LE DOMAINE BLEU

jaskab  a écritSauf que les groupes ou chanteurs qu'on entend à la radio sont souvent ceux qui vendent le plus de disques.

Mon chum écoute du Black metal, Death metal et autres groupes dans le genre.  Alors il n'écoute pas la radio commerciale parce que ça ne rejoint pas ses goûts.

Est-ce qu'on va entendre les groupes de Black et Death metal se plaindre qu'ils ne passent pas à la radio grand public?  Sûrement pas!  Ce n'est pas un genre de musique pour rejoindre un large public et ils le savent.  À moins que les gens soient paresseux de ne pas s'ouvrir à ce genre de musique.  

L'exemple du black et du death metal est peut-être un peu extreme  , par contre ca serait vraiment apprécié qu'au lieu de jouer 20 tounes de Black Eyes Peas dans une journée, une radio de grande écoute puisse offrir des chansons un peu plus variées. Si entre Madonna et U2, ils jouaient une fois de temps en temps une toune d'Interpol, de Dizzee Rascal ou des autres groupes respectés par le milieu musical, ca me donnerait le gout de l'écouter des fois et ca élargirait l'horizon des gens!

Comme je le disais plus haut, c'est faux de dire que la musique de la radio commerciale soit totalement mauvaise (faut pas jouer au snob ), par contre le manque de variété est vraiment désolant.

Je dis pas qu'il faut que la radio commerciale tombe dans l'indie et l'expérimental, c'est pas une radio universitaire, mais coup donc, il y a quand même bien un juste milieu entre les 2!

Moi je n'écoute la radio que durant mes déplacements en auto. J'écoute 99.9% du temps radio énergie parce que ça me convient. Depuis une semaine, on a entendu hmmm... du creed, du led zeppelin, du jonas... et du star académie, bref, je trouve que la variété me conviens, et je ris bien des blagues entre les pièces musicales.

Pour trouver de nouveaux genres, je ne me fie pas vraiment à la radio quoi que Jonas est justement un interprète que j'ai connu il y a quelques mois par la radio et la télé et que j'adore.

La Souris  a écritMoi, j'écoute une seule radio qui passe de la musique et c'est CISM 89,3 FM à Montréal...

http://www.cismfm.qc.ca/

Ils font jouer de la BONNE MUSIQUE, et non les espèces de trucs insipides qui passent dans les radio commerciales à la journée longue...  

Ça dépend, le vendredi matin la musique n'est pas si bonne que ça...   --Message edité par Acrux le 2005-11-06 18:50:59--

NetRoll  a écritMoi je n'écoute la radio que durant mes déplacements en auto. J'écoute 99.9% du temps radio énergie parce que ça me convient. Depuis une semaine, on a entendu hmmm... du creed, du led zeppelin, du jonas... et du star académie, bref, je trouve que la variété me conviens, et je ris bien des blagues entre les pièces musicales.

Pour trouver de nouveaux genres, je ne me fie pas vraiment à la radio quoi que Jonas est justement un interprète que j'ai connu il y a quelques mois par la radio et la télé et que j'adore.
Même chose pour moi.  J'écoute la radio en me rendant au boulot.  C'est la station locale, mais c'est le même top francophone et anglophone que les autres radios commerciales.  Mais quand ils ne font pas jouer les tops, c'est très varié.  Je découvre aussi beaucoup d'artiste par le biais de cette radio.  

Chico_Fan  a écrit

L'exemple du black et du death metal est peut-être un peu extreme  ,
Je sais, c'était un peu extrême.  Mais c'était aussi pour montrer que ce n'est pas tous les genres musicaux qui sont destinés à un grand public.

Pis cibole, l'article se termine en nous traitant de cruche. Je trouve ça hautain de la part de l'écrivain.  

jaskab  a écrit
Je sais, c'était un peu extrême.  Mais c'était aussi pour montrer que ce n'est pas tous les genres musicaux qui sont destinés à un grand public.

Pis cibole, l'article se termine en nous traitant de cruche. Je trouve ça hautain de la part de l'écrivain.  

