LE DOMAINE BLEU

 
Mise à jour : 17/07/2008 08:51

Enquête sur l'enlèvement d'un jeune garçon à Lévis
On tentera d'établir des liens avec d'autres crimes
LCN
 
Les policiers poursuivent leur enquête pour déterminer si le jeune garçon qui a été enlevé mardi à Lévis a été agressé sexuellement par son ravisseur. Cette enquête pourrait permettre de faire des liens avec d'autres crimes qui demeurent encore non résolus.

C'est du moins ce qu'a affirmé sur nos ondes ce matin, l'ex-officier de la Sûreté du Québec, Robert Poeti. Pour M. Poeti, il est clair que les policiers s'interrogeront à savoir si des liens peuvent être faits avec d'autres cas d'enlèvement d'enfants. On peut penser à la jeune Cédrika Provencher, disparue depuis près d'un an maintenant, ou à Jolène Riendeau.

« On ne peut fermer les yeux », a déclaré M. Poeti, affirmant qu'aucun lien ne pourra toutefois être établi sans avoir de preuves solides. « La personne est présentement détenue. Les enquêteurs vont prendre le temps nécessaire pour relier, si c'est le cas, ce crime à d'autres événements », a précisé l'ex-officier.

L'ADN de l'accusé pourrait éventuellement être utilisé comme preuve dans cette affaire et dans d'autres cas, s'il y a lieu.

Selon Robert Poeti, il est encore trop tôt pour établir ce genre de liens.

 

Maudit que ça serait cool que se soit lui qui est enlever Cédrika et qu'il dise où est le corps. Je doit rêver en couleur moi là  

Le jeudi 17 juil 2008


Le ravisseur d’enfant coffré à son tour

Marc Allard

Le Soleil

Québec

Pierre Defoy, l’homme soupçonné d’avoir enlevé un jeune garçon de huit ans mardi soir à Saint-Romuald et qui a été arrêté à peine quarante minutes plus tard à Québec, a été accusé hier d’enlèvement et de séquestration au palais de justice de Québec. Il pourrait croupir en prison le reste de ses jours.

Impassible dans son grand t-shirt blanc, regardant droit devant lui, Defoy, 50 ans, a comparu menotté devant la juge. La mère de l’enfant enlevé assistait à la comparution pendant que son fils subissait toujours des examens à l’hôpital. Le ministère public s’est opposé à la remise en liberté de l’accusé. «Compte tenu de la nature (des accusations) et de tout ce qu’on connaît dans le dossier, il est évident que le Ministère public s’objecte formellement à la remise en liberté de cet individu-là», a expliqué la procureur de la Couronne, Valérie Lahaie.

L’acte d’accusation précise qu’il n’y a aucun lien parental ou familial entre Pierre Defoy et l’enfant.

Defoy a comparu sous trois chefs d’accusations. Un pour enlèvement, un pour séquestration et un autre plus spécifique pour enlèvement un enfant de moins de 14 ans dans le but d’en priver les parents. «On peut penser que pour l’instant, c’est dans les crimes les plus graves au code criminel», a souligné Me Lahaie. Seulement pour le chef d’enlèvement, Pierre Defoy est passible d’une peine de prison à perpétuité. D’autres accusations pourraient être portées contre lui si, par exemple, l’enquête de la Sûreté du Québec révèle que le jeune garçon a été agressé sexuellement.



De la protection



À la demande de la défense, la juge Hélène Bouillon a recommandé que Defoy dispose d’une «protection particulière» en prison. La Couronne a de son côté demandé qu’il soit détenu à l’infirmerie parce que des évaluations pourraient être demandées.

Pierre Defoy doit revenir vendredi au palais de justice de Québec pour son enquête sur remise en liberté. Il restera détenu en attendant.

La Sûreté du Québec a poursuivi son enquête hier pour éclaircir le fil des événements.

Selon les dernières informations dévoilées, le jeune garçon a été retrouvé ligoté dans un grand réservoir de mazout inutilisé d’environ 10 pieds au sous-sol de la copropriété située au 1105 Belvédère, où Pierre Defoy a été arrêté mardi soir. «Le suspect avait carrément jeté l’enfant à l’intérieur, indique Richard Gagné, de la Sûreté du Québec. Il avait même reboulonner le dessus du couvercle pour empêcher bien sûr la fuite de l’enfant et peut-être nous empêcher de le retracer.»

