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Publié : mar. nov. 01, 2005 7:38 am
par tuberale
Raven a écritComme si le ministre des Finances n'était pas au courant Les Québécois se font encore rire en pleine figure
moi je suis bien prête à croire qu'il n,a pas fait le suivi de cette argent..et que dans ce sens il a été négligent, ça il l,a déjà admit lors de son allocution spéciale.
mais ce que la rapport de Gomery ne fait pas, comme le disait Duceppe, c,est que depuis le rapport de Mme Fraser et les nombreuses allégations du journaliste qui a dévoilé l'histoire, ainsi que des centaines de questions posées en chambre..il est impossible qu'il ne se soit pas renseigné sur au moins les grandes lignes des dérives du programme des commandites......et dans ce sens les élections de 2000 et 2004 se sont faites avec un aspirant au trône qui devait savoir le fond des choses...et qui y a participé quand même......quand tu le sais qu'il y a un vol en cours et que tu ne dis rien = à mon sens tu es aussi coupable........mais là qui parlera pour le dire??????.qui dénoncera qu'il en savait beaucoup plus qu'il l,avoue maintenant... --Message edité par tuberale le 2005-11-01 12:40:02--
Publié : mar. nov. 01, 2005 7:58 am
par Raven
tuberale a écrit
mais là qui parlera pour le dire??????.qui dénoncera qu'il en savait beaucoup plus qu'il l,avoue maintenant...
Nous.. Je crois que c'est à la population de démontrer que nous ne sommes pas d'accord avec les résultats, et j'espère fortement que cette opinion en désacord se manifestera par les résultats des prochaines élections
Le PC au pouvoir mais minoritaire, avec un Bloc fort. Ça donnerait un méchant coup de pouce au camp du OUI lors du prochain référendum ;)
Publié : mar. nov. 01, 2005 8:35 am
par Earendil
jean chretiem a pas une inumité parlementaire6
Publié : mar. nov. 01, 2005 8:38 am
par tuberale
Raven a écrit
Nous.. Je crois que c'est à la population de démontrer que nous ne sommes pas d'accord avec les résultats, et j'espère fortement que cette opinion en désacord se manifestera par les résultats des prochaines élections
Le PC au pouvoir mais minoritaire, avec un Bloc fort. Ça donnerait un méchant coup de pouce au camp du OUI lors du prochain référendum ;)
moi tu sais, c,est plus une histoire de principe.......qu'un calcul politique..........je veux qu,ils paient....que Chrétien s,enfonce ses maudites balles de golf où je pense........
Publié : mar. nov. 01, 2005 9:10 am
par nicki
Paul Martin demande au PLC d'exclure à vie 10 personnes nommées dans le rapport et qui ont été impliquées dans le financement du Parti libéral.
Ces personnes sont:
Jacques Corriveau
Marc-Yvan Côté
Michel Béliveau
Benoît Corbeil
Joe Morselli
Alfonso Gagliano
Alain Renault
Tony Mignacca
Serge Gosselin
Beryl Wajsman
Du bin beau monde, bin bin honnête qui ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Publié : mar. nov. 01, 2005 9:12 am
par nicki
En entrevue au Réseau de l'information, Alfonso Gagliano a déclaré que l'ordre d'expulsion ne le touchait pas, puisqu'il n'est pas membre du PLC. Il a ajouté qu'il ne voulait pas être membre du parti tant que Paul Martin en sera le chef.
L'ancien ministre des Travaux publics a ajouté que son expulsion était une décision de M. Martin mais qu'un autre chef pourrait la renverser.
Estimant que sa réputation a été ternie, il envisage d'attaquer le rapport devant les tribunaux. Il laisse aussi entendre qu'il pourrait se présenter comme candidat indépendant dans son ancienne circonscrïption de Saint-Léonard, pour demander à ses anciens commettants de lui donner leur appui.
Publié : mar. nov. 01, 2005 1:46 pm
par Beppo
tuberale a écrit
moi tu sais, c,est plus une histoire de principe.......qu'un calcul politique..........je veux qu,ils paient....que Chrétien s,enfonce ses maudites balles de golf où je pense........
