Mme Gregoire avait eu un héritage imposant , et M.Laplante a essayé de mettre la patte dessus, et un juge a ordonné un gèle de 5 ans sur ce bien. Alors il reste approximativement plus ou moins 2 ans pour coincer ce ''tr.. du c..'' afin que ses enfants puissent accéder à cette argent et que lui ne touche pas un sous noir
N'oubliez pas que ce ''TC'' a voler sa propre famille pour plusieurs milliers de $$ et frauder des réclamations au gouvernement sur du kilométrage excédentaire lorsqu'il conduisait les autobus scolaire familiale (entreprise de son père) . Sa femme et ses enfants ont vécu un vrai calvaire d'humiliation lors des poursuites et la cour. Je ne suis pas certain mais je pense qu'il s'en ai sauvé et qu'aucuns chefs d'accusation n'a été retenu contre lui a l'époque. Je vais essayé de retrouver les articles concernant celà sur le web.
Une petite question, la ferme Shefford est la propriété de qui ? Certaines personnes sur le web affirment qu'elle appartient a Pierre Laplante son frère, est-ce vrai ?
Désolé pour les édités mais j'ai retrouvé dans l'autre topic le jugement de la cour que Panda avait mis, mais je ne sais pas comment le mettre ici
J'espère que ça va marcher Publié par Panda : Ven Avr 25, 2008 8:29 am
Je regarde un peu le topic d'origine et je remarque que le mari parlait que sa femme était dépressive, prenait des antidépresseurs et venait de changer de médication... Il mentionne aussi "que son épouse avait reconnu, toujours aux Promenades Saint-Bruno, un voleur contre qui elle avait été appelée à témoigner relativement à un vol commis dans l'institution bancaire qui l'emploie depuis 32 ans".
Ça ressemble un peu à quelqu'un qui veut donner des pistes... peut-être pour éviter qu'elles convergent toutes vers lui. Ce n'était peut-être pas pour rien l'histoire qu'elle soit disparue précisément à ce centre d'achat, peut-être pour essayer de faire croire à un lien avec le voleur.
Ce qui me chicote dans cette histoire suite aux fouilles que la police a entreprises, comment en arriver à brûler le corps de cette dame dans l'incinérateur sans soulever le doute sur les propriétaires de la ferme ? Admettons que le mari soit le coupable, il se présente à cette ferme, sort le corps de la dame, le met dans l'incinérateur, part le four et quitte. Il me semble que le scénario manque de réel, non ? Comment on peut incinérer sans éveiller les soupçons ?
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Je viens de comprendre l'histoire du 500$ donné par le mari, c'était sûrement pour éviter qu'on vérifie qu'elle n'a fait aucun achat, ce qui aurait été clair si elle était partie magasiner avec sa carte de crédit.
Et j'en reviens encore au fait que magasiner pendant 6h de temps au même centre d'achat où elle était allée la veille, ça me semble assez particulier.
Beppo a écrit : Ce qui me chicote dans cette histoire suite aux fouilles que la police a entreprises, comment en arriver à brûler le corps de cette dame dans l'incinérateur sans soulever le doute sur les propriétaires de la ferme ? Admettons que le mari soit le coupable, il se présente à cette ferme, sort le corps de la dame, le met dans l'incinérateur, part le four et quitte. Il me semble que le scénario manque de réel, non ? Comment on peut incinérer sans éveiller les soupçons ?
Un producteur porcin s'est exprimé là-dessus et il disait qu'il leur était très difficile de surveiller ce genre d'installations et que c'était relativement facile à utiliser, donc que oui ca peut être fait à l'insu des fermiers.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Un producteur porcin s'est exprimé là-dessus et il disait qu'il leur était très difficile de surveiller ce genre d'installations et que c'était relativement facile à utiliser, donc que oui ca peut être fait à l'insu des fermiers.
En même temps, je trouve que c'était assez risqué, à moins de travailler là ou d'y aller la nuit, je ne sais pas mais la personne risquait d'être prise sur le fait...
Marco Polo a écrit :
Désolé pour les édités mais j'ai retrouvé dans l'autre topic le jugement de la cour que Panda avait mis, mais je ne sais pas comment le mettre ici
J'espère que ça va marcher Publié par Panda : Ven Avr 25, 2008 8:29 am
[1] Monsieur Paul Laplante fait l’objet de neuf chefs d’accusation répartis dans deux dossiers.
