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Publié : mer. mai 24, 2006 2:48 pm
par tuberale
Je l,ai retrouvé Accrux........je sais pas pourquoi il était partit en dernière page........

Publié : mer. mai 24, 2006 3:39 pm
par Fabine
Je vous met ce lien. Déjà d'être informé de la situation au jour le jour, nous permet de réaliser que notre environnement se dégrade.

Aujourd'hui j'ai été quand même surprise de constater que l'air était moins bon à Sainte-Anne-de-Bellevue qu'au centre-ville de Montréal sur Maisonneuve. Mais ma plus grande surprise est que la région métropolitaine est verte et le Témiscamingue est jaune.

Ça n'enlève pas le problème de plus en plus récurant de période de smog à Montréal. Quand pendant ces journées de plein soleil les buildings sont recouverts d'une brume, c'est assez épeurant.

Oups...mon lien. http://www.iqa.mddep.gouv.qc.ca/contenu/index.asp#carte --Message edité par fabine le 2006-05-24 21:40:38--

Publié : mer. mai 24, 2006 5:56 pm
par NainDeJardin
Fabine  a écritJe vous met ce lien. Déjà d'être informé de la situation au jour le jour, nous permet de réaliser que notre environnement se dégrade.

Aujourd'hui j'ai été quand même surprise de constater que l'air était moins bon à Sainte-Anne-de-Bellevue qu'au centre-ville de Montréal sur Maisonneuve. Mais ma plus grande surprise est que la région métropolitaine est verte et le Témiscamingue est jaune.

Ça n'enlève pas le problème de plus en plus récurant de période de smog à Montréal. Quand pendant ces journées de plein soleil les buildings sont recouverts d'une brume, c'est assez épeurant.

Oups...mon lien. http://www.iqa.mddep.gouv.qc.ca/contenu/index.asp#carte  

De l'air plus dégeu que sur le boul Maisonneuve?    Pour y avoir vécu 11 ans, j'ose pas imaginer ce que ça doit être...      

Sans joke, il est temps qu'on se penche sérieusement sur l'utilisation de la voiture...  C'est sûr qu'en région ou la population est moins importante et les distances plus grandes, le transport en commun est moins approprié...

Par contre, en ville, va falloir revoir tout ça...  Investir dans le transport en commun, taxer l'accès au centre-ville, améliorer le réseau de pistes cyclables et leur sécurité...  Faut être motivé en titi pour se déplacer au centre-ville en vélo; tout le monde te coupe, on te fait sentir que ta place n'est pas dans la rue (pourtant, je paie les mêmes taxes et les mêmes impôts que les automobilistes, j'vois pas pourquoi je devrais me contenter des quelques pistes cyclables; je ne me promène pas seulement par loisir, c'est mon moyen de transport)...

C'est la même chose pour les piétons; on encourage les gens à marcher mais faut se "watcher" parce que le civisme a pris le bord au centre-ville...

J'ose espérer qu'un jour Montréal sera aussi agréable pour les piétons et cyclistes que l'est Amsterdam actuellement!  Ce serait tellement meilleur pour notre santé et notre environnement!    

Publié : mer. mai 24, 2006 6:18 pm
par pucinette
CET ARTICLE EST LONG MAIS IL EST TRÈS INTÉRESSANT


Protégez-Vous
Janvier 2006, p. 12
Vivre mieux... avec moins
Transports: À pied, à vélo, en bus... et en auto: L'auto, c'est la liberté, affirme la publicité. Vraiment?

Maillard, Rémi

Toujours plus gros, plus puissant, plus rapide, plus sophistiqué... et plus cher! "En moyenne, la valeur d'une voiture sur le marché est aujourd'hui de 32 000 $, et la motorisation moyenne des 400 000 véhicules qui seront vendus au Québec cette année dépassera les 200 ch; en 1985, elle était de 95 ch! Cette fuite en avant est totalement absurde", s'insurge Richard Bergeron, conseiller à l'Agence métropolitaine de transport (AMT) et auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l'industrie automobile.

Pas toujours évident en banlieue

Avoir une voiture aujourd'hui coûte cher: plus de 9000 $ par an en moyenne (intérêts, dépréciation, immatriculation, assurances, entretien, réparations, essence), selon l'Association canadienne des automobilistes -, sans parler du stationnement ou des contraventions. Cela ne semble pourtant pas décourager la plupart des Québécois. Richard Bergeron a calculé que, depuis l'entrée dans l'ère Kyoto en 1998, chaque fois qu'ils ont eu 1 $ de plus à dépenser pour des biens de consommation, ils ont mis 60 ¢ dans leur véhicule, contre seulement 40 dans l'alimentation, les loisirs, les vêtements ou la santé. Résultat: le nombre d'autos et de camions légers privés au Québec a bondi de 7,3 % entre 1999 et 2004. L'année dernière, ce secteur "pesait" plus de 50 milliards de dollars, soit 20 % du produit intérieur brut de la province, tout en produisant une énorme quantité de gaz à effet de serre.

