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Publié : mar. août 21, 2012 10:30 pm
par viky
Beppo a écrit : [...]
Les faits avancés ce soir m'ont laissé perplexe. Si les médecins rencontrent 700 personnes présentement et que tu veuilles augmenter leur clientèle à 1000 la déduction peut se faire non?
Oh mais je ne suis pas d'accord avec sa proposition! Il est selon moi, impossible de conserver le même nombre de médecins de famille et d'augmenter leur nombre de patients. C'est de la pensée magique tout ça! Je dis simplement que si nos médecins de famille pouvaient se permettre de faire uniquement de la clinique, ils pourraient augmenter leur clientèle. Mais présentement, nos médecins se doivent d'être partout et ne peuvent pas en faire plus.
Publié : mar. août 21, 2012 10:36 pm
par lolilou
viky a écrit : [...]
Oh mais je ne suis pas d'accord avec sa proposition! Il est selon moi, impossible de conserver le même nombre de médecins de famille et d'augmenter leur nombre de patients. C'est de la pensée magique tout ça! Je dis simplement que si nos médecins de famille pouvaient se permettre de faire uniquement de la clinique, ils pourraient augmenter leur clientèle. Mais présentement, nos médecins se doivent d'être partout et ne peuvent pas en faire plus.
non... la meilleure idée à mon avis serait de continuer de développer des groupes de médecine familiale avec des médecins qui ne feraient que ça, avec les nouveaux médecins ou ceux qui ne veulent faire que ça.
1- au fur et à mesure de leur création, les médecins des urgences ne feraient plus que l'urgence ou l'hôpital.
2- on aurait des médecins de famille disponible plus facilement + des pédiatres, etc...
Bon, c'est sur que ça se fera pas du jour au lendemain. Mais me semble que ça pourrait peut-être changer les choses.
Non? Je lance l'idée, je sais pas si elle est viable.
Publié : mar. août 21, 2012 10:40 pm
par viky
lolilou a écrit : [...]
non... la meilleure idée à mon avis serait de continuer de développer des groupes de médecine familiale avec des médecins qui ne feraient que ça, avec les nouveaux médecins ou ceux qui ne veulent faire que ça.
1- au fur et à mesure de leur création, les médecins des urgences ne feraient plus que l'urgence ou l'hôpital.
2- on aurait des médecins de famille disponible plus facilement + des pédiatres, etc...
Bon, c'est sur que ça se fera pas du jour au lendemain. Mais me semble que ça pourrait peut-être changer les choses.
Non? Je lance l'idée, je sais pas si elle est viable.
Le problème c'est que les médecins veulent rarement faire de l'urgence à long terme... c'est pourquoi les médecins de famille se divisent les temps d'urgence. Tk, c'est ce que j'ai constaté lorsque je travaillais dans le domaine à Québec. Les médecins de la clinique où je travaillais avaient tous des plages horaire d'urgence. La majorité d'entre eux le faisait car il y avait pénurie... mais ils auraient tous préféré faire seulement de la clinique. C'est très demandant la job d'urgentologue. Et rare sont les nouveaux médecins qui choisissent cette voie à long terme...
Publié : mar. août 21, 2012 10:51 pm
par lolilou
viky a écrit : [...]
Le problème c'est que les médecins veulent rarement faire de l'urgence à long terme... c'est pourquoi les médecins de famille se divisent les temps d'urgence. Tk, c'est ce que j'ai constaté lorsque je travaillais dans le domaine à Québec. Les médecins de la clinique où je travaillais avaient tous des plages horaire d'urgence. La majorité d'entre eux le faisait car il y avait pénurie... mais ils auraient tous préféré faire seulement de la clinique. C'est très demandant la job d'urgentologue. Et rare sont les nouveaux médecins qui choisissent cette voie à long terme...
ok... ouai, c'est une job stressante... mais est-ce que comme ça, ça désengorgerait pas aussi les urgences? Si on pouvait aller voir un médecin dans une clinique de groupe familiale, genre avec les enfants, y-aurait moins de monde pour des tits bobo par exemple.
Pis l'urgence redeviendrait la place pour les gros bobos.
J'aime l'idée de développer les soins à domicile aussi surtout pour les personnes âgées que propose le PQ... Et aussi les supers infirmières et donner + de pouvoir aux pharmaciens.
Pour les urgences, peut-être faire des roulements. je sais pas... je connais pas le domaine. Je lance des idées.
Publié : mar. août 21, 2012 10:53 pm
par viky
lolilou a écrit : [...]
ok... ouai, c'est une job stressante... mais est-ce que comme ça, ça désengorgerait pas aussi les urgences? Si on pouvait aller voir un médecin dans une clinique de groupe familiale, genre avec les enfants, y-aurait moins de monde pour des tits bobo par exemple.
Pis l'urgence redeviendrait la place pour les gros bobos.
J'aime l'idée de développer les soins à domicile aussi surtout pour les personnes âgées que propose le PQ... Et aussi les supers infirmières et donner + de pouvoir aux pharmaciens.
Ouais mais ça va arrêter où les petits bobos? Je crois que le problème va juste se transférer! Les cliniques vont se remplir! Et anyway, même si tu as un médecin de famille, ça ne veut pas dire que pour un petit bobo tu vas pouvoir le voir dans la même semaine...
Publié : mar. août 21, 2012 10:54 pm
par Kitsy
duchesneau qui avoue en direct a tva être déçu de son chef !
Je prédit qui ne sera plus candidat pour la CAQ d'ici la fin de la campagne

