La dépression, La vraie là est un manque de neurotransmetteurs au cerveau. Ces neurotransmetteur stabilisent l'humeur d'une personne. Les antidépresseurs remplacent ces neurotransmetteurs et aident une personne dépressive à avoir une humeur plus stable.
Après plusieurs épisodes de dépression majeure, il est courat qu'une personne ait à prendre des antidep à long terme et parfois pour toute sa vie....Je n'ai aucun préjugé envers les personnes qui en consomment car j'ai vu leurs effets sur une personne proche. Qu'est-ce que c'est de prendre une ou deux pilules par jour pour mener une vie normale?
Je suis d'accord avec le fait que ces médicaments sont prescrits trop facilement mais la dépression touche une personne sur trois....Ça fait beaucoup de monde ça...
Il y a des gens qui en ont vraiment besoin et ce n'Est pas un manque de volonté de leur part ou encore un caprice que de prendre des antidépresseurs
Trop facile d'obtenir des antidépresseurs?
J'ai pas lu l'article en question mais je me demande si les médicaments dont il est question sont bien des antidépresseur ou des tranquilisants chose vraiment différente,
Et je crois que c'est les tranquilisants qui sont en majorité prescrit vite fait, car l'effet est immédiate se qui n'est pas vraiment le cas des antidépresseurs qui peuvent prendre des mois avant d'agir alors si un doc prescrit ça sans suivi, ça sert à rien ?
Et je crois que c'est les tranquilisants qui sont en majorité prescrit vite fait, car l'effet est immédiate se qui n'est pas vraiment le cas des antidépresseurs qui peuvent prendre des mois avant d'agir alors si un doc prescrit ça sans suivi, ça sert à rien ?
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.anthurium.
- Seigneur de la Causerie
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La question devrait être pourquoi as t'on besoin autant d'anti dépresseurs?
Si c'est un problème physique ça viens d'ou de la pollution, C'est génétique...
Si non que ce passet'il ici? Pas assez de lumière, on mange mal, le stress...
En tout cas je ne crois pas qu'on puissent prendre ce problème à la légère. Mais que faire ?
Si c'est un problème physique ça viens d'ou de la pollution, C'est génétique...
Si non que ce passet'il ici? Pas assez de lumière, on mange mal, le stress...
En tout cas je ne crois pas qu'on puissent prendre ce problème à la légère. Mais que faire ?
Prière et chant religieux
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.anthurium. a écritLa question devrait être pourquoi as t'on besoin autant d'anti dépresseurs?
Si c'est un problème physique ça viens d'ou de la pollution, C'est génétique...
Si non que ce passet'il ici? Pas assez de lumière, on mange mal, le stress...
En tout cas je ne crois pas qu'on puissent prendre ce problème à la légère. Mais que faire ?
Pas assez de lumière, on mange mal, le stress... je pense que ça peut tous être de très bon facteurs. Société de compétition où la performance est la seule façon de se valoriser, etc.
Si c'est un problème physique ça viens d'ou de la pollution, C'est génétique...
Si non que ce passet'il ici? Pas assez de lumière, on mange mal, le stress...
En tout cas je ne crois pas qu'on puissent prendre ce problème à la légère. Mais que faire ?
Pas assez de lumière, on mange mal, le stress... je pense que ça peut tous être de très bon facteurs. Société de compétition où la performance est la seule façon de se valoriser, etc.
Éolianne a écrit
Pas assez de lumière, on mange mal, le stress... je pense que ça peut tous être de très bon facteurs. Société de compétition où la performance est la seule façon de se valoriser, etc.
Tout ça fait en effet partie de la dépression. Mais la vraie dépression est causée par un manque de neurotransmetteurs au cerveau ce qui déséquilibre l'humeur. C'est là la différence entre un blues passagé ou une dépression.
Pas assez de lumière, on mange mal, le stress... je pense que ça peut tous être de très bon facteurs. Société de compétition où la performance est la seule façon de se valoriser, etc.
Tout ça fait en effet partie de la dépression. Mais la vraie dépression est causée par un manque de neurotransmetteurs au cerveau ce qui déséquilibre l'humeur. C'est là la différence entre un blues passagé ou une dépression.
