Harper refuse de reconnaître l'existence de la nation québécoise
BouleAMites_ a écrit Ouin ben, sais-tu quoi, non seulement je ne me reconnais pas dans le Canada anglais, mais je ne me reconnais pas non plus quand je vois Harper si populaire au Québec. J'ai toujours pensé que j'étais bien au Québec et que je me verrais très mal vivre ailleurs, mais je commence à voir les choses autrement. Je ne dis pas que je quitterais le pays à cause de ça, mais je suis en train de me dire que tant qu'à me sentir une étrangère, une citoyenne de deuxième classe ici, où ma langue ne vaut pas autant que l'autre et où ça ne semble pas faire un pli à bien du monde, dans le fond, ça serait quoi la différence avec aller vivre ailleurs et vivre dans une langue complètement différente?
Avec le français comme langue officielle, avec la (très contraignante pour les anglophones) loi 101, tu te sens une étrangère, une citoyenne de deuxième classe?
Je vois juste pas qu'est-ce que le monde veule. La culture québécoise est en santé (pensons juste au cinéma), la langue française emplement protégée (et nullement en danger à moins de croire le discours de peur de certains)...
Avec 2 référendums, un mouvement séparatiste qui dure depuis des décennie, le bilingisme euh... Je pense que tout le Canada le sait que le Québec parle français. Même que si tu parles à n'importe qui en dehors du Québec, le monde sont limite gavé du discours que le Québec est une société distincte. Je pense que le mémo a plus que circulé.
Avec le français comme langue officielle, avec la (très contraignante pour les anglophones) loi 101, tu te sens une étrangère, une citoyenne de deuxième classe?
Je vois juste pas qu'est-ce que le monde veule. La culture québécoise est en santé (pensons juste au cinéma), la langue française emplement protégée (et nullement en danger à moins de croire le discours de peur de certains)...
Avec 2 référendums, un mouvement séparatiste qui dure depuis des décennie, le bilingisme euh... Je pense que tout le Canada le sait que le Québec parle français. Même que si tu parles à n'importe qui en dehors du Québec, le monde sont limite gavé du discours que le Québec est une société distincte. Je pense que le mémo a plus que circulé.
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Chico_Fan a écrit
Avec le français comme langue officielle, avec la (très contraignante pour les anglophones) loi 101, tu te sens une étrangère, une citoyenne de deuxième classe? Absolument! Ça donne quoi d'avoir des belles lois sur papier quand elles ne sont pas respectées? Tiens, juste récemment, voici ce que la commissaire Dyane Adams, qui comme par hasard n'a pas encore de remplaçant, a sorti:
Langues officielles: le ministère de la Défense devant les tribunaux?
Et je n'ai pas entendu parler de ce genre d'histoire qu'au ministère de la défense...
Citation :Je vois juste pas qu'est-ce que le monde veule. La culture québécoise est en santé (pensons juste au cinéma), la langue française emplement protégée (et nullement en danger à moins de croire le discours de peur de certains)...Justement, parlons-en du cinéma, et des cinéastes québécois qui sont désavantagés par rapport à ceux du Canada anglais au niveau du financement... Je n'ai pas de lien avec moi présentement mais ça a fait les manchettes tout récemment.
Citation :Avec 2 référendums, un mouvement séparatiste qui dure depuis des décennie, le bilingisme euh... Je pense que tout le Canada le sait que le Québec parle français. Même que si tu parles à n'importe qui en dehors du Québec, le monde sont limite gavé du discours que le Québec est une société distincte. Je pense que le mémo a plus que circulé. Et bien tant que ça ne paraîtra pas dans leurs actions, ils n'ont pas fini d'en entendre parler. En attendant, ça ne l'aurait pas fait mourir, Harper, de faire semblant qu'il s'en préoccupait quand on lui a posé la question.
Avec le français comme langue officielle, avec la (très contraignante pour les anglophones) loi 101, tu te sens une étrangère, une citoyenne de deuxième classe? Absolument! Ça donne quoi d'avoir des belles lois sur papier quand elles ne sont pas respectées? Tiens, juste récemment, voici ce que la commissaire Dyane Adams, qui comme par hasard n'a pas encore de remplaçant, a sorti:
Langues officielles: le ministère de la Défense devant les tribunaux?
Et je n'ai pas entendu parler de ce genre d'histoire qu'au ministère de la défense...
Citation :Je vois juste pas qu'est-ce que le monde veule. La culture québécoise est en santé (pensons juste au cinéma), la langue française emplement protégée (et nullement en danger à moins de croire le discours de peur de certains)...Justement, parlons-en du cinéma, et des cinéastes québécois qui sont désavantagés par rapport à ceux du Canada anglais au niveau du financement... Je n'ai pas de lien avec moi présentement mais ça a fait les manchettes tout récemment.
Citation :Avec 2 référendums, un mouvement séparatiste qui dure depuis des décennie, le bilingisme euh... Je pense que tout le Canada le sait que le Québec parle français. Même que si tu parles à n'importe qui en dehors du Québec, le monde sont limite gavé du discours que le Québec est une société distincte. Je pense que le mémo a plus que circulé. Et bien tant que ça ne paraîtra pas dans leurs actions, ils n'ont pas fini d'en entendre parler. En attendant, ça ne l'aurait pas fait mourir, Harper, de faire semblant qu'il s'en préoccupait quand on lui a posé la question.
