J'ai trouvé les paroles d une chanson du groupe
: Sans Pression - Territoire Hostile : .J avais envie de le mettre ici puisqu'il est question des gangs de rue dans leur chanson .
http://www.lyricsdownload.com/sans-pres ... yrics.html
Trop d’chose qui s’passe dans l’réseau, know I’m sayin.
On n’entend pas parler, know I’m sayin, ca s’passe juste a cote d’toi, know I’m sayin.
On pense la vie est belle, you know I’m sayin, y savent pas comment c'est eux.
C'trop hostile…
Le coté sombre de Montréal, 514, know I’m sayin.
Hostile sauf quand le buzz est allumé.
Je l'ai vu, tu l’as vu, on l’a vu.
Le bizness illégal, c'est ca qui controle la rue,
La violence, le sexe, la drogue et tout ca pour l’argent.
Dans le territoire hostile tout s'achète et tout se vend.
Hey, yo, back in the days y’a un black qui s'ap’llait Pat.
Y pensait qu’y'étais phat, rude byoye dilleur de crack.
Toujours les grosses marques,
Un jollet de la haute classe et grâce à sont sérieux c'tait chill pas trop d'obstacle.
Pas trop d’conflits, chaques jours des gros profits.
Jusqu'au jour où il commence à pop-off son produit, pauvre lui…
C'est là où la fete s'arrete.
Respect ! Si tu payes ta dette ou bien ont fait tas tete, get !
Entouré d’problèmes, pogné au centre.
Y savait pu quoi faire, y parlait d’voler une banque.
Mais c'tais déjà trop tard, il sont venu, il sont partie.
Y’ont prit tout c’qu’y possédait, en plus y’ont prit ca vie.
Car dans ce bizness, negro, des fois les choses vont mal.
Faut etre professionnel, sinon ca s’ras la pierre tombal.
Penses deux fois, qu’est-ce qui peux, yo c’pas un jeux d'enfants
Et dans le territoire hostile, les gens pour l'argent,
Yo ils sont :
Refrain :
Pret à mourir, pret à tuer.
Hostile, sauf quand le buzz est allumé.
La vie d’la rue : rien pour te faire sourire.
Territoire hostile, faut toujours etre pret à mourir yo.
Pret à mourir, yo, pret à tuer.
Hostile, sauf quand le buzz est allumé.
La vie d’la rue : rien pour te faire sourire.
Territoire hostile, faut toujours etre pret à mourir.
Maintenant Mélanie, Jay-Jay, une mienne réalité.
Une princesse à la recherche de son identité.
Fille à marié, toujours à la caille,
Mais de plus en plus, elle fréquentait les rudes byoyes.
Au début, c'était bien chill, elle se faisait traiter comme une sœur,
Mais plus elle se faisait tailler, plus elle perdait d’la valeur.
Yo, in’tais phat quand meme, y'avait rien d’mieux.
Alors y'ont décidé d’la faire travailler pour eux.
Innocente comme elle était ; elle a dit oui meme sans penser.
Ils l'ont déshabillé, ensuite ils l'ont fait danser.
Deux semaines plus tard, ils l'ont costumé,
Tallons hauts, petite jupe, dasper prostituer.
Dans ce bizness, des fois, les choses vont mal.
Si t'es rentable pis tu veux t’flex, on t’donne la pierre tombal.
Yo, si t’sais pas c'est quoi, associes-toi pas avec c'est gens.
Car dans le territoire hostile la valeur c'est l'argent et ils sont :
Refrain :
Pret à mourir, pret à tuer.
Hostile, sauf quand le buzz est allumé.
La vie d’la rue : rien pour te faire sourire.
Territoire hostile, faut toujours etre pret à mourir yo.
Pret à mourir, yo, pret à tuer.
Hostile, sauf quand le buzz est allumé.
La vie d’la rue : rien pour te faire sourire.
Territoire hostile, faut toujours etre pret à mourir.
Réginal, lui c'tait un bad byoye, réputé : pret à mourir, pret à tuer.
Le cauchemars Américain, jeune fuck-up non éduqué.
Vagabond, sans l’sal, mal élevé,
Le plus important pour lui c'tait son respect,
Tu l'énervais pis, chak ! Y t’laissait près du décès.
J'le connaissais comme ca, what's up, quand on s’voit.
Pas plus, car y'était un peu trop fucked-up pour moi.
J'y disais d’s’calmer, lui pensait jamais s’faire prendre.
Mais y’a une coupe d'années, le negro s'est fait descendre.
Ce qui devait arriver, malheureusement est arrivé.
Y s'est fait tirer, en plus paralysé.
Gun shot dans ses jambes, dans son sexe, dans son ventre.
J’sai qu’y regrette, car là y’est en chaise roulante.
Faut toujours savoir avec qui tu fais ton mimes,
Car y’a plus qu'un fucked-up dans le territoire hostile et ils sont :
Refrain :
Pret à mourir, pret à tuer.
Hostile, sauf quand le buzz est allumé.
La vie d’la rue : rien pour te faire sourire.
Territoire hostile, faut toujours etre pret à mourir yo.
Pret à mourir, yo, pret à tuer.
Hostile, sauf quand le buzz est allumé.
La vie d’la rue : rien pour te faire sourire.
Territoire hostile, faut toujours etre pret à mourir.
Yo, j'me rappelle des Bélangers sans oublier les Masterpieces,
C'tait comme les tontons ma toute de Montréal, quand j'étais p'tit.
Aujourd’hui, les gangs, yo, y’en a plein.
S'procurer un fling, c'est comme du bonbon au magasin.
Pour tout l’monde, vagabonds autant qu’les policiers,
Faut pas les sous estimé car c'est du crime organisé.
Mais j'ai rien contre ca, yo, j'ai pas vraiment d'objection
Car la gang c'est comme famille et famille c'est protection.
Le seul problème, c'est qu’la guerre ne finit jamais
Et la vengeance gagne toujours facilement par-dessus la paix.
Yo, dans le territoire hostile y’en a qui deviendront tueur.
J'ne suis pas un gars d’gang, mais j'en connais plusieurs.
J'peux vous dire que dans ce bizness, des fois, les choses vont mal.
J'parle pas d'ailleurs, ya, j'parle d'ici à Montréal.
Sauf si tu marches avec eux, byoye, n'essaye pas de courir.
Et si tu vis avec eux, j'espère que t’es pret à mourir.
La vérité choque, si tu n’veux pas la savoir,
Mais si tu l'ignores, un jour tu vas t’faire avoir.
Et surtout n’pense pas qu’ca n’peut pas t'arriver,
Car c'est la lois d’la rue et la rue c'est sans pitié.
La vérité choque, si tu n’veux pas la savoir,
Mais si tu l'ignores, un jour tu vas t’faire avoir.
Et surtout n’pense pas qu’ca n’peut pas t'arriver,
Car c'est la lois d’la rue et la rue c'est sans pitié.
Tellement c'est chaud, j'me gèle parce que j'ai pas le choix d’garder la tete froide.
Yes men muzion ben chu bel goid. --Message edité par leelou le 2006-05-17 19:57:37--
2ième DÉBAT : Les jeunes et la violence
Un phénomène
inquiétant
Au Canada, c’est vers la fin de la
Deuxième Guerre mondiale qu’on a vu
l’apparition de bandes de rue, sous
une forme ou une autre. Toutefois, le
phénomène des gangs de rue a pris
naissance au début des années 80
sur la côte ouest américaine.
Dès lors,
le Service de police de la Commu-
nauté urbaine de Montréal, devenu le
SPVM, a suivi de très près l’évolution
des gangs de rue, mis en place une
structure et formé des spécialistes.
