Presse prime 5
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Endemol n'aime pas les copieurs de la Star Academy
Un Montpelliérain est poursuivi pour avoir fait tourner les chanteurs en utilisant leur logo
On ne plaisante pas avec les marques déposées, surtout lorsque l'on a en face de soi, le géant Endemol, la société hollandaise productrice d'émissions de télé.
Laurent Privat, un Héraultais de 34 ans, vient de l'apprendre à ses dépens en étant attaqué devant le tribunal de grande instance de Montpellier, pour contrefaçon et parasitisme. En cause : la tournée d'été qu'il a organisée avec une partie des anciens de la Star Academy 5. Il a contacté des chanteurs, leur a proposé des concerts sur le littoral pour l'été. Problème : pour les affiches et les flyers d'annonce, il s'est servi de l'appellation Star Ac tout comme il a reproduit le logo fétiche, le bonhomme Star Man. Le tout sans l'autorisation d'Endemol qui a sa propre tournée Star Ac Tour (Laurent Privat utilise, lui, Best of Star Ac tour).
La société lui reproche aussi les démarches effectuées auprès des sponsors pour le financement. « Il s'est targué d'avoir fait la Star Ac 4, tout comme il a mis des photos de l'émission de télé sur les dossiers pour les sponsors, c'est du parasitisme : il profite indûment des efforts d'autrui » a argumenté M Stéphane Hasbanian, l'avocat d'Endemol, à la barre du TGI, où il a demandé 50 000 € de dommages et intérêts.
Averti dès le printemps que les concerts allaient se mettre en place, l'avocat a multiplié les démarches pour les empêcher (mises en demeure, constats d'huissier, avertissement auprès des sponsors de la contrefaçon). Le premier a eu lieu le 17 juin en Avignon. Puis, au fil de l'été, les spectacles ont connu diverses fortunes. Annulés à La Grande-Motte (Laurent Privat n'a reçu l'autorisation que le jour même) à Béziers ou à Perpignan, ils ont pu se dérouler à Carnon, Palavas, Agde ou au Grau-du-Roi. Mais dans ces derniers cas, il s'agissait de concerts gratuits financés par les mairies ou les municipalités.
Laurent Privat, sans avocat, ne s'est pas défendu au tribunal (lire ci contre), mais il a hurlé à la magouille d'Endemol et il est parti avant même le début des débats. Cet organisateur de spectacles est décidément souvent en difficulté avec les grosses machines. C'est lui qui, déjà, en 2003, avait commercialisé une replique de la Peugeot 406 du film Taxi 3 et qui la faisait tourner dans les discothèques. Les avocats de Luc Besson, producteur du film, avaient fait saisir l'automobile... Là, déjà ruiné, il risque gros. Car la société Endemol, imperturbable, tel un rouleau compresseur, entend éliminer le parasite : « Nous avons besoin d'une décision forte pour l'avenir, pour stopper les actes parasites, pour dire que l'on ne peut pas contrefaire la Star Ac » a insisté Me Hasbanian. Décision le 14 novembre.
Yanick PHILIPPONNAT
midi libre
Un Montpelliérain est poursuivi pour avoir fait tourner les chanteurs en utilisant leur logo
On ne plaisante pas avec les marques déposées, surtout lorsque l'on a en face de soi, le géant Endemol, la société hollandaise productrice d'émissions de télé.
Laurent Privat, un Héraultais de 34 ans, vient de l'apprendre à ses dépens en étant attaqué devant le tribunal de grande instance de Montpellier, pour contrefaçon et parasitisme. En cause : la tournée d'été qu'il a organisée avec une partie des anciens de la Star Academy 5. Il a contacté des chanteurs, leur a proposé des concerts sur le littoral pour l'été. Problème : pour les affiches et les flyers d'annonce, il s'est servi de l'appellation Star Ac tout comme il a reproduit le logo fétiche, le bonhomme Star Man. Le tout sans l'autorisation d'Endemol qui a sa propre tournée Star Ac Tour (Laurent Privat utilise, lui, Best of Star Ac tour).