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Le voilà, le lien sur le financement du cinéma québécois:
Le cinéma québécois se débobine
Citation :TÉLÉFILM CANADA
Le cinéma québécois se débobine
Mario Cloutier et Hugo de Grandpré
La Presse
Se disant incapable d'assurer un financement adéquat du cinéma québécois, Téléfilm Canada lance un cri d'alarme au gouvernement de Stephen Harper.
Ainsi, malgré ses succès indéniables d'un océan à l'autre, soulignés autant par la critique que par le box-office, le cinéma québécois entre brusquement dans un menaçant «âge des ténèbres».
Cette expression appropriée renvoie au titre du dernier projet de Denys Arcand, un film qui ne se fera pas. L'un des cinéastes québécois les plus primés de l'histoire du septième art, autant à Hollywood qu'en France, ne pourra mettre son film en branle à cause d'un financement insuffisant de Téléfilm Canada.
«Nous ne pouvons plus financer autant de films que dans le passé. Dans ce contexte, il est important que nos revenus augmentent afin de nous permettre d'investir dans un plus grand nombre de films en français», écrit Téléfilm dans son communiqué.
L'organisme subventionnaire fédéral a dévoilé en fin de journée la liste de ses nouveaux récipiendaires. Avec sept films à plus petit budget, les projets de plus de deux millions de Denys Arcand et de Bernard Émond - Contre toute espérance - y figurent bien, mais dans le cas du réalisateur des Invasions barbares, les fonds ne seront pas suffisants.
«Je n'ai pas ce dont j'ai besoin pour faire le film» a confirmé à La Presse la productrice Denise Robert qui s'attendait à trois millions de la part de Téléfilm afin de lancer la production en septembre prochain.
Chute du nombre de films produits
En 2003-2004, le financement fédéral permettait la production de 20 films québécois. Le statu quo du financement fera en sorte que le nombre de projets devra se limiter à 11 longs métrages en 2006-07 au Québec.
Mais Denys Arcand n'est pas le seul. Les projets des Robert Lepage, Charles Binamé, Francis Leclerc et Robert Morin ne verront pas le jour dans les prochains mois non plus. La version cinéma de Grande Ourse ne pourra pas non plus être tournée.
Depuis de nombreuses années avec son enveloppe sélective, Téléfilm n'a que 11 millions par année à offrir. Sept ont été attribués à l'automne, il en restaient quatre cette à répartir cette fois-ci parmi 32 projets qui totalisaient 52 millions.
«On prédisait depuis longtemps une crise du financement, explique Patrick Roy, vice-président chez Alliance. On y est. C'est une très mauvaise journée pour le cinéma québécois. On a frappé un mur.»
Système malade
Devant un financement qui ne reconnaît pas la quantité et la qualité des films québécois, le producteur de Robert Lepage, Mario Saint-Laurent, ajoute que «le système est profondément malade».
En outre, le partage des fonds de Téléfilm entre les projets québécois et ceux du Canada anglais serait discriminatoire .
«Certains films au Canada anglais vont recevoir 4 millions chacun cette année. Malgré tout le talent qu'on a au Québec, qu'on ne soit pas capable de faire nos films, c'est profondément triste», dit Denise Robert.
Louise Deslauriers, de Téléfilm, reconnaît que la situation est difficile, tant pour l'industrie du cinéma que pour la Société d'État.
«Nous faisons le meilleur choix possible parmi les meilleurs projets, mais plusieurs autres mériteraient notre soutien», dit-elle.
Un comité francophone examinera bientôt le Fonds du long métrage du Canada pour voir de quelle façon il pourrait être possible d'assurer un meilleur équilibre entre le niveau des demandes et les ressources disponibles.
Edit: je fais référence à mon message ci-haut, quelques secondes avant le tien, Chico Fan. --Message edité par BouleAMites_ le 2006-06-24 15:15:46--
Le cinéma québécois se débobine
Citation :TÉLÉFILM CANADA
Le cinéma québécois se débobine
Mario Cloutier et Hugo de Grandpré
La Presse
Se disant incapable d'assurer un financement adéquat du cinéma québécois, Téléfilm Canada lance un cri d'alarme au gouvernement de Stephen Harper.
Ainsi, malgré ses succès indéniables d'un océan à l'autre, soulignés autant par la critique que par le box-office, le cinéma québécois entre brusquement dans un menaçant «âge des ténèbres».
Cette expression appropriée renvoie au titre du dernier projet de Denys Arcand, un film qui ne se fera pas. L'un des cinéastes québécois les plus primés de l'histoire du septième art, autant à Hollywood qu'en France, ne pourra mettre son film en branle à cause d'un financement insuffisant de Téléfilm Canada.
«Nous ne pouvons plus financer autant de films que dans le passé. Dans ce contexte, il est important que nos revenus augmentent afin de nous permettre d'investir dans un plus grand nombre de films en français», écrit Téléfilm dans son communiqué.