Ce n’est donc pas d’hier que la problé-
matique des gangs de rue est inscrite
aux orientations stratégiques du SPVM,
mais surtout dans la réalité quotidienne
des policiers et policières.
Le phénomène est inquiétant actuel-
lement, car les gangs de rue recrutent
leurs membres de plus en plus jeunes,
soit à partir de l’âge de 10 ans, et ces
jeunes y font carrière plus longtemps,
jusqu’à l’âge de 35 ans environ. Les
gangs de rue prennent aussi de l’ex-
pansion au Québec.
Selon un sondage
réalisé en 2002 par le ministère de la
Sécurité publique, en collaboration
avec la SPVM, on estime qu’il existe à
ce jour 30 gangs majeurs au Québec.
Qu’est-ce qu’un gang
de rue?
Un constat doit être établi : la majorité
des regroupements de jeunes ne sont
pas des gangs de rue. En effet, moins
de 1% des jeunes commettent des
actes criminels
Un gang de rue est un regroupement
plus ou moins structuré d’adolescents
ou de jeunes adultes qui privilégient
la force de l’intimidation du groupe
et la violence, pour accomplir des
actes criminels, et ce, dans le but
d’obtenir pouvoir et reconnaissance
ou de contrôler des sphères d’acti-
vités lucratives.
Concrètement, leurs
activités sont notamment le trafic
d’armes et de drogues, la prostitution
juvénile, les vols, le prêt usuraire,
l’extorsion ou le recel.
Les gangs émergents sont composés
d’adolescents qui ont des activités
récurrentes et qui font du recrutement
actif de jeunes, riches ou pauvres,
doués ou non, petits et grands, dans
de nombreux endroits publics tels à
proximité des écoles publiques ou
privées, les parcs ou les stations de
métro.
De cette situation, découle le
sentiment d’insécurité de plusieurs
personnes qui fréquentent ces lieux.
Les gangs émergents ont comme
modèle les gangs majeurs, cependant
leurs activités sont moins structurées
et plus improvisées.
Pour leur part, les membres des gangs
majeurs, qui sont des adultes et des
adolescents, commettent des crimes
de plus haut niveau comportant une
violence ciblée et recrutent principale-
ment auprès des gangs émergents.
Ils peuvent avoir des liens de fonc-
tionnement avec des organisations
criminelles.
http://72.14.207.104/search?q=cache:GCN ... =firefox-a
inquiétant
Au Canada, c’est vers la fin de la
Deuxième Guerre mondiale qu’on a vu
l’apparition de bandes de rue, sous
une forme ou une autre. Toutefois, le
phénomène des gangs de rue a pris
naissance au début des années 80
sur la côte ouest américaine.
Dès lors,
le Service de police de la Commu-
nauté urbaine de Montréal, devenu le
SPVM, a suivi de très près l’évolution
des gangs de rue, mis en place une
structure et formé des spécialistes.
Ce n’est donc pas d’hier que la problé-
matique des gangs de rue est inscrite
aux orientations stratégiques du SPVM,
mais surtout dans la réalité quotidienne
des policiers et policières.
Le phénomène est inquiétant actuel-
lement, car les gangs de rue recrutent
leurs membres de plus en plus jeunes,
soit à partir de l’âge de 10 ans, et ces
jeunes y font carrière plus longtemps,
jusqu’à l’âge de 35 ans environ. Les
gangs de rue prennent aussi de l’ex-
pansion au Québec.
Selon un sondage
réalisé en 2002 par le ministère de la
Sécurité publique, en collaboration
avec la SPVM, on estime qu’il existe à
ce jour 30 gangs majeurs au Québec.
Qu’est-ce qu’un gang
de rue?
Un constat doit être établi : la majorité
des regroupements de jeunes ne sont
pas des gangs de rue. En effet, moins
de 1% des jeunes commettent des
actes criminels
Un gang de rue est un regroupement
plus ou moins structuré d’adolescents
ou de jeunes adultes qui privilégient
la force de l’intimidation du groupe
et la violence, pour accomplir des
actes criminels, et ce, dans le but
d’obtenir pouvoir et reconnaissance
ou de contrôler des sphères d’acti-
vités lucratives.
Concrètement, leurs
activités sont notamment le trafic
d’armes et de drogues, la prostitution
juvénile, les vols, le prêt usuraire,
l’extorsion ou le recel.
Les gangs émergents sont composés
d’adolescents qui ont des activités
récurrentes et qui font du recrutement
actif de jeunes, riches ou pauvres,
doués ou non, petits et grands, dans
de nombreux endroits publics tels à
proximité des écoles publiques ou
privées, les parcs ou les stations de
métro.
De cette situation, découle le
sentiment d’insécurité de plusieurs
personnes qui fréquentent ces lieux.
Les gangs émergents ont comme
modèle les gangs majeurs, cependant
leurs activités sont moins structurées
et plus improvisées.
Pour leur part, les membres des gangs
majeurs, qui sont des adultes et des
adolescents, commettent des crimes
de plus haut niveau comportant une
violence ciblée et recrutent principale-
ment auprès des gangs émergents.
Ils peuvent avoir des liens de fonc-
tionnement avec des organisations
criminelles.
http://72.14.207.104/search?q=cache:GCN ... =firefox-a
[img]http://i42.tinypic.com/28u466t.png[/img]
Suite du dernier message
Le SPVM assure un suivi
partout au Québec
Les gangs de rue se sont ajoutés à la
liste des priorités nationales en matière
de crime organisé. Différentes actions
ont été menées dans cette perspective
dont la création, en 2003, de l’unité
mixte Sans frontières qui regroupe la
Gendarmerie royale du Canada, la
Sûreté du Québec ainsi que les ser-
vices policiers de Laval et de Longueuil.
Depuis cette période, en association
avec la Sûreté du Québec, la Gendar-
merie royale du Canada, le Service de renseignement criminel du Québec et
l’Association des directeurs de police
du Québec, le SPVM assure un suivi
des gangs de rue au Québec.
Il est
mandaté pour assurer la vigie et la
coordination du dossier et, en lien
avec la Sûreté du Québec, il effectue
la collecte de renseignements dans
les différentes régions.
Pour le SPVM, la coordination et la
concertation de même que la mobi-
lisation des divers acteurs en consi-
dérant l’individu, la famille, l’école et la
communauté ainsi que les institutions
sont des ingrédients incontournables
afin de faire face au phénomène
préoccupant des gangs de rue.
Il
considère également que cette pro-
blématique complexe nécessite une
approche multidimensionnelle et une
stratégie multidisciplinaire.
En s’appuyant sur un plan d’affaires
proposant un cadre d’intervention, le
SPVM s’est donc doté, en 2004, d’un
comité de coordination et de quatre
équipes multidisciplinaires dans chacun
des Services à la communauté.
L’unité
mixte Sans frontières représente une
cinquième équipe multidisciplinaire.
Visant à diminuer la formation et les
activités criminelles des gangs de rue,
ce comité et ces équipes adoptent
des mesures coercitives et préventives
intégrées à l’ensemble des activités
policières.
Afin de développer des
solutions durables, leurs membres
facilitent également l’échange d’infor-
mation pour des actions cohérentes et
sensibilisent le réseau d’intervenants.
Le SPVM assure un suivi
partout au Québec
Les gangs de rue se sont ajoutés à la
liste des priorités nationales en matière
de crime organisé. Différentes actions
ont été menées dans cette perspective
dont la création, en 2003, de l’unité
mixte Sans frontières qui regroupe la
Gendarmerie royale du Canada, la
Sûreté du Québec ainsi que les ser-
vices policiers de Laval et de Longueuil.