Publié : mer. août 22, 2012 12:14 am
par liz
Kitsy a écrit : duchesneau qui avoue en direct a tva être déçu de son chef !
Je prédit qui ne sera plus candidat pour la CAQ d'ici la fin de la campagne

Barrette a ben dit la semaine passée que ca fait plus de 20 ans que le Qc a pas eu un bon ministre de la santé, alors que Legault (son chef) l'a lui meme été en 2002 pis y est pourtant encore candidat ...
Ca doit etre ca quand tu piges tes candidats dans des Kinders ...

Publié : mer. août 22, 2012 12:33 am
par Danie
Pour les idées présentées et non pas pour le show, mon évaluation:
Legault: 7/10
Charest: 4/10
Charest a été très malhonnête, intellectuellement parlant. Il a fait un débat de personnalité et non un débat d'idées.
Pour les emplois:
Un poste aboli alors qu'il n'y a plus de titulaire (retraité) ne crée pas de chômage.
Pour être chômeur, il faut avoir perdu un poste.
On ne peut être chômeur pour un poste qu'on a jamais occupé.
L'abolition de postes chez Hydro ne crée donc pas de chômeurs.
On abolit des postes quand ils ne sont plus nécessaires. Chez Hydro, ça prend bien du temps avant de le faire.
L'abolition de postes chez Hydro n'est pas un problème en soi car il y a pénurie de main d'oeuvre pour des emplois similaires chez d'autres employeurs.
• La question à se poser à Legault: si on abolit autant de postes chez Hydro (économie d'environ 400 millions, est-ce nécessaire alors d'augmenter les tarifs?
Pour le nombre de cadres dans les hôpitaux:
Quand le nombre de cadres augmente même s'il n'y a pas plus d'employés, il y a deux explications possibles.
- Soit que la gestion des employés est devenue plus complexe et prend plus de temps
- Soit que le système à gérer est devenu plus complexe et prend plus de temps.
• La question à poser: est-ce que les systèmes complexes en santé sont efficaces pour remplir leur mission qui est de soigner les malades? Poser la question chatouille souvent des ego.
Mon cinq cents.

Publié : mer. août 22, 2012 1:22 am
par Tibibi
Chose certaine, ce n'est pas en abolissant des postes qu'on crée de l'emploi pour notre jeunesse qui arrive sur le marché du travail.
Publié : mer. août 22, 2012 1:50 am
par Danie
Tibibi a écrit : Chose certaine, ce n'est pas en abolissant des postes qu'on crée de l'emploi pour notre jeunesse qui arrive sur le marché du travail.
Tibibi, quand un poste est aboli c'est qu'il n'est plus essentiel pour le fonctionnement d'une organisation.
Ce n'est pas rendre service à quelqu'un de le mettre dans un poste qui n'a aucune utilité. Du moins je pense.
À moins que la personne ne soit là que pour un salaire et se balance pas mal du contenu de sa tache ou de sa contribution.
Personnellement, je serais bien malheureuse d'occuper ce genre d'emploi.
Publié : mer. août 22, 2012 5:23 am
par Nikki
Danie a écrit : [...]
Tibibi, quand un poste est aboli c'est qu'il n'est plus essentiel pour le fonctionnement d'une organisation.
Ce n'est pas rendre service à quelqu'un de le mettre dans un poste qui n'a aucune utilité. Du moins je pense.
À moins que la personne ne soit là que pour un salaire et se balance pas mal du contenu de sa tache ou de sa contribution.
Personnellement, je serais bien malheureuse d'occuper ce genre d'emploi.
Faux. Ils installent une personne en impartition, qu'ils paient 2 fois plus cher que celui qui occupait le poste. Ça parait bien, le payroll est soulagé, mais ils oublient de montrer la facture de l'entreprise qui envoie son personnel. Ça passe pour des services au lieu des salaires, alors ils peuvent dire qu'ils ont coupé des postes
de méchants fonctionnaires.
Je le sais pour le vivre depuis 10 ans. J'ai vu des collègues partir et être remplacés par des contractuels engagés par des firmes externes.
Publié : mer. août 22, 2012 6:39 am
par Annouk
Tibibi a écrit : Chose certaine, ce n'est pas en abolissant des postes qu'on crée de l'emploi pour notre jeunesse qui arrive sur le marché du travail.