L'organisme subventionnaire fédéral a dévoilé en fin de journée la liste de ses nouveaux récipiendaires. Avec sept films à plus petit budget, les projets de plus de deux millions de Denys Arcand et de Bernard Émond - Contre toute espérance - y figurent bien, mais dans le cas du réalisateur des Invasions barbares, les fonds ne seront pas suffisants.
«Je n'ai pas ce dont j'ai besoin pour faire le film» a confirmé à La Presse la productrice Denise Robert qui s'attendait à trois millions de la part de Téléfilm afin de lancer la production en septembre prochain.
Chute du nombre de films produits
En 2003-2004, le financement fédéral permettait la production de 20 films québécois. Le statu quo du financement fera en sorte que le nombre de projets devra se limiter à 11 longs métrages en 2006-07 au Québec.
Mais Denys Arcand n'est pas le seul. Les projets des Robert Lepage, Charles Binamé, Francis Leclerc et Robert Morin ne verront pas le jour dans les prochains mois non plus. La version cinéma de Grande Ourse ne pourra pas non plus être tournée.
Depuis de nombreuses années avec son enveloppe sélective, Téléfilm n'a que 11 millions par année à offrir. Sept ont été attribués à l'automne, il en restaient quatre cette à répartir cette fois-ci parmi 32 projets qui totalisaient 52 millions.
«On prédisait depuis longtemps une crise du financement, explique Patrick Roy, vice-président chez Alliance. On y est. C'est une très mauvaise journée pour le cinéma québécois. On a frappé un mur.»
Système malade
Devant un financement qui ne reconnaît pas la quantité et la qualité des films québécois, le producteur de Robert Lepage, Mario Saint-Laurent, ajoute que «le système est profondément malade».
En outre, le partage des fonds de Téléfilm entre les projets québécois et ceux du Canada anglais serait discriminatoire .
«Certains films au Canada anglais vont recevoir 4 millions chacun cette année. Malgré tout le talent qu'on a au Québec, qu'on ne soit pas capable de faire nos films, c'est profondément triste», dit Denise Robert.
Louise Deslauriers, de Téléfilm, reconnaît que la situation est difficile, tant pour l'industrie du cinéma que pour la Société d'État.
«Nous faisons le meilleur choix possible parmi les meilleurs projets, mais plusieurs autres mériteraient notre soutien», dit-elle.
Un comité francophone examinera bientôt le Fonds du long métrage du Canada pour voir de quelle façon il pourrait être possible d'assurer un meilleur équilibre entre le niveau des demandes et les ressources disponibles.
Edit: je fais référence à mon message ci-haut, quelques secondes avant le tien, Chico Fan. --Message edité par BouleAMites_ le 2006-06-24 15:15:46--
Trouvez-moi une loi qui est unaniment respectée 365 jours par année, bonne chance.
Je ne suis pas au courant pour le cinéma québécois vs canadien anglais, donc je ne peux pas me prononcer.
Je n'ai pas vu de problème avec les propos de Harper rapportés. Un journaliste rapport une ou deux phrases comme ca, je vois pas matière à grimper au rideau.
Je ne suis pas au courant pour le cinéma québécois vs canadien anglais, donc je ne peux pas me prononcer.
Je n'ai pas vu de problème avec les propos de Harper rapportés. Un journaliste rapport une ou deux phrases comme ca, je vois pas matière à grimper au rideau.
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Chico_Fan a écritTrouvez-moi une loi qui est unaniment respectée 365 jours par année, bonne chance.Je veux bien croire, mais on parle de manquements majeurs depuis des décennies, pas de petits manquements ici et là. C'est un manque d'efforts chronique.
Citation :Je ne suis pas au courant pour le cinéma québécois vs canadien anglais, donc je ne peux pas me prononcer.Voir article ci-haut... on se suit de près!
Citation :Je n'ai pas vu de problème avec les propos de Harper rapportés. Un journaliste rapport une ou deux phrases comme ca, je vois pas matière à grimper au rideau. Bien en fait, j'ai été plus déçue par la réaction des députés québécois que par celle de Harper lui-même... Mais je prends sa déclaration dans un contexte plus global (je fais référence à l'article suivant, entre autres). --Message edité par BouleAMites_ le 2006-06-24 15:28:29--
Citation :Je ne suis pas au courant pour le cinéma québécois vs canadien anglais, donc je ne peux pas me prononcer.Voir article ci-haut... on se suit de près!
Citation :Je n'ai pas vu de problème avec les propos de Harper rapportés. Un journaliste rapport une ou deux phrases comme ca, je vois pas matière à grimper au rideau. Bien en fait, j'ai été plus déçue par la réaction des députés québécois que par celle de Harper lui-même... Mais je prends sa déclaration dans un contexte plus global (je fais référence à l'article suivant, entre autres). --Message edité par BouleAMites_ le 2006-06-24 15:28:29--
Chico_Fan a écritTrouvez-moi une loi qui est unaniment respectée 365 jours par année, bonne chance.
Je ne suis pas au courant pour le cinéma québécois vs canadien anglais, donc je ne peux pas me prononcer.