Ne faut-il pas être amateur de dildo pour agir ainsi? MDR
Ce qui me frustre terriblement c'est de constater que l'imputabilité s'apparente qu'aux fonctionnaires. Il me semble que le terme devient vidé de son essence à la lecture du rapport.
Chrétien a demandé qu'on lui octroie 50 millions/année pour administrer un budget dans le but de sauver le pays, Martin lui signe un chèque en blanc comme ministre des finances et aucun des deux ne semblent devoir répondre de ce geste. Ce sont les autres, les subalternes, qui se sacrifient pour ces deux moineaux-là. Triste spectacle!
Publié : mar. nov. 01, 2005 4:44 pm
par mariami
Mais le plus grand coupable va s'en tirer avec une tite réprimande: Chrétien. Quant à Martin, il signait TOUS les chèques alors il savait tout......
Mais les Québécois vont oublier très vite........
Publié : mar. nov. 01, 2005 5:12 pm
par NetRoll
Publié : mar. nov. 01, 2005 5:21 pm
par Annouk
NetRoll a écritQue dire sinon...
http://www.petitiononline.com/stoplib0
Avec leur accord, j'ai ajouté mon chum, ma mère et ma soeur sur la pétition...Je l'Avais déjà signé pour ma part
Publié : mar. nov. 01, 2005 9:09 pm
par sophie20
Il me semble que si on avait juste un, rien que un seul GooOOOOouuUUUUuuuuuVernement à surveiller, sti qu'on serait ben!! Non?
(va falloir qu'on se débarrasse de ça opc)
Ça n'a plus de bon sens!
Je Me Souviens!!! Ohhhhhhh que Je Me Souviens! --Message edité par Sophie20 le 2005-11-02 02:13:31--
Publié : mer. nov. 02, 2005 1:41 am
par mariami
sophie20 a écritIl me semble que si on avait juste un, rien que un seul GooOOOOouuUUUUuuuuuVernement à surveiller, sti qu'on serait ben!! Non?
(va falloir qu'on se débarrasse de ça opc)
Ça n'a plus de bon sens!
Je Me Souviens!!! Ohhhhhhh que Je Me Souviens!
Le problème est que pas assez de gens ont de la mémoire..........
Publié : mer. nov. 02, 2005 3:44 am
par linus611
mariami a écrit
Le problème est que pas assez de gens ont de la mémoire..........
La mémoire est une faculté qui oublie vite.
Publié : mer. nov. 02, 2005 4:29 am
par Acrux
Le pire dans tous ça c'est que le parti libéral va encore gagner aux prochaines élections
Y a l'ontario qui est tatoué libéral sur le coeur et nous qui l'est BQ, ce qui reviens absolument au même...
Tout semble nous lancer tout droit vers la souveraineté, je verrais déjà comme slogan le titre d’une certaine chanson populaire : «Libérez nous des libéraux!» (fédéraux cette fois)… Dommage, car je doute que le parti québécois l'emporte aux prochaines élections, Jean Charest fera encore une bitch de lui même sortant un fait nouveau du passé de Boisclair en plein débat télévisé, un peu comme la dernière fois avec l'affaire Pariseau, ce qui influencera tout plein de monde, n’ayant pas eux une carte du PQ... Ce ne sera surment pas les libéraux non plus, alors peut-être verront nous un futur Québec autonomiste…?!
Publié : mer. nov. 02, 2005 5:45 am
par tuberale
GOMERY BLÂME CHRÉTIEN
Alec Castonguay
Édition du mercredi 2 novembre 2005
Ottawa -- La colline parlementaire fédérale a été foudroyée hier matin par le dépôt fort attendu du rapport Gomery sur le scandale des commandites, tout juste avant qu'un orage de réactions mêlant colère, indignation et ripostes cinglantes ne s'abatte sur Ottawa. Le volumineux rapport met en lumière des «abus», des «irrégularités» et des lois «délibérément» violées dans les plus hautes sphères du gouvernement fédéral, qui ont résulté en un «détournement des deniers publics», notamment au profit du Parti libéral du Canada.
