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Publié : sam. oct. 01, 2005 5:12 am
par linus611
Oui ca fait longtemps que je me demdande pourquoi aller en Chine quand ici, il y a une forme de guerre avec nos enfants.
Publié : sam. oct. 01, 2005 5:15 am
par orve
linus611 a écritOui ca fait longtemps que je me demdande pourquoi aller en Chine quand ici, il y a une forme de guerre avec nos enfants.
Je crois que c'est très difficile d'adopter au Québec, et que les parents bio ont toujours un mot à dire, c'est une genre de réforme qu'ils ont essayer mais bon je pense que ça fonctionne pas mieux !
Publié : dim. oct. 02, 2005 4:01 am
par Oliver
Dossier Cité des Prairies
Adieu, maman.
Katia Gagnon
La Presse
Les coups résonnent dans l'unité comme un roulement de tonnerre. Ou plutôt, comme un coeur géant qui battrait derrière la porte de la chambre. Raphaël est en crise. Il frappe avec une chaise dans sa porte, si fort qu'elle est toute bosselée. La serrure est en morceaux. Le bord de la fenêtre accuse une drôle de courbe. Lorsque les agents l'emmènent à la Relance, Raphaël a les mains menottées dans le dos. Petite silhouette encadrée par deux autres, très grandes, il crie, injurie les agents, il crache. Mais surtout, il pleure. De longs sanglots comme ceux d'un tout petit enfant qui a perdu sa maman.
Et au fond, c'est un peu ça. Hier soir, au téléphone, Raphaël devait dire à sa mère qu'il ne voulait plus la voir. Raphaël a quatorze ans, deux soeurs plus vieilles, et dès qu'ils vont voir leur mère, elle les emmène avec elle à la piquerie. Où maman se drogue, et les enfants aussi. Et parfois, les amis de maman demandent des services aux petites filles. Pas besoin de vous faire un dessin.
C'est pour ça que Raphaël ne veut plus la voir. Parce qu'il sait bien, au fond, que tout ça, ça n'est pas bon pour lui.
Mais hier soir, au téléphone, Raphaël n'a pas été capable de dire à sa mère qu'il ne voulait plus d'elle. Car vous comprenez, sans elle, Raphaël n'a plus personne. Son père n'existe pas. Ses soeurs sont placées, comme lui, quelque part à Montréal. Sans sa mère, il est seul au monde. À quatorze ans. Essayez, juste un instant, d'imaginer cet horrible vertige.
Alors il a raccroché. Et le lendemain matin, il a commencé à frapper dans sa porte avec une chaise. Et à cracher et à crier quand les deux agents gantés de noir sont venus le chercher. Pourtant, il les aime bien, les agents. Il joue au hockey-cosom avec eux.
Les agents l'ont donc amené vers la salle d'isolement. Capitonnée, insonorisée, sans fenêtres. Deux agents l'ont maintenu sur le lit. Le temps qu'il se calme. Un autre est sorti, pour chercher une serviette. «Il a chaud notre ti-pit».
Cinq minutes plus tard, Raphaël est calmé. On entend sa petite voix flûtée qui parle aux agents. Il pleure. Il raconte son immense malheur. On lui enlève les menottes. Il sort de la salle, les joues en feu. Il voudrait prendre une douche. On l'escorte à la salle de bains, puis à une chambre de retrait, où il finira de s'apaiser.
Deux heures plus tard, il mange avec les autres à la cafétéria. Il croque avec entrain dans une pizza tomates-fromage. Il est content : tout de suite après, c'est l'heure du hockey-cosom. Avec les agents.
source : cyberpresse.ca --Message edité par Oliver le 2005-10-02 10:16:37--
Publié : dim. oct. 02, 2005 4:02 am
par Oliver
Dossier Cité des Prairies
Une revanche sur la vie pour un ex-dur à cuire
Katia Gagnon
La Presse
Disons qu'au premier contact, le physique de Bertrand Pesant en impose. Grand, gros, barbe noire, il ressemble à un Père Noël version hard. Du genre qui enfilerait un grand manteau de cuir par-dessus son habit rouge pour enfourcher sa moto après sa tournée de cadeaux. Non, Bertrand Pesant ne fréquente pas les bars louches. Il est le patron de la Relance, l'unité de retrait de Cité des prairies. C'est lui qui s'occupe des jeunes en crise, des menottes et de la chambre d'isolement.