Je n'ai pas vu de problème avec les propos de Harper rapportés. Un journaliste rapport une ou deux phrases comme ca, je vois pas matière à grimper au rideau.
on vois bien pour qui tu as voté
Je ne suis pas au courant pour le cinéma québécois vs canadien anglais, donc je ne peux pas me prononcer.
Je n'ai pas vu de problème avec les propos de Harper rapportés. Un journaliste rapport une ou deux phrases comme ca, je vois pas matière à grimper au rideau.
on vois bien pour qui tu as voté
vivre et laisser vivre
Si discuter d'un fait c'est de grimper dans les rideaux... Si les lois ne sont pas respectées 365 jours par année, comment expliquer le fait que la loi 101 soit bafouée 365 jours par année par plusieurs commerces dans la ville de Montréal? Évidemment que le fait français au Québec n'est pour l'instant pas menacé mais on disait ça aussi en Louisiane, quelques décennies passées... Aujourd'hui, le portrait est tout autre.
Comment aussi expliquer le fait que l'on reconnaisse la nation autochtone et la nation acadienne et que l'on chique la guenille pour la nation québécoise francophone? Avec des grands québécois francophones comme Verner et Bernier, je comprends que l'on doive se battre pour être sur la mappe sinon c'est vrai que le danger nous guette. Une langue se meurt quand ses utilisateurs ne voient pas la nécessité de lui donner toute la place qui lui revient et ne la défende pas avec énergie.
Comment aussi expliquer le fait que l'on reconnaisse la nation autochtone et la nation acadienne et que l'on chique la guenille pour la nation québécoise francophone? Avec des grands québécois francophones comme Verner et Bernier, je comprends que l'on doive se battre pour être sur la mappe sinon c'est vrai que le danger nous guette. Une langue se meurt quand ses utilisateurs ne voient pas la nécessité de lui donner toute la place qui lui revient et ne la défende pas avec énergie.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écritSi discuter d'un fait c'est de grimper dans les rideaux... Si les lois ne sont pas respectées 365 jours par année, comment expliquer le fait que la loi 101 soit bafouée 365 jours par année par plusieurs commerces dans la ville de Montréal? Évidemment que le fait français au Québec n'est pour l'instant pas menacé mais on disait ça aussi en Louisiane, quelques décennies passées... Aujourd'hui, le portrait est tout autre.
Comment aussi expliquer le fait que l'on reconnaisse la nation autochtone et la nation acadienne et que l'on chique la guenille pour la nation québécoise francophone? Avec des grands québécois francophones comme Verner et Bernier, je comprends que l'on doive se battre pour être sur la mappe sinon c'est vrai que le danger nous guette. Une langue se meurt quand ses utilisateurs ne voient pas la nécessité de lui donner toute la place qui lui revient et ne la défende pas avec énergie.
--Message edité par pucinette le 2006-06-24 23:55:01--
Comment aussi expliquer le fait que l'on reconnaisse la nation autochtone et la nation acadienne et que l'on chique la guenille pour la nation québécoise francophone? Avec des grands québécois francophones comme Verner et Bernier, je comprends que l'on doive se battre pour être sur la mappe sinon c'est vrai que le danger nous guette. Une langue se meurt quand ses utilisateurs ne voient pas la nécessité de lui donner toute la place qui lui revient et ne la défende pas avec énergie.
--Message edité par pucinette le 2006-06-24 23:55:01--
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Chico_Fan a écrit
Avec le français comme langue officielle, avec la (très contraignante pour les anglophones) loi 101, tu te sens une étrangère, une citoyenne de deuxième classe?
Je vois juste pas qu'est-ce que le monde veule. La culture québécoise est en santé (pensons juste au cinéma), la langue française emplement protégée (et nullement en danger à moins de croire le discours de peur de certains)...
Avec 2 référendums, un mouvement séparatiste qui dure depuis des décennie, le bilingisme euh... Je pense que tout le Canada le sait que le Québec parle français. Même que si tu parles à n'importe qui en dehors du Québec, le monde sont limite gavé du discours que le Québec est une société distincte. Je pense que le mémo a plus que circulé.
Je ne comprend pas très bien ton message particulièrement le premier paragraphe. Quel est la très contraignante loi 101, quels sont les citoyens de deuxième classe?
Je ne sais pas de quelle région tu es. Quant à moi je suis une citoyenne du 450. Et oui banlieusarde. Par contre ma vie active est à Montréal et laisse moi te dire que de plus en plus la citoyenne de deuxième ordre je la ressens. Cette belle loi 101 je la vois bafouée à tous les jours. De plus en plus. C'est comme un cancer. Doucement sans que ton corps le sache, il y a une bibite qui te ronge. Si tu ne fais pas attention, que tu ne vas pas voir ton médecin régulièrement, il sera trop tard.
Je suis de la génération qui a vu la naissance de cette loi. Il était grandement temps. Nous étions à la veille de se faire assimiler, de mourir comme francophone. Grâce à cette loi que tu dis contraigante, nous sommes encore debout aujourd'hui....demain? Je ne sais pas.