Je suis d'accord... Certains jouent au snob en crachant sur tout ce qui est populaire. Faut pas charrier quand même. On peut se plaindre du contenu des radios commerciales sans attaquer le monde qui l'écoute.

Chico_Fan  a écrit

Je suis d'accord... Certains jouent au snob en crachant sur tout ce qui est populaire. Faut pas charrier quand même. On peut se plaindre du contenu des radios commerciales sans attaquer le monde qui l'écoute.

C'est ça qui me dérange dans l'article.  Et quelqu'un qui s'exprime de la sorte ne me ralliera pas à sa cause...

Acrux  a écrit Ça dépend, le vendredi matin la musique n'est pas si bonne que ça...    

Ça je sais pas... je l'écoute surtout le mercredi matin.

La Souris  a écrit

Ça je sais pas... je l'écoute surtout le mercredi matin.  C'était une blague, je faisais allusion à l'émission de MC Gilles

Il fait jouer que des vieilles tounes plate (surtout du western) en se servant de son ton singulièrement sarcastique  

Je suis un fan   --Message edité par Acrux le 2005-11-06 23:41:50--

Médias: Radio en liberté
Paul Cauchon
Édition du lundi 7 novembre 2005


Expérience temporaire ou véritable voie d'avenir? En tout cas, Radio-Canada semble croire beaucoup en la baladodiffusion, si l'on en juge par la promotion que la radio publique fait de son nouveau dada.


L'expérience présente encore des limites : ce ne sont pas toutes les émissions qui peuvent être ainsi entendues, à cause des droits d'utilisation qui ne sont pas négociés, et l'utilisation future qu'on pourrait faire des émissions ainsi téléchargées sur son ordinateur soulève certaines interrogations. Mais Radio-Canada a quand même voulu se placer à l'avant-garde du mouvement, en attendant de savoir s'il s'agit d'une véritable lame de fond.

La baladodiffusion (il s'agit du mot proposé par les Québécois à l'expression anglophone podcasting) consiste à télécharger sur son ordinateur des émissions de radio, qui peuvent être des émissions déjà connues mais aussi des émissions produites par des inconnus chez eux à très peu de frais. Le principe consiste à s'abonner, sans frais, aux émissions qu'on préfère et celles-ci sont téléchargées automatiquement à période fixe (par exemple tous les jours), prêtes à être écoutées sur un ordinateur ou, encore mieux, sur un baladeur numérique et particulièrement l'ipod.

Liberté totale d'écoute donc, et aussi possibilité de se constituer sa propre programmation, en choisissant les émissions qu'on préfère sans la contrainte de l'écoute en continu de la même chaîne radio, ou la contrainte de l'écoute à heure fixe.

Au Québec on prévoit que l'année prochaine 170 000 adultes posséderont un baladeur numérique. Combien d'entre eux s'adonneront à la baladodiffusion ? Difficile à dire. Aux États-Unis on compte actuellement 22 millions de détenteurs de baladeurs numériques, 12 millions possédant un ipod et 10 millions un autre baladeur MP3. Un chiffre peut donner une idée du phénomène : près de 50 % de jeunes Américains de 18 à 28 ans qui ont un baladeur numérique téléchargent des contenus baladodiffusés.


Aux États-Unis on trouve des milliers d'émissions sur tous les sujets, musique, sport, cuisine, religion et j'en passe. On peut trouver les références de ces émissions un peu partout mais le groupe Yahoo ! a flairé le nouveau marché : pas plus tard que la semaine dernière il lançait la version test d'un nouveau moteur de recherche, Yahoo ! Podcast, qui permettra de trouver sur Internet les émissions offertes en baladodiffusion en organisant le système par thèmes et mots-clés.


Le modèle économique du système n'est pas encore très clair et James Selfe, chef de la promotion radio à Radio-Canada, fait remarquer que c'est probablement pour cette raison que plusieurs radios publiques, détentrices d'émissions déjà financées, se sont intéressées au phénomène. La BBC et Arte Radio proposent plusieurs émissions, et Radio-Canada s'y est mise depuis le début de l'année, en proposant aux internautes de recevoir sur leur ordinateur ou leur ipod le Carnet techno, des bulletins de nouvelles, une heure de musique concoctée par Bandeàpart, et plus récemment l'émission scientifique Les Années lumière, une sélection de l'Indicatif présent de Marie-France Bazzo, et une émission de 30 minutes qui reprend tous les jours les moments fort de la Première Chaîne.