En fait, pour être parfaitement exact, il faudrait dire qu'il ne fréquente plus les bars louches. Parce qu'il les a jadis bien connus. Bertrand Pesant, 49 ans, est un ex-délinquant qui a fait un passage, il y a bien des années, à Boscoville et… à la prison Berthelet, l'ancêtre de Cité des prairies.
Depuis, on peut dire qu'il a pris sa revanche sur la vie. Bardé de diplômes, il gère maintenant les cellules de retrait dans lesquelles il a vu des chums aller faire quelques séjours, escortés par des agents… dont certains sont encore, aujourd'hui, sous ses ordres.
«Aujourd'hui, je fais exactement ce que je voulais faire. Je voulais être cadre à Cité des prairies. Pas n'importe quoi. Cadre. Parce que ça veut dire quelque chose», raconte-t-il. «Cité des prairies, c'est le plus beau milieu. Malgré toute cette détresse, toutes ces âmes meurtries, c'est un milieu en ébullition».
Lorsqu'on connaît son passé, un «secret» qu'il a été très réticent à dévoiler, on comprend à quel point il sait, dans son cœur et dans ses tripes, ce que vivent les jeunes lorsqu'ils sont enfermés dans les petites chambres vertes de la Relance. Et c'est vous dire qu'il s'attarde quotidiennement à ce que ces mêmes jeunes n'y restent pas plus que nécessaire.
Dès que le seuil fatidique du trois heures est atteint, il piste les éducateurs et les chefs de service pour faire le point sur la situation d'un jeune en retrait. De même, chaque intervention des agents est scrutée à la loupe par Bertrand Pesant, qui les suit pas à pas. Certains agents, qui avaient l'indélicatesse de pousser des commentaires maladroits devant les jeunes, ont d'ailleurs dû affronter le regard noir de cet ex-dur à cuire.
source: cyberpresse.ca
Publié : dim. oct. 02, 2005 4:03 am
par Oliver
Dossier Cité des prairies
Bienvenue au chalet
Katia Gagnon
La Presse
Les chambres de retrait et d'isolement qui ont mené les Centres jeunesse jusqu'à l'ONU, Jason les connaît bien. Très bien. Il s'y rend plusieurs fois par jour. Pour être précis, il y est allé exactement 125 fois en six mois. Je vous vois, déjà, prévoir la suite de l'histoire. Le petit garçon est un souffre-douleur des éducateurs, qui l'envoient systématiquement dans ces cellules de retrait.
Vous avez tout faux.
Personne n'envoie Jason à la Relance, l'unité de retrait de Cité des prairies. C'est Jason lui-même qui réclame d'y aller.
En fait, le garçon de 13 ans aime beaucoup les agents d'intervention, les grands gaillards qui travaillent à la Relance. Il s'est même fabriqué un t-shirt sur lequel on peut lire, en belles lettres capitales, son nom et son «titre» : agent d'intervention, Cité des prairies.
Jason a poussé loin sa curieuse relation avec la Relance, mais bien des jeunes de Cité entretiennent une liaison trouble d'amour-haine avec ce lieu. Les agents d'intervention se font parfois appeler papa par des ados qui n'ont jamais connu leur père. Un jeune, arrivé très tôt à Cité, avait lui aussi pris l'habitude de se retirer dans ce qu'il appelait son «chalet». Tranquille, comme vous et moi le serions sur le bord d'un lac.
Sauf qu'il faut vraiment avoir mal à l'intérieur pour trouver que la Relance ressemble à un chalet. Petites chambres vertes, lits vissés au plancher, fenêtres. Rien d'autre. À part une solide impression d'étouffement, qui assomme tout être humain normal. Assis sur ce petit lit, la porte fermée, vous n'avez qu'une idée : sortir de là.
La plupart du temps, les jeunes suivent calmement les agents lorsque ceux-ci viennent les cueillir, et restent généralement moins de trois heures à la Relance, le temps de se «déposer», comme on dit dans le lourd jargon du milieu.
Ceux qui sont vraiment en crise sont plutôt conduits à la salle d'isolement, qui, elle, n'a pas de fenêtre qu'on peut casser. Les murs sont capitonnés et elle est théoriquement insonorisée. Théoriquement, parce que souvent, des cris glaçants percent les deux portes qui la ferment. Dans un petit placard, tout près, sont rangés les accessoires des cas difficiles : les menottes et les épaisses sangles de contention, qu'on doit impérativement avoir sous la main en cas de besoin.