J'ai un peu peur. Vois-tu à tous les jours j'ai un exemple que la loi est bafouée à mon travail et j'ai bien peur que quand les quelques matantes comme moi seront sorties que l'anglais sera la langue de travail.
Dans mon concon de banlieue tout va pour le mieux. En fait dans quelques années je vois deux québec. Montréal, et les autres.
Avec le français comme langue officielle, avec la (très contraignante pour les anglophones) loi 101, tu te sens une étrangère, une citoyenne de deuxième classe?
Je vois juste pas qu'est-ce que le monde veule. La culture québécoise est en santé (pensons juste au cinéma), la langue française emplement protégée (et nullement en danger à moins de croire le discours de peur de certains)...
Avec 2 référendums, un mouvement séparatiste qui dure depuis des décennie, le bilingisme euh... Je pense que tout le Canada le sait que le Québec parle français. Même que si tu parles à n'importe qui en dehors du Québec, le monde sont limite gavé du discours que le Québec est une société distincte. Je pense que le mémo a plus que circulé.
Je ne comprend pas très bien ton message particulièrement le premier paragraphe. Quel est la très contraignante loi 101, quels sont les citoyens de deuxième classe?
Je ne sais pas de quelle région tu es. Quant à moi je suis une citoyenne du 450. Et oui banlieusarde. Par contre ma vie active est à Montréal et laisse moi te dire que de plus en plus la citoyenne de deuxième ordre je la ressens. Cette belle loi 101 je la vois bafouée à tous les jours. De plus en plus. C'est comme un cancer. Doucement sans que ton corps le sache, il y a une bibite qui te ronge. Si tu ne fais pas attention, que tu ne vas pas voir ton médecin régulièrement, il sera trop tard.
Je suis de la génération qui a vu la naissance de cette loi. Il était grandement temps. Nous étions à la veille de se faire assimiler, de mourir comme francophone. Grâce à cette loi que tu dis contraigante, nous sommes encore debout aujourd'hui....demain? Je ne sais pas.
J'ai un peu peur. Vois-tu à tous les jours j'ai un exemple que la loi est bafouée à mon travail et j'ai bien peur que quand les quelques matantes comme moi seront sorties que l'anglais sera la langue de travail.
Dans mon concon de banlieue tout va pour le mieux. En fait dans quelques années je vois deux québec. Montréal, et les autres.
Oups...pour le fil de la discussion, Harper s'il avait été au fait de la réalité aurait pu dire que le Québec était un des fondateurs de la famille canadienne. Que la culture distincte du Québec fesait du Canada un pays meilleur.
Cibole c'est pas compliqué. Il n'y a rien là dedans qui te fais dire que tu veux que le Québec se sépare.....Je suis vraiment désolée de voir comment les politiciens peuvent répondre à des questions tellement évidentes.
Cibole c'est pas compliqué. Il n'y a rien là dedans qui te fais dire que tu veux que le Québec se sépare.....Je suis vraiment désolée de voir comment les politiciens peuvent répondre à des questions tellement évidentes.
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Fabine a écrit
Je ne comprend pas très bien ton message particulièrement le premier paragraphe. Quel est la très contraignante loi 101, quels sont les citoyens de deuxième classe?C'est moi qui disait que je me sentais une citoyenne de deuxième classe dans ce pays, dans un message de la page précédente. Chico Fan répondait à mon message.
Et pour ce qui est de deux Québec, je crois que ça commence à être le cas déjà... Demandez à bien des gens à Montréal qui n'ont pas le français pour langue maternelle et qui ne connaissent pas tellement l'histoire du Québec quelle est la proportion de francophones au Québec et je parie qu'ils ne sont pas conscients que nous sommes encore 80%, car à Montréal c'est loin d'être le cas. Et, de la même manière, c'est probablement difficile d'imaginer que le français puisse n'être pas respecté si dans le milieu où l'on vit, on est entouré d'une écrasante majorité de francophones et où ça semble si naturel de vivre en français.
Je ne comprend pas très bien ton message particulièrement le premier paragraphe. Quel est la très contraignante loi 101, quels sont les citoyens de deuxième classe?C'est moi qui disait que je me sentais une citoyenne de deuxième classe dans ce pays, dans un message de la page précédente. Chico Fan répondait à mon message.
Et pour ce qui est de deux Québec, je crois que ça commence à être le cas déjà... Demandez à bien des gens à Montréal qui n'ont pas le français pour langue maternelle et qui ne connaissent pas tellement l'histoire du Québec quelle est la proportion de francophones au Québec et je parie qu'ils ne sont pas conscients que nous sommes encore 80%, car à Montréal c'est loin d'être le cas. Et, de la même manière, c'est probablement difficile d'imaginer que le français puisse n'être pas respecté si dans le milieu où l'on vit, on est entouré d'une écrasante majorité de francophones et où ça semble si naturel de vivre en français.
Excusez-moi, mais ça fait vraiment "on est une minorité donc fermons-nous là" le discours qui dit que comme on a, la "très contraignante" loi 101 et que notre industrie cinématographique est en santé donc notre langue n'est pas en péril.