Difficile néanmoins de remplacer son auto d'un coup de baguette magique quand on habite en région ou dans de lointaines banlieues, qu'il n'y a ni commerces de proximité, ni trottoirs sécuritaires, ni pistes cyclables et que les transports en commun brillent par leur absence. L'enquête Origine-Destination 2003 de l'AMT montre que le centre-ville de Montréal compte "seulement" 0,46 auto par ménage, contre 1,10 dans l'est et 1,26 dans l'ouest de l'île, et 1,65 en moyenne dans les couronnes nord et sud. Autrement dit, plus l'étalement urbain est important, plus le besoin d'un véhicule se fait sentir.

Lever le pied

Pourtant, chaque année, de plus en plus de citadins décident de se déplacer autrement, par exemple après avoir pris connaissance d'outils comme la trousse Cocktail transport proposée par Équiterre, qui connaît un succès grandissant. Selon un sondage Ekos publié cet automne, 12 % des Canadiens auraient récemment modifié leurs habitudes en adoptant le covoiturage ou en abandonnant leur véhicule énergivore au profit d'un autre, plus économique. Leurs motivations? Réduire l'impact de la hausse du prix du pétrole sur leur portefeuille, bien sûr, mais aussi s'épargner du stress et être plus écologiques.

"Il y a autant de solutions que de personnes. Dans chaque cas, il faut évaluer si l'auto solo est vraiment le moyen le plus efficace d'atteindre son objectif. Et bien souvent, les solutions de rechange, par exemple les transports en commun, le vélo, le covoiturage ou la location occasionnelle, se révèlent plus économiques, plus rapides et meilleures pour la santé", explique Arthur Lacomme, du Réseau québécois pour la simplicité volontaire. Si l'on en croit le Centre québécois d'actions sur les changements climatiques, utiliser le vélo, les transports publics et le taxi plutôt que l'auto permettrait en effet d'économiser jusqu'à 7758 $ par an.

En attendant de vivre dans des villes ou des banlieues mieux adaptées aux piétons, voici quelques suggestions de moyens de transport de remplacement. En les combinant, vous améliorerez probablement votre qualité de vie tout en faisant des économies.

Le covoiturage

Peut-être en avez-vous assez de dépenser de l'argent, du temps et de l'énergie à pester tout seul au volant de votre auto dans les embouteillages - près d'un milliard de dollars et 500 millions d'heures perdus chaque année dans la seule région de Montréal! Alors si votre emploi et votre horaire de travail s'y prêtent, pourquoi ne pas "covoiturer" avec un ou des collègues ou avec votre conjoint pour aller au bureau? Vous ménagerez ainsi votre voiture et réduirez vos factures d'essence et de stationnement tout en passant un bon moment et en étant moins fatigué à la fin de la journée. Et comme une voiture émet en moyenne de quatre à cinq tonnes de gaz à effet de serre (GES) par an, vous contribuerez à l'effort en vue d'atteindre les objectifs fixés par le protocole de Kyoto.

Du programme allégo de l'AMT, surtout destiné aux employés et aux étudiants, à Autoduo ou Allô Stop, qui regroupe à lui seul environ 60 000 membres, il existe plusieurs services de covoiturage qui permettent de se rendre aux quatre coins de la province. Des entreprises comme Bombardier Aéronautique et Nortel ont même développé leur propre service de covoiturage, en collaboration avec l'AMT. À noter que Transports Québec a également créé une banque de données pour les particuliers désireux d'offrir des places dans leur voiture.

L'auto-partage

Pionnier dans ce domaine au Québec, Communauto regroupe déjà plus de 8000 abonnés qui se partagent une flotte de 420 véhicules "éconergétiques", répartis à Montréal, Longueuil, Laval, Québec, Gatineau et Sherbrooke. Le principe? Les clients réservent une voiture pour quelques heures ou quelques jours par téléphone ou par Internet, puis ils vont la chercher dans l'un des quelque 200 parcs de stationnement du réseau.

Pour devenir membre de Communauto, vous devez signer un contrat d'un an et payer des droits d'adhésion de 500 $ - remboursables lorsque vous quittez la compagnie. Quant à la cotisation annuelle et au coût par kilomètre, ils varient selon le forfait que vous avez choisi (il en existe trois, en fonction du nombre de kilomètres que vous pensez effectuer). Pour les courtes distances, il existe aussi un tarif à l'heure, ce que n'offre aucune entreprise de location classique.