La société lui reproche aussi les démarches effectuées auprès des sponsors pour le financement. « Il s'est targué d'avoir fait la Star Ac 4, tout comme il a mis des photos de l'émission de télé sur les dossiers pour les sponsors, c'est du parasitisme : il profite indûment des efforts d'autrui » a argumenté M Stéphane Hasbanian, l'avocat d'Endemol, à la barre du TGI, où il a demandé 50 000 € de dommages et intérêts.
Averti dès le printemps que les concerts allaient se mettre en place, l'avocat a multiplié les démarches pour les empêcher (mises en demeure, constats d'huissier, avertissement auprès des sponsors de la contrefaçon). Le premier a eu lieu le 17 juin en Avignon. Puis, au fil de l'été, les spectacles ont connu diverses fortunes. Annulés à La Grande-Motte (Laurent Privat n'a reçu l'autorisation que le jour même) à Béziers ou à Perpignan, ils ont pu se dérouler à Carnon, Palavas, Agde ou au Grau-du-Roi. Mais dans ces derniers cas, il s'agissait de concerts gratuits financés par les mairies ou les municipalités.
Laurent Privat, sans avocat, ne s'est pas défendu au tribunal (lire ci contre), mais il a hurlé à la magouille d'Endemol et il est parti avant même le début des débats. Cet organisateur de spectacles est décidément souvent en difficulté avec les grosses machines. C'est lui qui, déjà, en 2003, avait commercialisé une replique de la Peugeot 406 du film Taxi 3 et qui la faisait tourner dans les discothèques. Les avocats de Luc Besson, producteur du film, avaient fait saisir l'automobile... Là, déjà ruiné, il risque gros. Car la société Endemol, imperturbable, tel un rouleau compresseur, entend éliminer le parasite : « Nous avons besoin d'une décision forte pour l'avenir, pour stopper les actes parasites, pour dire que l'on ne peut pas contrefaire la Star Ac » a insisté Me Hasbanian. Décision le 14 novembre.
Yanick PHILIPPONNAT
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Star Academy : Faustine en sursis
Faustine : «je positive»
Divertissement
C'est avec «Je m'appelle Bagdad», de Tina Arena, que Faustine devra défendre ce soir sa place au château. En pleine répétition pour le prime, la candidate nous livre ses impressions.
TV Magazine : C'est votre deuxième nomination. Comment le vivez-vous?
Faustine : Ça va. Je me bats et j'espère rester.
TV Magazine : Quelles sont vos chances face à Gaël et Céline, les deux autres nominés?
Faustine : Ma voix et ma personnalité. En tout cas, contrairement à ma première nomination où j'étais totalement déprimée, là, je positive. Je me dis que ça va bien se passer.
TV Magazine : Pourquoi les téléspectateurs devraient voter pour vous?
Faustine : Oh là là... J'ai tellement de choses à apprendre à 17 ans. Laissez-moi une seconde chance pour prouver ce dont je suis capable.
TV Magazine : Les profs semblent douter de vous...
Faustine : Je les comprends tout à fait. J'ai un problème d'interprétation, je l'ai moi-même ressenti. Je n'arrive pas à faire passer une émotion. En plus, comme je n'ai pas réussi mon précédent prime, je savais que j'allais être nominée.
TV Magazine : Vous gardez confiance malgré tout?
Faustine : Oui. Je sais que je n'ai pas beaucoup de vécu artistique. Ici je prends de bonnes claques, mais c'est ça qui va me faire avancer. Elfy et Cynthia m'ont dit que pour elles aussi, au départ, cela avait été dur. Tout ça les a endurci et aujourd'hui, elles se sentent prêtes. Je sais que je suis moins prête qu'une fille comme Dominique qui a une grande expérience. Mais je suis là pour apprendre.
TV Magazine : Justement, un mois après votre arrivée au château, quel bilan dressez-vous?
Faustine : J'ai beaucoup appris sur moi-même. Je me rends compte que j'ai beaucoup été couvée par ma mère. Ici, je change un peu.
TV Magazine : Votre famille vous manque?
Faustine : Oui, énormément, mais je pensais que la séparation serait plus dure car je n'étais jamais partie de chez moi avant.
TV Magazine : Vous pensez toujours pouvoir atteindre votre objectif, à savoir participer à la tournée?