[2] Dans le premier dossier 6761-983, monsieur Paul Laplante est accusé de cinq chefs d’accusation dont les trois premiers font référence à une fraude à l’endroit de la Banque Laurentienne par la rédaction d’un faux chèque et son utilisation et les deux derniers chefs l’accusant d’avoir eu en sa possession une arme à autorisation restreinte sans détenir un certificat d’enregistrement et d’avoir entreposé une arme à feu sans restrictions chargée contrairement à l’article 4(a) du règlement sur l’entreposage de certaines armes à feu.
[3] Dans le deuxième dossier 6762-981, monsieur Paul Laplante est accusé d’avoir volé de la compagnie Autobus Laplante et Fils Inc. un chéquier et de l’avoir eu en sa possession de façon illégale entre le 1er juillet et le 1er septembre 1997 sur les premier et deuxième chefs et, aux troisième et quatrième chefs il est accusé d’avoir volé de Marcel Laplante un revolver et de l’avoir eu en sa possession de façon illégale entre le 1er juillet et le 1er septembre 1997.
LES FAITS :
[4] Monsieur Marcel Laplante homme d’affaires âgé de 76 ans est propriétaire de deux entreprises.
[5] Sous son nom personnel il opère d’abord une entreprise de production de tourbe de vente de terre, de sable et de gravier et de transport et il fait également affaires dans le domaine du transport par autobus dans l’entreprise Autobus Laplante et Fils Inc.
[6] Cette dernière entreprise est reliée au transport scolaire depuis 1960 et détenait un important contrat de transport scolaire avec la Commission Scolaire de Saint-Hyacinthe jusqu’au 30 juin 1997.
[7] La preuve démontre que madame Claire Laplante fille de Marcel a travaillé pour son père comme secrétaire administrative durant 15 ans soit de 1978 à la fin de 1992 et qu’à la demande de son père elle est revenue travailler en mars 1997 toujours à titre de secrétaire administrative pour les deux entreprises.
[8] Il appert que c’est elle qui tient la comptabilité et prépare les chèques tant dans le chéquier de Marcel Laplante que dans le chéquier de la firme Autobus Laplante et Fils Inc. et que son père les signe.
[9] Il ressort également de la preuve que monsieur Marcel Laplante en tirant des chèques du chéquier de la firme Autobus Laplante et Fils Inc. signe généralement son nom accompagné des lettres prés. comme il est le président de cette entreprise.
[10] La preuve a démontré qu’à plusieurs reprises monsieur Marcel Laplante s’est mépris en signant les chèques et qu’il a omis à l’occasion d’inscrire les lettres prés. sur les chèques de l’entreprise Les Autobus Laplante et Fils Inc. et aurait signé son nom accompagné des lettres prés. dans des chèques personnels de Marcel Laplante.
[11] Il ressort de la preuve et de l’aveu de Monsieur Marcel Laplante que ce dernier ne lit généralement pas les contrats qu’il signe (01-02-2001, p.8 lignes 4 à 9) mais que selon sa fille Claire Laplante il ne signe jamais de chèque en blanc.(D-1)
[12] Il ressort de l’ensemble de la preuve également que les relations personnelles entre monsieur Marcel Laplante et son fils Paul l’accusé en l’instance de même qu’avec sa fille Claire et les relations entre Claire et Paul, frère et sœur, ont été plus que tumultueuses depuis de nombreuses années.
[13] La preuve démontre que l’accusé Paul Laplante a travaillé plus de 20 ans dans les entreprises de son père et que depuis 1986 il a négocié avec ce dernier des contrats de travail comportant de nombreux avantages dont la fourniture d’essence pour son véhicule automobile allant même jusqu’à la fourniture de bois de chauffage déjà bûché par son père.
[14] De l’ensemble de cette preuve il appert que l’accusé a largement su profiter des divers avantages que lui procurait cet emploi soit en s’absentant à son gré soit en profitant d’argent noir généré par l’entreprise de tourbe de son père soit en s’appropriant d’importantes sommes d’argent dans le coffret de sûreté de son père pour équivaloir des augmentations de salaire qu’il n’aurait pas eues.