Pour gérer des cas comme celui d'Éric, 14 ans. Lorsqu'il s'est mis à hurler, caché dans le fond d'une armoire de sa chambre, ses éducateurs ont appuyé sur le bouton rouge. Alarme.
Après une course folle dans le corridor, les agents sont arrivés à l'unité. Gantés, pour faciliter la «prise» et se protéger des infections, et avec, à leur ceinture, l'équipement standard : les inévitables clés, un couteau-crochet, les menottes, une lampe de poche. À leur arrivée, Éric était hors de lui : ils lui ont passé les menottes et l'ont traîné tout au long du corridor. Dans la chambre d'isolement, il a arraché le bouton de ses jeans et s'est tailladé les bras avec un bout de métal qui dépassait. On l'a attaché avec les grosses sangles de cuir.
Un tout petit homme, nez pointu et taches de rousseur. Attaché sur un lit. Qui hurle de toute la force de ses poumons.
«On ne s'habitue jamais à voir ça», dit Jean-Pierre Asselin, un agent d'expérience. «On a dû trouver des façons de faire adéquates pour un petit gars qui a des bras gros comme ça», ajoute son collègue Michel Asselin, en montrant son index. «Des fois, on rentre 500 livres de muscles dans une chambre pour sortir un enfant».
Mais parfois, l'enfant en question fait six pieds quatre. Il a tout cassé dans sa chambre et ‘attend' les agents armé d'un ventilateur sur pied. Les agents utilisent alors un bouclier protecteur en plexiglas, derrière lequel ils s'abritent pour approcher le jeune. Ce type d'intervention ne survient que deux ou trois fois par an.
Et le plus surprenant, c'est qu'après quelques heures, ces jeunes qui déversaient un flot de gros mots sur le dos des agents, les saluent poliment en leur disant merci. «Ils sont contents qu'on les arrête. Parce que si on les arrête, ça veut dire, en quelque sorte, qu'on tient à eux», explique Bertrand Pesant, le patron de La Relance. «Je suis sûr qu'à long terme, c'est thérapeutique. Il y a un mâle qui est capable de les contrôler sans les blesser», ajoute Jean-Pierre Asselin.
Maintenant, la question cruciale : les jeunes vont-ils trop à la Relance? En onze mois, depuis que l'informatique a fait son entrée dans le bureau du patron, il y a eu plus de 2000 admissions en chambre de retrait pour 154 jeunes, dont un tiers, il faut le préciser, ne sont pas des enfants de la DPJ mais de jeunes criminels. La chambre d'isolement a été utilisée 459 fois, les menottes ont servi 137 fois, les sangles, sept fois.
Plus de 2000 retraits en moins d'un an, ça fait beaucoup. «Il y a un certain nombre d'habitués. En revanche, certains ne viennent jamais», dit Bertrand Pesant. Durée moyenne du séjour : 7 heures. Mais cette moyenne est faussée par deux cas extrêmes, dont l'un a passé 7 jours complets en retrait, sur la prescrïption d'un psychiatre.
En réalité, assure M. Pesant, le séjour à la Relance dure généralement moins de trois heures. Avant que cette limite de temps ne s'écoule, un éducateur doit obligatoirement venir rencontrer le jeune, afin de voir s'il est prêt à sortir. Et en théorie, les contrôles sont stricts. Un séjour de plus de trois heures doit être autorisé par un cadre. Un séjour de plus de 24 heures, par la direction du centre. Cette procédure est-elle vraiment respectée à la lettre? «Je te mentirais si je te disais qu'il n'y a pas d'aberrations. Mais s'il y en a, elles sont rapidement corrigées. Le principe, c'est de les sortir d'ici le plus vite possible», dit M. Pesant.
Pourtant, en mai dernier, un rapport très critique sur les pratiques des centres jeunesse en matière de retrait s'est retrouvé sous la loupe de l'ONU. Comment concilier les perceptions de la chercheure, Lucie Lemonde, et la réalité que décrivent les acteurs sur le terrain? Sur place, on constate que la plupart des éducateurs sont effectivement assez rapides sur le retrait en chambre, c'est-à-dire que le jeune est invité à aller «réfléchir» dans ses quartiers. En cinq semaines, j'ai également vu plusieurs transferts à la Relance. Mais ils étaient, généralement, motivés par des raisons sérieuses. Les choses auraient-elles changé depuis quatre ans?