«Il faut souligner le travail des policiers de Québec qui ont réussi à localiser l’enfant rapidement, souligne pour sa part le sergent Michel Brunet, de la SQ. L’endroit où était le jeune aurait pu causer sa mort.»

Les experts de la SQ continueront d’inspecter aujourd’hui le réservoir pour amasser des preu­­ves. Hier avant-midi, les policiers ont également perquisitionné le logement de Pierre Defoy, au 443 rue de L’Église, à Saint-Romulad, à quelques rues du lieu où s’est déroulé l’enlèvement. Ils ont notamment saisi du matériel informatique.



Un homme mystérieux



 

Le Soleil, Patrice Laroche
 
Pierre Defoy n’avait pas d’antécédents criminels. Et il ne semblait pas connu des policiers de Lévis, a indiqué l’agent Alain Gelly. L’immeuble où il résidait depuis 2005 est une propriété de l’Office municipal d’habitation de la Ville de Lévis. Le directeur du service clientèle, Pascale Brulotte, affirme que Defoy était un «locataire sans histoire».

Selon des voisins, Defoy vivait avec ses deux enfants âgés d’une vingtaine d’années. «Il était un peu bizarre, lance Linda Blanchet, qui habite le même immeuble. Il ne nous parlait pas, il parlait seulement aux enfants. Et depuis quelques mois, on ne le voyait presque plus.»

Pierre Defoy travaillait depuis environ trois ans comme con­cierge au 1105, Belvédère où il a été arrêté mardi soir. Sur la boîte vocale de pour l’entretien de l’immeuble, on peut encore entendre sa voix. Les résidants de la copropriété rencontrés hier par Le Soleil étaient tous surpris des accusations portées contre Pierre Defoy, réputé discret et bon travailleur. «On ne peut pas supposer une chose semblable, dit Louise Tremblay, 68 ans, résidante de l’immeuble. C’est embêtant. Il était très professionnel, il faisait son boulot. C’est triste.»

Véronique, une jeune femme qui préfère taire son nom de famille, habite aussi un condo dans l’immeuble. Pierre Defoy avait fait des rénovations chez elle.

«Là, je stresse. Tu te dis, j’avais con­fian­ce en quelqu’un et c’est peut-être un malade !» Dans les prochains jours, elle fera changer sa serrure.

Avec la collaboration de Daphnée Dion-Viens

nick11f  a écrithttp://www.cyberpresse.ca/article/20080717/CPS ... CPSOLEIL02


Le jeudi 17 juillet 2008


Ryan Murphy : «Je suis fier de moi»









Ryan Murphy, héros d’un soir




Ryan Murphy était arrêté à une lumière rouge mardi soir sur Grande Allée lorsque le coffre de la Chevrolet devant lui s’est ouvert.





À l’intérieur, il a aperçu un jeune garçon. Puis, il a vu le conducteur sortir de sa voiture et faire claquer le coffre un premier coup. Et un deuxième.

«Ça avait l’air louche. Il regardait en arrière pour voir s’il y a du monde qui avait remarqué, il voulait fermer ça le plus vite et passer incognito», raconte Ryan Murphy, le menuisier de 24 ans qui a suivi le véhicule dans lequel Pierre Defoy est accusé d’avoir enlevé un enfant de huit ans et a permis aux policiers de l’arrêter.

Les soupçons de Ryan ont redoublé lorsqu’il a vu le conducteur de l’automobile poursuivre sa route à toute vitesse sur Grande Allée. Le suivant jusque sur la rue Belvédère, il a vu le suspect tourner dans le stationnement d’une copropriété. «Après, raconte Ryan, j’ai continué en ralentissant vraiment et de mon rétroviseur j’ai essayé de voir ce qui se passait. Je me suis dit : “Est-ce qu’il se prépare à faire demi-tour? Est-ce que c’est une façon de m’éviter”.»



Un conseil de la copine



La Chevrolet est restée stationnée et Ryan s’est précipité chez lui, dans Saint-Roch. Il a raconté en vitesse ce qu’il a vu à sa copine, qui lui a conseillé d’appeler le 9-1-1 au plus vite. Ryan avait tout noté : le numéro de plaque, l’apparence du conducteur, l’endroit où il avait stationné son véhicule.

