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Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 12:50 am
par SOLEIL!
jumbo a écrit :
Le gouvernement Charest n'empêche pas la tenue du Moulin à Paroles. Où est la censure ??
Habituellement, quand il y a un évênement comme celui-ci, le gouvernement donne toujours une subvention et les députés peuvent aussi en donner de leur enveloppe discrétionnaire. Or les libéraux on décidé de ne pas en donné pour les raisons qu'on connaît...Oui on peut parler de cencure dans ce cas-ci car ils n'ont pas été impartials...donné des fonds publics seulement à ceux qui pensent comme eux c'est de la discrimination, de la censure...Si vous ne dites pas ceci ou cela vous aurez des fonds sinon aucun denier public.
Contrôler les paroles des gens! Si ce n'est pas de la cencure alors c'est quoi?
Je dirais même que c'est anti-constitutionnel!
jumbo a écrit :
Pour le $20,000, que Mme Marois le paye elle-même si elle y tient tant qu'à ça a sa Foire à Paroles.
Cé n'importe quoi!
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 1:28 am
par Diane
Est-ce qu'il se pourrait que les liberaux ne veulent pas etre sur la chaise à
d'honneur à côté de Bourgeois ?
Je ne vois pas de censure car il le permet pareil
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 1:36 am
par SOLEIL!
Diane a écrit : Est-ce qu'il se pourrait que les liberaux ne veulent pas etre sur la chaise à
d'honneur à côté de Bourgeois ?
...
Si c'est ça la raison...c'est là que l'on voit leur petitesse!
Diane a écrit :
Je ne vois pas de censure car il le permet pareil
On est encore dans un pays libre...ils ne peuvent quand même pas l'interdire!
Déjà que d'essayer de contrôler les pensées et paroles du monde en leur coupant les vivres!
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 6:45 am
par lucide
En fait de stratégie le gouvernement Charest a completement manqué son coup si il voulait minimiser la publicité du moulin a paroles.
Tout les journaux se sont interessés a l'évenement, un tas de personnes sont allés lire le manifeste du FLQ. Si il n'avait pas fait de vagues l'évenement qui ne se voulait pas grandiose se serait déroulé sans bruits ni trompettes.
Personnellement malgré le fait que les textes pourraient m'intéresser je serais incapable de rester assise a les écouter... je préfererais de beaucoup les lire...
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 6:47 am
par lucide
Diane a écrit : la lecture de ce manifeste se fera 4 fois
il a exageration pas mal
Tous les textes sont lus quatre fois...
la lecture complete de tous les textes est de 6 heures et comme c'est un 24 heures, elle est reprise 4 fois comme tout les autres textes.
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 7:36 am
par jumbo
SOLEIL! a écrit : [...]
Si c'est ça la raison...c'est là que l'on voit leur petitesse!
[...]
Ou leur sagesse.
On est encore dans un pays libre...ils ne peuvent quand même pas l'interdire!
Déjà que d'essayer de contrôler les pensées et paroles du monde en leur coupant les vivres!
Quand un gouvernement se tient debout, c'est des trou de cul.
Quand un gouvernement ne fait rien, ce sont encore des trou de cul .
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 8:13 am
par jumbo
Publié le 09 septembre 2009 à 07h56 | Mis à jour le 09 septembre 2009 à 07h58
Le moulin à propagande
André Pratte
La Presse
Commentant la décision du gouvernement Charest de se dissocier de l'événement en raison de la lecture du manifeste du FLQ, les organisateurs du Moulin à paroles ont dénoncé cette «censure». «Le Moulin, c'est une centaine de lecteurs, de voix qui résonneront plus fort que celles des censeurs, de leur mesquinerie, leur malhonnêteté et leurs considérations bassement électoralistes», peut-on lire dans le communiqué publié samedi dernier. Or, les censeurs ne sont pas là où on croit.
La controverse suscitée depuis plusieurs mois par la commémoration de la bataille de 1759 est une parfaite illustration de la manière dont s'y prennent les indépendantistes pour imposer leur interprétation de l'histoire du Québec.