Depuis cette période, en association
avec la Sûreté du Québec, la Gendar-
merie royale du Canada, le Service de renseignement criminel du Québec et
l’Association des directeurs de police
du Québec, le SPVM assure un suivi
des gangs de rue au Québec.
Il est
mandaté pour assurer la vigie et la
coordination du dossier et, en lien
avec la Sûreté du Québec, il effectue
la collecte de renseignements dans
les différentes régions.
Pour le SPVM, la coordination et la
concertation de même que la mobi-
lisation des divers acteurs en consi-
dérant l’individu, la famille, l’école et la
communauté ainsi que les institutions
sont des ingrédients incontournables
afin de faire face au phénomène
préoccupant des gangs de rue.
Il
considère également que cette pro-
blématique complexe nécessite une
approche multidimensionnelle et une
stratégie multidisciplinaire.
En s’appuyant sur un plan d’affaires
proposant un cadre d’intervention, le
SPVM s’est donc doté, en 2004, d’un
comité de coordination et de quatre
équipes multidisciplinaires dans chacun
des Services à la communauté.
L’unité
mixte Sans frontières représente une
cinquième équipe multidisciplinaire.
Visant à diminuer la formation et les
activités criminelles des gangs de rue,
ce comité et ces équipes adoptent
des mesures coercitives et préventives
intégrées à l’ensemble des activités
policières.
Afin de développer des
solutions durables, leurs membres
facilitent également l’échange d’infor-
mation pour des actions cohérentes et
sensibilisent le réseau d’intervenants.
[img]http://i42.tinypic.com/28u466t.png[/img]
Pour des solutions
durables
L’approche intégrée vise à obtenir des
effets bénéfiques à long terme face au
phénomène des gangs de rue.
Cette
approche comprend quatre volets
indissociables et complémentaires,
soit la recherche, la prévention, la
répression et la communication :
• la recherche pour cerner le phéno-
mène des gangs de rue et ses impacts sur le sentiment
de sécurité de la population;
• la prévention pour aider les jeunes,
les parents, les intervenants et la
population en général à se prému-
nir ou à contribuer à contrer le
phénomène;
• la répression pour agir sur la crimi-
nalité et la communication pour
faire connaître et comprendre le
phénomène.
La prévention
Particulièrement en matière de préven-
tion, la Section des stratégies d’ac-
tions avec la communauté du SPVM
a élaboré un plan d’action triennal
prévoyant des activités de prévention
et de sensibilisation, en tenant compte
de la décentralisation des activités.
Coordonnées par ses membres, les
stratégies se déploient donc selon
l’analyse des besoins.
Ainsi, la direction d’une école et le
policier agent sociocommunautaire du
poste de quartier concerné évaluent
ensemble quels moyens de prévention
ou de sensibilisation sont les plus
appropriés selon la situation qui pré-
vaut ou à prévenir.
À titre d’exemple,
ils peuvent privilégier de tenir des
séances de sensibilisation sur les
gangs de rue dans les classes ou
des rencontres avec les parents et
les intervenants.
Ces activités sont
réalisées en lien avec les partenaires
tant institutionnels que communau-
taires, tels les intervenants chargés
de l’encadrement dans l’école, les
travailleurs sociaux, les infirmières des
CLSC de même que les organismes
œuvrant auprès des jeunes.
Des outils et des moyens de préven-
tion sont aussi mis à la disposition
du réseau scolaire québécois.
Par
exemple, le questionnaire Connais-tu
ma gang?, destiné aux parents pour
mesurer le degré d’intérêt de leurs
enfants face aux gangs de rue, la
pièce de théâtre Le prince Serpent,
créée par le Théâtre Parminou, ainsi
que la trousse Beaux, jeunes et forts
(dépliants traitant, entre autres, de
conseils de prévention au regard de
l’intimidation, des gangs de rue ou
du taxage).
Présent pour les jeunes
À un moment ou un autre, les jeunes
peuvent être confrontés en tant que victimes ou témoins à des actes d’in-civilité, au taxage, à l’intimidation, à la
toxicomanie, à la prostitution juvénile,
aux fugues, à la délinquance en géné-
ral, voire aux gangs de rue.
L’école ou
ses environs étant le lieu où les jeunes
passent plus du tiers de leur vie repré-
sente donc un des endroits privilégiés
où les rejoindre et leur offrir des alter-
natives ou des solutions. Personne,
peu importe la région, n’est à l’abri
de cette situation au Québec.
Portrait des bandes de jeunes et des gangs de rue au Québec
À l’échelle provinciale, le ministère de la Sécurité publique (MSP) a mis sur pied, en
2002, un Comité de partenaires dont le premier mandat consistait à organiser des
activités qui permettent d’obtenir un meilleur portrait de la réalité québécoise, tant
en ce qui a trait à la descrïption du phénomène qu’en ce qui concerne les moyens
à prendre pour résoudre les problèmes associés au phénomène des bandes de
jeunes et des gangs de rue. Pour en arriver à un portrait plus précis, des groupes
de discussion, composés de représentants de différents secteurs d’intervention
(éducation, santé et services sociaux, ressources communautaires, policier, etc.) ont
été créés à travers le Québec à l’automne 2002. Cet exercice a permis d’étoffer le
portrait des regroupements de jeunes et de leurs activités dans chacune des
régions du Québec et de formuler plusieurs constats, dont les suivants.
• Les jeunes sont laissés de plus en plus à eux-mêmes, notamment durant les
heures creuses, entre la fin des classes et l’heure du souper.
• Le gang offre souvent plus au jeune que ne le fait sa famille. Le jeune s’y sent
apprécié à sa juste valeur, accepté, valorisé et aimé.
• On signale dans les grandes villes la présence de différents types de gangs,
allant de regroupements de jeunes plus dérangeants que délinquants aux
groupes beaucoup plus structurés, criminels et violents.
• Dans les petites villes, à de rares exceptions, il est surtout question de regrou-
pements de jeunes, notamment en lien avec la consommation et le trafic de
drogue. Le regroupement de ces jeunes dans des endroits publics dérangerait et
inquiéterait la population. On estime que ces derniers ne vivraient pas des fruits
de la criminalité.
• Il apparaît évident que, plus on s’approche des grandes villes, plus le phéno-
mène des gangs prend de l’ampleur, sans toutefois minimiser les problèmes qui
peuvent être vécus en régions où le phénomène semblerait beaucoup moins
flagrant, mais où les rassemblements de jeunes viendraient tout de même per-
turber la tranquillité et le sentiment de sécurité des citoyens.
Le ministère de la Sécurité publique et la prévention
Dans une perspective plus large, le ministère de la Sécurité publique a également
décidé de favoriser, depuis 2004, la prévention de l’adhésion des jeunes aux
groupes ou aux gangs criminels. Pour ce faire, le Ministère a mis à contribution
deux programmes de financement dont un cogéré avec le gouvernement fédéral
afin de subventionner cinquante et un projets dans plusieurs régions du Québec,
pour un grand total de 1 850 000 $.
Environ 85 % de ces projets concernent diverses activités de prévention dites de
sensibilisation (ateliers, activités ludiques), qui visent à mieux faire comprendre aux
jeunes la réalité des bandes de jeunes et des risques associés. Sont directement
ciblés les jeunes dans les écoles ou dans les endroits où ils se tiennent, et ce, un
peu partout au Québec, mais particulièrement dans la région de Montréal. Pour
obtenir les détails de ces programmes de financement ainsi que la liste des projets
subventionnés, consulter le site Internet www.msp.gouv.qc.ca.