Faustine : Bien sûr, si le public le veut et me sauve. Et pourquoi pas gagner...
Stéphanie Raïo
Mise à jour le 29/09/2006
source : tvmag.com
Faustine : «je positive»
Divertissement
C'est avec «Je m'appelle Bagdad», de Tina Arena, que Faustine devra défendre ce soir sa place au château. En pleine répétition pour le prime, la candidate nous livre ses impressions.
TV Magazine : C'est votre deuxième nomination. Comment le vivez-vous?
Faustine : Ça va. Je me bats et j'espère rester.
TV Magazine : Quelles sont vos chances face à Gaël et Céline, les deux autres nominés?
Faustine : Ma voix et ma personnalité. En tout cas, contrairement à ma première nomination où j'étais totalement déprimée, là, je positive. Je me dis que ça va bien se passer.
TV Magazine : Pourquoi les téléspectateurs devraient voter pour vous?
Faustine : Oh là là... J'ai tellement de choses à apprendre à 17 ans. Laissez-moi une seconde chance pour prouver ce dont je suis capable.
TV Magazine : Les profs semblent douter de vous...
Faustine : Je les comprends tout à fait. J'ai un problème d'interprétation, je l'ai moi-même ressenti. Je n'arrive pas à faire passer une émotion. En plus, comme je n'ai pas réussi mon précédent prime, je savais que j'allais être nominée.
TV Magazine : Vous gardez confiance malgré tout?
Faustine : Oui. Je sais que je n'ai pas beaucoup de vécu artistique. Ici je prends de bonnes claques, mais c'est ça qui va me faire avancer. Elfy et Cynthia m'ont dit que pour elles aussi, au départ, cela avait été dur. Tout ça les a endurci et aujourd'hui, elles se sentent prêtes. Je sais que je suis moins prête qu'une fille comme Dominique qui a une grande expérience. Mais je suis là pour apprendre.
TV Magazine : Justement, un mois après votre arrivée au château, quel bilan dressez-vous?
Faustine : J'ai beaucoup appris sur moi-même. Je me rends compte que j'ai beaucoup été couvée par ma mère. Ici, je change un peu.
TV Magazine : Votre famille vous manque?
Faustine : Oui, énormément, mais je pensais que la séparation serait plus dure car je n'étais jamais partie de chez moi avant.
TV Magazine : Vous pensez toujours pouvoir atteindre votre objectif, à savoir participer à la tournée?
Faustine : Bien sûr, si le public le veut et me sauve. Et pourquoi pas gagner...
Stéphanie Raïo
Mise à jour le 29/09/2006
source : tvmag.com
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Ventes d'albums et passages à la star ac'
Ce n'est pas une explosion des ventes, mais bon nombre d'artistes qui passent à la Star academy voient leurs ventes d'album progresser significativement les jours suivants.
Quelques exemples ; classements dans le top IFOP des ventes d'albums qui ont suivi la date de passage de l'artiste sur TF1 :
Simple Plan, progression de la 172ème à la 96ème place.
Pink, progression de 51 places ( 103eme --> 52ème )
Orson, progression de la 69ème à la 41ème place.
Pascal Obispo est remonté de la 43ème à 14ème position.
Garou, de la 42ème à la 28ème place.
Marc Lavoine, de la 29ème à la 21ème place.
Seul grand nom à ne pas avoir bénéficié d'un effet Star ac : Beyonce. Statu quo autour de la 25ème place.
source : leblogtvnews.com
Ce n'est pas une explosion des ventes, mais bon nombre d'artistes qui passent à la Star academy voient leurs ventes d'album progresser significativement les jours suivants.
Quelques exemples ; classements dans le top IFOP des ventes d'albums qui ont suivi la date de passage de l'artiste sur TF1 :
Simple Plan, progression de la 172ème à la 96ème place.
Pink, progression de 51 places ( 103eme --> 52ème )
Orson, progression de la 69ème à la 41ème place.
Pascal Obispo est remonté de la 43ème à 14ème position.
Garou, de la 42ème à la 28ème place.
Marc Lavoine, de la 29ème à la 21ème place.