Quelques minutes plus tard, la police de Québec était rendue sur les lieux. Et elle arrêtait Pierre Defoy.

Revenu au 1105, Belvédère à la demande des policiers, Ryan a vu le suspect sortir de la copropriété menotté et monter dans une voiture de police.

Mais ce n’est qu’hier matin, après avoir regardé les nouvelles et lu les journaux, que Ryan a su que le jeune garçon de huit ans avait été retrouvé dans un réservoir de mazout vide au sous-sol de l’immeuble.

Et compris pourquoi les policiers le qualifiaient de héros mardi soir. «C’est ce qu’il fallait faire, dit Ryan. Je suis fier de moi.»

Hier matin, après une nuit d’interrogatoire, Ryan s’est levé pour aller travailler au Cégep de Sainte-Foy, où il participe à la rénovation d’un pavillon.

Quelques collègues l’ont félicité. Son patron avait entendu parler de l’enlèvement, mais il ne savait pas que Ryan Murphy avait contribué au sauvetage de l’enfant, jusqu’à ce qu’il voie la photo de son employé dans Le Soleil. Il lui a proposé de prendre une journée de congé. Bien méritée.  
Cet homme se trouvait au bon endroit au bon moment ... sans oublier les bons conseils de sa copine et la rapidité des policiers...   J'comprend juste pas pourquoi il n'a pas téléphoné tout d'suite la police ...  
Peut être qu'il n'avait pas de cellulaire...

À ce qu'il a dit il ne savait rien de l'histoire de l'enlèvement et probablement qu'il n'avait pas de cellulaire mais au moins il a prit le numéro de plaque de la voiture.

C'est ca il n'avait pas de cellulaire.

Bravo a ce monsieur pour avoir garde son sang-froid!  

Pauvre ti-pit qui a ete enleve par ce monstre. J'espere qu'il
va bien s'en remettre sans trop de sequelles psychologiques...  

Criss que ca m'enrage des histoire comme ca! J'espere qu'il
sera en dedans pour longtemps ce debile!    

Il avait pas de cellulaire et il pouvait pas appeler et le suivre en même temps...je crois que c'est beaucoup de choses à penser ... il a dû être très enervé lorsqu'il a raconté les faits à sa copine qui s'est empressée de lui dire d'appeler le 911...il a surement eu une bonne dose d'adrénaline en tout cas...

Félicitation à cette homme il lui a sauvé la vie  

Il n'a pas réagit comme un policier ou une personne formée pour ça, c'est certain, mais somme toute, il a très bien réagit et à la finale, son sang froid a sauvé ce petit garçon.  Bravo, c'est un bon exemple à donner, parfois il faut garder les yeux ouverts autour de soi et se mêler un peu de la vie des autres quand on pense qu'une chose mauvaise se produit ou peut se produire, bien entendu sans devenir parano  

Maribelle  a écritIl avait pas de cellulaire et il pouvait pas appeler et le suivre en même temps...je crois que c'est beaucoup de choses à penser ... il a dû être très enervé lorsqu'il a raconté les faits à sa copine qui s'est empressée de lui dire d'appeler le 911...il a surement eu une bonne dose d'adrénaline en tout cas... T'as bin raison, la meilleur chose qu'il ai pu faire c'est bien de le suivre et de noté toutes les informations qui ont procédé à son arrestation !!!

Encore une fois Bravo Ryan   ce petit garçon te doit la Vie ! Que Dieu te bénisse

Je viens d'entendre a la tele que le petit a ete agresse sexuellement...

Y'a pas perdu de temps le malade pour faire ses cochonneries.

L'enlevement a pas dure une heure... Une chance qu'il y avait
des temoins pour sauver cet enfant-la en tous cas!  

C'est ben pour dire que apres une couple d'heures il est deja
trop tard bien souvent...  

Pico82  a écritJe viens d'entendre a la tele que le petit a ete agresse sexuellement...

Y'a pas perdu de temps le malade pour faire ses cochonneries.