Parallèlement, grâce au soutien financier de la Stratégie nationale pour la prévention
du crime du gouvernement du Canada, en collaboration avec l’Institut national de
santé publique du Québec et le Réseau québécois de Villes et Villages en santé, le
MSP a contribué à la mise en place d’un centre virtuel de ressources, le site
Internet du Centre québécois de ressources en promotion de la sécurité et de la
prévention de la criminalité (www.crpspc.qc.ca).
durables
L’approche intégrée vise à obtenir des
effets bénéfiques à long terme face au
phénomène des gangs de rue.
Cette
approche comprend quatre volets
indissociables et complémentaires,
soit la recherche, la prévention, la
répression et la communication :
• la recherche pour cerner le phéno-
mène des gangs de rue et ses impacts sur le sentiment
de sécurité de la population;
• la prévention pour aider les jeunes,
les parents, les intervenants et la
population en général à se prému-
nir ou à contribuer à contrer le
phénomène;
• la répression pour agir sur la crimi-
nalité et la communication pour
faire connaître et comprendre le
phénomène.
La prévention
Particulièrement en matière de préven-
tion, la Section des stratégies d’ac-
tions avec la communauté du SPVM
a élaboré un plan d’action triennal
prévoyant des activités de prévention
et de sensibilisation, en tenant compte
de la décentralisation des activités.
Coordonnées par ses membres, les
stratégies se déploient donc selon
l’analyse des besoins.
Ainsi, la direction d’une école et le
policier agent sociocommunautaire du
poste de quartier concerné évaluent
ensemble quels moyens de prévention
ou de sensibilisation sont les plus
appropriés selon la situation qui pré-
vaut ou à prévenir.
À titre d’exemple,
ils peuvent privilégier de tenir des
séances de sensibilisation sur les
gangs de rue dans les classes ou
des rencontres avec les parents et
les intervenants.
Ces activités sont
réalisées en lien avec les partenaires
tant institutionnels que communau-
taires, tels les intervenants chargés
de l’encadrement dans l’école, les
travailleurs sociaux, les infirmières des
CLSC de même que les organismes
œuvrant auprès des jeunes.
Des outils et des moyens de préven-
tion sont aussi mis à la disposition
du réseau scolaire québécois.
Par
exemple, le questionnaire Connais-tu
ma gang?, destiné aux parents pour
mesurer le degré d’intérêt de leurs
enfants face aux gangs de rue, la
pièce de théâtre Le prince Serpent,
créée par le Théâtre Parminou, ainsi
que la trousse Beaux, jeunes et forts
(dépliants traitant, entre autres, de
conseils de prévention au regard de
l’intimidation, des gangs de rue ou
du taxage).
Présent pour les jeunes
À un moment ou un autre, les jeunes
peuvent être confrontés en tant que victimes ou témoins à des actes d’in-civilité, au taxage, à l’intimidation, à la
toxicomanie, à la prostitution juvénile,
aux fugues, à la délinquance en géné-
ral, voire aux gangs de rue.
L’école ou
ses environs étant le lieu où les jeunes
passent plus du tiers de leur vie repré-
sente donc un des endroits privilégiés
où les rejoindre et leur offrir des alter-
natives ou des solutions. Personne,
peu importe la région, n’est à l’abri
de cette situation au Québec.
Portrait des bandes de jeunes et des gangs de rue au Québec
À l’échelle provinciale, le ministère de la Sécurité publique (MSP) a mis sur pied, en
2002, un Comité de partenaires dont le premier mandat consistait à organiser des
activités qui permettent d’obtenir un meilleur portrait de la réalité québécoise, tant
en ce qui a trait à la descrïption du phénomène qu’en ce qui concerne les moyens
à prendre pour résoudre les problèmes associés au phénomène des bandes de
jeunes et des gangs de rue. Pour en arriver à un portrait plus précis, des groupes
de discussion, composés de représentants de différents secteurs d’intervention
(éducation, santé et services sociaux, ressources communautaires, policier, etc.) ont
été créés à travers le Québec à l’automne 2002. Cet exercice a permis d’étoffer le
portrait des regroupements de jeunes et de leurs activités dans chacune des
régions du Québec et de formuler plusieurs constats, dont les suivants.
• Les jeunes sont laissés de plus en plus à eux-mêmes, notamment durant les
heures creuses, entre la fin des classes et l’heure du souper.
• Le gang offre souvent plus au jeune que ne le fait sa famille. Le jeune s’y sent
apprécié à sa juste valeur, accepté, valorisé et aimé.
• On signale dans les grandes villes la présence de différents types de gangs,
allant de regroupements de jeunes plus dérangeants que délinquants aux
groupes beaucoup plus structurés, criminels et violents.
• Dans les petites villes, à de rares exceptions, il est surtout question de regrou-
pements de jeunes, notamment en lien avec la consommation et le trafic de
drogue. Le regroupement de ces jeunes dans des endroits publics dérangerait et
inquiéterait la population. On estime que ces derniers ne vivraient pas des fruits
de la criminalité.
• Il apparaît évident que, plus on s’approche des grandes villes, plus le phéno-
mène des gangs prend de l’ampleur, sans toutefois minimiser les problèmes qui
peuvent être vécus en régions où le phénomène semblerait beaucoup moins
flagrant, mais où les rassemblements de jeunes viendraient tout de même per-
turber la tranquillité et le sentiment de sécurité des citoyens.
Le ministère de la Sécurité publique et la prévention
Dans une perspective plus large, le ministère de la Sécurité publique a également
décidé de favoriser, depuis 2004, la prévention de l’adhésion des jeunes aux
groupes ou aux gangs criminels. Pour ce faire, le Ministère a mis à contribution
deux programmes de financement dont un cogéré avec le gouvernement fédéral
afin de subventionner cinquante et un projets dans plusieurs régions du Québec,
pour un grand total de 1 850 000 $.
Environ 85 % de ces projets concernent diverses activités de prévention dites de
sensibilisation (ateliers, activités ludiques), qui visent à mieux faire comprendre aux
jeunes la réalité des bandes de jeunes et des risques associés. Sont directement
ciblés les jeunes dans les écoles ou dans les endroits où ils se tiennent, et ce, un
peu partout au Québec, mais particulièrement dans la région de Montréal. Pour
obtenir les détails de ces programmes de financement ainsi que la liste des projets
subventionnés, consulter le site Internet www.msp.gouv.qc.ca.
Parallèlement, grâce au soutien financier de la Stratégie nationale pour la prévention
du crime du gouvernement du Canada, en collaboration avec l’Institut national de
santé publique du Québec et le Réseau québécois de Villes et Villages en santé, le
MSP a contribué à la mise en place d’un centre virtuel de ressources, le site
Internet du Centre québécois de ressources en promotion de la sécurité et de la
prévention de la criminalité (www.crpspc.qc.ca).
[img]http://i42.tinypic.com/28u466t.png[/img]
je suis resté sans voix devant tout ce texte au début.....et je lie, je lie...le texte de la chanson entre autre vient beaucoup me chercher....c'est tellement triste......
faut que je raconte un petit anecdote que ceci a fait remonter dans mes souvenirs....
mon plus vieux devait avoir 8-9 ans...je lui avais acheté une bicyclette neuve pour sa fête, il était revenu un soir de jouer dehors et l,avait laissé accoté simplement sur la maison au lieu de l,attacher.....je leur dis comme à tous les soirs = avez-vs serré vos bicyclettes?...alors il sort, revient dans la maison bouleversé, on m,a volé ma bicyclette, appelle la police....et il ressort...j,appelle la police, toute énervée..mon fils de 9 ans est partit après les voleurs.....j'étais full énervée....et le temps que je sois au téléphone.....bien sûr là je ne savais plus par quel bord ils étaient tous partis.....je voulais mourir c,est bien simple.........finalement mon fils les avait suivit de loin et les avaiet vu entrer au restaurant au coin........quand il a vu l'auto des flics, il leur a fait signe........il y en a un qui me l,a ramené.....avec sa bicyclette bref...la petite gang, comme il y a dans toutes les petites villes, se sont fait arrêter à cause de mon fils, il y a eu procès, il y avait un adulte dans le groupe qui écoulait les bicyclettes......