Quant à Jason, à mon dernier passage sur place en septembre, il semblait en bonne voie de réussir son sevrage de la Relance : vingt jours entiers sans y aller. Tout le monde le félicitait. Qu'a-t-il demandé, en récompense? De pouvoir porter, pendant une journée, la ceinture de travail des agents d'intervention.
source: cyberpresse.ca
Publié : dim. oct. 02, 2005 4:04 am
par Oliver
Dossier Cité des Prairies
Un mononcle, deux intervenants et... un lapin
Katia Gagnon
La Presse
Lorsqu'un jeune est en retrait depuis plusieurs heures et ne veut rien savoir de personne, on appelle Pierre Perreault à la rescousse. Généralement, le «mononcle» réussit à dénouer la crise et à faire revenir le jeune dans son unité. Pierre et ses collègues sont les maîtres d'œuvre d'un service de psycho-éducation inédit dans le réseau des centres jeunesse, un service où œuvrent trois personnes… et un lapin.
Pierre, Carole et Claude sont là pour agir en urgence, mais ils accueillent aussi les jeunes sur une base quotidienne, à raison de deux heures par semaine. À la Margelle, un petit local situé au milieu d'un des longs corridor de Cité, les jeunes font, pour une fois, ce qu'ils veulent. Baby-foot, musique, lecture, ou alors, à l'extérieur, jeux de ballons, bicyclette sur le bord de la rivière. Plusieurs prennent le temps de jouer avec Noisette le lapin. En fait, résume Roberto, 15 ans, «on prend une vacance de notre unité».
Au fil de ces activités, les trois psycho-éducateurs nouent des relations fortes avec les jeunes. «Quand papa et maman les éducateurs ont de la misère avec leurs enfants, les mononcles arrivent et disent à fiston : viens donc passer une fin de semaine chez nous. Avec mononcle, ça va bien, parce qu'il n'est pas dans le conflit», explique Pierre Perreault.
source: cyberpresse.ca
Publié : dim. oct. 02, 2005 1:30 pm
par mousseline
linus611 a écritOui ca fait longtemps que je me demdande pourquoi aller en Chine quand ici, il y a une forme de guerre avec nos enfants.
Parce que les gens veulent adopter de jeunes enfants ou des bébés ...les enfants en centre jeunesse sont souvent plus vieux. De plus les enfants de ces centres sont souvent des cas de plus en plus lourd et ajoutons à ça que quand tu adoptes ben t'as les parents biologiques dans le portrait...c'est vraiment pas une sinécure. Mon mari connait quelqu'un qui a finalement adopté 3 des enfants qu'il a gardé étant foyer d'accueil et ils ont réussi à évacuer les parents biologiques du portrait avec l'aide de la DPJ, assez complexe comme démarche il paraît !
En tout cas, j'ai lu le dossier dans la presse...c'est à fendre le coeur. J'ai eu souvent à aller dans ces centres pour mon travail en architecture...j'en suis déjà sortie en braillant d'un centre pour jeune de 6 à 12 ans. C'est effectivement très triste...mais les gens qui travaillent avec ces jeunes-là ont toute mon admiration, bon ya ben des exceptions comme dans toute profession, mais de façon générale...ils font un travail exigeant sans bon sens. L'isolement de l'extérieur on voit souvent ça comme de la répression, mais la majorité du temps...c'est ben plus pour les protéger d'eux-même qu'autre chose!
Moi je souhaite que nos gouvernements prennent conscience des besoins en ressources (personnel, matériel etc)...tant à l'intérieur qu'à l'extérieur...si les gens avaient accès à des ressources...il y en aurait peut-être moins dans les centres!
Publié : lun. oct. 03, 2005 12:01 am
par Piment_fort
linus611 a écritJe le savais que la société était malade mais je trouve que c'est de pire en pire et des fois j'ai moi-même envie de démissionner, par contre il n'y a que l'amour qui me tient encore debout...
Je suis dans une période ou j'ai très envie de démissionner de cette société de surconsommation, de chacun pour soi etc... Je sens l'urgence de me retirer très loin afin de me resourcer et retrouver mon coeur d'enfant.
Je suis comme linus la seule chose qui me fait tenir le cap est l'amour.