Premier acte: les souverainistes ont obtenu, à la suite d'une virulente campagne, l'annulation de la reconstitution de la bataille prévue par la Commission des champs de bataille nationaux. La reconstitution ne plaisait pas à tous, évidemment, mais elle faisait partie d'un ensemble d'activités par lequel la Commission avait cherché à ménager les susceptibilités des différents courants d'opinion. Cette «victoire», les souverainistes la doivent surtout à leurs éléments radicaux, avec à leur tête Pierre Falardeau et Patrick Bourgeois, qui ont laissé planer la menace d'incidents regrettables si la reconstitution avait lieu.
Deuxième acte: les souverainistes ont mis sur pied leur propre spectacle de commémoration. Le problème ne venait donc pas de ce que la Commission cherchait à «commémorer une défaite», comme on l'avait dit alors; le problème, du point de vue des indépendantistes, c'était qu'ils ne contrôlaient pas l'événement. Une fois chassé le fédéral, les Plaines étaient libres pour une commémoration à saveur souverainiste.
D'où le projet du Moulin à paroles. Un projet original, qui aurait pu rassembler les Québécois si telle avait vraiment été la volonté des organisateurs. Cependant, quand on veut rassembler, il faut être à l'écoute de ceux qu'on veut réunir et faire les compromis nécessaires. En choisissant le manifeste du FLQ, on allait immanquablement susciter un profond malaise chez beaucoup de Québécois. En faisant fi de ce malaise, on abandonnait l'aspect rassembleur du projet pour privilégier sa vocation de propagande.
Commémorer ou célébrer?
On aurait tort de prêter aux organisateurs du Moulin l'intention de faire l'apologie de l'action politique violente. Toutefois, en choisissant le manifeste de 1970 comme un des textes marquants de l'histoire du Québec, en le faisant lire par une vedette tel Luck Mervil, ils lui confèrent une importance et une légitimité qu'il ne mérite pas.
Dans son contenu, le manifeste ne dit rien que l'on ne retrouvait pas dans le fatras de textes gauchistes de l'époque. Il n'a été connu de la population que parce que ses auteurs ont enlevé un homme et menacé de le tuer si on ne diffusait pas leurs élucubrations révolutionnaires. On ne peut donc pas dissocier le texte de l'action terroriste. En lui accordant une place de choix dans une telle manifestation, on banalise les gestes violents qu'il servait à justifier.
D'ailleurs, on voit cette banalisation à l'oeuvre dans beaucoup des propos tenus au cours des derniers jours. Pensons à Gilles Duceppe affirmant hier que la bataille des plaines d'Abraham a fait «beaucoup plus de morts que la crise d'Octobre» (c'était une guerre, M. Duceppe!). Le chef du Bloc a aussi comparé le pamphlet du FLQ à la Marseillaise (le manifeste felquiste serait-il l'hymne national d'un Québec indépendant?).
Qu'aurait fait M. Lévesque?
Hier, le leader autochtone Konrad Sioui a déploré le choix du manifeste et indiqué qu'il profiterait de sa participation pour lire un texte pacifique. On aurait aimé entendre les politiciens et vedettes indépendantistes exprimer les mêmes réserves. Au contraire, ils cautionneront la lecture du manifeste du FLQ par leur participation en grand nombre: Pauline Marois, Gilles Duceppe, Louise Beaudoin, Pierre Curzi, Maka Kotto, Bernard Landry, Françoise David, Jean Dorion, Yves Beauchemin, Emmanuel Bilodeau, Gilles Vigneault, etc. L'événement aura un effet très rassembleur... pour les indépendantistes.
Ceux-là devraient se demander ce qu'aurait fait René Lévesque dans les mêmes circonstances. On imagine fort mal ce grand démocrate s'associer de près ou de loin à tout événement où on ferait la part belle aux écrits des felquistes. Ne serait-il pas plutôt scandalisé, comme il le fut en 1981 lorsque les militants du PQ ovationnèrent Jacques Rose, complice de l'assassinat de Pierre Laporte?
Les vrais censeurs
Le gouvernement libéral a refusé de subventionner le Moulin à paroles et a critiqué l'événement. Où est la censure? Québec n'a pas tenté d'en empêcher sa tenue. Au niveau fédéral, la Commmission des champs de bataille permet que le Moulin se déroule sur ses terrains. Aucun leader d'opinion fédéraliste n'a menacé d'en perturber le déroulement, comme l'avaient fait des souverainistes l'hiver dernier à l'égard de la reconstitution.