ça n,a rien comme tel à voir avec les groupes organisés comme tu les décris......mais où je veux en venir.....c,est qu'ils ont été condamné à des travaux communautaires, leur responsable à la DPJ m,appelle pour me demander si j,accepterais que celui qui avait volé la bicyclette de mon fils vienne faire ses heures chez moi......première réaction = ben c,est ça, il va pouvoir voir l,intérieur de la maison pour se faire une idée quoi voler......et deuxième réaction, il va s,en prendre à mon fils officiel.....et j,ai refusé...
encore aujourd'hui j'y pense....aux préjugés que j,ai eu comme réaction...à la façon que j,ai laissé tomber ce jeune......je me demande encore, s,en est-il sortit?.....est-il aujourd'hui un adulte à problème....etc......
et je me dis que ces vies gâchées......le sont par pleins de ces petits gestes égoïstes autour d,eux.....les parents, le reste de la famille, les voisins, les fonctionnaires surchargées, la police pas toujours très humaine, etc.....on les abandonne à leurs sorts avant qu'ils aient la moindre chance.....c,est foutument triste.....
je m'étais toujours dit que quand les enfants seraient grands que j,acceuillerais ainsi des enfants qui ont des difficultés, pour en aider d,autres à la place de celui que j,ai laissé tomber...pour le moment mon état de santé ne me le permet pas hélas... ...j'en avais parlé avec mon chum, il était d,accord...bien qu'un peu tanné de toute cette vie effrénée que d'élever 3 garçons pouvait causer autour de nous....mais là depuis qu'il y en a 2 qui ont quitté la maison...il s'ennuit lui aussi d,avoir des ti-culs autour de ns...tsé si tu en aides juste un.....c,est toujours ça de gagné.....
en tk....merci pour eux Leelou de ns donner toute cette lecture....
faut que je raconte un petit anecdote que ceci a fait remonter dans mes souvenirs....
mon plus vieux devait avoir 8-9 ans...je lui avais acheté une bicyclette neuve pour sa fête, il était revenu un soir de jouer dehors et l,avait laissé accoté simplement sur la maison au lieu de l,attacher.....je leur dis comme à tous les soirs = avez-vs serré vos bicyclettes?...alors il sort, revient dans la maison bouleversé, on m,a volé ma bicyclette, appelle la police....et il ressort...j,appelle la police, toute énervée..mon fils de 9 ans est partit après les voleurs.....j'étais full énervée....et le temps que je sois au téléphone.....bien sûr là je ne savais plus par quel bord ils étaient tous partis.....je voulais mourir c,est bien simple.........finalement mon fils les avait suivit de loin et les avaiet vu entrer au restaurant au coin........quand il a vu l'auto des flics, il leur a fait signe........il y en a un qui me l,a ramené.....avec sa bicyclette bref...la petite gang, comme il y a dans toutes les petites villes, se sont fait arrêter à cause de mon fils, il y a eu procès, il y avait un adulte dans le groupe qui écoulait les bicyclettes......
ça n,a rien comme tel à voir avec les groupes organisés comme tu les décris......mais où je veux en venir.....c,est qu'ils ont été condamné à des travaux communautaires, leur responsable à la DPJ m,appelle pour me demander si j,accepterais que celui qui avait volé la bicyclette de mon fils vienne faire ses heures chez moi......première réaction = ben c,est ça, il va pouvoir voir l,intérieur de la maison pour se faire une idée quoi voler......et deuxième réaction, il va s,en prendre à mon fils officiel.....et j,ai refusé...
encore aujourd'hui j'y pense....aux préjugés que j,ai eu comme réaction...à la façon que j,ai laissé tomber ce jeune......je me demande encore, s,en est-il sortit?.....est-il aujourd'hui un adulte à problème....etc......
et je me dis que ces vies gâchées......le sont par pleins de ces petits gestes égoïstes autour d,eux.....les parents, le reste de la famille, les voisins, les fonctionnaires surchargées, la police pas toujours très humaine, etc.....on les abandonne à leurs sorts avant qu'ils aient la moindre chance.....c,est foutument triste.....
je m'étais toujours dit que quand les enfants seraient grands que j,acceuillerais ainsi des enfants qui ont des difficultés, pour en aider d,autres à la place de celui que j,ai laissé tomber...pour le moment mon état de santé ne me le permet pas hélas... ...j'en avais parlé avec mon chum, il était d,accord...bien qu'un peu tanné de toute cette vie effrénée que d'élever 3 garçons pouvait causer autour de nous....mais là depuis qu'il y en a 2 qui ont quitté la maison...il s'ennuit lui aussi d,avoir des ti-culs autour de ns...tsé si tu en aides juste un.....c,est toujours ça de gagné.....
en tk....merci pour eux Leelou de ns donner toute cette lecture....
Tu as du paniquer c est certain je comprends ca ,
mais justement parlant de petite gang meme si ce n était pas les grosses gang comme ceux dont je parle , reste que s en était une et bien souvent les petites deviennent grande . Ou ceux qui n'ont pas retourné du coté du bon chemin dans cette petite gang la dont tu parles se retrouvent aujourd'hui dans une des grosses gang de rues .
Et tu sais j aurais eu la meme réaction que toi en refusant si ca m était arrivé il y a quelques années . Aujourd'hui a les voirs de si près je ne pourrais dire non même si je sais que peut etre il y a un risque . Mais comme tu dis si on peut en sauver un seul , c'est déja ca , c est déja mieux que pas du tout .
Et les préjugés , on a tous eu , certains en ont encore ... j ai pas tout mis ce que j ai lu ,mais parfois ca m a vraiment fait mal les préjugés que j'ai pu lire . Moi juste le fait qu'on les voient comme des gros méchants , des tueurs , des criminels .... Oui ils le sont , mais ne le sont pas TOUS et meme ceux qui le sont ont du bon en eux .
J en vois des gros dur , mais ils sont la pour aider leur maman , ils sont la pour s occuper de leur frere et soeur . Et non ce n est pas tout les freres membre de gang qui recrutent leur paranté et leur frere et soeur mais j ai lu le contraire .Bien souvent au contraire ils feront tout pour ne pas que ca arrive a leur proche car eux savent ce que c est .
Et sincèrement , je ne crois pas que de les emprisonner (et la je ne parle pas des meurtriers) et de sévir tres sévèrement en les abaissants au niveau de moins que rien les aident .
Ca ne fait que leur confirmé quils sont bien la ou ils sont , avec leur haine envers le rejet quils ont déja vécu et qui les a menés a la rue . Bien souvent on dit que leur parler ne sers a rien car ils sont dur mais sous la carapace dur il y a un coeur , qui ne demande que d etre accepté et aimé . On pense qu en leur parlant d amour ces durs nous riront dans la face , oui peut etre au début ,mais le temps , trouver les bon mots , la corde sensible , et la carapace peut tomber .
il ne s agit parfois que d'un petit geste , parfois de grand geste parce que je me leurre pas non plus certains sont plus dur que d autres et resteront surement toujours dans la rue .
L'aide est surtout centré sur la sensibilisaton , aider les jeunes a ne pas embarquer dans ces gangs. Peut etre devrait il y en avoir plus pour ceux qui en font déja partie , et une aide tout autre que leur taper dessus , que les mettres en prison et ne plus s en occuper .Se centrer sur l'humain souffrant qui se trouve en eux .... --Message edité par leelou le 2006-05-18 11:45:05--
mais justement parlant de petite gang meme si ce n était pas les grosses gang comme ceux dont je parle , reste que s en était une et bien souvent les petites deviennent grande . Ou ceux qui n'ont pas retourné du coté du bon chemin dans cette petite gang la dont tu parles se retrouvent aujourd'hui dans une des grosses gang de rues .