Trois grands responsables du scandale des commandites désignés par la commission Gomery: l’ancien premier ministre Jean Chrétien, son ami Jacques Corriveau et son ancien chef de cabinet, Jean Pelletier. Jacques Corriveau fait partie des dix personnes que le premier ministre Paul Martin a bannies à vie du Parti libéral du Canada hier
Le juge John Gomery met au banc des accusés plusieurs acteurs-clés du gouvernement libéral des dernières années, notamment le trio politique de haut rang composé de l'ancien premier ministre Jean Chrétien, de son chef de cabinet, Jean Pelletier, et du ministre des Travaux publics, Alfonso Gagliano. Ces trois acteurs récoltent les blâmes les plus sévères attribués par le commissaire à des politiciens et au personnel politique.
Comme prévu, le premier ministre actuel, Paul Martin, sort blanc comme neige de l'enquête. Ce qui n'est pas le cas de la formation politique qu'il dirige, puisque le Parti libéral du Canada section Québec (PLC-Q) sort «déshonoré» du scandale, selon le juge Gomery, ayant été au coeur d'un système bien organisé de «pots-de-vin» sous le contrôle de Jacques Corriveau, un ami intime de Jean Chrétien. Un système de ristournes à même l'argent des contribuables, dans lequel deux anciens président du PLC-Q ont pigé pour financer illégalement les campagnes électorales de 1997 et 2000 (voir l'autre texte).
Rédigé dans un style typiquement à la Gomery, à la fois clair, direct et incisif, le rapport met en évidence une bureaucratie fédérale qui a plié sous le poids écrasant d'une «incontestable ingérence politique» dans la gestion du programme des commandites. Un programme qui a coûté au trésor public 332 millions de dollars de 1994 à 2003, dont près de la moitié, soit 148 millions, ont été engloutis en frais de production et commissions versées aux agences de communication. La presque totalité de cette somme a été empochée par des firmes soigneusement choisies pour leur sympathie libérale affichée.
Le juge Gomery affirme qu'un «voile de secret» entourait le programme et qu'une culture du «tout m'est dû» régnait chez les responsables, tant politiques que fonctionnaires, ce qui a provoqué et accéléré la descente aux enfers jusqu'au scandale aujourd'hui bien connu.
Pedro Ruiz
Le sommet de la pyramide politique est mis à l'index par le juge, qui blâme fortement Jean Chrétien et son chef de cabinet, Jean Pelletier, tout comme Alfonso Gagliano, qui est le seul député ou ex-député également réprimandé pour les activités «malhonnêtes» du système de pots-de-vin politique mis en place par Jacques Corriveau au profit du PLC-Q. Alfonso Gagliano était alors le lieutenant politique de Jean Chrétien au Québec et l'organisateur en chef dans la province.
Toutefois, le juge blanchit le premier ministre actuel et son cabinet. «Il y a lieu d'exonérer M. Martin, au même titre que tout autre ministre du caucus québécois, de tout blâme pour imprudence ou négligence, étant donné que son rôle à la tête du ministère des Finances ne comprenait pas la supervision des dépenses du cabinet du premier ministre ou du ministère des Travaux publics, écrit le juge. Les ministres ne sont pas responsables de ce qu'ils ne savent pas, des actions et décisions du cabinet du premier ministre ou de leurs collègues, ni de l'administration des ministères autres que les leurs.»
Chrétien et Pelletier
Le rapport est toutefois loin de passer l'éponge sur le comportement du trio politique Chrétien-Pelletier-Gagliano. Tout commence lors de la réunion extraordinaire du cabinet tenue les 1er et 2 février 1996, alors que la décision est prise de renforcer la visibilité du Canada au Québec et de solidifier le Parti libéral du Canada dans la province. Un mélange des genres entre la politique partisane et le gouvernement, qui est d'ailleurs dénoncé par le juge Gomery dans son rapport.