Publié : mer. août 22, 2012 7:09 am
par melanie32
j'Hais ça le débat des chefs
on s'entend je l'ai écouté avec mon chum. Pendant qu'un parle, l'autre le coupe...et au final...le sujet pas fini on passe à autre chose...et cela veut dire....
que je n'ai rien compris
Je ne suis pas plus avancé dans mon choix de vote...bref, cela serait bien un jour si un ministre pouvait nous écouté pas juste du fait que nous votons pour lui... ou elle là

car j'aurais foule questions
mel qui a jamais rien compris en politique

Publié : mer. août 22, 2012 7:21 am
par Sylhan
Danie a écrit : [...]
Tibibi, quand un poste est aboli c'est qu'il n'est plus essentiel pour le fonctionnement d'une organisation.
Ce n'est pas rendre service à quelqu'un de le mettre dans un poste qui n'a aucune utilité. Du moins je pense.
À moins que la personne ne soit là que pour un salaire et se balance pas mal du contenu de sa tache ou de sa contribution.
Personnellement, je serais bien malheureuse d'occuper ce genre d'emploi.
Souvent ces postes supers biens rémunérés sont remplacés éventuellement par du cheap labor, ça c'est vu à la brasserie Molson lors de la fusion avec la brasserie O'Keefe, ce sont des décisions de dirigeants pour faire encore plus d'argent dans leurs poches

Re: Débat Legault / Charest TVA Mardi 21 août 2012
Publié : mer. août 22, 2012 9:42 am
par viky
Je lisais un article sur Cyberpresse et en regardant les commentaires, je suis tombé sur ceci:
"Jean Charest sort gagnant par son intégrité [...]"
Jean Charest intègre? Hé boy! J'veux bien jouer fair play et lui attribuer certaines qualité mais faudrait pas charrier!

Publié : mer. août 22, 2012 11:54 am
par Danie
Nikki a écrit : [...]
Faux. Ils installent une personne en impartition, qu'ils paient 2 fois plus cher que celui qui occupait le poste. Ça parait bien, le payroll est soulagé, mais ils oublient de montrer la facture de l'entreprise qui envoie son personnel. Ça passe pour des services au lieu des salaires, alors ils peuvent dire qu'ils ont coupé des postes de méchants fonctionnaires.
Je le sais pour le vivre depuis 10 ans. J'ai vu des collègues partir et être remplacés par des contractuels engagés par des firmes externes.
Je te donne quelques exemples de postes abolis. Des exemples qui datent mais ce n'est que pour illustrer le mot
abolition):
- Le personnel du Journal la Presse qui montait à la main les plaques pour l'impression du journal. La technologie a évoluée.
- Les standardistes de Bell Canada
- Les enfileurs de bas de nylon en usine
- Le laitier qui distribuait le lait à la porte.
Chez Hydro-Québec, c'est du para-publique. Les employés ne sont pas considérés comme des fonctionnaires.
Fermer des postes à l'interne pour faire faire le travail par des gens de l'externe, c'est de l’impartition (outsourcing, en anglais). Il y a toutes sortes de raisons qui peuvent mener à ça et je conviens avec toi que ce n'est pas très jojo pour les personnes qui le vivent. Sans parler du "syndrome du survivant" souvent constaté chez ceux qui restent.
Publié : mer. août 22, 2012 12:58 pm
par Nikki
Danie a écrit : [...]
Je te donne quelques exemples de postes abolis. Des exemples qui datent mais ce n'est que pour illustrer le mot abolition):
- Le personnel du Journal la Presse qui montait à la main les plaques pour l'impression du journal. La technologie a évoluée.
- Les standardistes de Bell Canada
- Les enfileurs de bas de nylon en usine
- Le laitier qui distribuait le lait à la porte.
Chez Hydro-Québec, c'est du para-publique. Les employés ne sont pas considérés comme des fonctionnaires.
Fermer des postes à l'interne pour faire faire le travail par des gens de l'externe, c'est de l’impartition (outsourcing, en anglais). Il y a toutes sortes de raisons qui peuvent mener à ça et je conviens avec toi que ce n'est pas très jojo pour les personnes qui le vivent. Sans parler du "syndrome du survivant" souvent constaté chez ceux qui restent.
Les standardistes de Bell sont rendus en Inde. Quant aux autres métiers, la forme a changé, mais la base est la même. Où un poste de livreur a été aboli, quelqu'un a du à quelque part mettre plus de lait dans les étalages de supermarchés.
Moi je parle de poste de techniciens, de professionnels, d'analystes, de métiers qui n'ont pas disparu, mais dont les départs n'ont pas été comblés par l'embauche de personnel. Ceux qui semblent ne plus exister... Mais ceux-là sont remplacés pour la majorité par des personnes de firmes externes qui gagnent la moitié du salaire de l'employé remplacé, mais dont le boss facture le double, voire le triple ou le quadruple du salaire qu'il verse. Résultat, une personne salariée se retrouve avec de bien moins bonnes conditions salariales, et ce, au profit d'un entrepreneur qui s'enrichit sans que ça te coûte une cenne de moins, même que ça coûte plus cher...
Je n'invente rien, je vois ça depuis les 10 ans que je travaille ici...
Publié : mer. août 22, 2012 1:00 pm
par Nikki
Danie a écrit : [...]
Je te donne quelques exemples de postes abolis. Des exemples qui datent mais ce n'est que pour illustrer le mot abolition):
- Le personnel du Journal la Presse qui montait à la main les plaques pour l'impression du journal. La technologie a évoluée.
- Les standardistes de Bell Canada
- Les enfileurs de bas de nylon en usine
- Le laitier qui distribuait le lait à la porte.
Chez Hydro-Québec, c'est du para-publique. Les employés ne sont pas considérés comme des fonctionnaires .
Fermer des postes à l'interne pour faire faire le travail par des gens de l'externe, c'est de l’impartition (outsourcing, en anglais). Il y a toutes sortes de raisons qui peuvent mener à ça et je conviens avec toi que ce n'est pas très jojo pour les personnes qui le vivent. Sans parler du "syndrome du survivant" souvent constaté chez ceux qui restent.
Les employés du para-public sont considérés comme des employés de la fonction publique et sont payés par les fonds publics, ce qui définit un fonctionnaire