Et tu sais j aurais eu la meme réaction que toi en refusant si ca m était arrivé il y a quelques années . Aujourd'hui a les voirs de si près je ne pourrais dire non même si je sais que peut etre il y a un risque . Mais comme tu dis si on peut en sauver un seul , c'est déja ca , c est déja mieux que pas du tout .
Et les préjugés , on a tous eu , certains en ont encore ... j ai pas tout mis ce que j ai lu ,mais parfois ca m a vraiment fait mal les préjugés que j'ai pu lire . Moi juste le fait qu'on les voient comme des gros méchants , des tueurs , des criminels .... Oui ils le sont , mais ne le sont pas TOUS et meme ceux qui le sont ont du bon en eux .
J en vois des gros dur , mais ils sont la pour aider leur maman , ils sont la pour s occuper de leur frere et soeur . Et non ce n est pas tout les freres membre de gang qui recrutent leur paranté et leur frere et soeur mais j ai lu le contraire .Bien souvent au contraire ils feront tout pour ne pas que ca arrive a leur proche car eux savent ce que c est .
Et sincèrement , je ne crois pas que de les emprisonner (et la je ne parle pas des meurtriers) et de sévir tres sévèrement en les abaissants au niveau de moins que rien les aident .
Ca ne fait que leur confirmé quils sont bien la ou ils sont , avec leur haine envers le rejet quils ont déja vécu et qui les a menés a la rue . Bien souvent on dit que leur parler ne sers a rien car ils sont dur mais sous la carapace dur il y a un coeur , qui ne demande que d etre accepté et aimé . On pense qu en leur parlant d amour ces durs nous riront dans la face , oui peut etre au début ,mais le temps , trouver les bon mots , la corde sensible , et la carapace peut tomber .
il ne s agit parfois que d'un petit geste , parfois de grand geste parce que je me leurre pas non plus certains sont plus dur que d autres et resteront surement toujours dans la rue .
L'aide est surtout centré sur la sensibilisaton , aider les jeunes a ne pas embarquer dans ces gangs. Peut etre devrait il y en avoir plus pour ceux qui en font déja partie , et une aide tout autre que leur taper dessus , que les mettres en prison et ne plus s en occuper .Se centrer sur l'humain souffrant qui se trouve en eux .... --Message edité par leelou le 2006-05-18 11:45:05--
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tuberale a écrit
je m'étais toujours dit que quand les enfants seraient grands que j,acceuillerais ainsi des enfants qui ont des difficultés, pour en aider d,autres à la place de celui que j,ai laissé tomber...pour le moment mon état de santé ne me le permet pas hélas... ...j'en avais parlé avec mon chum, il était d,accord...bien qu'un peu tanné de toute cette vie effrénée que d'élever 3 garçons pouvait causer autour de nous....mais là depuis qu'il y en a 2 qui ont quitté la maison...il s'ennuit lui aussi d,avoir des ti-culs autour de ns...tsé si tu en aides juste un.....c,est toujours ça de gagné.....
en tk....merci pour eux Leelou de ns donner toute cette lecture....
j ai déja pensé faire quelque chose comme cela , mais je vais t avouer qu'il me reste tout de meme une partie de moi a qui ca fait peur .Déja que tu ai pensé le faire est déja bien grand , on ne peut pas toujours réaliser tout ce que l'on souhaite ... Et je suis certaine que si l occasion et la santé sont au rendez vous tu ne tarderas pas a le faire
je m'étais toujours dit que quand les enfants seraient grands que j,acceuillerais ainsi des enfants qui ont des difficultés, pour en aider d,autres à la place de celui que j,ai laissé tomber...pour le moment mon état de santé ne me le permet pas hélas... ...j'en avais parlé avec mon chum, il était d,accord...bien qu'un peu tanné de toute cette vie effrénée que d'élever 3 garçons pouvait causer autour de nous....mais là depuis qu'il y en a 2 qui ont quitté la maison...il s'ennuit lui aussi d,avoir des ti-culs autour de ns...tsé si tu en aides juste un.....c,est toujours ça de gagné.....
en tk....merci pour eux Leelou de ns donner toute cette lecture....
j ai déja pensé faire quelque chose comme cela , mais je vais t avouer qu'il me reste tout de meme une partie de moi a qui ca fait peur .Déja que tu ai pensé le faire est déja bien grand , on ne peut pas toujours réaliser tout ce que l'on souhaite ... Et je suis certaine que si l occasion et la santé sont au rendez vous tu ne tarderas pas a le faire
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oui, je sais tout le monde m,a dit qu'il aurait fait comme moi.....mais à bien y penser c,est peut-être ça le plus terrible justement..on est aussi lâche à la gang qu'on l,est individuellement..
Ici à Qc, gros mouvement humanitaire de la part de la mairesse et du service de police ....on va buriner les sweeggies ( aucune idée de l,orthographe ) et ceux parmi les jeunes qui les utilisent qui en auront de non-burinés, ça voudra dire qu,ils les ont volés et on leur donnera une amende..........peuvent continuer à dormir sous les traverses des autoroutes et vivre dans la rue mais faut pas avoir un objet volé avec soi......tellement stupide...
Ici à Qc, gros mouvement humanitaire de la part de la mairesse et du service de police ....on va buriner les sweeggies ( aucune idée de l,orthographe ) et ceux parmi les jeunes qui les utilisent qui en auront de non-burinés, ça voudra dire qu,ils les ont volés et on leur donnera une amende..........peuvent continuer à dormir sous les traverses des autoroutes et vivre dans la rue mais faut pas avoir un objet volé avec soi......tellement stupide...
tuberale a écritoui, je sais tout le monde m,a dit qu'il aurait fait comme moi.....mais à bien y penser c,est peut-être ça le plus terrible justement..on est aussi lâche à la gang qu'on l,est individuellement..
Ici à Qc, gros mouvement humanitaire de la part de la mairesse et du service de police ....on va buriner les sweeggies ( aucune idée de l,orthographe ) et ceux parmi les jeunes qui les utilisent qui en auront de non-burinés, ça voudra dire qu,ils les ont volés et on leur donnera une amende..........peuvent continuer à dormir sous les traverses des autoroutes et vivre dans la rue mais faut pas avoir un objet volé avec soi......tellement stupide...
Vu de même tu as bien raison .
Bien voyons donc , encore la on puni mais on aide pas ... c est quoi ca et il appelle cela humanitaire
Ici à Qc, gros mouvement humanitaire de la part de la mairesse et du service de police ....on va buriner les sweeggies ( aucune idée de l,orthographe ) et ceux parmi les jeunes qui les utilisent qui en auront de non-burinés, ça voudra dire qu,ils les ont volés et on leur donnera une amende..........peuvent continuer à dormir sous les traverses des autoroutes et vivre dans la rue mais faut pas avoir un objet volé avec soi......tellement stupide...
Vu de même tu as bien raison .
Bien voyons donc , encore la on puni mais on aide pas ... c est quoi ca et il appelle cela humanitaire
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LeeLou a écrit
Vu de même tu as bien raison .
Bien voyons donc , encore la on puni mais on aide pas ... c est quoi ca et il appelle cela humanitaire
le mot humanitaire était un sarcasme de ma part......il y a eu un article que j,ai vu passer dans lequel la mairesse disait que son coeur de mère se sentait un peu mal de ceci...mais j,ai rien vu repasser comme quoi ils ne le ferait pas par exemple.....