Publié : lun. oct. 03, 2005 1:01 am
par linus611
J'ai fait une démarche dernièrement, par amour, ou tout simplement, par dépit de cette société, je travaillais a l'époque pour une maison de production, une grosse maison, j'étais entourée de gens bien, malheureusement cette démarche s'est avérée un vrai fiasco. Un gars qui n'a rien compris malheureusement, un gars que les gens mettent sur un pied d'estrétal. J'ai moi-même un très gros bagage de vie, trop par bout pour cette société. Alors maintenant, je me fie, a moi, car malheureusement, nous sommes dans une société de cirque, et le cirque doit s'arrêter, car nous sommes loin d'être des adultes, nous le voyons tout les jours par les médias. J'ai eu le temps de réfléchir amplement depuis plusieurs années, de me battre a été mon cheval de bataille aussi, j'en ai perdu des plumes, j'en ai perdue la désillusion. Que tu sois petit, que tu sois grand, le problème est plus complexe que l'on pense. Alors, il ne me reste que l'amour. Mon cheval de bataille sera et restera a jamais l'amour...
Publié : lun. oct. 03, 2005 2:35 am
par Ti-radis
pucinette a écrit
Une raison de plus dans mon cas pour pas avoir d'enfants ..La société est mongole
oui mais Pucinette, si les gens normaux en on pas, qui en aura ? juste les pockés de la vie ? qui eux ne se posent pas de question mais pensent au enfants en terme d'accident ?
Publié : lun. oct. 03, 2005 4:19 am
par pucinette
Ti-radis a écrit
oui mais Pucinette, si les gens normaux en on pas, qui en aura ? juste les pockés de la vie ? qui eux ne se posent pas de question mais pensent au enfants en terme d'accident ?
Ben moi c'est mon opinion. Je pense pas que tous les gens "normaux" pensent comme moi ;) Toute façon,c'est pas une obligation avoir des enfants mais à l'inverse, pour en avoir il faudrait devoir remplir certaines conditions. Je comprend qu'on a pas de manuel d'instructions avec un bébé, mais crime ça devrait être interdit pour certaines personnes (le mot personne est gentil je trouve )
Publié : lun. oct. 03, 2005 5:53 am
par Ti-radis
C'est ben beau en théorie, mais des gens qui n'en avait pas l'air on eu des enfants sains et débrouillards et d,autres qui avaient tout pour être heureux et sains ont viré sur le top et ont scrappé l,enfance de certains enfants...
Publié : lun. oct. 03, 2005 5:57 am
par linus611
Ti-radis a écritC'est ben beau en théorie, mais des gens qui n'en avait pas l'air on eu des enfants sains et débrouillards et d,autres qui avaient tout pour être heureux et sains ont viré sur le top et ont scrappé l,enfance de certains enfants...
Exactement et c'est ca la magie d'être parent. On apprend pas a être parent on le devient. On le devient des fois par la force, avec toute une déchirure, on devient faible devant un enfant, on s'oublie devant celui-ci, on chemine a taton et avec nos connaissances, si minime soit-elle.
Publié : lun. oct. 03, 2005 6:16 am
par mousseline
Ti-radis a écritC'est ben beau en théorie, mais des gens qui n'en avait pas l'air on eu des enfants sains et débrouillards et d,autres qui avaient tout pour être heureux et sains ont viré sur le top et ont scrappé l,enfance de certains enfants...
J'adhère à ça!
Puci...t'as ben le droit de pas vouloir d'enfants!
C'est vrai qu'être parent ça vient pas avec un manuel...mais je vais te dire..je comprenais pas comment un parent, et encore moins une mère, pouvait en venir maltraiter un poupon...ça me rentrait pas dans la tête...jusqu'à ce que j'aie ma fille...un bébé à coliques, le vrai de vrai, braillait 20 heures sur 24, a fait sa première nuit de 7 heures à 6 mois (à l'aide de quelques gouttes de Tia Maria dans le biberon, ça c'est une autre histoire, mon chum en a pas dormi de la nuit...ben bon pour lui, c'était son initiative durant mon absence ) :/
Je me souviens d'un jour où j'étais à tenter de lui faire faire son rot..me promenait dans la maison en lui tapant doucement dans le dos..mais plus ça allait...plus c'était vigoureux mon affaire :/ (je la battais pas quand même ;) )...sauf que je me suis vue aller...je suis allée la mettre dans son lit...elle à braillait, moi je braillais...ça finit par passer, pi le popa a finit par arriver de travailler pour prendre la relève!