[15] Il ressort de toute cette preuve que le père Marcel Laplante ne paraît pas avoir prisé la signature de tels contrats de travail entre lui et son fils alors que sa fille Claire n’a jamais pu profiter de tels avantages.
[16] Il ressort d’ailleurs de la preuve selon le document P-16.9 que lors du renouvellement du contrat de travail de Paul Laplante, le 18 décembre 1992, Claire Laplante signait comme témoin et y apprenait alors les nombreux avantages dont bénéficiait l’accusé Paul Laplante suite à des contrats de travail négociés avec son père à l’insu de sa sœur.
[17] Le mécontentement de madame Claire Laplante à l’endroit de son frère Paul apparaît d’ailleurs d’une correspondance du 21 décembre 1992 en D-7 alors qu’elle écrit à son frère Paul et lui dit qu’elle se sent mise à part, désavantagée et victime d’injustice par rapport aux avantages consentis par contrat par Marcel Laplante à son frère Paul Laplante.
[18] C’est à ce moment vers la fin 1992 que Claire Laplante cesse ses fonctions de secrétaire administrative pour son père.
[19] Madame Laplante dit être rappelée par son père en mars 1997 et revenir occuper les fonctions de secrétaire administrative alors que tout va mal.
[20] La compagnie Autobus Laplante et Fils Inc. perd son important contrat de transport avec la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe à cause d’une présumée surfacturation pour du kilométrage excédentaire faussement réclamé.
[21] Monsieur Marcel Laplante en attribue la faute à l’accusé Paul Laplante et le fait congédier de son entreprise par son avocat Me Normand Corriveau par une lettre de congédiement pour cause P-21 datée du 27 juin 1997.
[22] L’accusé Paul Laplante apprend son congédiement le 3 juillet 1997.
[23] Selon P-16.12 madame Claire Laplante signe une cessation d’emploi de Paul Laplante en date du 26 juin 1997 où elle indique comme date de fin de la dernière période de paye le 20 juin 1997 ce 20 juin 1997 étant indiqué comme le dernier jour payé.
[24] Alors que monsieur Paul Laplante a été congédié par une lettre de l’avocat de monsieur Marcel Laplante en date du 27 juin 1997, il est surprenant de constater dans la preuve pièce D-10 que monsieur Marcel Laplante signe à son tour une cessation d’emploi de son fils Paul en indiquant comme premier jour de travail le 25 juin 1997 et comme dernier jour payé le 5 juillet 1997.
[25] Cette cessation d’emploi D-10 est signée par Marcel Laplante personnellement le 16 septembre 1997.
[26] Le dernier contrat de travail négocié entre Marcel et Paul Laplante est reconduit le 12 juin 1996 pour une période de quatre ans soit jusqu’au 12 juin 2000 (P-16.7).
[27] Au moment du congédiement de l’accusé Paul Laplante en juin 1997, il restait environ trois ans à parcourir sur le contrat de travail reconduit le 12 juin 1996.
[28] Monsieur Marcel Laplante prétend n’avoir signé qu’un chèque de paye de 300 $ quelques dollars le 4 juillet 1997 alors que la preuve démontre que ce chèque de paye daté du 3 juillet (D-16) soit le chèque 4483 du chéquier Marcel Laplante fait au montant de 353,84 $ pour la semaine finissant le 5 juillet 1997 fut encaissé le 3 juillet 1997.
[29] Le 31 janvier 2001, en contre-interrogatoire page 110 lignes 23 à 27, à la question : «Est-ce qu’il est arrivé un autre événement dans cette semaine là où votre fils s’est présenté puis vous a demandé de lui signer un chèque»? Monsieur Marcel Laplante dit : «Ça se pourrait. Écoute, je le sais pas».
[30] L’accusé prétend par ailleurs qu’après son congédiement il a négocié avec son père le paiement d’une somme forfaitaire pour 80 semaines de salaire net totalisant 28 307,20 $ soit 80 X 353,84 $.
[31] Marcel Laplante dira d’abord n’avoir jamais signé un tel chèque et dans sa déclaration du 18 juillet 1997 à la Sûreté du Québec il précise que son fils a imité sa signature.
[32] Enfin, après avoir été confronté à une expertise d’écriture (P-6) concluant que le souscrïpteur du controversé chèque # 6120 (P-5) au montant de 28 307,20 $ est monsieur Marcel Laplante, ce dernier prétendra n’avoir jamais pris connaissance des mentions apparaissant audit chèque.