Vu de même tu as bien raison .
Bien voyons donc , encore la on puni mais on aide pas ... c est quoi ca et il appelle cela humanitaire
le mot humanitaire était un sarcasme de ma part......il y a eu un article que j,ai vu passer dans lequel la mairesse disait que son coeur de mère se sentait un peu mal de ceci...mais j,ai rien vu repasser comme quoi ils ne le ferait pas par exemple.....
tuberale a écrit
le mot humanitaire était un sarcasme de ma part......il y a eu un article que j,ai vu passer dans lequel la mairesse disait que son coeur de mère se sentait un peu mal de ceci...mais j,ai rien vu repasser comme quoi ils ne le ferait pas par exemple.....
Ah ok quoique ils doit y en avoir pour penser que c est de l aide de l aide pour le bon peuple droit et non le bien des jeunes de la rues. La belle affaire ....son coeur de mère , fallait peut etre y penser avant ... mais bon j ai pas a la juger non plus , elle a son travail a faire . --Message edité par leelou le 2006-05-18 12:04:38--
le mot humanitaire était un sarcasme de ma part......il y a eu un article que j,ai vu passer dans lequel la mairesse disait que son coeur de mère se sentait un peu mal de ceci...mais j,ai rien vu repasser comme quoi ils ne le ferait pas par exemple.....
Ah ok quoique ils doit y en avoir pour penser que c est de l aide de l aide pour le bon peuple droit et non le bien des jeunes de la rues. La belle affaire ....son coeur de mère , fallait peut etre y penser avant ... mais bon j ai pas a la juger non plus , elle a son travail a faire . --Message edité par leelou le 2006-05-18 12:04:38--
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LeeLou a écrit
Ah ok quoique ils doit y en avoir pour penser que c est de l aide de l aide pour le bon peuple droit et non le bien des jeunes de la rues. La belle affaire ....son coeur de mère , fallait peut etre y penser avant ... mais bon j ai pas a la juger non plus .
ça donne pas un bel aperçu aux touristes ...ils se placent dans le rond point entre la fin de l,autoroute qui vient de beauport et la côte d'Abraham....juste devant les grands hôtels, le parlement, l'entrée du Vieux.....on ne peut placer de grands panneaux devant eux comme avec les bidonvilles alors on cherche des raisons pour leur donner des amendes.....un truc comme 172$....mais là je suis pas tout à fait certaine du montant exact......mais bref beaucoup plus qu'ils peuvent payer........comme à Toronto, Montréal, etc.....
Ah ok quoique ils doit y en avoir pour penser que c est de l aide de l aide pour le bon peuple droit et non le bien des jeunes de la rues. La belle affaire ....son coeur de mère , fallait peut etre y penser avant ... mais bon j ai pas a la juger non plus .
ça donne pas un bel aperçu aux touristes ...ils se placent dans le rond point entre la fin de l,autoroute qui vient de beauport et la côte d'Abraham....juste devant les grands hôtels, le parlement, l'entrée du Vieux.....on ne peut placer de grands panneaux devant eux comme avec les bidonvilles alors on cherche des raisons pour leur donner des amendes.....un truc comme 172$....mais là je suis pas tout à fait certaine du montant exact......mais bref beaucoup plus qu'ils peuvent payer........comme à Toronto, Montréal, etc.....
tuberale a écrit
ça donne pas un bel aperçu aux touristes ...ils se placent dans le rond point entre la fin de l,autoroute qui vient de beauport et la côte d'Abraham....juste devant les grands hôtels, le parlement, l'entrée du Vieux.....on ne peut placer de grands panneaux devant eux comme avec les bidonvilles alors on cherche des raisons pour leur donner des amendes.....un truc comme 172$....mais là je suis pas tout à fait certaine du montant exact......mais bref beaucoup plus qu'ils peuvent payer........comme à Toronto, Montréal, etc.....
Triste réalité ca serait pas assez payant de leur trouver un endroit , quelque chose qui leur permet de sortir de la rue . Mais c est comme ca dans toute les villes
ça donne pas un bel aperçu aux touristes ...ils se placent dans le rond point entre la fin de l,autoroute qui vient de beauport et la côte d'Abraham....juste devant les grands hôtels, le parlement, l'entrée du Vieux.....on ne peut placer de grands panneaux devant eux comme avec les bidonvilles alors on cherche des raisons pour leur donner des amendes.....un truc comme 172$....mais là je suis pas tout à fait certaine du montant exact......mais bref beaucoup plus qu'ils peuvent payer........comme à Toronto, Montréal, etc.....
Triste réalité ca serait pas assez payant de leur trouver un endroit , quelque chose qui leur permet de sortir de la rue . Mais c est comme ca dans toute les villes
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Gangs de rue / Laval
Leur couleur: mauve
Vincent Larouche
Le Journal de Montréal
06/09/2006 08h55
Après les gangs de rue montréalais identifiés aux «Rouges» ou aux «Bleus», voici que les jeunes délinquants de Laval ont maintenant leur propre couleur : le mauve.
Quand on lui demande si elle a déjà entendu parler d'une nouvelle «couleur» de gang de rue à Laval, la responsable du dossier gangs de rue au Centre jeunesse de Montréal, Chantal Fredette, éclate de rire. «Bon, là vous voulez me parler des mauves», devine-t-elle.
La spécialiste confirme qu'elle entend parler des «bandeaux mauves» ou «purple» depuis deux ou trois ans, mais jamais pour des histoires sérieuses. Pour elle, ces jeunes cherchent seulement à imiter les vrais gangs criminalisés.
«De toute façon, les vrais, ils ne s'affichent pas de façon aussi visible. L'utilisation de symboles comme le mauve, c'est plus près des pseudo-gangs, des jeunes qui prennent les gangs de rue pour modèles et veulent les imiter ou encore de petits criminels qui se cherchent une identité.»
Afficher ses couleurs
Il y a déjà bien longtemps que les gangs de rue rivaux à Montréal ont adopté les couleurs des deux grandes «familles» américaines de gangs, bleu pour les Crips et rouge pour leurs ennemis jurés, les Bloods. Les membres portent souvent des foulards aux couleurs de leur gang.
«À Montréal, le phénomène des gangs est bien connu, il y a des territoires rouges ou bleus et une criminalité associée à ça, souligne Pierre Desautels, porte-parole de la police de Laval. Certains membres des gangs montréalais habitent à Laval, mais ils n'y établissent pas de territoires définis.»
Sécurité et neutralité
«Or, si on mélange du rouge et du bleu, ça donne du mauve, fait remarquer le policier. Pour une question de sécurité et de neutralité, certains jeunes à Laval portent donc du mauve.
«Ils sont principalement âgés entre 13 et 20 ans, dit-il. En arborant cette couleur, ils montrent qu'ils peuvent avoir des aspirations, mais qu'ils ne font pas partie d'un camp ou de l'autre, pour l'instant.»
Un membre du gang de rue montréalais Crack Down Posse, rencontré par le Journal dans un centre de réadaptation du Centre jeunesse de Montréal, confirme que beaucoup de jeunes Lavallois s'identifient par le mauve et entrent en contact avec les gangs de la métropole. «J'avais un chum à Laval avant, et à cause de lui, les» purple «(mauves) étaient alliés aux bleus. Maintenant il n'est plus là et ils sont plutôt avec des rouges. Ça peut changer des fois», explique-t-il.
Leur couleur: mauve
Vincent Larouche
Le Journal de Montréal
06/09/2006 08h55
Après les gangs de rue montréalais identifiés aux «Rouges» ou aux «Bleus», voici que les jeunes délinquants de Laval ont maintenant leur propre couleur : le mauve.