Première limitation : on ne peut pas recevoir la totalité d'Indicatif présent. Parce que les entrevues avec les artistes ou les créateurs membres de l'Union des Artistes (UDA) ou d'organismes comme la SARTEC ne sont pas libres de droits. À l'UDA, par exemple, on considère qu'une entrevue peut être assimilée à une prestation. En passant, l'UDA s'apprête à bientôt rendre public le contenu d'une entente-cadre sur l'utilisation des droits qui était en négociation depuis des années avec Radio-Canada... mais l'entente ne prévoit pas encore de droits pour la baladodiffusion, un phénomène survenu alors que les négociations se terminaient.

Plusieurs observateurs soutiennent que la baladodiffusion deviendrait à terme payante pour qui veut s'y abonner.

L'autre interrogation concerne l'utilisation future du contenu ainsi téléchargé sur son ordinateur. La question est abordée par le journaliste Michel Dumais qui, dans son blogue personnel, écrivait ces derniers jours que rien n'empêcherait ainsi un groupe ou un individu de se monter une formidable banque d'archives audio et de l'utiliser ensuite dans des propres documentaires, par exemple.

La baladodiffusion s'inscrit dans une tendance générale où la jeune génération particulièrement veut pouvoir dire et écouter ce qu'elle veut quand elle veut à l'aide des nouveaux outils technologiques. Après le téléchargement de la musique, qui a fait des ravages dans l'industrie musicale, on a vu également se développer tout le réseau des blogues, qui remet en question la façon traditionnelle de «consommer» l'information. La baladodiffusion, elle, n'est que le prélude, dans le fond, à ce qui va très bientôt nous tomber dessus : la diffusion des images vidéo et des images de télévision sur les mobiles, les téléphones cellulaires et les ordinateurs, avec la même capacité de choisir ce qu'on veut écouter à son propre rythme. En éliminant autant que possible les publicités...

Chico_Fan  a écrit

Je suis d'accord... Certains jouent au snob en crachant sur tout ce qui est populaire. Faut pas charrier quand même. On peut se plaindre du contenu des radios commerciales sans attaquer le monde qui l'écoute. Ce n'est pas une question de populaire ou pas, moi je pense que c'est aussi les animateurs qui font une différence, si je me sens harcelée par de petites blagues plattes, j'aurais tendance a changer de poste. Par contre si je sens une certaine maturité dans les propos, je reste accrochée. Besoin de calme surtout et de sagesse, ce qui me manques.

tipet  a écrit

Tsé j'haïs le navet, même si j'en mangerais de force pendant 1 an chaque jour, je vais haïr ça pareil....Aucun rapport!


ha la Tipet j'suis pas d'accord, le navet c'est délicieux  ;)

Je crois que Chico_fan veux dire de faire un effort pour ouvrir ces horizons, pour se laisser tenter, pour marcher hors de ses propres sentiers battus et ça j'approuve à 100%.
Justement comme les goûts alimentaires, certaines choses s'apprécient à l'usage...

Dans la voiture nous on a droit au gôut de tout le monde, comme on est 5, ça passe de MeatLoaf, System of a Down (pas trop fort quand même), Era, Black eyes peas et Mary may... le seul à faire l'unanimité François Perrusse
 

Ti-radis  a écrit
ha la Tipet j'suis pas d'accord, le navet c'est délicieux  ;)

Je crois que Chico_fan veux dire de faire un effort pour ouvrir ces horizons, pour se laisser tenter, pour marcher hors de ses propres sentiers battus et ça j'approuve à 100%.
Justement comme les goûts alimentaires, certaines choses s'apprécient à l'usage...

Dans la voiture nous on a droit au gôut de tout le monde, comme on est 5, ça passe de MeatLoaf, System of a Down (pas trop fort quand même), Era, Black eyes peas et Mary may... le seul à faire l'unanimité François Perrusse
   

je vois que Chico_fan a comfirmé mon opinion un peu plus loin.