Annouk a écrit
Tout ça fait en effet partie de la dépression. Mais la vraie dépression est causée par un manque de neurotransmetteurs au cerveau ce qui déséquilibre l'humeur. C'est là la différence entre un blues passagé ou une dépression. tu as bien raison, c'est facile de confondre, angoisse, burn out, fatigue extrème, etc, alors que certaines personnes comme tu le dis souffrent d'une maladie qui n'est pas toujours reliée au psychologique.
Tout ça fait en effet partie de la dépression. Mais la vraie dépression est causée par un manque de neurotransmetteurs au cerveau ce qui déséquilibre l'humeur. C'est là la différence entre un blues passagé ou une dépression. tu as bien raison, c'est facile de confondre, angoisse, burn out, fatigue extrème, etc, alors que certaines personnes comme tu le dis souffrent d'une maladie qui n'est pas toujours reliée au psychologique.
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gingerstar
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Intégrale a écritY'a tu juste moi coudon qui s'offusque qu'un gars carrément pas malade aille fait perdre son temps a 11 docteurs pour rien??? Merde ça me prend 6 mois avoir un rendez-vous avec mon médecin, y pourrait faire d'autre genre de reportage ce con!!!
Moi, je suis d'accord avec ce reportage, ce sujet m'intéresse beaucoup mais disons que 5 médecins pour moi ça aurait été suffisant.
Je pense que les anti-dépresseurs sont devenus l'alternative de plusieurs traitements, crises de panique...enwèye sur les anti-d. Tu te sents un ti peu déprimé? Enwèye sur les anti-d...Tu souffres d'insomnie? Enwèye sur les anti-d...Tu vis une situation difficile et stresse un peu trop? Enwèye sur les anti-d. Tu souffres de douleur chronique? Enwèye sur les anti-d!!!Sont à la veille d'en prescrire pour les douleurs menstruelles.
Un nombre incroyable de jeunes sont sur les anti-d, difficulté d'adaptation à ce monde compétitif, manque de confiance au système, manque d'amour, manque de confiance en la vie, n'a pas encore identifié ses intérêts...On les soigne et pendant quelques années.
Les personnes âgées maintenant se voient souvent prescrire des anti-d pour leur problème de sommeil.
En plus de tous ceux qui font carrément une dépression.
C'est beaucoup je crois...
Moi, je suis d'accord avec ce reportage, ce sujet m'intéresse beaucoup mais disons que 5 médecins pour moi ça aurait été suffisant.
Je pense que les anti-dépresseurs sont devenus l'alternative de plusieurs traitements, crises de panique...enwèye sur les anti-d. Tu te sents un ti peu déprimé? Enwèye sur les anti-d...Tu souffres d'insomnie? Enwèye sur les anti-d...Tu vis une situation difficile et stresse un peu trop? Enwèye sur les anti-d. Tu souffres de douleur chronique? Enwèye sur les anti-d!!!Sont à la veille d'en prescrire pour les douleurs menstruelles.
Un nombre incroyable de jeunes sont sur les anti-d, difficulté d'adaptation à ce monde compétitif, manque de confiance au système, manque d'amour, manque de confiance en la vie, n'a pas encore identifié ses intérêts...On les soigne et pendant quelques années.
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En plus de tous ceux qui font carrément une dépression.
C'est beaucoup je crois...
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.anthurium.
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Une chose qui m'inquiète dans le fait de donner autant de médicaments au lieu d'autres alternatives c'est la pollution que ça engendre. Ces produits éliminés par l'urine se retrouvent dans nos bassins d'eau douce.
Prière et chant religieux
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Est-ce que quelqu'un pourrait m'aider un peu à me déméler:
Il ya des anti-anxiolitique comme ? rivotril ? paxil......
Il a des anti-dépresseurs comme ?.......... prozac ?
Il a des médicaments pour les troubles bipolaires comme ?... le lithium ?
Je suis un peu confuse (je dois pas être la seule :crazy
Il ya des anti-anxiolitique comme ? rivotril ? paxil......
Il a des anti-dépresseurs comme ?.......... prozac ?
Il a des médicaments pour les troubles bipolaires comme ?... le lithium ?
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.anthurium.