J'avais tout de mon bord, la santé, un mari merveilleux aidant et aimant, pas de problèmes financiers, une famille extraordinaire...des beaux-parents en haut où je pouvais aller la mener pour prendre une douche et j'ai pensé à la mère monoparentale, sans soutien psychologique, qui sait pas ce qu'elle va manger demain...et j'ai compris...pas que je trouve que ça de l'allure, que j'excuse le geste...pas du tout...mais j'ai compris comment on pouvait en arriver à perdre le contrôle!
C'est certain qu'il reste des cas d'abus de toutes sortes...yen a qui sont vraiment pas nés sous une bonne étoile ..mais s'il y avait plus de soutien, d'éducation, de personnel pour suivre les cas à risque...il y en aurait peut-être moins dans ces centres! --Message edité par Mousseline le 2005-10-03 12:17:39--
Publié : lun. oct. 03, 2005 6:28 am
par pucinette
mousseline a écrit
J'adhère à ça!
Puci...t'as ben le droit de pas vouloir d'enfants!
C'est vrai qu'être parent ça vient pas avec un manuel...mais je vais te dire..je comprenais pas comment un parent, et encore moins une mère, pouvait en venir maltraiter un poupon...ça me rentrait pas dans la tête...jusqu'à ce que j'aie ma fille...un bébé à coliques, le vrai de vrai, braillait 20 heures sur 24, a fait sa première nuit de 7 heures à 6 mois (à l'aide de quelques gouttes de Tia Maria dans le biberon, ça c'est une autre histoire, mon chum en a pas dormi de la nuit...ben bon pour lui, c'était son initiative durant mon absence ) :/
Je me souviens d'un jour où j'étais à tenter de lui faire faire son rot..me promenait dans la maison en lui tapant doucement dans le dos..mais plus ça allait...plus c'était vigoureux mon affaire :/ (je la battais pas quand même ;) )...sauf que je me suis vue aller...je suis allée la mettre dans son lit...elle à braillait, moi je braillais...ça finit par passer, pi le popa a finit par arriver de travailler pour prendre la relève!
J'avais tout de mon bord, la santé, un mari merveilleux aidant et aimant, pas de problèmes financiers, une famille extraordinaire...des beaux-parents en haut où je pouvais aller la mener pour prendre une douche et j'ai pensé à la mère monoparentale, sans soutien psychologique, qui sait pas ce qu'elle va manger demain...et j'ai compris...pas que je trouve que ça de l'allure, que j'excuse le geste...pas du tout...mais j'ai compris comment on pouvait en arriver à perdre le contrôle!
C'est certain qu'il reste des cas d'abus de toutes sortes...yen a qui sont vraiment pas nés sous une bonne étoile ..mais s'il y avait plus de soutien, d'éducation, de personnel pour suivre les cas à risque...il y en aurait peut-être moins dans ces centres!
Je comprend MOusseline mais on voit quand même que tu es une femme équilibrée ..Je te parle de mères et de pères qui ont le frigidaire plein de bière mais pas de bouffe, les pères qui abusent de leur petite fille etc ...Je suis consciente que les parents sont humains mais je pense que certain l'Ont pas pentoute ..Et puis tu t'es rendue compte que tu avais besoin d'aide, tu as reconnu que ton geste était pas nécessairement correct etc ..Y'a des parents qui s'en sacrent complètement --Message edité par pucinette le 2005-10-03 12:28:44--
Publié : lun. oct. 03, 2005 6:29 am
par pucinette
C'est certain qu'il reste des cas d'abus de toutes sortes...yen Citation :a qui sont vraiment pas nés sous une bonne étoile ..mais s'il y avait plus de soutien, d'éducation, de personnel pour suivre les cas à risque...il y en aurait peut-être moins dans ces centres!
Encore là, il faut au premier plan que les parents soient assez intelligent pour aller chercher cette aide là ...
Publié : lun. oct. 03, 2005 6:36 am
par pucinette
eeeee ouais mettons que ça va pas avec l'intelligence ...