[33] Il ne faut cependant pas mettre de côté le fait que selon madame Claire Laplante son père Marcel ne signe jamais de chèque en blanc.
[34] Selon les prétentions de l’accusé, son père Marcel Laplante aurait en l’absence de sa fille Claire négocié un règlement monétaire le dédommageant pour la terminaison hâtive du contrat de travail négocié et reconduit le 12 juin 1996 pour une période de quatre ans dont trois ans restait toujours à courir.
[35] Ce règlement aurait été fait en catimini et à l’insu de sa fille Claire comme les contrats de travail l’ont été avant 1992.
[36] Avant d’être appelé à témoigner au procès soit dans la semaine précédent son témoignage, les 25 et 26 janvier 2001, monsieur Marcel Laplante s’entretient avec l’accusé Paul Laplante et est disposé à avancer une somme 38 000 $ à l’accusé afin que ce dernier rembourse la banque Laurentienne à la condition que ce prêt soit endossé ou cautionné par l’épouse de l’accusé Paul Laplante. Ces rencontres avec l’accusé sont l’initiative de monsieur Marcel Laplante.
[37] Cette entente n’interviendra pas faute de signature par l’épouse de l’accusé.
LE DROIT :
[38] En présence de versions contradictoires la jurisprudence [1], [2] nous enseigne que même si un inculpé n’est pas cru, il peut quand même être acquitté si un doute raisonnable sur sa culpabilité subsiste «après avoir examiné la déposition de l’accusé dans le contexte de l’ensemble de la preuve».
[39] Pour être valable et ne pas constituer un faux document le chèque # 6120, P-5 qui est une lettre de change doit comporter les éléments essentiels à la validité d’un contrat, et, entre autres, un consentement valide. [3]
[40] Ce n’est pas l’ajout des lettres prés. par l’accusé sur ce chèque souscrit par son père qui peut faire de cette lettre de change un faux document s’il y a eu entente entre les parties pour sa confection et sur l’ensemble de sa teneur après négociations entre le père et le fils. Il ne s’agit alors pas d’une signature irrégulière donnant ouverture au contre ordre de paiement.
ANALYSE :
[41] Les versions sont contradictoires quant à la conclusion ou non de cette entente pour une somme de 28 307,20 $ représentant 80 semaines de salaire entre le père et le fils. Mais dans la façon avec laquelle le père a négocié les contrats de travail avantageant son fils hors la connaissance de sa fille, il n’est pas déraisonnable de croire que le père a encore une fois voulu régler en catimini avec l’accusé pour une somme forfaitaire le congédiement hâtif de l’accusé.
[42] Même si le Tribunal a peine à accorder foi à toutes les explications de l’accusé qui paraît souvent s’inventer des scénarios et se croire le Tribunal entretient un doute raisonnable quant à l’existence d’une entente négociée qui aurait été à l’origine du chèque de 28 307,20 $ souscrit par Marcel Laplante à l’accusé Paul Laplante payé à ce dernier par la Banque Laurentienne.
[43] Le sort de la présente affaire repose entièrement sur une question de crédibilité des principaux témoins soit messieurs Marcel et Paul Laplante.
[44] Leurs versions sont nettement contradictoires et irréconciliables.
[45] L’âge du plaignant Marcel Laplante, ses manières de contracter, ses versions différentes quant à l’apposition ou non de sa signature sur le chèque controversé, sa manière de témoigner, l’atmosphère de déception d’un père, d’amertume ou de vengeance qui se dégage de la preuve sont tous des facteurs à considérer dans l’évaluation de la crédibilité de ce témoignage.
[46] Le sentiment d’injustice et d’amertume de madame Claire Laplante tant envers son père qu’envers l’accusé et les sentiments d’injustice, d’amertume et de vengeance entretenus par l’accusé envers sa sœur et son père sont des sources de contamination de leurs versions respectives.
[47] Le Tribunal ne peut conclure en la crédibilité et la fiabilité de ces divers témoignages rendus dans un atmosphère de profonds conflits familiaux.
[48] Les versions des témoins sont tellement teintées d’amertume et de vengeance que le Tribunal ne peut leur accorder de fiabilité.