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Annouk a écrit
scuse mais je trouve que tu pousses un peu là
Je te trouve pas drole.
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Je te trouve pas drole.
Prière et chant religieux
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C'est pas la première fois que quelqu'un dit cela.
Pour les antibiotiques c'est connu depuis longtemps.
L'EAU POLLUÉE PAR LES MÉDICAMENTS
La pollution de l'eau par les médicaments ne date pas d'aujourd'hui.
La première fois qu'une étude détecta la présence de médicaments dans l'eau date de 1976. Les tests eurent lieu aux USA à la station d'épuration des eaux de BIG BLUE RIVERS (Kansas City). Les résultats de l'étude furent rapportés dans la très sérieuse revue scientifique LIFE SCIENCE du 15 janvier 1997.
Durant une bonne quinzaine d'années ce fut le silence ; et puis, en 1992, des chercheurs Allemands ont identifié dans l'eau de l'acide clofibrique (CA) médicament utilisé contre le cholestérol, or le CA est un proche parent du fameux herbicide 2,4-D. Depuis, en Allemagne, Suède, Danemark, des chercheurs ont mesuré régulièrement les taux de CA et d'autres médicaments dans les lacs, rivières et même la Mer du Nord. Effarant !
La Mer du Nord toute entière dans laquelle nous pêchons le bon poisson frais de nos repas contient, partout, non des traces, mais bien des quantités mesurables d'acide clofibrique.
Les chercheurs estiment que la Mer du Nord contient de 48 à 96 tonnes d'acide clofibrique (voir : Envrionmental Science and Technology 32 (1) : 188 192, 1998).
Le Pô (Italie) et le Danube (Allemagne) contiennent également des quantités très notables de CA.
Plus inquiétant ; on a trouvé dans l'eau du robinet, en différents endroits de Berlin, des concentrations de CA allant de 10 à 165 ppt. Mais le CA n'est pas le seul à être impliqué car l'on découvre d'autres médicaments.
Depuis une décennie on s'est rendu compte qu'il y avait dans l'eau (et ailleurs) une nouvelle catégorie de polluants : les médicaments pharmaceutiques à usage humain ou animal (antibiotiques, hormones, tranquillisants, antalgiques puissants, produits utilisés en chimiothérapie du cancer,...). Ces médicaments se retrouvent en quantités quantifiables dans les eaux de surfaces, les eaux souterraines et l'eau du robinet. Ces médicaments absorbées par des patients (humains ou animaux) sont ensuite excrétés par eux et rejetés dans l'environnement par les chasses d'eau, tout à l'égout, épandage des boues de vidange sur et dans le sol.Selon les chercheurs Allemands, dans n'importe quel échantillon d'eau, on peut retrouver de 30 à 40 sortes de médicaments lorsque l'on prend soin de faire une analyse sérieuse. Sachons que les médicaments sont conçus pour avoir des caractéristiques particulières. Ainsi, 30% des médicaments fabriqués entre 1992 et 1995 étaient liposolubles, donc que le médicament est soluble dans un corps gras mais pas dans l'eau, ce qui permet le passage à travers la membrane cellulaire, puis la libération de l'effet à l'intérieur de la cellule. Donc, une fois excrétés dans l'environnement, ils entrent dans la chaîne alimentaire et se concentrent de plus en plus.
D'autres médicaments, conçus pour être résistants, ont une structure chimique qui se maintient suffisamment longtemps pour exercer une action thérapeutique. Or, une fois excrétés, ils persistent dans l'environnement avec un certain pouvoir d'action. Et l'on sait que lorsqu'une personne ou un animal absorbe un médicament, 50 à 90 % sont excrétés inchangés ; le reste de l'excrétion se fait sous forme de métabolites (produits chimiques dérivés de l'interaction du corps et des médicaments) ; et certains métabolites sont plus liposolubles encore que le médicament dont ils sont dérivés.
Autre conséquence probable des médicaments dans l'environnement : les Bactéries qui développent une résistance aux antibiotiques.
Autre question qui se pose avec plus d'acuité encore de nos jours : où passent les déchets d'hôpitaux qui se comptent par centaines de tonnes et qui sont de gigantesques foyers microbiens ?