Quand on lui demande si elle a déjà entendu parler d'une nouvelle «couleur» de gang de rue à Laval, la responsable du dossier gangs de rue au Centre jeunesse de Montréal, Chantal Fredette, éclate de rire. «Bon, là vous voulez me parler des mauves», devine-t-elle.
La spécialiste confirme qu'elle entend parler des «bandeaux mauves» ou «purple» depuis deux ou trois ans, mais jamais pour des histoires sérieuses. Pour elle, ces jeunes cherchent seulement à imiter les vrais gangs criminalisés.
«De toute façon, les vrais, ils ne s'affichent pas de façon aussi visible. L'utilisation de symboles comme le mauve, c'est plus près des pseudo-gangs, des jeunes qui prennent les gangs de rue pour modèles et veulent les imiter ou encore de petits criminels qui se cherchent une identité.»
Afficher ses couleurs
Il y a déjà bien longtemps que les gangs de rue rivaux à Montréal ont adopté les couleurs des deux grandes «familles» américaines de gangs, bleu pour les Crips et rouge pour leurs ennemis jurés, les Bloods. Les membres portent souvent des foulards aux couleurs de leur gang.
«À Montréal, le phénomène des gangs est bien connu, il y a des territoires rouges ou bleus et une criminalité associée à ça, souligne Pierre Desautels, porte-parole de la police de Laval. Certains membres des gangs montréalais habitent à Laval, mais ils n'y établissent pas de territoires définis.»
Sécurité et neutralité
«Or, si on mélange du rouge et du bleu, ça donne du mauve, fait remarquer le policier. Pour une question de sécurité et de neutralité, certains jeunes à Laval portent donc du mauve.
«Ils sont principalement âgés entre 13 et 20 ans, dit-il. En arborant cette couleur, ils montrent qu'ils peuvent avoir des aspirations, mais qu'ils ne font pas partie d'un camp ou de l'autre, pour l'instant.»
Un membre du gang de rue montréalais Crack Down Posse, rencontré par le Journal dans un centre de réadaptation du Centre jeunesse de Montréal, confirme que beaucoup de jeunes Lavallois s'identifient par le mauve et entrent en contact avec les gangs de la métropole. «J'avais un chum à Laval avant, et à cause de lui, les» purple «(mauves) étaient alliés aux bleus. Maintenant il n'est plus là et ils sont plutôt avec des rouges. Ça peut changer des fois», explique-t-il.
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LeeLou a écritGangs de rue / Laval
Leur couleur: mauve
Vincent Larouche
Le Journal de Montréal
06/09/2006 08h55
Quand on lui demande si elle a déjà entendu parler d'une nouvelle «couleur» de gang de rue à Laval, la responsable du dossier gangs de rue au Centre jeunesse de Montréal, Chantal Fredette, éclate de rire. «Bon, là vous voulez me parler des mauves», devine-t-elle.
La spécialiste confirme qu'elle entend parler des «bandeaux mauves» ou «purple» depuis deux ou trois ans, mais jamais pour des histoires sérieuses. Pour elle, ces jeunes cherchent seulement à imiter les vrais gangs criminalisés.
«De toute façon, les vrais, ils ne s'affichent pas de façon aussi visible. L'utilisation de symboles comme le mauve, c'est plus près des pseudo-gangs, des jeunes qui prennent les gangs de rue pour modèles et veulent les imiter ou encore de petits criminels qui se cherchent une identité.»
Afficher ses couleurs
Il y a déjà bien longtemps que les gangs de rue rivaux à Montréal ont adopté les couleurs des deux grandes «familles» américaines de gangs, bleu pour les Crips et rouge pour leurs ennemis jurés, les Bloods. Les membres portent souvent des foulards aux couleurs de leur gang.
«À Montréal, le phénomène des gangs est bien connu, il y a des territoires rouges ou bleus et une criminalité associée à ça, souligne Pierre Desautels, porte-parole de la police de Laval. Certains membres des gangs montréalais habitent à Laval, mais ils n'y établissent pas de territoires définis.»
Sécurité et neutralité
«Or, si on mélange du rouge et du bleu, ça donne du mauve, fait remarquer le policier. Pour une question de sécurité et de neutralité, certains jeunes à Laval portent donc du mauve.
«Ils sont principalement âgés entre 13 et 20 ans, dit-il. En arborant cette couleur, ils montrent qu'ils peuvent avoir des aspirations, mais qu'ils ne font pas partie d'un camp ou de l'autre, pour l'instant.»
Un membre du gang de rue montréalais Crack Down Posse, rencontré par le Journal dans un centre de réadaptation du Centre jeunesse de Montréal, confirme que beaucoup de jeunes Lavallois s'identifient par le mauve et entrent en contact avec les gangs de la métropole. «J'avais un chum à Laval avant, et à cause de lui, les» purple «(mauves) étaient alliés aux bleus. Maintenant il n'est plus là et ils sont plutôt avec des rouges. Ça peut changer des fois», explique-t-il.
Je trouve pas ca drole moi ..... Prendre cela presque a la légère ainsi . Ca commence pour le fun puis ensuite ...... y arrive quoi ??
Leur couleur: mauve
Vincent Larouche
Le Journal de Montréal
06/09/2006 08h55
Quand on lui demande si elle a déjà entendu parler d'une nouvelle «couleur» de gang de rue à Laval, la responsable du dossier gangs de rue au Centre jeunesse de Montréal, Chantal Fredette, éclate de rire. «Bon, là vous voulez me parler des mauves», devine-t-elle.
La spécialiste confirme qu'elle entend parler des «bandeaux mauves» ou «purple» depuis deux ou trois ans, mais jamais pour des histoires sérieuses. Pour elle, ces jeunes cherchent seulement à imiter les vrais gangs criminalisés.
«De toute façon, les vrais, ils ne s'affichent pas de façon aussi visible. L'utilisation de symboles comme le mauve, c'est plus près des pseudo-gangs, des jeunes qui prennent les gangs de rue pour modèles et veulent les imiter ou encore de petits criminels qui se cherchent une identité.»
Afficher ses couleurs
Il y a déjà bien longtemps que les gangs de rue rivaux à Montréal ont adopté les couleurs des deux grandes «familles» américaines de gangs, bleu pour les Crips et rouge pour leurs ennemis jurés, les Bloods. Les membres portent souvent des foulards aux couleurs de leur gang.
«À Montréal, le phénomène des gangs est bien connu, il y a des territoires rouges ou bleus et une criminalité associée à ça, souligne Pierre Desautels, porte-parole de la police de Laval. Certains membres des gangs montréalais habitent à Laval, mais ils n'y établissent pas de territoires définis.»
Sécurité et neutralité
«Or, si on mélange du rouge et du bleu, ça donne du mauve, fait remarquer le policier. Pour une question de sécurité et de neutralité, certains jeunes à Laval portent donc du mauve.
«Ils sont principalement âgés entre 13 et 20 ans, dit-il. En arborant cette couleur, ils montrent qu'ils peuvent avoir des aspirations, mais qu'ils ne font pas partie d'un camp ou de l'autre, pour l'instant.»
Un membre du gang de rue montréalais Crack Down Posse, rencontré par le Journal dans un centre de réadaptation du Centre jeunesse de Montréal, confirme que beaucoup de jeunes Lavallois s'identifient par le mauve et entrent en contact avec les gangs de la métropole. «J'avais un chum à Laval avant, et à cause de lui, les» purple «(mauves) étaient alliés aux bleus. Maintenant il n'est plus là et ils sont plutôt avec des rouges. Ça peut changer des fois», explique-t-il.
Je trouve pas ca drole moi ..... Prendre cela presque a la légère ainsi . Ca commence pour le fun puis ensuite ...... y arrive quoi ??
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