Publié : mer. août 22, 2012 1:37 pm
par Danie
Nikki a écrit : [...]
Les standardistes de Bell sont rendus en Inde. Quant aux autres métiers, la forme a changé, mais la base est la même. Où un poste de livreur a été aboli, quelqu'un a du à quelque part mettre plus de lait dans les étalages de supermarchés.
Moi je parle de poste de techniciens, de professionnels, d'analystes, de métiers qui n'ont pas disparu, mais dont les départs n'ont pas été comblés par l'embauche de personnel. Ceux qui semblent ne plus exister... Mais ceux-là sont remplacés pour la majorité par des personnes de firmes externes qui gagnent la moitié du salaire de l'employé remplacé, mais dont le boss facture le double, voire le triple ou le quadruple du salaire qu'il verse. Résultat, une personne salariée se retrouve avec de bien moins bonnes conditions salariales, et ce, au profit d'un entrepreneur qui s'enrichit sans que ça te coûte une cenne de moins, même que ça coûte plus cher...
Je n'invente rien, je vois ça depuis les 10 ans que je travaille ici...
Tu travailles chez Hydro Nikki?
Pour l’impartition et de la façon dont tu l'expliques, je te donne entièrement raison.
Maintenant, les organisations ou les entreprises qui font ça doivent avoir leurs raisons pour le faire.
Je ne tiens pas à prendre leur défense mais je souligne simplement une réalité.
Quand un fonctionnaire regarde son chèque de paye, il voit son salaire net. Il ne connaît pas le coût réel et global de l'employeur pour le poste occupé. Il y a aussi une question de flexibilité qui incite les gestionnaires à impartir des ressources. Les lois du travail en expliquent aussi une partie des décisions.
Le cas des infirmières qui viennent du privé s'explique par un contexte très particulier.
Je trouve que c'est assez injustes pour celles qui sont directement à l'embauche du gouvernement.

Publié : mer. août 22, 2012 1:40 pm
par Danie
Nikki a écrit : [...]
Les employés du para-public sont considérés comme des employés de la fonction publique et sont payés par les fonds publics, ce qui définit un fonctionnaire

Les fonctionnaires qui travaillent directement pour le gouvernement on une meilleure protection concernant la sécurité d'emploi. C'est la loi sur la fonction publique qui veut ça.
C'est différent pour les para-publiques comme la SAQ, Loto-Québec ou Hydro-Québec par exemple.