"En moyenne, chacun de nos véhicules est utilisé par une vingtaine de personnes, et le client type l'emprunte environ deux fois par mois à Montréal et trois fois à Québec. Il le fait d'abord pour des considérations d'ordre économique et pratique. Les trois quarts de nos membres n'achètent pas d'auto ou revendent la leur dès qu'ils adhèrent. L'intérêt de la formule, c'est que nous posons un geste significatif pour l'environnement sans faire la morale aux gens", explique Benoît Robert, président de Communauto, qui espère transformer son entreprise en service de consommation de masse et évalue le marché québécois à "au moins 400 000 personnes".

Les transports en commun

Aujourd'hui, environ 20 % des personnes qui travaillent à Montréal les empruntent déjà tous les jours. Malgré un sous-financement chronique, le métro, l'autobus et le train de banlieue représentent donc une solution de rechange potentiellement efficace, en plus d'être un puissant facteur de développement régional.

Selon une étude de la firme Secor réalisée pour la chambre de commerce du Montréal métropolitain, les transports collectifs génèrent deux fois plus de retombées économiques que l'automobile. En 2003, leur utilisation a permis aux ménages montréalais d'économiser 570 millions en frais de déplacement tout en voyageant souvent dans de meilleures conditions, puisqu'on peut y lire son journal, écouter de la musique, travailler... ou somnoler. Autant d'argent qui a pu être investi ailleurs, par exemple dans les loisirs. Les transports collectifs offrent encore d'autres avantages: ils sont quatre fois moins polluants, consomment cinq fois moins d'énergie, causent 12 fois moins d'accidents et occupent 20 fois moins d'espace sur le réseau routier.

Le bus est également une option intéressante lorsqu'il s'agit de voyager entre Montréal et certaines villes du Québec. En région et dans beaucoup de banlieues, par contre, la situation est plus difficile en raison de la faible densité de population et d'un réseau quasi inexistant. Quant au train, il a connu une hausse de fréquentation spectaculaire dans la grande région de Montréal: de 1996 à 2004, sa clientèle est passée de 6,9 à 14,5 millions de passagers. Un chiffre que l'AMT entend doubler d'ici à 2010, notamment en construisant de nouvelles gares à proximité des universités, en multipliant les stationnements incitatifs et en achetant du matériel neuf, dont des wagons à deux étages. Le hic, c'est que ses cinq lignes actuelles ne desservent encore que certaines villes et que le service n'est assuré qu'aux heures de pointe. Résultat: les wagons sont souvent bondés et le confort des usagers laisse plutôt à désirer.

Le taxi

Complément des transports en commun, il est souvent considéré comme un luxe. Mais en ville, ce moyen de locomotion rapide peut devenir très intéressant, surtout lorsque les places de stationnement sont rares ou chères... ou qu'on a bu un verre de trop. En plus, l'hiver cela vous évite de pelleter ou de vous énerver parce que votre "bazou" refuse de démarrer!

Le vélo et la marche

Si un Québécois sur deux fait du vélo, la plupart du temps c'est uniquement pour son plaisir, et seuls 6 % d'entre eux l'utiliseraient comme principal moyen de transport de mai à septembre. Autrement dit, prendre sa bicyclette pour aller au bureau ou chez des amis reste l'exception. Pourtant, selon Vélo Québec, près de 60 % des déplacements à Montréal se font sur des distances égales ou inférieures à... 5 km. Donc, du printemps à l'automne, pourquoi se priver du plaisir de pédaler pour échapper aux embouteillages lorsqu'il existe un bon réseau de pistes cyclables et que la température le permet?

Le vélo, la marche, voire le patin à roues alignées sont les moyens de se déplacer les plus économiques et écologiques qui soient. Et c'est aussi la meilleure façon de garder la forme, notamment de diminuer les risques d'obésité et de troubles cardiovasculaires. Plus la peine de s'abonner à un centre de conditionnement physique!

L'auto... malgré tout

Si vous ne pouvez vous passer d'une auto, pourquoi ne pas opter pour un modèle moins polluant et moins énergivore? Par exemple, une voiture intermédiaire consomme jusqu'à trois fois moins d'essence et produit trois fois moins de GES qu'un véhicule utilitaire sport moyen ou gros. Les voitures hybrides, qui possèdent un moteur électrique et un moteur à essence, répondent peut-être parfaitement à vos besoins. Bien sûr, à l'achat il vous en coûtera de 20 à 30 % plus cher que pour une auto traditionnelle, mais le gouvernement pourrait bientôt vous donner un petit coup de pouce en adoptant des mesures fiscales incitatives. Et avec la flambée du prix de l'essence, le jeu risque d'en valoir la chandelle.


Encadré(s) :

Plus...

AGENCE MÉTROPOLITAINE DE TRANSPORT

www.amt.qc.ca

Pour en savoir plus sur le train, l'autobus et le métro (horaires, tarifs, transport adapté, vélo, etc.) et les projets de l'AMT. --Message edité par pucinette le 2006-05-25 00:19:12--