Bon je vais citer Falardeau, je sais que c'est pas "ze" référence en la matière , mais il sait de quoi il parle et je suis persuadée qu'il est très bien informé sur la chose. Dans une entrevue aux Francs-tireurs, il disait que notre langue, notre culture, bref notre peuple, n'aura pas d'autre alternative, d'autre chemin un moment donné, que de disparaître. Historiquement, toujours selon lui, tout les peuples qui ne se gouvernaient pas par eux-mêmes, finissaient par disparaître. Bon ça arrivera pas en 2020 mais même si ça arrive dans 200 ans, moi ça me fait peur.
Bon je vais citer Falardeau, je sais que c'est pas "ze" référence en la matière , mais il sait de quoi il parle et je suis persuadée qu'il est très bien informé sur la chose. Dans une entrevue aux Francs-tireurs, il disait que notre langue, notre culture, bref notre peuple, n'aura pas d'autre alternative, d'autre chemin un moment donné, que de disparaître. Historiquement, toujours selon lui, tout les peuples qui ne se gouvernaient pas par eux-mêmes, finissaient par disparaître. Bon ça arrivera pas en 2020 mais même si ça arrive dans 200 ans, moi ça me fait peur.
Beppo a écritSi discuter d'un fait c'est de grimper dans les rideaux... Si les lois ne sont pas respectées 365 jours par année, comment expliquer le fait que la loi 101 soit bafouée 365 jours par année par plusieurs commerces dans la ville de Montréal? Évidemment que le fait français au Québec n'est pour l'instant pas menacé mais on disait ça aussi en Louisiane, quelques décennies passées... Aujourd'hui, le portrait est tout autre.
Comment aussi expliquer le fait que l'on reconnaisse la nation autochtone et la nation acadienne et que l'on chique la guenille pour la nation québécoise francophone? Avec des grands québécois francophones comme Verner et Bernier, je comprends que l'on doive se battre pour être sur la mappe sinon c'est vrai que le danger nous guette. Une langue se meurt quand ses utilisateurs ne voient pas la nécessité de lui donner toute la place qui lui revient et ne la défende pas avec énergie.
Comment aussi expliquer le fait que l'on reconnaisse la nation autochtone et la nation acadienne et que l'on chique la guenille pour la nation québécoise francophone? Avec des grands québécois francophones comme Verner et Bernier, je comprends que l'on doive se battre pour être sur la mappe sinon c'est vrai que le danger nous guette. Une langue se meurt quand ses utilisateurs ne voient pas la nécessité de lui donner toute la place qui lui revient et ne la défende pas avec énergie.
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tipet a écritExcusez-moi, mais ça fait vraiment "on est une minorité donc fermons-nous là" le discours qui dit que comme on a, la "très contraignante" loi 101 et que notre industrie cinématographique est en santé donc notre langue n'est pas en péril.
Bon je vais citer Falardeau, je sais que c'est pas "ze" référence en la matière , mais il sait de quoi il parle et je suis persuadée qu'il est très bien informé sur la chose. Dans une entrevue aux Francs-tireurs, il disait que notre langue, notre culture, bref notre peuple, n'aura pas d'autre alternative, d'autre chemin un moment donné, que de disparaître. Historiquement, toujours selon lui, tout les peuples qui ne se gouvernaient pas par eux-mêmes, finissaient par disparaître. Bon ça arrivera pas en 2020 mais même si ça arrive dans 200 ans, moi ça me fait peur.
Bon je vais citer Falardeau, je sais que c'est pas "ze" référence en la matière , mais il sait de quoi il parle et je suis persuadée qu'il est très bien informé sur la chose. Dans une entrevue aux Francs-tireurs, il disait que notre langue, notre culture, bref notre peuple, n'aura pas d'autre alternative, d'autre chemin un moment donné, que de disparaître. Historiquement, toujours selon lui, tout les peuples qui ne se gouvernaient pas par eux-mêmes, finissaient par disparaître. Bon ça arrivera pas en 2020 mais même si ça arrive dans 200 ans, moi ça me fait peur.
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
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Enfin, Layton est aussi chef d'un parti fédéraliste et il n'a pas rechigné à répondre à la question...
Duceppe, Boisclair et Layton vilipendent le chef conservateur
Citation :
REFUS DE RECONNAÎTRE LA NATION QUÉBÉCOISE
Duceppe, Boisclair et Layton vilipendent le chef conservateur
Mario Girard
La Presse
Des politiciens des scènes fédérale et provinciale, piqués au vif par les propos de Stephen Harper, qui refuse de reconnaître le Québec comme nation, ont profité de la Fête nationale pour répliquer.
Le premier ministre du Canada, qui avait choisi Québec pour y tenir la dernière réunion de son cabinet, a littéralement mis le feu aux poudres en niant l'existence d'une nation québécoise.
«Je reconnais que l'Assemblée nationale a adopté une telle déclaration, mais je ne sais pas, pour être franc, ce que cela représente du point de vue juridique», a déclaré Stephen Harper vendredi dernier, lors d'un point de presse à la Citadelle de Québec.
