Publié : jeu. oct. 12, 2006 3:51 pm
Les provinces en manque de leadership
La Fondation David Suzuki appelle le gouvernement fédéral à faire montre de plus de leadership auprès des provinces dans la lutte aux changements climatiques.
Dans une étude intitulée « Un bilan disparate », le groupe de pression environnementaliste canadien souligne que la plupart des provinces ont peu, voire pas de mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), une attitude expliquée par la passivité d'Ottawa.
Ainsi, tant le Nouveau-Brunswick que la Nouvelle-Écosse n'ont pas de plan du tout, alors que ceux de la Colombie-Britannique et de Terre-Neuve sont considérés comme « vagues et peu exigeants ».
À titre d'exemple, l'étude démontre que la Colombie-Britannique n'a aucune cible de réduction de ses émissions de GES dans son plan sur les changements climatiques. De plus, la province a approuvée deux projets de centrales au charbon.
La Fondation souligne en outre que la Saskatchewan et l'Alberta, qui émettent le plus de GES par rapport à leur PIB, ne font rien pour ralentir ces émissions qui croissent de façon incontrôlée. Ces provinces, note-t-elle aussi, comptent sur des centrales alimentées au charbon pour la plus grande partie de leur électricité.
Québec, Manitoba : sources d'inspiration
La fondation salue cependant le Québec dont le plan d'action sur les changements climatiques, présenté en juin dernier par le gouvernement Charest, est considéré comme le meilleur du pays. D'ici 2012, il s'est engagé à réduire de 10 millions de tonnes ses émissions de GES en visant notamment le secteur des transports. L'étude souligne aussi l'accent croissant mis sur l'énergie éolienne.
L'étude précise par ailleurs que le Québec bénéficie déjà du plus faible niveau d'émission de GES par rapport à son PIB en raison, notamment, de son recours à l'hydroélectricité.
Le Manitoba est pour sa part félicité pour être la seule province dont les cibles de réduction des émissions sont les mêmes que celles de Kyoto. La province entend atteindre ses objectifs en favorisant l'utilisation de thermopompes géothermiques et en encourageant les sources d'énergie qui produisent peu de dioxyde de carbone.
L'Ontario obtient une note passable pour sa décision de fermer ses cinq centrales au charbon. Elle n'a cependant aucun plan sur les changements climatiques ou de réduction de ses émissions de GES.
Bien que le protocole de Kyoto ait été ratifié par le gouvernement fédéral, la Fondation David Suzuki rappelle que les provinces sont habilitées à contribuer à l'atteinte des objectifs canadiens.
Un bilan disparate : évaluation des plans des provinces pour contrer les changements climatiques :
http://www.davidsuzuki.org/files/climat ... French.pdf
La Fondation David Suzuki appelle le gouvernement fédéral à faire montre de plus de leadership auprès des provinces dans la lutte aux changements climatiques.
Dans une étude intitulée « Un bilan disparate », le groupe de pression environnementaliste canadien souligne que la plupart des provinces ont peu, voire pas de mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), une attitude expliquée par la passivité d'Ottawa.
Ainsi, tant le Nouveau-Brunswick que la Nouvelle-Écosse n'ont pas de plan du tout, alors que ceux de la Colombie-Britannique et de Terre-Neuve sont considérés comme « vagues et peu exigeants ».
À titre d'exemple, l'étude démontre que la Colombie-Britannique n'a aucune cible de réduction de ses émissions de GES dans son plan sur les changements climatiques. De plus, la province a approuvée deux projets de centrales au charbon.
La Fondation souligne en outre que la Saskatchewan et l'Alberta, qui émettent le plus de GES par rapport à leur PIB, ne font rien pour ralentir ces émissions qui croissent de façon incontrôlée. Ces provinces, note-t-elle aussi, comptent sur des centrales alimentées au charbon pour la plus grande partie de leur électricité.
Québec, Manitoba : sources d'inspiration
La fondation salue cependant le Québec dont le plan d'action sur les changements climatiques, présenté en juin dernier par le gouvernement Charest, est considéré comme le meilleur du pays. D'ici 2012, il s'est engagé à réduire de 10 millions de tonnes ses émissions de GES en visant notamment le secteur des transports. L'étude souligne aussi l'accent croissant mis sur l'énergie éolienne.
L'étude précise par ailleurs que le Québec bénéficie déjà du plus faible niveau d'émission de GES par rapport à son PIB en raison, notamment, de son recours à l'hydroélectricité.
Le Manitoba est pour sa part félicité pour être la seule province dont les cibles de réduction des émissions sont les mêmes que celles de Kyoto. La province entend atteindre ses objectifs en favorisant l'utilisation de thermopompes géothermiques et en encourageant les sources d'énergie qui produisent peu de dioxyde de carbone.
L'Ontario obtient une note passable pour sa décision de fermer ses cinq centrales au charbon. Elle n'a cependant aucun plan sur les changements climatiques ou de réduction de ses émissions de GES.
Bien que le protocole de Kyoto ait été ratifié par le gouvernement fédéral, la Fondation David Suzuki rappelle que les provinces sont habilitées à contribuer à l'atteinte des objectifs canadiens.
Un bilan disparate : évaluation des plans des provinces pour contrer les changements climatiques :
http://www.davidsuzuki.org/files/climat ... French.pdf