À cette occasion, «le premier ministre Chrétien a délégué à Jean Pelletier la responsabilité de mettre sur pied un programme de commandites. M. Pelletier a lancé ce programme et l'a personnellement dirigé», écrit John Gomery.
La faute revient donc en partie à M. Chrétien d'avoir choisi de gérer ce programme directement de son bureau. «Il est redevable de la manière déficiente avec laquelle le programme et les initiatives de commandites ont été mis en oeuvre, soutient le juge. [...] Comme il est directement responsable des erreurs de M. Pelletier, il lui revient une partie du blâme pour la mauvaise gestion qui a suivi.»
Dans le cas de M. Pelletier, son manque de vigilance et son laxisme demeurent impardonnables, selon le juge Gomery. «Lancer ce programme sans qu'il soit encadré de règles, de lignes directrices et de critères, et sans en garantir la surveillance efficace par la fonction publique, revenait à ouvrir la porte aux erreurs, à la négligence et aux abus», soutient le juge. Selon lui, «M. Pelletier n'a pas pris les précautions les plus élémentaires contre les risques de mauvaise gestion».
Le juge accrédite la thèse de l'ingérence politique, affirmant que M. Pelletier rencontrait régulièrement le fonctionnaire chargé du programme des commandites, Charles Guité, dans le but de dénicher les événements à financer, d'attribuer des montants arbitraires et même de discuter des agences de communication retenues pour gérer les contrats. Jean Pelletier a toujours nié avoir parlé du choix des agences avec Charles Guité, mais le juge ne l'a pas cru. «Le choix des agences était un dossier sur lequel il apportait ses "suggestions" à M. Guité, de même qu'il lui donnait des conseils sur d'autres aspects du programme de commandites», soutient John Gomery.
MM. Chrétien et Pelletier ont toujours soutenu que l'unité nationale justifiait ce programme et que les irrégularités étaient malheureuses, sans toutefois discréditer tout le concept des commandites et de la visibilité. Le juge n'a pas mordu. «Les bonnes intentions n'excusent pas un dérapage d'une telle ampleur. Le premier ministre et son chef de cabinet se sont arrogé la direction d'un programme quasiment secret de dépenses discrétionnaires pour des bénéficiaires triés sur le volet, en disant qu'ils croyaient de bonne foi que ces subventions renforceraient l'unité canadienne. [...] Leur postulat était naïf, imprudent et totalement injustifié», tranche le juge. Les deux hommes n'étaient toutefois pas au courant des pratiques «malhonnêtes» de Jacques Corriveau.
Le cas Gagliano
L'ex-ministre des Travaux publics, Alfonso Gagliano, passe également au banc des accusés. «En dépit de toutes les dénégations de M. Gagliano, la preuve démontre de façon écrasante qu'il était un gestionnaire interventionniste qui s'intéressait de très près au programme de commandites et jouait un rôle actif dans sa direction», conclut le juge. Le ministre approuvait les événements et leur financement et discutait des agences pro-libérales à retenir, quitte à renverser certaines décisions de ses fonctionnaires.
M. Gagliano a toujours soutenu qu'il ne faisait que des «suggestions» à ses fonctionnaires, un argument que John Gomery n'a pas retenu. «L'idée que MM. Pelletier et Gagliano pouvaient fournir des avis politiques sans influencer fortement la prise de décisions est un non-sens qui fait fi d'une réalité évidente : aux yeux d'un subalterne, l'avis du chef de cabinet du premier ministre ou d'un ministre est un ordre», souligne le juge.
L'ancien ministre est aussi le seul élu à porter une partie des réprimandes concernant le système de pots-de-vin qui sévissait au sein du PLC-Q. «Malgré les protestations de M. Gagliano, l'ex-ministre doit accepter une partie du blâme pour avoir toléré les méthodes malhonnêtes employées pour financer les activités du PLC-Q pendant des années, alors qu'il était lieutenant québécois du Parti libéral du Canada», soutient le juge.