Seul grand nom à ne pas avoir bénéficié d'un effet Star ac : Beyonce. Statu quo autour de la 25ème place.
source : leblogtvnews.com
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Tapez 1, tapez 2, mais tapez dans le porte-monnaie
Depuis la rentrée de Star Academy, les téléphones chauffent à nouveau pour soutenir tel ou tel candidat. Mais gare à la facture, car mine de rien, les votes par SMS rapportent des fortunes aux chaînes commerciales.
C’est la nouvelle plaie de la télévision moderne. Pas un jeu, pas un programme de téléréalité, pas un match de football, pas un débat en direct qui n’échappe désormais à sa question SMS. Que ce soit pour éliminer un candidat de Star Academy, en repêcher un de Nouvelle star, gagner la question à 5000 euros de Téléfoot, s’inscrire pour tenter de participer à Qui veut gagner des millions?, ou informer Marc-Olivier Fogiel de son avis sur la marche du monde, chaque téléspectateur est aujourd’hui un votant en puissance. La télécommande dans une main, le téléphone portable dans l’autre, et la bière… Et tant pis si l’orthographe est incertaine, puisque l’exercice impose d’être rapide et concis et autorise toutes les libertés, toutes les fautes. Tapez 1, tapez 2, tapez ce que vous voulez, mais tapez. C’est le message, pas vraiment subliminal tant il est martelé, que l’animateur est chargé de transmettre. Et ça marche! Une finale de Nouvelle star ou de Star Academy génère de 3,5 à 4 millions de votes.
Les esprits bienveillants y verront l’exemple ultime de la démocratie directe et instantanée. Comme jadis les Romains, les téléspectateurs se servent du pouce pour gracier ou exécuter, sauver, condamner. C’est sans doute la réactivité de l’outil qui a séduit Yves Calvi. Le présentateur de C dans l’air, respectable émission de débat sur la Cinquième, fut en effet le premier à avoir utilisé la téléphonie mobile pour faire intervenir les téléspectateurs. Les SMS, à peine cinq cents le premier jour, n’étaient alors pas surtaxés.
Il ne fallut pas longtemps aux chaînes commerciales pour comprendre tout l’intérêt qu’il pourrait y avoir à augmenter légèrement la facture. Oh, pas beaucoup, juste un petit peu. Mais ces millions de petites gouttes forment ensemble un océan: près de 100 millions d’euros, soit environ 160 millions de francs de recettes cumulées (toutes chaînes confondues) en 2005. C’est la nouvelle manne des émissions de téléréalité. Principales diffuseuses de ces nouveaux programmes, M6 annonce des revenus – 47 millions de francs – en hausse, alors que TF1 a passé la barre des 100 millions (109 millions de francs en 2005). Au premier trimestre 2006, et pour la première fois de son histoire, M6 a gagné plus avec ses activités hors télévision qu’avec ses recettes publicitaires.
Cette évolution a deux conséquences majeures. Primo, l’audience brute n’est plus le seul critère de rentabilité. Secundo, pousser les téléspectateurs à envoyer des SMS devient une fin en soi. Les animateurs qui naguère vous suppliaient de ne pas zapper vous incitent désormais à voter. Il faut voter, voter, voter, et le niveau des questions descend très bas pour racler le plus de gogos possible. TF1 et M6 ont touché le fond cet été durant la Coupe du monde de football avec des questions d’une bêtise abyssale. Morceaux choisis: «Combien y a-t-il de joueurs dans une équipe?» «Pelé est-il Argentin ou Brésilien?» «Combien de fois la France a-t-elle gagné la Coupe du monde?»
Bref, un enfant de 5 ans aurait pu répondre, et c’est justement le but, parce qu’un enfant de 5 ans, ça ne calcule pas le coût de l’appel. Les grands non plus. Tandis que Cindy se réveille les yeux bouffis pour constater que son avenir de chanteuse est encore en friche, d’autres les écarquillent bien grands en découvrant la facture de téléphone. A TV8, une supportrice de la petite Neuchâteloise a ainsi dépensé plus de 500 francs en votes de soutien. Elle a plaidé l’accident du travail…
François Mettler
Qui touche quoi?
