des petites marges, notamment dans Brampton et Mississauga.
De l'avis de plusieurs analystes, c'est là que se joueront les prochaines élections. Les luttes seront donc à suivre...
http://www.cyberpresse.ca/actualites/el ... cueil_POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
La ville de Toronto a longtemps été considérée une forteresse libérale, à l'exception de quelques petites concentrations néo-démocrates au centre-ville. En novembre dernier, la victoire inattendue du conservateur Julian Fantino dans une banlieue nord de la métropole a provoqué une onde de choc. La région du Grand Toronto pourrait-elle s'ouvrir davantage aux troupes de Stephen Harper? Les conservateurs semblent le croire et y ont fait campagne avec assiduité depuis le début des hostilités, il y a deux semaines.
En 2008, les libéraux ont beaucoup souffert de n'avoir pas réussi à faire sortir le vote: eux-mêmes calculent que 800 000 de leurs partisans ont décidé de rester à la maison le soir du 14 octobre.
Dans Oak-Ridges-Markham, par exemple, où Michael Ignatieff s'est rendu vendredi soir, les conservateurs ont ravi la circonscription en 2008 par seulement 545 votes, soit moins de 1%.
Mais pour le chef libéral, la situation ne sera pas la même cette fois-ci. «La base libérale est de retour. C'est ce qu'on voit depuis deux semaines, a souligné M. Ignatieff, poursuivant sa tournée de la région, samedi. Il y a un sentiment passionné voulant qu'on doive se débarrasser de Stephen Harper. Un sentiment partagé par des gens d'autres partis aussi.»
Dans Vaughan, au nord de Toronto, où M. Ignatieff s'est rendu samedi midi, le libéral Maurizio Bevilacqua avait gagné en 2006 avec plus de 20 000 voix d'avance. Il a facilement gardé sa place en 2008, avec 8000 votes de plus que son plus proche adversaire, avant de démissionner en septembre 2010.
Les conservateurs y ont fait une percée à l'élection partielle du 29 novembre dernier, mais Julian Fantino n'a ravi la circonscription que par moins de 1000 votes.
«Nous sommes confiants que dans une élection générale, nous allons reprendre Vaughan, a souligné le chef libéral. Nous avons perdu par une très petite marge la dernière fois et nous avons un super candidat cette fois, Mario Ferri, qui a plus de 25 ans de service public derrière lui.»
Si les libéraux ont perdu certains sièges de la couronne entourant Toronto, ils en ont gagné plusieurs avec des petites marges, notamment dans Brampton et Mississauga.
De l'avis de plusieurs analystes, c'est là que se joueront les prochaines élections. Les luttes seront donc à suivre...
http://www.cyberpresse.ca/actualites/el ... cueil_POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Élections Fédérales
Publié : sam. avr. 09, 2011 11:37 pm
Bonne chanceRaven a écrit : Si certaines personnes habitant dans la circonscription de Gatineau aimerait travailler le 2 mai, écrivez-moi en privé. C'est payé 200$ pour la journée. En échange nous demandons seulement un peu de bénévolat pour le Bloc!
Je suis pas loin du bureau de M. Nadeau, mais je vais travailler cette journée-là. Je serais vraiment surprise que le PC rentre ici...La candidate ne s'est toujours pas affichée (en tout cas, j'ai vu aucune pancarte dans mon coin) et sur le site du PC, la recherche de candidats et candidates ne fonctionne rien qu'en anglais.
A mon avis, la lutte va être serrée entre Richard Nadeau et Françoise Boivin. Ce sont ceux qui s'affichent le plus et dont on entend le plus parler.
Re: Élections Fédérales
Publié : sam. avr. 09, 2011 11:39 pm
Elle a peur qu'il se débarasse du gouvernement fédéral. Ce que je comprends c'est qu'il veut de plus en plus décentraliser les pouvoirs, ce qui a tout pour plaire aux autonomistes aux indépendantistes. Je ne vois pas pourquoi il serait vu comme un dictateurs c'est bien le contraire si ce qu'elle dit est vrai.Earendil a écrit : Publié le 06 avril 2011 à 06h32 | Mis à jour le 06 avril 2011 à 06h32
Linda Duncan, l'oiseau rare
Patrick Lagacé
La Presse
(Edmonton) L'Alberta compte 28 circonscriptions fédérales. Devinez combien le Parti conservateur en a raflé, en 2008? Eh, je vous ai à l'oeil, vous n'avez pas le droit de regarder sur Google...