[49] Même si le Tribunal ne croit pas entièrement la version de l’accusé, le Tribunal entretient un doute quant à la réalité de la survenance d’une fraude au moyen de la présumée rédaction d’un faux chèque et 28 307,20 $ dont la signature serait irrégulière et ne peut que prononcer un acquittement sur les chefs : 1, 2 et 3 du dossier 750‑01‑0006761‑983.
[50] Il ressort par ailleurs clairement de la preuve que l’accusé a été trouvé en possession d’un revolver .38 chargé qui est une arme à feu à autorisation restreinte pour laquelle l’accusé ne détenait pas de certificat d’enregistrement.
[51] La croyance erronée de l’accusé qu’il pouvait posséder cette arme aux fins de sa sécurité ne peut constituer une défense valable et l’accusé est déclaré coupable du chef 4 dans ce dossier 750-01-0006761-983.
[52] Monsieur Paul Laplante est acquitté du chef 5 pour l’entreposage illégal de ce revolver chargé en contravention de l’article 4(a) du règlement sur l’entreposage (DORS/92-459), car il ne s’agissait pas d’une arme à feu sans restrictions en relation avec l'article 4(1)a) du règlement sur l’entreposage mais d’un entreposage illégal d’une arme à feu à autorisation restreinte en contravention de l’article 6 a) du même règlement (DORS/92-459).
[53] Dans le dossier 750-01-6762-981, l’accusé n’a pas été trouvé en possession du chéquier et est acquitté du deuxième chef d’accustion.
[54] L’accusé est également acquitté du premier chef de vol de ce chéquier, la preuve n’étant pas faite hors de tout doute raisonnable à cet égard.
[55] Enfin l’accusé est également acquitté des chefs 3 et 4 relativement au vol et au recel de l’arme à feu soit du revolver de son père qui le lui a déjà prêté en d’autres occasions pour la sécurité de l’accusé ce qui ne peut encore être exclu en l’espèce.
__________________________________
YVES MORIER, J.C.Q.
ME PIERRE BEAUDET
Procureur de la poursuite
ME MARIO CAOUETTE
Procureur de la défense
Dates d’audience :
9 février 2000, 11 février 2000, 29 et 30 novembre 2000 et 1er décembre 2000, 31 janvier 2001, 1er et 2 février 2001, les‑2‑3, et 4 mai 2001, 30 et 31 octobre 2001 et 1er et 2 novembre 2001pour un total de 60 heures d’audition.
En même temps, je trouve que c'était assez risqué, à moins de travailler là ou d'y aller la nuit, je ne sais pas mais la personne risquait d'être prise sur le fait...
Tout dépend où se trouve l'incinérateur, je trouvais ca aussi risqué mais ca semble plus accessible qu'on peut le penser. Puis j'imagine que si c'est le moyen qu'il a employé pour la faire disparaître il a dû évaluer quand était le meilleur moment pour le faire.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
J'ai relu les commentaires du topic d'origine pour me rafraichir la memoire (j'ai perdu mes accents!), ainsi que le jugement de 2002. Il y a tellement de choses qui sentent mauvais dans toute cette histoire!
Beppo a écrit : Ce qui me chicote dans cette histoire suite aux fouilles que la police a entreprises, comment en arriver à brûler le corps de cette dame dans l'incinérateur sans soulever le doute sur les propriétaires de la ferme ? Admettons que le mari soit le coupable, il se présente à cette ferme, sort le corps de la dame, le met dans l'incinérateur, part le four et quitte. Il me semble que le scénario manque de réel, non ? Comment on peut incinérer sans éveiller les soupçons ?
Sous toute réserve, un internaute sur le blogue de RC semble dire que cette ferme appartenait au couple au moment de la disparition et qu'elle a été vendue récemment.
Soleil47 a écrit : [...]
Des rumeurs ont circulé qu'il avait fait changer la police d'assurance à son nom, cette dame, dont la mère venait de décéder (je me souviens plus exactement combien de temps avant) était seule d'héritière, elle était fille unique et ses parents étaient très riches.
Encore là, est-ce vrai ou pas??? Il y a eu tellement de rumeurs qui ont circulé qu'on en est rendu à y perdre notre latin.
je me rappelle de cela, ca avait été dit aux nouvelles si je me rappelle bien et plus ca va plus tous les éléments sont rassemblés pour soupsonner son mari.