L'enlevement a pas dure une heure... Une chance qu'il y avait
des temoins pour sauver cet enfant-la en tous cas!    
J'ai le goût de pleurer... quelle horreur mais quelle horreur pour ce petit et sa famille. Je connais une victime d'actes de ce genre et même à l'âge adulte, elle est excessivement fragile et bouleversée, sa vie ne sera jamais ce qu'elle aurait pu être malgré le soutient et l'amour qu'elle a reçu et reçoit. Je souhaite tout le courage du monde à cet enfant

 
Mise à jour : 17/07/2008 13:26

En entrevue à TVA
Le frère de l'enfant enlevé à Lévis se confie

Le frère du jeune garçon de huit ans enlevé mardi à Lévis est sous le choc.

«J'y pense et les larmes me montent aux yeux», a-t-il confié en entrevue. Il en a profité pour remercier les témoins qui ont permis de retracer la jeune victime.

Il croit cependant que son jeune frère va réussir à surmonter cet événement: «Il va bien, il s'en sort, il est fait fort (...), mais c'est certain qu'il va en garder des séquelles», dit-il.

L'enfant est toujours hospitalisé.

Son présumé ravisseur fait face à des accusations d'enlèvement et de séquestration, mais d'autres accusations pourraient être déposées si les policiers prouvent que le garçon a été agressé sexuellement.

 

Moi aussi j'en revient pas, c'est vrai que c'est atroce pour ce jeune garçon et sa famille, c'est tellement triste cette histoire ...ça me révolte tellement ...
c'est rendu extrêmement grave qu'un malade enlève un enfant comme ça au vue de tous en plein jour ,il faut vraiment être fou à lier , j'espère juste qu'il sera jamais mis en liberté...et malheureusement ce n'est peut-être pas le seul qu'il a agressé..

Pauvre petit garçon je suis si triste pour lui et sa famille je leur envoie plein d'amour..            

Maribelle  a écritMoi aussi j'en revient pas, c'est vrai que c'est atroce pour ce jeune garçon et sa famille, c'est tellement triste cette histoire ...ça me révolte tellement ...
c'est rendu extrêmement grave qu'un malade enlève un enfant comme ça au vue de tous en plein jour ,il faut vraiment être fou à lier , j'espère juste qu'il sera jamais mis en liberté...et malheureusement ce n'est peut-être pas le seul qu'il a agressé..

Pauvre petit garçon je suis si triste pour lui et sa famille je leur envoie plein d'amour..              
J'ai déjà lu (ou vu un reportage) qui disait que même après des traitements, la plupart des pédophiles/abuseurs avaient toutes les chances de récidiver si ils étaient mis en liberté (et que c'est ce qui se passe généralement), et qu'idéalement, ils devaient être tenus à l'écart de la société, donc incarcérés à vie. Enfin, au moins il a été "attrapé", c'est tout de même un enlèvement qui se termine mieux qu'il aurait pu se terminer pour la société en général ainsi probablement que pour l'enfant et sa famille.

lélou  a écrit
J'ai déjà lu (ou vu un reportage) qui disait que même après des traitements, la plupart des pédophiles/abuseurs avaient toutes les chances de récidiver si ils étaient mis en liberté (et que c'est ce qui se passe généralement), et qu'idéalement, ils devaient être tenus à l'écart de la société, donc incarcérés à vie. Enfin, au moins il a été "attrapé", c'est tout de même un enlèvement qui se termine mieux qu'il aurait pu se terminer pour la société en général ainsi probablement que pour l'enfant et sa famille.  

J'avais vu un reportage là-dessus aussi. Un pédophile lui-même disait qu'il ne serait JAMAIS réhabilité, que c'était sûr que s'il était libéré il ne pourrait pas s'empêcher de recommencer. Même en se contrôlant.

C'est épeurant quand tu y penses

Il FAUT qu'il reste en prison... les pédophiles récidivent quasiment tous  




Le jeudi 17 juil 2008


Le présumé ravisseur a déjà fait de la prison pour avoir détourné des médicaments

La Presse Canadienne
Québec

Le présumé ravisseur d'un jeune garçon à Lévis, en début de semaine, est un ancien infirmier auxiliaire congédié de l'hôpital de l'endroit pour avoir détourné des médicaments destinés à des patients en phase terminale.