Sources : PETER MONTAGUE " Rachels Envrionment and Health Weekly" n°614 - 3 sept. 1998 - P.O Box 5036 Annapolis MD 21403
e-mail : erf@rachel.org
http://www.monitor.net/rachel/
CHEMOSPHERE, 36 (2) 357 393 - 1998
http://www.aci-multimedia.net/bio/eau_polluee.htm
Pour les antibiotiques c'est connu depuis longtemps.
L'EAU POLLUÉE PAR LES MÉDICAMENTS
La pollution de l'eau par les médicaments ne date pas d'aujourd'hui.
La première fois qu'une étude détecta la présence de médicaments dans l'eau date de 1976. Les tests eurent lieu aux USA à la station d'épuration des eaux de BIG BLUE RIVERS (Kansas City). Les résultats de l'étude furent rapportés dans la très sérieuse revue scientifique LIFE SCIENCE du 15 janvier 1997.
Durant une bonne quinzaine d'années ce fut le silence ; et puis, en 1992, des chercheurs Allemands ont identifié dans l'eau de l'acide clofibrique (CA) médicament utilisé contre le cholestérol, or le CA est un proche parent du fameux herbicide 2,4-D. Depuis, en Allemagne, Suède, Danemark, des chercheurs ont mesuré régulièrement les taux de CA et d'autres médicaments dans les lacs, rivières et même la Mer du Nord. Effarant !
La Mer du Nord toute entière dans laquelle nous pêchons le bon poisson frais de nos repas contient, partout, non des traces, mais bien des quantités mesurables d'acide clofibrique.
Les chercheurs estiment que la Mer du Nord contient de 48 à 96 tonnes d'acide clofibrique (voir : Envrionmental Science and Technology 32 (1) : 188 192, 1998).
Le Pô (Italie) et le Danube (Allemagne) contiennent également des quantités très notables de CA.
Plus inquiétant ; on a trouvé dans l'eau du robinet, en différents endroits de Berlin, des concentrations de CA allant de 10 à 165 ppt. Mais le CA n'est pas le seul à être impliqué car l'on découvre d'autres médicaments.
Depuis une décennie on s'est rendu compte qu'il y avait dans l'eau (et ailleurs) une nouvelle catégorie de polluants : les médicaments pharmaceutiques à usage humain ou animal (antibiotiques, hormones, tranquillisants, antalgiques puissants, produits utilisés en chimiothérapie du cancer,...). Ces médicaments se retrouvent en quantités quantifiables dans les eaux de surfaces, les eaux souterraines et l'eau du robinet. Ces médicaments absorbées par des patients (humains ou animaux) sont ensuite excrétés par eux et rejetés dans l'environnement par les chasses d'eau, tout à l'égout, épandage des boues de vidange sur et dans le sol.Selon les chercheurs Allemands, dans n'importe quel échantillon d'eau, on peut retrouver de 30 à 40 sortes de médicaments lorsque l'on prend soin de faire une analyse sérieuse. Sachons que les médicaments sont conçus pour avoir des caractéristiques particulières. Ainsi, 30% des médicaments fabriqués entre 1992 et 1995 étaient liposolubles, donc que le médicament est soluble dans un corps gras mais pas dans l'eau, ce qui permet le passage à travers la membrane cellulaire, puis la libération de l'effet à l'intérieur de la cellule. Donc, une fois excrétés dans l'environnement, ils entrent dans la chaîne alimentaire et se concentrent de plus en plus.
D'autres médicaments, conçus pour être résistants, ont une structure chimique qui se maintient suffisamment longtemps pour exercer une action thérapeutique. Or, une fois excrétés, ils persistent dans l'environnement avec un certain pouvoir d'action. Et l'on sait que lorsqu'une personne ou un animal absorbe un médicament, 50 à 90 % sont excrétés inchangés ; le reste de l'excrétion se fait sous forme de métabolites (produits chimiques dérivés de l'interaction du corps et des médicaments) ; et certains métabolites sont plus liposolubles encore que le médicament dont ils sont dérivés.
Autre conséquence probable des médicaments dans l'environnement : les Bactéries qui développent une résistance aux antibiotiques.