Mais disons qu'ils doivent au moins reconnaitre au premier plan que ça va pas ;)
Publié : lun. oct. 03, 2005 6:53 am
par mousseline
Je suis ben d'accord avec toi qu'il y a des causes perdues , les frigo plein de bières pas de lait, les cas d'abus sexuel etc...ça je partage ton avis 100%...ya pas grand chose à faire d'autres que de sortir ces enfants-là de leur milieu...l'affaire c'est que c'est longgggg avant que ça se produise, alors plus c'est long, plus les "dommages" sont importants! :/ Et ça ça relève de tous et chacun et des différents organismes. Quand tu as un bébé...t'as automatiquement la visite d'une infirmière...ben c'était comme ça ya 15 ans (corrigez-moi si je me trompe ;) ) Il devrait y avoir, à mon avis, la visite systématique d'une travailleuse sociale aussi...qui pourrait être en mesure d'évaluer les cas à risques et d'en assurer le suivi pour agir le plus tôt possible.
Je ne sais pas qu'elles sont les mesures en place pour "forcer" un parent à suivre un cours ou une thérapie ou n'importe quoi qui pourrait changer sa façon d'agir?? C'est ben beau protéger l'unité familialle, essayer de laisser l'enfant dans son milieu le plus possible...mais à quel prix à long terme?? J'en aurais plein de questions de même...mais tout ça prend de l'argent aussi! Moins de coût pour les centres d'acceuil et plus pour le soutien aux familles...sauf que pour renverser la vapeur...ça coûte plus cher au départ...faut que tu investisses autant sur les 2 plans le temps de changer le système.
Mais je suis ben d'accord avec toi...ça peut être décourageant quand on projete le déclin actuel dans l'avenir!
P.S...pi veux-tu ben aller étudier toi...faut que je travailles pi ça me tente pas...tu me distraie là, je trouve ça plus intéressant que ce que j'ai à faire! --Message edité par Mousseline le 2005-10-03 12:55:54--
Publié : lun. oct. 03, 2005 7:47 am
par pucinette
J'y retourne ...J'y retourne
Publié : lun. oct. 03, 2005 12:09 pm
par laurry
Ca me crève le coeur de lire le reportage de la journaliste. Il se passe quelque chose certain de pas correct au Québec ....je veux dire qu`on entend souvent ou on lit souvent : on est pas raciste, on est de bons parents, on est des gâteux d enfants, youppi les femmes prennent leur place dans la société, un autre youppi les pensions alimentaires sont obligatoires, on a des familles exemplaires dans le sens qe c`est toujours chez le voisin que ca se passe....bref, les québécois sont blancs comme neige.
Mais à lire ces énormités faite aux enfants, qui n`ont pas demandé à venir au monde, sainte-bine, y se passe quelque chose de pas correct certain.
J`ai pas été une mère parfaite, bien sûr que j`ai eu des manquements, manque de fermeté entre autre, manque de patience à d`autres moments mais jamais au point que la main me parte à droite et à gauche ou jamais exaspérée pour manquer de tendresse et surtout d`Amour envers mon bébé chéri et qui l`est encore même à 26 ans. Et j`ai compris assez vite merci que mes petits problèmes ou mon nombril passeraient en deuxième, le bébé en premier.
Je sais pas quand, mais dans le monde actuel, ca a pris une débarque, à tout le moins sur l`approche des filles envers les garçons. Je donne ceci en exemple, mon gars est célibataire pas d`enfant et plus ca va, plus y`a quelque chose des filles qui lui fait peur : à la 2ième-3ième rencontre avec des filles, elles veulent tout de suite un bébé. Connaissent pas le gars, connaissent pas la vie, connaissent pas grand chose....mais veulent un bébé.
Il est peut-être là le problème....dans le fonds, elles ne veulent pas le bébé, mais ce qui vient avec : le géniteur, la paye du géniteur et si le p^tit monsieur ne veut rien savoir des demandes de cette jeune maman, elles savent très bien que la loi est de leur côté à elles. C`est ce qu`on appelle tantôt un bébé tant désiré (?) ou tantôt un accident, mais un bel accident. Ouffff l`éducation de ces filles, elles en ont eu ou pas? et si leur éducation est tant déficiente, pourquoi donc elle-même ne pas s`en donner une si celle recue ne fait pas leur affaire?
Suis en faveur de la stérilisation de tous ces pédo et prédateurs sexuels de ce monde mais je le serais autant qu`elle soit faite sur plusieurs femmes.
Suis déroutée par l`article, j`arrive pas à comprendre ceux et celles qui s`en prennent ou négligent à ce point leur propre enfant.