Les censeurs sont du côté du Moulin à paroles, pas ailleurs.
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 9:39 am
par tuberale
En fait les souverainistes sont au parti libéral ce que sont les gais aux conservateurs puisqu'ils se permettent d'y aller de leurs jugements personnels partisans dans l'octroi ou pas d'une subvention. Tout comme l'ont fait à Toronto, les conservateurs en punissant la ministre d'avoir fournie une subvention à la parade gai même si l'organisation remplissait tous les critères du dit programme. Un ministre fédéral s,est même permis de dire = des parades gais ce n'est pas ce que les canadiens veulent..
Donc les libéraux provinciaux tentent aussi de faire de la censure et ils dépassent en ça les lois des programmes en place. On ne peut les blâmer de ne pas avoir la même option partisane que les organisateurs de cet évènement et de ne pas vouloir s'y rendre........ça ça leur appartient. Mais pas l'octroi des programmes quand ceux-ci sont respectés par les demandeurs. C'est de l'ingérance politique de bas étage.
Si la commission des champs de bataille dit que les organisateurs remplissent les critères demandés, pourquoi à ce moment-là on leur a refusé le 20,000$ demandé ?????
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dos ... taille.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 10:07 am
par brunetta
jumbo a écrit : Publié le 09 septembre 2009 à 07h56 | Mis à jour le 09 septembre 2009 à 07h58
Le moulin à propagande
André Pratte
La Presse
Commentant la décision du gouvernement Charest de se dissocier de l'événement en raison de la lecture du manifeste du FLQ, les organisateurs du Moulin à paroles ont dénoncé cette «censure». «Le Moulin, c'est une centaine de lecteurs, de voix qui résonneront plus fort que celles des censeurs, de leur mesquinerie, leur malhonnêteté et leurs considérations bassement électoralistes», peut-on lire dans le communiqué publié samedi dernier. Or, les censeurs ne sont pas là où on croit.
La controverse suscitée depuis plusieurs mois par la commémoration de la bataille de 1759 est une parfaite illustration de la manière dont s'y prennent les indépendantistes pour imposer leur interprétation de l'histoire du Québec.
Premier acte: les souverainistes ont obtenu, à la suite d'une virulente campagne, l'annulation de la reconstitution de la bataille prévue par la Commission des champs de bataille nationaux. La reconstitution ne plaisait pas à tous, évidemment, mais elle faisait partie d'un ensemble d'activités par lequel la Commission avait cherché à ménager les susceptibilités des différents courants d'opinion. Cette «victoire», les souverainistes la doivent surtout à leurs éléments radicaux, avec à leur tête Pierre Falardeau et Patrick Bourgeois, qui ont laissé planer la menace d'incidents regrettables si la reconstitution avait lieu.
Deuxième acte: les souverainistes ont mis sur pied leur propre spectacle de commémoration. Le problème ne venait donc pas de ce que la Commission cherchait à «commémorer une défaite», comme on l'avait dit alors; le problème, du point de vue des indépendantistes, c'était qu'ils ne contrôlaient pas l'événement. Une fois chassé le fédéral, les Plaines étaient libres pour une commémoration à saveur souverainiste.
D'où le projet du Moulin à paroles. Un projet original, qui aurait pu rassembler les Québécois si telle avait vraiment été la volonté des organisateurs. Cependant, quand on veut rassembler, il faut être à l'écoute de ceux qu'on veut réunir et faire les compromis nécessaires. En choisissant le manifeste du FLQ, on allait immanquablement susciter un profond malaise chez beaucoup de Québécois. En faisant fi de ce malaise, on abandonnait l'aspect rassembleur du projet pour privilégier sa vocation de propagande.
Commémorer ou célébrer?
On aurait tort de prêter aux organisateurs du Moulin l'intention de faire l'apologie de l'action politique violente. Toutefois, en choisissant le manifeste de 1970 comme un des textes marquants de l'histoire du Québec, en le faisant lire par une vedette tel Luck Mervil, ils lui confèrent une importance et une légitimité qu'il ne mérite pas.