Réponse: 27!
Seule Edmonton-Strathcona a échappé au balayage du parti de Stephen Harper, lui-même député de Calgary-Sud-Ouest. Linda Duncan, du NPD, a arraché la circonscription au populaire et télégénique Rahim Jaffer, par quelque 500 voix.
Linda Duncan, dans une province où la «marque» conservatrice, provinciale et fédérale, domine sans partage, est donc une anomalie. En ce samedi matin printanier, la députée néo-démocrate, cheveux gris et lunettes, déambule au Old Strathcona Farmers' Market, un marché public de sa circonscription. Elle ne peut pas faire deux pas sans se faire interpeller par les gens.
«Linda! Va botter des derrières!»
«Lâche pas, Linda!»
À l'étal où l'avocate en environnement achète un sac de carottes (bios), la dame qui lui remet sa monnaie ne peut s'empêcher de lui dire: «Bonne chance!»
De la chance, justement, Linda Duncan va probablement en avoir besoin, le 2 mai. Le travail, ça va: elle se défonce et son équipe de bénévoles est énergique. Mais Edmonton-Strathcona, au fédéral, est un château fort conservateur. Depuis 1957, la circonscription est le carré de sable de candidats de droite (crédit social, conservateurs, réformistes et alliancistes). Les libéraux l'ont arrachée une fois, en 1968, à la faveur de la Trudeaumanie; le NPD, avec Mme Duncan, a créé la surprise au dernier scrutin: deux exceptions en 18 élections.
Linda Duncan finit la plupart de ses phrases en riant, comme si elle venait de constater quelque chose de tout à fait étonnant. Elle rit tout le temps. Même quand elle parle de son idée de l'Apocalypse: une majorité conservatrice.
«C'est pourquoi je me suis présentée, en 2006, pour la première fois: à cause du spectre d'un Harper majoritaire. Je suis d'ici. Je sais qui il est. Je sais quel est son mantra! Il veut se débarrasser du gouvernement fédéral! Et il le fait petit à petit.»
Au resto, pendant qu'elle attaque un bagel au saumon fumé, je raconte à Linda Duncan ce que m'a dit Tom Flanagan, le professeur de l'Université de Calgary et ex-conseiller de Stephen Harper, à propos de la campagne de 2008.
-Il m'a dit que le PC a perdu parce que Rahim Jaffer a été paresseux...
-Ils disent toujours ça! répond Duncan, encore en riant. Ils ne disent jamais à quel point j'ai travaillé fort. Mais ici, en Alberta, les conservateurs font toujours des campagnes paresseuses, ils sont toujours sûrs de gagner...
La cause fétiche de Linda Duncan, c'est l'environnement. De l'Alberta à Ottawa en passant par le Bangladesh et l'Indonésie, c'est à l'écologie qu'a carburé la carrière d'avocate de Duncan. Or, en Alberta, l'enjeu le plus important de la vie politique, c'est l'énergie. Des milliers de jobs dépendent de l'humeur de l'industrie - et du marché - du gaz naturel et du pétrole bitumineux.
Parler «pour» l'environnement, ici, passe souvent comme un discours «contre» le gagne-pain de milliers d'Albertains...
«On ne peut pas compter, en Alberta, sur le gouvernement provincial pour imposer des normes environnementales C'est pourquoi j'ai toujours poussé pour des normes fédérales», dit-elle.
C'est ce genre de déclaration qui fait que Duncan est facile à caricaturer, pour ses adversaires. Ryan Hastman n'avait pas le temps de me parler (il n'a pas le temps de parler aux médias locaux, remarquez), alors c'est son porte-parole Paul Bunner (normalement rédacteur de discours de Stephen Harper) qui m'a dit que Linda Duncan «calomnie l'industrie des sables bitumineux», comme son chef, Jack Layton.