Croisé sur le boulevard René-Lévesque au moment où le défilé de la Saint-Jean-Baptiste se mettait en branle, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, s'est dit insulté par la position de M. Harper. «C'est comme si, vendredi prochain, la veille du 1er juillet, je me rendais à Ottawa et que je refusais de reconnaître l'existence de la nation canadienne. Ça ferait un énorme scandale, et avec raison.»
Pour Gilles Duceppe, cette reconnaissance peu très bien se faire en dehors de toute allégeance politique. «On n'est pas obligé d'être souverainiste pour reconnaître le Québec comme une nation, dit-il. J'étais avec M. Jean Charest hier et ce matin. Il est fédéraliste et ça ne l'empêche pas de reconnaître la nation québécoise.»
Le chef du Bloc québécois est profondément déçu par la paralysie qui touchent les députés conservateurs du Québec. «Ce qui est triste, c'est de voir des députés et des ministres élus au Québec faire la courbette et refuser de reconnaître leur propre nation, a dit M. Duceppe. C'est honteux.»
Également aux festivités montréalaises hier après-midi, le chef du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, n'a mis que quelques secondes pour désavouer l'attitude de M. Harper. «Je suis venu fêter dans ma ville et je suis venu célébrer une nation, a-t-il dit. On reconnaît l'Acadie et les peuples autochtones comme des nations. Le Canada est un pays fort. Pourquoi ne pourrait-on parler de différentes nations dans un pays uni et fier?»
Arrivé en fin d'après-midi dans la métropole pour assister au grand spectacle du parc Maisonneuve, le chef du Parti québécois, André Boisclair, avait du mal à expliquer la présence de Stephen Harper au Québec le week-end de la Fête nationale. «Le premier ministre nous fait l'affront de venir au Québec la veille de la Saint-Jean-Baptiste, et tout ce dont il trouve à parler, c'est de dépenses militaires», a-t-il dit.
André Boisclair critique la méconnaissance de la culture québécoise dont fait preuve Stephen Harper. «Je suis désolé de voir que M. Harper est incapable de regarder les Québécois dans les yeux pour ce qu'ils sont. Au-delà du débat sur la question nationale, qu'on soit nationaliste ou fédéraliste, on doit admettre que les Québécois forment une nation unique.»
En choisissant de tenir la dernière réunion de son cabinet dans la Vieille Capitale le week-end de la Saint-Jean-Baptiste, Stephen Harper savait-il qu'il s'exposait à une telle question? André Boisclair semble voir là une certaine naïveté. «Voilà sans doute pourquoi il s'est enfermé le reste du temps dans la Citadelle de Québec.»
Harper tente de corriger le tir
De passage à Saint-Joseph-de-Beauce pour souligner la Fête nationale hier après-midi, M. Harper a tenté de d'atténuer ses propos en précisant que la fierté québécoise ne constituait pas un désaveu du patriotisme canadien et que, au contraire, l'identité québécoise représentait une richesse pour tous les Canadiens.
Le chef conservateur a souligné que «la fierté québécoise n'est pas l'ennemi», ajoutant: «Tous les Canadiens peuvent se réjouir de la fierté des Québécois d'avoir préservé leur identité unique au sein du Canada.»
Le premier ministre canadien a de nouveau plaidé pour un fédéralisme d'ouverture: «Je veux que le Québec puisse exprimer pleinement sa personnalité au sein de la famille canadienne.»
Pour sa part, le ministre de l'Industrie, Maxime Bernier, qui accompagnait M. Harper, ne craint pas les critiques, même si son gouvernement refuse de reconnaître que le peuple québécois forme une nation. «Les Québécois savent qui ils sont, je pense qu'ils n'ont pas besoin de nous pour le leur dire», a-t-il indiqué.
Un moment cocasse a déridé les 300 personnes réunies pour écouter le discours de Stephen Harper. Peu après le début de son allocution, le premier ministre a été interrompu par le son assourdissant des cloches d'une église. «Les péquistes vont employer toutes les mesures pour m'empêcher de parler», a-t-il ironisé.
Avec la Presse Canadienne
Franchement, je suis très déçue des députés du Québec moi aussi. Je les trouve traîtres! Comme si le fait de s'indigner de la déclaration de Harper signifiait qu'on "avait besoin" de se faire dire qui on est... pas fort.
Duceppe, Boisclair et Layton vilipendent le chef conservateur
Citation :
REFUS DE RECONNAÎTRE LA NATION QUÉBÉCOISE
Duceppe, Boisclair et Layton vilipendent le chef conservateur
Mario Girard
La Presse
Des politiciens des scènes fédérale et provinciale, piqués au vif par les propos de Stephen Harper, qui refuse de reconnaître le Québec comme nation, ont profité de la Fête nationale pour répliquer.
Le premier ministre du Canada, qui avait choisi Québec pour y tenir la dernière réunion de son cabinet, a littéralement mis le feu aux poudres en niant l'existence d'une nation québécoise.
«Je reconnais que l'Assemblée nationale a adopté une telle déclaration, mais je ne sais pas, pour être franc, ce que cela représente du point de vue juridique», a déclaré Stephen Harper vendredi dernier, lors d'un point de presse à la Citadelle de Québec.