Dans son contenu, le manifeste ne dit rien que l'on ne retrouvait pas dans le fatras de textes gauchistes de l'époque. Il n'a été connu de la population que parce que ses auteurs ont enlevé un homme et menacé de le tuer si on ne diffusait pas leurs élucubrations révolutionnaires. On ne peut donc pas dissocier le texte de l'action terroriste. En lui accordant une place de choix dans une telle manifestation, on banalise les gestes violents qu'il servait à justifier.
D'ailleurs, on voit cette banalisation à l'oeuvre dans beaucoup des propos tenus au cours des derniers jours. Pensons à Gilles Duceppe affirmant hier que la bataille des plaines d'Abraham a fait «beaucoup plus de morts que la crise d'Octobre» (c'était une guerre, M. Duceppe!). Le chef du Bloc a aussi comparé le pamphlet du FLQ à la Marseillaise (le manifeste felquiste serait-il l'hymne national d'un Québec indépendant?).
Qu'aurait fait M. Lévesque?
Hier, le leader autochtone Konrad Sioui a déploré le choix du manifeste et indiqué qu'il profiterait de sa participation pour lire un texte pacifique. On aurait aimé entendre les politiciens et vedettes indépendantistes exprimer les mêmes réserves. Au contraire, ils cautionneront la lecture du manifeste du FLQ par leur participation en grand nombre: Pauline Marois, Gilles Duceppe, Louise Beaudoin, Pierre Curzi, Maka Kotto, Bernard Landry, Françoise David, Jean Dorion, Yves Beauchemin, Emmanuel Bilodeau, Gilles Vigneault, etc. L'événement aura un effet très rassembleur... pour les indépendantistes.
Ceux-là devraient se demander ce qu'aurait fait René Lévesque dans les mêmes circonstances. On imagine fort mal ce grand démocrate s'associer de près ou de loin à tout événement où on ferait la part belle aux écrits des felquistes. Ne serait-il pas plutôt scandalisé, comme il le fut en 1981 lorsque les militants du PQ ovationnèrent Jacques Rose, complice de l'assassinat de Pierre Laporte?
Les vrais censeurs
Le gouvernement libéral a refusé de subventionner le Moulin à paroles et a critiqué l'événement. Où est la censure? Québec n'a pas tenté d'en empêcher sa tenue. Au niveau fédéral, la Commmission des champs de bataille permet que le Moulin se déroule sur ses terrains. Aucun leader d'opinion fédéraliste n'a menacé d'en perturber le déroulement, comme l'avaient fait des souverainistes l'hiver dernier à l'égard de la reconstitution.
Les censeurs sont du côté du Moulin à paroles, pas ailleurs.
Cet article est tellement teinté de neutralité politique s'en est presque étouffant

Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 10:08 am
par Red K
J'en reviens à Benoit Bouchard qui lira un texte de Jean Lesage.
Il ne semble pas affecté par la controverse et ne voit rien de mal à ce que le manifeste soit lu. Le but est de lire des textes de toutes tendances constituant l'histoire et ce manifeste fait parti de l'histoire. Ce n'est pas un souverainiste ce Bouchard là, c'est simplement un homme sensé.
Au lieu de se faire aller les bagettes d'épouvantail à moineau, Hamad et Charrest auraient été plus intelligent d'y participer en choisissant des textes relatant une partie de l'histoire qui leur conviendrait plus.
Pour ce qui est de la censure, j'suis plus ou moins d'accord. Je ne pense pas que le gouvernement ait une obligation absolu à financer tous les évènements. Sauf que leur geste est stupide, mesquin et digne de la petite politique qu'ils savent si bien faire.
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 10:09 am
par Red K
brunetta a écrit : [...]
Cet article est tellement teinté de neutralité politique s'en est presque étouffant

Cé un extrémisss.

Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 10:15 am
par Red K
Finalement, le jeux de ces hurluberlus est d'en faire justement un rassemblement de souverainistes et de pouvoir taper sur eux par la suite parce qu'ils cautionnent le texte du FLQ par leur simple présence.
Si ces grandes gueules se l'étaient fermé et n'auraient pas fait de tempête dans ce verre d'eau, ce texte serait pratiquement passé inaperçu parmi la centaine d'autres textes.
Et je me demande pourquoi ils s'en prennent tant à ce texte. Celui de Lord Durham est 100 fois plus violent comme portée souhaitant l'assimilation des francophones. Est-ce qu'ils cautionnent ce texte?