Lors de l’envoi d’un SMS à 50 centimes d’euros plus coût d’envoi, le téléspectateur paie 60 centimes au minimum, répartis comme suit:23 centimes pour le créateur du service (la chaîne de télévision), 22 centimes pour l’opérateur de téléphonie mobile, 12 centimes pour l’Etat français, 3 centimes pour le facilitateur (l’intermédiaire technique).
La TSR n’y croit guère
Etroitesse du marché oblige, la Télévision suisse romande est regardée par trop peu de monde pour prétendre intégrer les SMS surtaxés dans une politique globale de diversification des recettes. Inutile de rêver engranger des sommes folles en tapant 1 pour sauver l’âne Isidore ou en pesant 2 pour éliminer Mireille de Super seniors. Les gains y sont anecdotiques, de l’ordre de quelques centaines de francs par an pour une émission comme Garage. Vus du haut de la tour du quai Ernest-Ansermet, les SMS sont avant tout un moyen moderne et commode pour le public de s’adresser à «sa» télévision. «Ils remplacent le courrier ou le téléphone», résume Barbara Balmer, du service de presse. C’est d’ailleurs le prix d’un envoi postal en courrier B qui a servi de référence pour l’élaboration des tarifs. Car tous les SMS ne sont pas facturés au même prix. «Il y a trois tarifs, détaille Barbara Balmer. Le plus élevé coûte 70 centimes et concerne les émissions de divertissement dans lesquelles on vote, on s’inscrit à un concours, des cas où l’on téléphonait ou envoyait un courrier par le passé. Ce tarif est réduit à 50 centimes dans les émissions destinées à un jeune public, comme Garage. Enfin, le SMS ne coûte que 20 centimes pour tout ce qui a trait aux émissions d’information, comme donner son avis sur Infrarouge ou voter sur la question du jour dans Classe éco.» Les bénéfices sont, dans cette dernière circonstance, particulièrement maigres. Il faut environ deux mille SMS pour 100 francs de bénéfice.
source : TV8 - www.tv8.ch - 29.09.2006
Depuis la rentrée de Star Academy, les téléphones chauffent à nouveau pour soutenir tel ou tel candidat. Mais gare à la facture, car mine de rien, les votes par SMS rapportent des fortunes aux chaînes commerciales.
C’est la nouvelle plaie de la télévision moderne. Pas un jeu, pas un programme de téléréalité, pas un match de football, pas un débat en direct qui n’échappe désormais à sa question SMS. Que ce soit pour éliminer un candidat de Star Academy, en repêcher un de Nouvelle star, gagner la question à 5000 euros de Téléfoot, s’inscrire pour tenter de participer à Qui veut gagner des millions?, ou informer Marc-Olivier Fogiel de son avis sur la marche du monde, chaque téléspectateur est aujourd’hui un votant en puissance. La télécommande dans une main, le téléphone portable dans l’autre, et la bière… Et tant pis si l’orthographe est incertaine, puisque l’exercice impose d’être rapide et concis et autorise toutes les libertés, toutes les fautes. Tapez 1, tapez 2, tapez ce que vous voulez, mais tapez. C’est le message, pas vraiment subliminal tant il est martelé, que l’animateur est chargé de transmettre. Et ça marche! Une finale de Nouvelle star ou de Star Academy génère de 3,5 à 4 millions de votes.
Les esprits bienveillants y verront l’exemple ultime de la démocratie directe et instantanée. Comme jadis les Romains, les téléspectateurs se servent du pouce pour gracier ou exécuter, sauver, condamner. C’est sans doute la réactivité de l’outil qui a séduit Yves Calvi. Le présentateur de C dans l’air, respectable émission de débat sur la Cinquième, fut en effet le premier à avoir utilisé la téléphonie mobile pour faire intervenir les téléspectateurs. Les SMS, à peine cinq cents le premier jour, n’étaient alors pas surtaxés.