Marco Polo a écrit : Mme Gregoire avait eu un héritage imposant , et M.Laplante a essayé de mettre la patte dessus, et un juge a ordonné un gèle de 5 ans sur ce bien. Alors il reste approximativement plus ou moins 2 ans pour coincer ce ''tr.. du c..'' afin que ses enfants puissent accéder à cette argent et que lui ne touche pas un sous noir
N'oubliez pas que ce ''TC'' a voler sa propre famille pour plusieurs milliers de $$ et frauder des réclamations au gouvernement sur du kilométrage excédentaire lorsqu'il conduisait les autobus scolaire familiale (entreprise de son père) . Sa femme et ses enfants ont vécu un vrai calvaire d'humiliation lors des poursuites et la cour. Je ne suis pas certain mais je pense qu'il s'en ai sauvé et qu'aucuns chefs d'accusation n'a été retenu contre lui a l'époque. Je vais essayé de retrouver les articles concernant celà sur le web.
Une petite question, la ferme Shefford est la propriété de qui ? Certaines personnes sur le web affirment qu'elle appartient a Pierre Laplante son frère, est-ce vrai ?
Désolé pour les édités mais j'ai retrouvé dans l'autre topic le jugement de la cour que Panda avait mis, mais je ne sais pas comment le mettre ici
J'espère que ça va marcher Publié par Panda : Ven Avr 25, 2008 8:29 am
Daniel Renaud
Journal de Montréal
07/05/2008 09h23
Même si la femme de 51 ans est toujours officiellement considérée comme disparue, la maison de Diane Grégoire à Saint-Hyacinthe a été vendue.
«Oui, elle a été vendue, mais c'est tout ce que je peux dire», a indiqué au Journal l'agent d'immeubles de La Capitale, Dominique Gévry, en précisant que l'affaire avait été compliquée et qu'elle n'avait pas encore été officialisée par un notaire.
Le bungalow, situé en bordure de la rivière Yamaska, était déjà en vente avant la disparition de sa propriétaire et le prix demandé était de 205000 $.
Selon certaines informations qui n'ont pu être confirmées, l'argent de la vente a été placé dans une fiducie, où il doit rester durant une période de cinq ans. Mais selon le Code civil, une personne absente est considérée comme vivante durant sept ans.
Diane Grégoire a hérité du 8780, rang du Rapide-Plat Sud en 2004 après le décès de son père, et la maison est à son nom.
«Pour vendre l'immeuble d'une personne absente, il faut une procuration ou un tuteur nommé par un juge», explique Alain Roy, professeur en droit à l'Université de Montréal.
«On pourrait également convoquer un conseil de famille devant notaire, mais il faut voir les pouvoirs qu'on lui a donnés», ajoute Me Michel Rocheleau, spécialiste en droit immobilier.
Non au polygraphe
Par ailleurs, c'est plus que jamais l'impasse pour les policiers de Longueuil, trois mois après la disparition de Diane Grégoire aux Promenades Saint-Bruno. «Nous n'avons trouvé aucune réponse dans les 170 informations que nous avons traitées», explique l'agent Pierre Quintal.
Le transfert des appels à la ligne Info-Crime Québec la semaine dernière a cependant permis d'obtenir une douzaine d'informations supplémentaires.
Selon le mari de Diane Grégoire, Paul Laplante, celui-ci l'a laissée le matin du 31 janvier aux Promenades Saint-Bruno mais elle ne s'est jamais présentée lorsqu'il est revenu pour la chercher, vers 16 h.
Conscient que certains peuvent douter de sa version, M. Laplante avait dit au Journal le 13 février qu'il était prêt à subir le test du détecteur de mensonges.
«Le polygraphe lui a été offert mais jusqu'à maintenant, il ne l'a pas accepté», a simplement indiqué M. Quintal.
Info-Crime: 1800711-1800
CHRONOLOGIE DES ÉVÉNEMENTS
31 JANVIER
Paul Laplante appelle la police vers 16 h 15 parce que sa conjointe, Diane Grégoire, qui devait avoir magasiné aux Promenades Saint-Bruno toute la journée, n'est pas sortie du centre commercial, comme prévu, à 16 h.
1er FÉVRIER
Les policiers de Longueuil garent leur poste de commandement mobile au centre commercial, où ils commencent des recherches qu'ils mèneront toute la fin de semaine.