Dans son allocution d'une vingtaine de minutes prononcée hier après le dépôt de son rapport au Parlement, le juge Gomery a soutenu que c'était «la conclusion de la première partie d'un voyage long et ardu en quête de certains faits». «Beaucoup m'ont demandé si j'avais imaginé l'ampleur, la difficulté et l'importance de l'entreprise à laquelle je m'attelais. Bien sûr que non», a-t-il déclaré.
Dans son rapport, il souligne l'importance de la commission qu'il a présidée durant près d'un an et demi. «Les résultats de l'enquête montrent à quel point se trompaient ceux qui pensaient que celle-ci serait une perte de temps et d'argent», écrit-il. Il a refusé de répondre aux questions des journalistes, soutenant que son rapport de 1000 pages «suffisait» amplement.
Le rapport sur les faits du scandale étant maintenant derrière lui, le juge Gomery continue de rédiger son deuxième rapport, cette fois sur ses recommandations pour éviter qu'un autre scandale du même type ne se reproduise. Ce document, qui doit déclencher le compte à rebours de 30 jours avant le lancement des élections -- si le gouvernement n'est pas défait avant -- est attendu le 1er février prochain.
Publié : mer. nov. 02, 2005 5:48 am
par tuberale
Chrétien conteste le rapport en justice
L'ancien premier ministre ne s'explique pas que le juge Gomery ait préféré croire Charles Guité plutôt que Jean Pelletier
Brian Myles
Édition du mercredi 2 novembre 2005
Dans la perspective de voir sa place dans l'histoire du Canada compromise à jamais, l'ex-premier ministre Jean Chrétien attaque de front le rapport Gomery en Cour fédérale au motif de sa partialité à son égard.
M. Chrétien reproche au commissaire John Gomery d'avoir entretenu un préjugé défavorable à son égard dès le début de ses travaux, en confiant notamment à un ex-chef de cabinet de Brian Mulroney, Bernard Roy, les fonctions de procureur en chef de la commission. Il digère encore moins les commentaires de M. Gomery sur le «mauvais goût de village» dont il avait fait preuve en se dotant de balles de golf arborant sa signature à l'époque où il dirigeait toujours le pays.
Les avocats de M. Chrétien présenteront d'ici 30 jours une requête en Cour fédérale afin de faire invalider, en tout ou en partie, les conclusions du commissaire Gomery. Dans un rapport de plus de 700 pages, le commissaire attribue à Jean Chrétien la responsabilité ultime du gâchis des commandites, bien qu'aucune preuve ne permette de conclure qu'il ait participé de façon directe aux malversations ou qu'il était au courant de celles-ci.
Comme il l'avait fait lors de son témoignage devant la commission Gomery, M. Chrétien a pris l'entière responsabilité pour «les bons coups et les mauvais coups» réalisés par les libéraux sous sa gouverne. «Il y a eu des erreurs, je l'admets et je m'en excuse. C'est dommage», a-t-il dit. «J'ai voulu que ce programme soit utilisé pour l'unité nationale», a-t-il ajouté.
M. Chrétien rejette catégoriquement le jugement que porte John Gomery sur les agissements de son chef de cabinet, Jean Pelletier. «Le juge Gomery a déterminé que le bureau du premier ministre administrait le programme des commandites. Il n'y a pas de preuve devant lui pour appuyer cette affirmation. Le juge Gomery s'est simplement trompé. Tant pour cette constatation que pour beaucoup d'autres», a dit M. Chrétien lors d'une conférence de presse fort courue par les médias.
Selon le commissaire Gomery, M. Pelletier s'ingérait dans le choix des agences et le montant des contrats qui leur étaient attribués. Son rôle, ses fonctions et ses responsabilités étaient semblables à celles d'un ministre chargé de mettre en oeuvre un programme, de telle sorte que le ministre des Travaux publics et son sous-ministre étaient «dans l'impossibilité de s'acquitter de leurs fonctions puisqu'ils étaient exclus de toute participation aux décisions et n'exerçaient aucun contrôle sur Guité», a conclu M. Gomery.