Autre question qui se pose avec plus d'acuité encore de nos jours : où passent les déchets d'hôpitaux qui se comptent par centaines de tonnes et qui sont de gigantesques foyers microbiens ?
Sources : PETER MONTAGUE " Rachels Envrionment and Health Weekly" n°614 - 3 sept. 1998 - P.O Box 5036 Annapolis MD 21403
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Ti-radis a écritC'est pas la première fois que quelqu'un dit cela.
Pour les antibiotiques c'est connu depuis longtemps.
L'EAU POLLUÉE PAR LES MÉDICAMENTS
La pollution de l'eau par les médicaments ne date pas d'aujourd'hui.
La première fois qu'une étude détecta la présence de médicaments dans l'eau date de 1976. Les tests eurent lieu aux USA à la station d'épuration des eaux de BIG BLUE RIVERS (Kansas City). Les résultats de l'étude furent rapportés dans la très sérieuse revue scientifique LIFE SCIENCE du 15 janvier 1997.
Durant une bonne quinzaine d'années ce fut le silence ; et puis, en 1992, des chercheurs Allemands ont identifié dans l'eau de l'acide clofibrique (CA) médicament utilisé contre le cholestérol, or le CA est un proche parent du fameux herbicide 2,4-D. Depuis, en Allemagne, Suède, Danemark, des chercheurs ont mesuré régulièrement les taux de CA et d'autres médicaments dans les lacs, rivières et même la Mer du Nord. Effarant !
La Mer du Nord toute entière dans laquelle nous pêchons le bon poisson frais de nos repas contient, partout, non des traces, mais bien des quantités mesurables d'acide clofibrique.
Les chercheurs estiment que la Mer du Nord contient de 48 à 96 tonnes d'acide clofibrique (voir : Envrionmental Science and Technology 32 (1) : 188 192, 1998).
Le Pô (Italie) et le Danube (Allemagne) contiennent également des quantités très notables de CA.
Plus inquiétant ; on a trouvé dans l'eau du robinet, en différents endroits de Berlin, des concentrations de CA allant de 10 à 165 ppt. Mais le CA n'est pas le seul à être impliqué car l'on découvre d'autres médicaments.
Depuis une décennie on s'est rendu compte qu'il y avait dans l'eau (et ailleurs) une nouvelle catégorie de polluants : les médicaments pharmaceutiques à usage humain ou animal (antibiotiques, hormones, tranquillisants, antalgiques puissants, produits utilisés en chimiothérapie du cancer,...). Ces médicaments se retrouvent en quantités quantifiables dans les eaux de surfaces, les eaux souterraines et l'eau du robinet. Ces médicaments absorbées par des patients (humains ou animaux) sont ensuite excrétés par eux et rejetés dans l'environnement par les chasses d'eau, tout à l'égout, épandage des boues de vidange sur et dans le sol.Selon les chercheurs Allemands, dans n'importe quel échantillon d'eau, on peut retrouver de 30 à 40 sortes de médicaments lorsque l'on prend soin de faire une analyse sérieuse. Sachons que les médicaments sont conçus pour avoir des caractéristiques particulières. Ainsi, 30% des médicaments fabriqués entre 1992 et 1995 étaient liposolubles, donc que le médicament est soluble dans un corps gras mais pas dans l'eau, ce qui permet le passage à travers la membrane cellulaire, puis la libération de l'effet à l'intérieur de la cellule. Donc, une fois excrétés dans l'environnement, ils entrent dans la chaîne alimentaire et se concentrent de plus en plus.
D'autres médicaments, conçus pour être résistants, ont une structure chimique qui se maintient suffisamment longtemps pour exercer une action thérapeutique. Or, une fois excrétés, ils persistent dans l'environnement avec un certain pouvoir d'action. Et l'on sait que lorsqu'une personne ou un animal absorbe un médicament, 50 à 90 % sont excrétés inchangés ; le reste de l'excrétion se fait sous forme de métabolites (produits chimiques dérivés de l'interaction du corps et des médicaments) ; et certains métabolites sont plus liposolubles encore que le médicament dont ils sont dérivés.
Autre conséquence probable des médicaments dans l'environnement : les Bactéries qui développent une résistance aux antibiotiques.