«Moi aussi, je parle d'économie, dit Linda Duncan, citant les jobs de l'économie verte. J'en parle différemment. Harper dit que l'économie canadienne a été la mieux gérée de l'Occident, pendant la crise. O.K., mais pourquoi cent communautés autochtones n'ont-elles pas accès à de l'eau potable? Harper veut aider les familles en fractionnant le revenu familial, quand madame reste à la maison. Que fait-on des mères célibataires qui travaillent?»
Duncan est une anomalie, disais-je, seule députée de la gauche dans une mer bleue. Le terme «espèce menacée» est peut-être plus juste: le Parti conservateur veut effacer, dixit Todd Babiak, de l'Edmonton Journal, «la grande humiliation, l'affreuse aberration» de sa seule défaite albertaine de 2008, aux mains du NPD.
L'équipe Harper a donc sorti l'artillerie lourde: Ryan Hastman est le candidat désigné depuis deux ans. Il distribue, au nom du gouvernement, des chèques de subvention partout en ville. Il a frappé à 20 000 portes, dans ses tournées de la circonscription. Il est partout. Et c'est ce jeune homme de 30 ans, la semaine passée, qui a présenté le premier ministre, quand ce dernier est passé réchauffer les troupes de la région d'Edmonton.
Paul Bunner refuse de voir un symbole quelconque pour le PC, dans Edmonton-Strathcona. «C'est la course la plus chaude en Alberta. Nous voyons cette circonscription comme celle qui peut faire la différence entre une majorité et une minorité.»
Au moment d'acheter une plante, au marché, un bout de papier journal tombe du portefeuille de Linda Duncan. Je me penche pour le ramasser: c'est son horoscope du jour, découpé dans le journal. Le soleil, en Bélier, vous rend follement ambitieuse...
Reste à voir si l'ambition conservatrice fera culbuter celle de Linda Duncan.
Re: Élections Fédérales
Publié : sam. avr. 09, 2011 11:50 pm
anthurium tu dis quoi de son control freak et tappes harper dictateur sur google tu auras des surprises
Re: Élections Fédérales
Publié : dim. avr. 10, 2011 12:08 am
Si j'étais PM Je ne laisserais pas les journalistes me dicter ma conduite.Earendil a écrit : anthurium tu dis quoi de son control freak et tappes harper dictateur sur google tu auras des surprises
De un - Ça prends un capitaine dans un navire.
De deux- Quand tu as devant toi une meute qui veut ta perte, tu fais tout pour garder le contrôle. Les journalistes veulent la mort (au sens figuré) de M. Harper et des conservateurs.
Re: Élections Fédérales
Publié : dim. avr. 10, 2011 2:19 am
anthurium si il fait sa c'est qu'il a de quoi a cacher sinon un politicien aime les journalistes
Re: Élections Fédérales
Publié : dim. avr. 10, 2011 6:41 am
J'ai vu quelques unes de ses affiches hier à la sortie Maloney. Je pense qu'elle est anglophone.Lucie08 a écrit : [...]
Bonne chance
Je serais vraiment surprise que le PC rentre ici...La candidate ne s'est toujours pas affichée (en tout cas, j'ai vu aucune pancarte dans mon coin) et sur le site du PC, la recherche de candidats et candidates ne fonctionne rien qu'en anglais.
A mon avis, la lutte va être serrée entre Richard Nadeau et Françoise Boivin. Ce sont ceux qui s'affichent le plus et dont on entend le plus parler.
Re: Élections Fédérales
Publié : dim. avr. 10, 2011 7:29 am
Moi je suis contente, je ne vois pas la grosse face d'André Arthur sur ma route!! 
Je pense que je déchirerais ses pancartes s'il en avait!!!!
Je pense que je déchirerais ses pancartes s'il en avait!!!!
Re: Élections Fédérales
Publié : dim. avr. 10, 2011 8:44 am
Quand un politicien convoque les journalistes pour faire un discours. Il fait son discours, après les journaliste posent des questions (sans rapport avec le discours), ensuite on voit dans les nouvelles les réponses des politiciens face a cette question (toujours sans rapport avec le sujet du discours)Earendil a écrit : anthurium si il fait sa c'est qu'il a de quoi a cacher sinon un politicien aime les journalistes
Comment passer ton message quand le journaliste ne fait pas son travail. Je n'ai rien contre le fait que des journalistes essaient de brasser de la M... mais avec la droite c'est systématique on cherche les puces et on ne passe pas l'information qui pourrait informer les électeurs. Les journalistes sont en mission contre la droite.