M. Chrétien lance rien de moins qu'une attaque en règle contre la crédibilité de la commission Gomery avec sa nouvelle requête en Cour fédérale. Ses avocats, tout comme ceux de Jean Pelletier (Guy Pratte) et Alfonso Gagliano (Pierre Fournier), sont furieux que le rapport accorde autant de crédibilité à Charles Guité, qualifié pourtant d'homme «sans scrupules» dans le document. Comme n'importe quel juge de procès civil ou criminel, M. Gomery a choisi de croire des portions du témoignage de M. Guité et d'en rejeter d'autres.
Selon le commissaire, Guité dit vrai lorsqu'il affirme que le cabinet du premier ministre contrôlait presque toutes les dimensions du programme des commandites. Il se méfie cependant du fonctionnaire lorsqu'il est question de sa retraite dorée, de ses liens avec les agences de communication qui lui ont consenti des contrats de plus de un million de dollars sans aucun service en retour. «Le juge Gomery est libre de croire Chuck Guité. Personnellement, je crois Jean Pelletier, un homme qui a dévoué sa vie au service de sa ville, de sa province, de son pays», a lancé M. Chrétien.
M. Chrétien a repris à son compte les remarques formulées par le procureur général du gouvernement, Sylvain Lussier, lors de sa plaidoirie finale, à savoir qu'il n'y avait «pas de preuve d'implication politique inappropriée» de sa part. Tout comme l'ensemble des Canadiens, il s'est dit «profondément perturbé» par les stratagèmes et l'avidité déployés par les publicitaires et certains militants du Parti libéral. «Des gens sans scrupules ont trouvé un moyen d'utiliser un programme, dont le but, je le croyais à l'époque et je le crois encore, était nécessaire et légitime, pour se remplir les poches. Ils ont détourné une cause noble et exploité une crise d'unité nationale pour leur bénéfice personnel et ont placé leur avidité personnelle devant l'intérêt public de manière que nul n'aurait pu imaginer.»
Autre requête possible
Les prochains jours seront déterminants dans la bataille opposant le juge Gomery au clan Chrétien. Il est en effet probable qu'Alfonso Gagliano et Jean Pelletier saisissent aussi la Cour fédérale de leurs récriminations. Pierre Fournier, l'avocat de M. Gagliano, déplore notamment que le commissaire ait modifié les règles du contre-interrogatoire à l'avantage de Charles Guité, en ne permettant pas que celui-ci soit interrogé sur ses déclarations antérieures -- et contradictoires -- devant le comité des Comptes publics de la Chambre des communes. Le cas échéant, le commissaire aurait pu se faire un portrait radicalement différent de Guité et de la crédibilité à lui accorder. «Je ne suis pas du tout heureux que le commissaire ait trouvé M. Guité plus crédible que mon client. Je trouve ça injuste. Il le traite comme s'il n'a aucune crédibilité à certains égards, et à d'autres égards, il le croit», a déclaré Me Fournier.
Guy Pratte, l'avocat de Jean Pelletier, nourrit la même insatisfaction. Les déclarations contradictoires de Charles Guité pèsent trop lourd dans le rapport Gomery pour que l'exercice soit jugé crédible. «Je suis surpris et déçu des blâmes retenus contre M. Pelletier, qui ne s'appuient sur aucune preuve», a-t-il dit.
Ni M. Gagliano ni M. Pelletier n'ont précisé leurs intentions quant à la possibilité d'attaquer le rapport devant la Cour fédérale. M. Chrétien menaçait pour sa part depuis des mois de contester l'impartialité du commissaire Gomery. Mais, après des discussions avec les procureurs fédéraux, il avait consenti à observer une trêve le printemps dernier, jusqu'à la publication du premier rapport. Les procureurs du gouvernement avaient reconnu du coup à l'ex-premier ministre la possibilité de soulever à nouveau ses arguments quant à la partialité du juge Gomery au moment qu'il estimerait opportun. L'opposition avait alors crié à la conclusion d'une entente secrète entre les clans Martin et Chrétien ayant pour effet de miner la crédibilité de la commission d'enquête.