Autre question qui se pose avec plus d'acuité encore de nos jours : où passent les déchets d'hôpitaux qui se comptent par centaines de tonnes et qui sont de gigantesques foyers microbiens ?
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Donc, aussi bien avec les poissons que l'on mange ou l'eau que l'on boit, on absorbe des quantités de médicaments?
J'avais jamais entendu parler de ça, c'est en effet assez troublant
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La première fois qu'une étude détecta la présence de médicaments dans l'eau date de 1976. Les tests eurent lieu aux USA à la station d'épuration des eaux de BIG BLUE RIVERS (Kansas City). Les résultats de l'étude furent rapportés dans la très sérieuse revue scientifique LIFE SCIENCE du 15 janvier 1997.
Durant une bonne quinzaine d'années ce fut le silence ; et puis, en 1992, des chercheurs Allemands ont identifié dans l'eau de l'acide clofibrique (CA) médicament utilisé contre le cholestérol, or le CA est un proche parent du fameux herbicide 2,4-D. Depuis, en Allemagne, Suède, Danemark, des chercheurs ont mesuré régulièrement les taux de CA et d'autres médicaments dans les lacs, rivières et même la Mer du Nord. Effarant !
La Mer du Nord toute entière dans laquelle nous pêchons le bon poisson frais de nos repas contient, partout, non des traces, mais bien des quantités mesurables d'acide clofibrique.
Les chercheurs estiment que la Mer du Nord contient de 48 à 96 tonnes d'acide clofibrique (voir : Envrionmental Science and Technology 32 (1) : 188 192, 1998).
Le Pô (Italie) et le Danube (Allemagne) contiennent également des quantités très notables de CA.
Plus inquiétant ; on a trouvé dans l'eau du robinet, en différents endroits de Berlin, des concentrations de CA allant de 10 à 165 ppt. Mais le CA n'est pas le seul à être impliqué car l'on découvre d'autres médicaments.
Depuis une décennie on s'est rendu compte qu'il y avait dans l'eau (et ailleurs) une nouvelle catégorie de polluants : les médicaments pharmaceutiques à usage humain ou animal (antibiotiques, hormones, tranquillisants, antalgiques puissants, produits utilisés en chimiothérapie du cancer,...). Ces médicaments se retrouvent en quantités quantifiables dans les eaux de surfaces, les eaux souterraines et l'eau du robinet. Ces médicaments absorbées par des patients (humains ou animaux) sont ensuite excrétés par eux et rejetés dans l'environnement par les chasses d'eau, tout à l'égout, épandage des boues de vidange sur et dans le sol.Selon les chercheurs Allemands, dans n'importe quel échantillon d'eau, on peut retrouver de 30 à 40 sortes de médicaments lorsque l'on prend soin de faire une analyse sérieuse. Sachons que les médicaments sont conçus pour avoir des caractéristiques particulières. Ainsi, 30% des médicaments fabriqués entre 1992 et 1995 étaient liposolubles, donc que le médicament est soluble dans un corps gras mais pas dans l'eau, ce qui permet le passage à travers la membrane cellulaire, puis la libération de l'effet à l'intérieur de la cellule. Donc, une fois excrétés dans l'environnement, ils entrent dans la chaîne alimentaire et se concentrent de plus en plus.
D'autres médicaments, conçus pour être résistants, ont une structure chimique qui se maintient suffisamment longtemps pour exercer une action thérapeutique. Or, une fois excrétés, ils persistent dans l'environnement avec un certain pouvoir d'action. Et l'on sait que lorsqu'une personne ou un animal absorbe un médicament, 50 à 90 % sont excrétés inchangés ; le reste de l'excrétion se fait sous forme de métabolites (produits chimiques dérivés de l'interaction du corps et des médicaments) ; et certains métabolites sont plus liposolubles encore que le médicament dont ils sont dérivés.
Autre conséquence probable des médicaments dans l'environnement : les Bactéries qui développent une résistance aux antibiotiques.
Autre question qui se pose avec plus d'acuité encore de nos jours : où passent les déchets d'hôpitaux qui se comptent par centaines de tonnes et qui sont de gigantesques foyers microbiens ?
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Donc, aussi bien avec les poissons que l'on mange ou l'eau que l'on boit, on absorbe des quantités de médicaments?