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 10:33 am
par fleurissimo
C'est Marc Cassivi qui, ce matin a mis la bonne lorgnette pour observer cette affaire. (voir cyberpresse)
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 10:53 am
par unpeucommeavant
Red K a écrit : J'en reviens à Benoit Bouchard qui lira un texte de Jean Lesage.
Il ne semble pas affecté par la controverse et ne voit rien de mal à ce que le manifeste soit lu. Le but est de lire des textes de toutes tendances constituant l'histoire et ce manifeste fait parti de l'histoire. Ce n'est pas un souverainiste ce Bouchard là, c'est simplement un homme sensé.
Au lieu de se faire aller les bagettes d'épouvantail à moineau, Hamad et Charrest auraient été plus intelligent d'y participer en choisissant des textes relatant une partie de l'histoire qui leur conviendrait plus.
Pour ce qui est de la censure, j'suis plus ou moins d'accord. Je ne pense pas que le gouvernement ait une obligation absolu à financer tous les évènements. Sauf que leur geste est stupide, mesquin et digne de la petite politique qu'ils savent si bien faire.
Drôle de stratégie de laisser toute la place libre et
de fuir sa propre histoire au lieu d'y participer. Manque de courage ???
Peut-être qu'ils ont intérêt à ce que les le Moulin à paroles reçoivent toute la concentration du public pour procéder au limogeage au ministre du Travail Whissell dont la compagnie privé a reçu des contrats sans appels d'offres ou le libéral Jean D'Amour qui est sous enquête présentement ???
C'est peut-être le retour de l'entêtement et de l'arrogance qui refait surface ???
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 11:11 am
par SOLEIL!
fleurissimo a écrit : C'est Marc Cassivi qui, ce matin a mis la bonne lorgnette pour observer cette affaire. (voir cyberpresse)
Marc Cassivi
La Presse
On l'aura compris, la polémique autour du Moulin à paroles est politique. D'un côté, le ministre libéral Sam Hamad flirte avec le révisionnisme en accusant les organisateurs de faire l'apologie du terrorisme. De l'autre, la famille péquiste hurle commodément à la censure parce que le gouvernement a refusé une aide de 20 000 $ à cette commémoration de la bataille des plaines d'Abraham.
La lecture du manifeste du FLQ dans le cadre du Moulin à paroles, qui doit avoir lieu ce week-end, n'est rien de moins qu'un «dérapage», soutient Jean Charest, au coeur de ce festival de la récupération politique. Pauline Marois, pas en reste, a jugé hier «inacceptable» que le gouvernement ne participe pas à l'événement, récupéré politiquement - on n'y échappe pas - par les partis indépendantistes.
On exige des excuses, on fait de l'esbroufe, on s'accuse mutuellement de tous les torts. Petite politique provinciale. Rien de bien original, sinon que le dialogue de sourds est tel que l'on en a oublié de féliciter le maire Labeaume et la ministre Josée Verner de leur désistement de dernière minute. Au nom de tous les miens, comme dirait l'autre, je les en remercie.
Ce que l'on a surtout oublié dans l'écume de la polémique, c'est que le Moulin à paroles est une manifestation artistique. Une manifestation chargée d'histoire et de politique, soit, mais d'abord et avant tout artistique. Un événement, imaginé entre autres par la metteure en scène Brigitte Haentjens et le comédien Sébastien Ricard qui, attablés il y a quelques mois dans un restaurant vietnamien du Quartier chinois, ne pouvaient se douter de la controverse à venir.
La polémique a pris une ampleur insoupçonnée. Certains, semblant juger obscène la seule évocation du manifeste du FLQ, souhaitent que Luck Mervil reste chez lui au 3950, rue des Autruches, à Montréal, ce week-end, plutôt que de lire à Québec ce fameux texte d'extrême gauche, indissociable de l'un des événements les plus marquants - et tristes - de notre histoire. Ce serait plus raisonnable et plus rassembleur, disent-ils.
L'art, ne leur en déplaise, n'a pas à être raisonnable ni rassembleur. Le Moulin à paroles n'a pas à se plier aux diktats de la majorité, ni d'ailleurs à ceux d'une quelconque minorité.