Donc il est normal a mon avis que M. Harper essait de les tenir a distance.
Remarque chaque nouvelle concernant les conservateurs est tournée de façon négative.
Je comprends qu'il est normal de brasser un peut plus le parti qui a plus de chance de se retrouver au pouvoir, mais là ce n'est pas ça, c'est carrément une mission anti M. Harper et les conservateurs.
Re: Élections Fédérales
Publié : dim. avr. 10, 2011 9:01 am
.anthurium. a écrit : [...]
Quand un politicien convoque les journalistes pour faire un discours. Il fait son discours, après les journaliste posent des questions (sans rapport avec le discours), ensuite on voit dans les nouvelles les réponses des politiciens face a cette question (toujours sans rapport avec le sujet du discours)
Comment passer ton message quand le journaliste ne fait pas son travail. Je n'ai rien contre le fait que des journalistes essaient de brasser de la M... mais avec la droite c'est systématique on cherche les puces et on ne passe pas l'information qui pourrait informer les électeurs. Les journalistes sont en mission contre la droite.
Donc il est normal a mon avis que M. Harper essait de les tenir a distance.
Remarque chaque nouvelle concernant les conservateurs est tournée de façon négative.
Je comprends qu'il est normal de brasser un peut plus le parti qui a plus de chance de se retrouver au pouvoir, mais là ce n'est pas ça, c'est carrément une mission anti M. Harper et les conservateurs.
Les médias vont généralement être peut tendre avec le parti au pouvoir..... mais ils ont la même attitude envers tous les politiciens. Et il est certain qu'un politicien qui démontre fermement ne pas aimer les médias, bien il sera mal traité par ceux-ci...... c'est l'oeuf ou la poule..... mais Harper doit aussi faire son travaille et utiliser les médias pour parler à la population.....
Re: Élections Fédérales
Publié : dim. avr. 10, 2011 10:46 am
Un premier ministre qui contrôle l'accès à l'information et qui démontre publiquement détester les médias reçoit le même traitement de leur part.
Enquête a fait un reportage sur l'accès à l'information sous le gouvernement Harper, une page noire est ce qu'ils reçoivent tellement l'information est contrôlée et parfois même modifiée.
Enquête a fait un reportage sur l'accès à l'information sous le gouvernement Harper, une page noire est ce qu'ils reçoivent tellement l'information est contrôlée et parfois même modifiée.
Re: Élections Fédérales
Publié : dim. avr. 10, 2011 11:08 am
Il y a une chose que le parti conservateur n'a pas compris, ils ne sont pas les patrons et nous les employés... mais bien le contraire... C'est nous qui le payons et les décisions qu'ils prennent doivent etre approuvés par la majorité des Canadiens.
Un premier ministre qui controle l'acces a l'information est tres tres dangeureux Et comme il y a belle lurette que l'on a pas connu ca au Canada, je suis pas certaine que les électeurs plus jeunes en mesurent tout l'impact.
Mais assurement que l'élection majoritaire du parti conservateur ( qui en passant a rien a voir avec les partis conservateurs que nous avons déja élu ) amenera la renaissance de groupes extremistes d'etreme gauche, la renaissance de la violence verbale et des affrontements physiques.
Cet homme reveille en moi mes plus bas instincts, ces décisions font monter une colere violente moi qui est une personne plutot pacifique, j'ose pas imaginer ceux qui ont moins de retenue.
Un premier ministre qui controle l'acces a l'information est tres tres dangeureux Et comme il y a belle lurette que l'on a pas connu ca au Canada, je suis pas certaine que les électeurs plus jeunes en mesurent tout l'impact.
Mais assurement que l'élection majoritaire du parti conservateur ( qui en passant a rien a voir avec les partis conservateurs que nous avons déja élu ) amenera la renaissance de groupes extremistes d'etreme gauche, la renaissance de la violence verbale et des affrontements physiques.
Cet homme reveille en moi mes plus bas instincts, ces décisions font monter une colere violente moi qui est une personne plutot pacifique, j'ose pas imaginer ceux qui ont moins de retenue.