J'avais jamais entendu parler de ça, c'est en effet assez troublant
Ti-radis a écritC'est pas la première fois que quelqu'un dit cela.
Pour les antibiotiques c'est connu depuis longtemps.
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La pollution de l'eau par les médicaments ne date pas d'aujourd'hui.
La première fois qu'une étude détecta la présence de médicaments dans l'eau date de 1976. Les tests eurent lieu aux USA à la station d'épuration des eaux de BIG BLUE RIVERS (Kansas City). Les résultats de l'étude furent rapportés dans la très sérieuse revue scientifique LIFE SCIENCE du 15 janvier 1997.
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Depuis une décennie on s'est rendu compte qu'il y avait dans l'eau (et ailleurs) une nouvelle catégorie de polluants : les médicaments pharmaceutiques à usage humain ou animal (antibiotiques, hormones, tranquillisants, antalgiques puissants, produits utilisés en chimiothérapie du cancer,...). Ces médicaments se retrouvent en quantités quantifiables dans les eaux de surfaces, les eaux souterraines et l'eau du robinet. Ces médicaments absorbées par des patients (humains ou animaux) sont ensuite excrétés par eux et rejetés dans l'environnement par les chasses d'eau, tout à l'égout, épandage des boues de vidange sur et dans le sol.Selon les chercheurs Allemands, dans n'importe quel échantillon d'eau, on peut retrouver de 30 à 40 sortes de médicaments lorsque l'on prend soin de faire une analyse sérieuse. Sachons que les médicaments sont conçus pour avoir des caractéristiques particulières. Ainsi, 30% des médicaments fabriqués entre 1992 et 1995 étaient liposolubles, donc que le médicament est soluble dans un corps gras mais pas dans l'eau, ce qui permet le passage à travers la membrane cellulaire, puis la libération de l'effet à l'intérieur de la cellule. Donc, une fois excrétés dans l'environnement, ils entrent dans la chaîne alimentaire et se concentrent de plus en plus.
D'autres médicaments, conçus pour être résistants, ont une structure chimique qui se maintient suffisamment longtemps pour exercer une action thérapeutique. Or, une fois excrétés, ils persistent dans l'environnement avec un certain pouvoir d'action. Et l'on sait que lorsqu'une personne ou un animal absorbe un médicament, 50 à 90 % sont excrétés inchangés ; le reste de l'excrétion se fait sous forme de métabolites (produits chimiques dérivés de l'interaction du corps et des médicaments) ; et certains métabolites sont plus liposolubles encore que le médicament dont ils sont dérivés.
Autre conséquence probable des médicaments dans l'environnement : les Bactéries qui développent une résistance aux antibiotiques.
Autre question qui se pose avec plus d'acuité encore de nos jours : où passent les déchets d'hôpitaux qui se comptent par centaines de tonnes et qui sont de gigantesques foyers microbiens ?
Sources : PETER MONTAGUE " Rachels Envrionment and Health Weekly" n°614 - 3 sept. 1998 - P.O Box 5036 Annapolis MD 21403
e-mail : erf@rachel.org
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CHEMOSPHERE, 36 (2) 357 393 - 1998
http://www.aci-multimedia.net/bio/eau_polluee.htm
Ayoye je savais pas ça ..Merci Ti-Radis
Pour les antibiotiques c'est connu depuis longtemps.
L'EAU POLLUÉE PAR LES MÉDICAMENTS
La pollution de l'eau par les médicaments ne date pas d'aujourd'hui.
La première fois qu'une étude détecta la présence de médicaments dans l'eau date de 1976. Les tests eurent lieu aux USA à la station d'épuration des eaux de BIG BLUE RIVERS (Kansas City). Les résultats de l'étude furent rapportés dans la très sérieuse revue scientifique LIFE SCIENCE du 15 janvier 1997.
Durant une bonne quinzaine d'années ce fut le silence ; et puis, en 1992, des chercheurs Allemands ont identifié dans l'eau de l'acide clofibrique (CA) médicament utilisé contre le cholestérol, or le CA est un proche parent du fameux herbicide 2,4-D. Depuis, en Allemagne, Suède, Danemark, des chercheurs ont mesuré régulièrement les taux de CA et d'autres médicaments dans les lacs, rivières et même la Mer du Nord. Effarant !