L'événement n'a pas à ménager les susceptibilités des uns et des autres, à se fondre dans le consensus tiède du juste milieu, à présenter les deux côtés de la médaille de notre obsession constitutionnelle compulsive. C'est même le contraire.
Le Moulin à paroles n'est pas un pow-wow de boy-scouts ni une fête multiculturelle écolo subventionnée par des fonds publics. C'est une performance de spoken word, autour de 130 textes qui disent, traduisent, évoquent notre histoire depuis la Conquête. La belle et la moins belle, la douce et la rock'n'roll, la glorieuse et la honteuse. Des textes modérés ou radicaux, fondateurs ou anecdotiques, officiels ou subversifs, admirables ou détestables, livrés essentiellement, il est vrai, par des souverainistes. Le Moulin à paroles est, à n'en point douter, un spectacle engagé. Faut-il qu'il s'en excuse?
Le jour où l'art québécois s'excusera de déranger, d'émouvoir et de provoquer, pour se fondre docilement dans la masse, avec pour dessein d'être raisonnable et rassembleur, on pourra commémorer une défaite bien plus grave que celle de 1759.
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 11:13 am
par SOLEIL!
unpeucommeavant a écrit : [...]
Drôle de stratégie de laisser toute la place libre et de fuir sa propre histoire au lieu d'y participer. Manque de courage ???
Peut-être qu'ils ont intérêt à ce que les le Moulin à paroles reçoivent toute la concentration du public pour procéder au limogeage au ministre du Travail Whissell dont la compagnie privé a reçu des contrats sans appels d'offres ou le libéral Jean D'Amour qui est sous enquête présentement ???
C'est peut-être le retour de l'entêtement et de l'arrogance qui refait surface ???
On pourrait peut-être changer la lecture du manifeste du FLQ par la lecture des articles de journeaux relatant ce faits!

Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 11:41 am
par Red K
LES ABSENTS ONT TOUJOURS TORT.
Que les fédéralistes se plaignent d'une récupération souverainiste, ils n'ont qu'eux à blâmer.
Dans les textes relatant l'histoire, il y a ceux de Trudeau promouvant le bilinguisme à travers le pays, il y a celui de Harper reconnaissant la nation québécoise etc. etc.
Et pour les textes radicaux, on peut facilement opposer celui de Durham au manifeste, ça se vaut.
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 11:51 am
par jumbo
brunetta a écrit : [...]
Cet article est tellement teinté de neutralité politique s'en est presque étouffant

C'en est pathétique, quand c'est des fédéraux qui parlent. C'est de la merde, de la petite politique ou des mensonges à tour de bras ect.......
Quand c'est des péquistes, séparatistes, felquistes, appelez-les comme vous voulez. C'est la vérité incarné, il n'y a qu'eux qui ont toujours raison, qui connaissent tout, autrement dit: ils sont ou se croient parfait.

Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 12:31 pm
par brunetta
jumbo a écrit : [...]
C'en est pathétique, quand c'est des fédéraux qui parlent. C'est de la merde, de la petite politique ou des mensonges à tour de bras ect.......
Quand c'est des péquistes, séparatistes, felquistes, appelez-les comme vous voulez. C'est la vérité incarné, il n'y a qu'eux qui ont toujours raison, qui connaissent tout, autrement dit: ils sont ou se croient parfait.

Excuse-moi mais c'est presque comme si André Pratte disait que l'été de merde qu'on a eu est de la faute des souverainistes.
L'histoire c'est l'histoire pis si ces contestataires la connaissaient un tout petit peu on aurait pas controverse qu'on a aujourd'hui.
Les fédéraux, même si je suis séparatiste, je suis capable de leur lever mon chapeau lorsqu'ils le méritent. Vraie que ça n'arrive pas souvent, mais je suis capable de faire la même chose lorsque les partis souverainistes prennent de mauvaises décisions.
Un journaliste se doit d'être totalement neutre et sans couleur lorsqu'il écrit un article et ce n'est pas le cas de M. André Pratte avec cet article-là.
Re: Un Pierre Falardeau cinglant pour la bataille des Plaines
Publié : jeu. sept. 10, 2009 12:57 pm
par Diane
Il y a quelques mois qui a conteste la reconstitution des Plaines d'Abraham
c'est les souverainistes
Je constate qu'ils sont en contrediction