Publié : mer. nov. 02, 2005 8:51 am
par Beppo
À lire les commentaires dans les différents quotidiens aujourd'hui, je ne comprends toujours pas pourquoi Martin s'en sort sans aucune égratignure. Si lui est blanc et pas imputable des sommes allouées pour le budget discrétionnaire, je ne vois pas pourquoi on tiendrait plus Chrétien et Gagliano responsables.

Publié : mer. nov. 02, 2005 9:49 am
par Acrux
Beppo a écritÀ lire les commentaires dans les différents quotidiens aujourd'hui, je ne comprends toujours pas pourquoi Martin s'en sort sans aucune égratignure. Si lui est blanc et pas imputable des sommes allouées pour le budget discrétionnaire, je ne vois pas pourquoi on tiendrait plus Chrétien et Gagliano responsables.

Paul Martin, soit qu'il nous ment en pleine face en nous disant qu'il n'était pas au courant, soit qu'il était un ministre des finance incompétant sans aucun leadership étant donné que ce serait des sous-ministres qui aurait dépencés tous ces millions à son insu...
D'un côté comme de l'autre, il ne devrait pas s'en sortir aussi bien, pathétique !
Publié : mer. nov. 02, 2005 12:09 pm
par orve
Acrux a écrit Paul Martin, soit qu'il nous ment en pleine face en nous disant qu'il n'était pas au courant, soit qu'il était un ministre des finance incompétant sans aucun leadership étant donné que ce serait des sous-ministres qui aurait dépencés tous ces millions à son insu...
D'un côté comme de l'autre, il ne devrait pas s'en sortir aussi bien, pathétique !
De ce que je comprend, se n'est pas le budget du programme qui est en cause mais la façon donc cette argent a été dépensé, si mon garçon me demande 40 $ pour des livres, je lui donne mais lui il achète 20 $ de livres et 20 $ de bonbons mélangés, je crois que la faute principale revient à mon fils, bon j'ai manqué de suivi..... mon exemple est peut-être boiteuse mais j'espère que vous me comprenez
En plus on dirait que j'appuie Martin pis c'est pas ça pas toute
Publié : mer. nov. 02, 2005 10:45 pm
par sophie20
Si je refere une connaissance a mon employeur. Si je mousse ce candidat et que j appuie sa candidature en le louangeant aupres de mon patron afin qu il l engage, c est que je lui fais confiance, que je me porte garant vis a vis mon directeur.
Si je me gourre. Que cette personne est malhonnete, qu elle mette la merde au sein de l entreprise, qu elle extorque des sommes ne lui appartenant pas...
J ai fait une gaffe, MEA CULPA ! Je suis responsable d elle. Tout comme le PM qui s equipe d un bras droit deloyal et qui, a son tour, se munie d adjoints et d assistants empoisonnes.... hummm.
C est comme sur une allee de quilles. Ca part de la tete. La premiere tete qui a choisi son le tout premier conseiller qui s est plante d aplomb.
La moindre des choses, serait de se morfondre en excuses, de prendre le blame de n avoir pas su selectionner la bonne personne, de se remettre en cause, mais surtout, de DENONCER les fautes, au lieu de jouer a l opportuniste le temps que ca dure.
Paul Martin, en tant que ministre des finances de l epoque, signait des cheques en blanc? Ou bien, qu il traine au parlement aussi, comme dans bien des chaumieres, un grand tiroir ou se trouve un tit *bucket* rempli de menue monnaie, pour les *EN CAS*, ou tous puisent, si besoin il y a ...
Si mon fils s achete un livre a 20$ et s achete 20$ de bonbons avec le reste du 40$ que je lui donne. Je suis responsable. Soit que je lui ai donne trop de leste ou qu il ne meritait pas ma confiance, ou encore, lui aurais-je donne trop de responsabilites en surestimant ses capacites.
MEA CULPA