La Mer du Nord toute entière dans laquelle nous pêchons le bon poisson frais de nos repas contient, partout, non des traces, mais bien des quantités mesurables d'acide clofibrique.
Les chercheurs estiment que la Mer du Nord contient de 48 à 96 tonnes d'acide clofibrique (voir : Envrionmental Science and Technology 32 (1) : 188 192, 1998).
Le Pô (Italie) et le Danube (Allemagne) contiennent également des quantités très notables de CA.
Plus inquiétant ; on a trouvé dans l'eau du robinet, en différents endroits de Berlin, des concentrations de CA allant de 10 à 165 ppt. Mais le CA n'est pas le seul à être impliqué car l'on découvre d'autres médicaments.
Depuis une décennie on s'est rendu compte qu'il y avait dans l'eau (et ailleurs) une nouvelle catégorie de polluants : les médicaments pharmaceutiques à usage humain ou animal (antibiotiques, hormones, tranquillisants, antalgiques puissants, produits utilisés en chimiothérapie du cancer,...). Ces médicaments se retrouvent en quantités quantifiables dans les eaux de surfaces, les eaux souterraines et l'eau du robinet. Ces médicaments absorbées par des patients (humains ou animaux) sont ensuite excrétés par eux et rejetés dans l'environnement par les chasses d'eau, tout à l'égout, épandage des boues de vidange sur et dans le sol.Selon les chercheurs Allemands, dans n'importe quel échantillon d'eau, on peut retrouver de 30 à 40 sortes de médicaments lorsque l'on prend soin de faire une analyse sérieuse. Sachons que les médicaments sont conçus pour avoir des caractéristiques particulières. Ainsi, 30% des médicaments fabriqués entre 1992 et 1995 étaient liposolubles, donc que le médicament est soluble dans un corps gras mais pas dans l'eau, ce qui permet le passage à travers la membrane cellulaire, puis la libération de l'effet à l'intérieur de la cellule. Donc, une fois excrétés dans l'environnement, ils entrent dans la chaîne alimentaire et se concentrent de plus en plus.
D'autres médicaments, conçus pour être résistants, ont une structure chimique qui se maintient suffisamment longtemps pour exercer une action thérapeutique. Or, une fois excrétés, ils persistent dans l'environnement avec un certain pouvoir d'action. Et l'on sait que lorsqu'une personne ou un animal absorbe un médicament, 50 à 90 % sont excrétés inchangés ; le reste de l'excrétion se fait sous forme de métabolites (produits chimiques dérivés de l'interaction du corps et des médicaments) ; et certains métabolites sont plus liposolubles encore que le médicament dont ils sont dérivés.
Autre conséquence probable des médicaments dans l'environnement : les Bactéries qui développent une résistance aux antibiotiques.
Autre question qui se pose avec plus d'acuité encore de nos jours : où passent les déchets d'hôpitaux qui se comptent par centaines de tonnes et qui sont de gigantesques foyers microbiens ?
Sources : PETER MONTAGUE " Rachels Envrionment and Health Weekly" n°614 - 3 sept. 1998 - P.O Box 5036 Annapolis MD 21403
e-mail : erf@rachel.org
http://www.monitor.net/rachel/
CHEMOSPHERE, 36 (2) 357 393 - 1998
http://www.aci-multimedia.net/bio/eau_polluee.htm
Ayoye je savais pas ça ..Merci Ti-Radis
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Annouk a écritEt devrait-on arrêter de soigner les gens ou serait-ce mieux de trouver un meilleur système de gestion des eaux usées?
La question des eaux usées Annouk est une très bonne question
Si je comprends bien le problème (corrigez-moi sinon) c'est qu'on parle de molécules et traiter l'eau aussi profondément doit impliquer des méthodes assez couteuses (et peut-être d'autres produits chimiques encore )
La question des eaux usées Annouk est une très bonne question
Si je comprends bien le problème (corrigez-moi sinon) c'est qu'on parle de molécules et traiter l'eau aussi profondément doit impliquer des méthodes assez couteuses (et peut-être d'autres produits chimiques encore )