En 1991, Pierre Defoy avait été accusé de s'être approprié des médicaments dans le cadre de son travail pour assouvir sa dépendance à la drogue. Reconnu coupable, il avait perdu son emploi et renoncé par la suite à son permis d'exercice à titre d'infirmier auxiliaire. Il avait été condamné à deux ans moins un jour de prison en 1992.

Mardi soir, Defoy a été arrêté pour avoir apparemment enlevé un enfant de huit ans, dans le secteur Saint-Romuald, et avoir tenté de le séquestrer dans un immeuble de Québec. Il a été accusé d'enlèvement et de séquestration. Il est passible de la prison à vie.

Le directeur des ressources humaines à l'Hôtel-Dieu de Lévis, Réjean Boutin, s'est rappelé, jeudi, du passé d'infirmier auxiliaire de l'accusé.

«Nous avions des doutes depuis un bout de temps sur le fait qu'il prenait des médicaments. Nous avons fait une surveillance interne et porté plainte à la police. Il a été reconnu coupable et congédié sans que cela pose de problème.»

En voyant la photo du prévenu en manchette des journaux de jeudi, plusieurs employés de l'Hôtel-Dieu ont reconnu leur ex-collègue qui a été 13 ans à l'emploi de ce centre hospitalier.
Entre décembre 1990 et février 1991, Defoy avait par un «stratagème très complexe» soutiré le contenu de plusieurs ampoules de Démérol et de Dilaudid (de la morphine) à l'aide d'une seringue, pour les remplacer par un autre produit.

Le juge André Carrier avait statué, en 1992, que le fait que les médicaments trafiqués étaient destinés à des patients en phase terminale ne constituait pas un facteur atténuant.

«Le modus operandi utilisé par l'accusé constitue un facteur aggravant, avait noté le magistrat. Ce n'est pas un geste isolé. Il l'a fait à répétition à une vingtaine de reprises.»

Le juge Carrier soulignait par ailleurs que les gestes posés par l'accusé auraient pu mettre en péril la carrière de médecins et infirmières, sans oublier la réputation de l'hôpital, en raison de cette substitution de médicaments et des mauvaises ordonnances susceptibles d'en découler.
Pour le juge Carrier, le seul facteur atténuant était la volonté de Defoy de consulter un psychiatre pour guérir son problème de toxicomanie engendré par une «période de stress».

Cette cause s'était retrouvée devant le comité de discipline de la Corporation professionnelle des infirmiers et infirmières auxiliaires du Québec en juin 1992. Defoy était absent lors des auditions puisqu'il était en prison.

Deux plaintes avaient été déposées contre lui devant son ordre professionnel pour «avoir commis des actes dérogatoires à l'honneur et à la dignité de la profession».

On y décrit une série de détournements de puissants médicaments comme le Demerol et le Dilaudid. Ainsi, entre le 15 décembre 1990 et le 7 février 1991, «il a manipulé et rendus inutiles, inopérants, inefficaces ou même dangereux des stupéfiants ou drogues contrôlées appartenant à son employeur» peut-on y lire.

Le syndic de l'Ordre, François Brady, a indiqué, jeudi, que Pierre Defoy n'avait pas été sanctionné, compte tenu de son plaidoyer de culpabilité, mais avait cessé de pratiquer sa profession.

Le vendredi 18 juil 2008


Trois nouvelles accusations contre Defoy

La Presse Canadienne

Québec

Trois autres accusations ont été déposées, vendredi matin, au palais de justice de Québec, à l'endroit de Pierre Defoy, cet homme de 50 ans soupçonné d'avoir enlevé un garçon de 8 ans, mardi soir, à Lévis.

Il s'agit d'accusations d'agression sexuelle causant des lésions, de voies de fait graves ayant mis la vie de la victime en danger et d'incitation à un contact sexuel avec une personne âgée de moins de 14 ans.

Pierre Defoy était déjà accusé d'enlèvement et de séquestration.

Mardi soir, il aurait enlevé l'enfant, l'aurait transporté dans le coffre de son automobile jusqu'à un immeuble à logements de Québec, où le garçon a finalement été retrouvé par les policiers, à l'intérieur d'un ancien réservoir d'huile à chauffage.

Les résultats des analyses effectuées dans le réservoir détermineront, la semaine prochaine, si des accusations de tentative de meurtre seront portées contre le suspect.

agression sexuelle causant des lésions

Pauvre ti coeur!