4 FÉVRIER
Paul Laplante parle aux médias pour la première fois et laisse notamment entendre que sa femme pourrait avoir fait une fugue pour vivre seule le premier anniversaire du décès de leur fils.
5 FÉVRIER
Après avoir interrogé des dizaines de clients et de commerçants et visionné les bandes vidéo des caméras du centre commercial, les policiers n'ont aucune preuve que Mme Grégoire a bel et bien arpenté les couloirs des Promenades Saint-Bruno le 31 janvier.
7 FÉVRIER
Les policiers n'excluent pas la thèse de l'enlèvement.
12 FÉVRIER
Aidés d'un maître-chien de la Sûreté du Québec, les policiers de Longueuil ratissent un boisé situé près des Promenades Saint-Bruno.
Pendant ce temps, Paul Laplante demande au criminaliste Jean-Pierre Rancourt de le représenter auprès des médias.
13 FÉVRIER
Paul Laplante indique au Journal qu'il est prêt à subir le test du polygraphe.
FIN AVRIL
La maison de Diane Grégoire est vendue.
5 MAI
La police annonce que Paul Laplante n'a toujours pas accepté de subir le test du détecteur de mensonges.
Dernière modification par luckystar le ven. sept. 16, 2011 1:01 am, modifié 1 fois.
C'était vraiment la chose la plus suspecte à mon avis mais en fait tout semblait monté en scénario: le sudoku dans l'auto en janvier, le fait qu'elle retournait magasiner pour une 2ème journée, que son mari lui aurait donné 500$ cash à dépenser, qu'elle aurait laissé sa sacoche dans l'auto et qu'il ne se serait pas posé plus de questions... Qu'il a fait beaucoup de bruit au resto, qu'il a demandé une place où il pouvait voir son auto (remarquant la présence du fameux camion... ), qu'il ait exigé un reçu avec la date et l'heure... Vraiment trop de choses qui ressemblent à quelque chose de monté...
D'accord avec toi, mais je trouve tellement ça mal monté que je me dis que soit qu'il est pas brillant ou que c'est pas lui car ça a trop pas d'allure.
Aussi la madame du Home Depot... Si c'était un staging pour faire réagir le tueur (qui est présentement suivi ou sur écoute, ou filmé). Idem pour les fouilles et les gros show à la TV. Il se peut qu'ils observent La Plante
je ne crois pas qu'elle ait été enlevée je pense pluto qu'il est arrivé quelque chose avec son mari, une chicane ou autre, je pense encore que c'est son mari qui l'a tuée il n'avait pas de réaction quand on l'a vu en entrevue depuis le début de sa disparition et il a vendu la maison sans l'authorisation de sa femme comme le prévoit la Loi, je ne sais pas comment il a réussis à la vendre, ils en ont parlé dans les journeaux il y a quelques années.
Tu as bien raison. Ça m'avait chicoté moi aussi cet aspect là...
Faut fusionner les deux topic pour relire en arrière !
Soleil47 a écrit : [...]
Des rumeurs ont circulé qu'il avait fait changer la police d'assurance à son nom, cette dame, dont la mère venait de décéder (je me souviens plus exactement combien de temps avant) était seule d'héritière, elle était fille unique et ses parents étaient très riches.
Encore là, est-ce vrai ou pas??? Il y a eu tellement de rumeurs qui ont circulé qu'on en est rendu à y perdre notre latin.
Reformule ça plus clair car ça m'intéresse les rumeurs
Beppo a écrit : Ce qui me chicote dans cette histoire suite aux fouilles que la police a entreprises, comment en arriver à brûler le corps de cette dame dans l'incinérateur sans soulever le doute sur les propriétaires de la ferme ? Admettons que le mari soit le coupable, il se présente à cette ferme, sort le corps de la dame, le met dans l'incinérateur, part le four et quitte. Il me semble que le scénario manque de réel, non ? Comment on peut incinérer sans éveiller les soupçons ?
Comme il disait dans le Parrain : tout le monde a un prix
Autrement dit, pour passer outre tes principes/valeurs, à tel prix tu accepte.
(je m'écarte du sujet, mais j'ai l'impression que le policier Ducesneau n'a pas de prix et n'est pas achetable)