Il ne fallut pas longtemps aux chaînes commerciales pour comprendre tout l’intérêt qu’il pourrait y avoir à augmenter légèrement la facture. Oh, pas beaucoup, juste un petit peu. Mais ces millions de petites gouttes forment ensemble un océan: près de 100 millions d’euros, soit environ 160 millions de francs de recettes cumulées (toutes chaînes confondues) en 2005. C’est la nouvelle manne des émissions de téléréalité. Principales diffuseuses de ces nouveaux programmes, M6 annonce des revenus – 47 millions de francs – en hausse, alors que TF1 a passé la barre des 100 millions (109 millions de francs en 2005). Au premier trimestre 2006, et pour la première fois de son histoire, M6 a gagné plus avec ses activités hors télévision qu’avec ses recettes publicitaires.
Cette évolution a deux conséquences majeures. Primo, l’audience brute n’est plus le seul critère de rentabilité. Secundo, pousser les téléspectateurs à envoyer des SMS devient une fin en soi. Les animateurs qui naguère vous suppliaient de ne pas zapper vous incitent désormais à voter. Il faut voter, voter, voter, et le niveau des questions descend très bas pour racler le plus de gogos possible. TF1 et M6 ont touché le fond cet été durant la Coupe du monde de football avec des questions d’une bêtise abyssale. Morceaux choisis: «Combien y a-t-il de joueurs dans une équipe?» «Pelé est-il Argentin ou Brésilien?» «Combien de fois la France a-t-elle gagné la Coupe du monde?»
Bref, un enfant de 5 ans aurait pu répondre, et c’est justement le but, parce qu’un enfant de 5 ans, ça ne calcule pas le coût de l’appel. Les grands non plus. Tandis que Cindy se réveille les yeux bouffis pour constater que son avenir de chanteuse est encore en friche, d’autres les écarquillent bien grands en découvrant la facture de téléphone. A TV8, une supportrice de la petite Neuchâteloise a ainsi dépensé plus de 500 francs en votes de soutien. Elle a plaidé l’accident du travail…
François Mettler
Qui touche quoi?
Lors de l’envoi d’un SMS à 50 centimes d’euros plus coût d’envoi, le téléspectateur paie 60 centimes au minimum, répartis comme suit:23 centimes pour le créateur du service (la chaîne de télévision), 22 centimes pour l’opérateur de téléphonie mobile, 12 centimes pour l’Etat français, 3 centimes pour le facilitateur (l’intermédiaire technique).
La TSR n’y croit guère
Etroitesse du marché oblige, la Télévision suisse romande est regardée par trop peu de monde pour prétendre intégrer les SMS surtaxés dans une politique globale de diversification des recettes. Inutile de rêver engranger des sommes folles en tapant 1 pour sauver l’âne Isidore ou en pesant 2 pour éliminer Mireille de Super seniors. Les gains y sont anecdotiques, de l’ordre de quelques centaines de francs par an pour une émission comme Garage. Vus du haut de la tour du quai Ernest-Ansermet, les SMS sont avant tout un moyen moderne et commode pour le public de s’adresser à «sa» télévision. «Ils remplacent le courrier ou le téléphone», résume Barbara Balmer, du service de presse. C’est d’ailleurs le prix d’un envoi postal en courrier B qui a servi de référence pour l’élaboration des tarifs. Car tous les SMS ne sont pas facturés au même prix. «Il y a trois tarifs, détaille Barbara Balmer. Le plus élevé coûte 70 centimes et concerne les émissions de divertissement dans lesquelles on vote, on s’inscrit à un concours, des cas où l’on téléphonait ou envoyait un courrier par le passé. Ce tarif est réduit à 50 centimes dans les émissions destinées à un jeune public, comme Garage. Enfin, le SMS ne coûte que 20 centimes pour tout ce qui a trait aux émissions d’information, comme donner son avis sur Infrarouge ou voter sur la question du jour dans Classe éco.» Les bénéfices sont, dans cette dernière circonstance, particulièrement maigres. Il faut environ deux mille SMS pour 100 francs de bénéfice.
source : TV8 - www.tv8.ch - 29.09.2006
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Eloïsha - je n'ai pas eu le temps de faire mes preuves
http://www.maxi-realtv.com/index.php?ac ... t&id=15147
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http://img86.imageshack.us/my.php?image ... ze1xq6.jpg
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C'est la guerre entre Alexia Laroche-Joubert et Pascal Nègre
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