Il en est question ici:
Le jeudi 17 avr 2008
Paquet voleur se jouera en groupe cet automne
Richard Therrien
Le Soleil
Le jeu de Véronique Cloutier, Paquet voleur, sera de retour cet automne à Radio-Canada. Et en plus d'y participer individuellement, on pourra désormais y participer en groupe, qu'on soit collègues de travail, amis ou membres d'une même famille.
Malgré quelques réajustements au cours de sa première saison, le jeu créé au Québec par Bubbles Télévision aura été un succès du vendredi soir, conservant une moyenne respectable de 766 000 fidèles depuis janvier. La dernière avant l'été sera présentée demain à 20h, avec un gros lot d'un million de dollars que tenteront de remporter les huit derniers gagnants.
Durant la saison, on a souvent reproché au jeu de Véro de promettre beaucoup mais de donner peu. L'animatrice elle-même s'en est moquée au Bye Bye de RBO. Des modifications à la ronde finale ont été apportées en cours de saison, mais sans dissiper les déceptions quant aux gains souvent minimes accordés aux gagnants. Ainsi, un participant qui jouait pour le million s'est ramassé avec 3750 $. Voudra-t-on encore rebrasser les règlements cet automne pour contenter le public et ajouter au suspense?
Il faut quand même rappeler que le gros lot de 100 000 $ a été remporté par M. Luc Dubé, le 29 février. C'est mieux que Le banquier, où le gros lot de 500 000 $, tant répété par l'animatrice, n'a pas été gagné une seule fois.
Paquet voleur a valu à son animatrice deux nominations au prochain gala Artis, dans les catégories de jeux et de la personnalité féminine. Pour ces deux trophées, Véro affronte Julie Snyder. L'équipe de Paquet voleur se lance dès maintenant à la recherche de concurrents pour sa deuxième saison. On peut s'inscrire individuellement ou en groupe jusqu'au 9 mai, à l'adresse suivante: radio-canada.ca/paquetvoleur.
Au fil d'arrivée et malgré ses défauts, Paquet voleur me semble toujours plus intéressant que Le banquier, où les beautés perdent un temps fou à ouvrir leurs satanées valises. Particulièrement cet hiver, le jeu de Julie Snyder a pris l'allure d'un freak show en recevant tour à tour une personne sourde, une ex-anorexique, un autiste, un apiculteur nudiste, un imitateur d'Elvis et un pompier au torse nu. Assez pour démolir l'équation simpliste voulant que popularité égale automatiquement qualité.
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