Page 2 sur 2

Publié : jeu. sept. 11, 2008 3:28 pm
par Beppo
Annouk  a écrit

Pour l'instant? Juste un immense découragement  

Je ne suis pas si découragé que vous concernant la diplômation du sec V. Je ne sais pas en Ontario si le cours secondaire public offre autant de spécialisations que le nôtre mais il n'en demeure pas moins que nous devons en tenir compte.

La clientèle est très épurée dans notre système. Par exemple, les élèves du privé sont triés sur le volet. Tous les projets de classes « spécialisées » exercent aussi une sélection pointue. On n'a qu'à penser aux classes internationales, aux classes d'arts, aux classes se sport-études, aux classes d'anglais intensif, aux classes d'informatique, etc. Pas surprenant que nos élèves forts soient parfois démotivés...



Publié : ven. sept. 12, 2008 7:17 am
par Glugibran
L'école n'est pas entièrement responsable. Combien de parents ne motivent pas leurs enfants? Combien les encouragent à se dépasser (oh, la vieille notion de mémère!)? Combien de parents sont prêts à faire des efforts pour mieux parler, s'éduquer, pour donner une chance à leurs enfants? Beaucoup envoient les enfants à l'école sans même leur donner la base en matière de bienséance! Et ils sont les premiers à accuser l'école de tous les maux!

Et les pauvres enseignants, dans tout ça? Ou bien ils ne voient même pas les lacunes (ayant eux-mêmes des lacunes) ou bien ils s'en contrefouent royalement. Il y a toujours quelques exeptions qui enseignent par "vocation" (un autre vilain mot qui ne passe plus!), qui sont très dévoués et qui ont à coeur de faire réussir leurs élèves.

Mais quand les enseignants ne peuvent pas compter sur les parents, qui les envoient chier à la première occasion, que peuvent-ils faire? Les enseignants ne sont pas payés pour élever les enfants mais pour les aider à apprendre. Point.

Chacun son métier et les vaches seront bien gardées.