Croisé sur le boulevard René-Lévesque au moment où le défilé de la Saint-Jean-Baptiste se mettait en branle, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, s'est dit insulté par la position de M. Harper. «C'est comme si, vendredi prochain, la veille du 1er juillet, je me rendais à Ottawa et que je refusais de reconnaître l'existence de la nation canadienne. Ça ferait un énorme scandale, et avec raison.»
Pour Gilles Duceppe, cette reconnaissance peu très bien se faire en dehors de toute allégeance politique. «On n'est pas obligé d'être souverainiste pour reconnaître le Québec comme une nation, dit-il. J'étais avec M. Jean Charest hier et ce matin. Il est fédéraliste et ça ne l'empêche pas de reconnaître la nation québécoise.»
Le chef du Bloc québécois est profondément déçu par la paralysie qui touchent les députés conservateurs du Québec. «Ce qui est triste, c'est de voir des députés et des ministres élus au Québec faire la courbette et refuser de reconnaître leur propre nation, a dit M. Duceppe. C'est honteux.»
Également aux festivités montréalaises hier après-midi, le chef du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, n'a mis que quelques secondes pour désavouer l'attitude de M. Harper. «Je suis venu fêter dans ma ville et je suis venu célébrer une nation, a-t-il dit. On reconnaît l'Acadie et les peuples autochtones comme des nations. Le Canada est un pays fort. Pourquoi ne pourrait-on parler de différentes nations dans un pays uni et fier?»
Arrivé en fin d'après-midi dans la métropole pour assister au grand spectacle du parc Maisonneuve, le chef du Parti québécois, André Boisclair, avait du mal à expliquer la présence de Stephen Harper au Québec le week-end de la Fête nationale. «Le premier ministre nous fait l'affront de venir au Québec la veille de la Saint-Jean-Baptiste, et tout ce dont il trouve à parler, c'est de dépenses militaires», a-t-il dit.
André Boisclair critique la méconnaissance de la culture québécoise dont fait preuve Stephen Harper. «Je suis désolé de voir que M. Harper est incapable de regarder les Québécois dans les yeux pour ce qu'ils sont. Au-delà du débat sur la question nationale, qu'on soit nationaliste ou fédéraliste, on doit admettre que les Québécois forment une nation unique.»
En choisissant de tenir la dernière réunion de son cabinet dans la Vieille Capitale le week-end de la Saint-Jean-Baptiste, Stephen Harper savait-il qu'il s'exposait à une telle question? André Boisclair semble voir là une certaine naïveté. «Voilà sans doute pourquoi il s'est enfermé le reste du temps dans la Citadelle de Québec.»
Harper tente de corriger le tir
De passage à Saint-Joseph-de-Beauce pour souligner la Fête nationale hier après-midi, M. Harper a tenté de d'atténuer ses propos en précisant que la fierté québécoise ne constituait pas un désaveu du patriotisme canadien et que, au contraire, l'identité québécoise représentait une richesse pour tous les Canadiens.
Le chef conservateur a souligné que «la fierté québécoise n'est pas l'ennemi», ajoutant: «Tous les Canadiens peuvent se réjouir de la fierté des Québécois d'avoir préservé leur identité unique au sein du Canada.»
Le premier ministre canadien a de nouveau plaidé pour un fédéralisme d'ouverture: «Je veux que le Québec puisse exprimer pleinement sa personnalité au sein de la famille canadienne.»
Pour sa part, le ministre de l'Industrie, Maxime Bernier, qui accompagnait M. Harper, ne craint pas les critiques, même si son gouvernement refuse de reconnaître que le peuple québécois forme une nation. «Les Québécois savent qui ils sont, je pense qu'ils n'ont pas besoin de nous pour le leur dire», a-t-il indiqué.
Un moment cocasse a déridé les 300 personnes réunies pour écouter le discours de Stephen Harper. Peu après le début de son allocution, le premier ministre a été interrompu par le son assourdissant des cloches d'une église. «Les péquistes vont employer toutes les mesures pour m'empêcher de parler», a-t-il ironisé.
Avec la Presse Canadienne
Franchement, je suis très déçue des députés du Québec moi aussi. Je les trouve traîtres! Comme si le fait de s'indigner de la déclaration de Harper signifiait qu'on "avait besoin" de se faire dire qui on est... pas fort.
"Le chef conservateur a souligné que «la fierté québécoise n'est pas l'ennemi», ajoutant: «Tous les Canadiens peuvent se réjouir de la fierté des Québécois d'avoir préservé leur identité unique au sein du Canada.» "
Euh....il sait ce qu'il veut Mr.Harper ou quoi? Une journée, il refuse de reconnaître le caractère distinct du Québec, et le lendemain il dit admirer les québécois d'avoir conservé leur identité unique
Hello la contradiction! --Message edité par tipet le 2006-06-25 15:57:12--
Euh....il sait ce qu'il veut Mr.Harper ou quoi? Une journée, il refuse de reconnaître le caractère distinct du Québec, et le lendemain il dit admirer les québécois d'avoir conservé leur identité unique
Hello la contradiction! --Message edité par tipet le 2006-06-25 15:57:12--