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Publié : sam. sept. 03, 2005 4:26 am
par tuberale



[/g]Les véhicules hybrides recoivent des appuis[g]




Presse Canadienne
02 septembre 2005 - 15h33




Alors que le prix de l'essence ordinaire à la pompe atteint $1,47 le litre à certains endroits à Montréal, Greenpeace fait appel aux différents paliers de gouvernement pour mettre en place des programmes facilitant l'arrivée sur le marché de véhicules électriques ou hybrides.



Selon le directeur de Greenpeace au Québec, Steven Guilbaut, il existe des véhicules électriques qui pourraient rapidement être mis en marché. Il estime qu'une grande ville comme Montréal pourrait y avoir recours puisqu'il croit que sa flotte de véhicules n'a pas besoin de parcourir des centaines de kilomètres par jour.

M. Guilbault estime que la flambée du prix de l'essence n'aura un impact sur les habitudes de consommation qu'à long terme. S'appuyant sur de récents sondages, il affirme que la consommation d'essence va devenir un critère d'achat pour les acheteurs de véhicules neufs ce qui n'était pas le cas auparavant.

Evidemment, l'utilisation accrue de véhicules électriques ou hybrides ne peut que contribuer à la réduction des émissions de gaz à effets de serre, ce qui serait bénéfique pour l'environnement, selon Greenpeace.




Publié : sam. sept. 03, 2005 5:00 am
par tuberale
Essence


Un vendeur d’essence refuse de «voler ses clients»
David Santerre -Journal de Montréal
01/09/2005 06h49  




Ne pouvant se résoudre à «arnaquer» ses clients en vendant l’essence trop cher, un détaillant indépendant des Cèdres a tout simplement décidé de fermer boutique temporairement, pour protester.
Costa Davourlis, propriétaire du Truck Stop Les Cèdres, près de Vaudreuil, a sursauté mardi en recevant la télécopie quotidienne de son fournisseur en carburant, la compagnie ontarienne MacEwen.

Petit joueur parmi les grandes pétrolières, MacEwen y annonçait qu’elle vendrait à ses clients le litre d’essence ordinaire 1,24 $ dès le lendemain, alors que la veille il n’en coûtait que 1,06 $ le litre.

«Ça m’aurait obligé à vendre l’essence 1,30 $ pour suivre les autres du coin. Ça n’a pas de bon sens, c’est trop cher… Je suis sûr qu’en vendant au plus à 1,19 $ aux clients, tout le monde ferait de l’argent», maintient M. Davourlis.

Pertes de 6 000 $
Il n’a pas mis trop de temps à réagir. Il a tout bonnement décidé de fermer ses pompes temporairement et de ne plus acheter de pétrole à MacEwen, ne laissant que son dépanneur ouvert, sans faire de mises à pied parmi ses employés.

Il en a avisé ses clients la veille, avant de hausser le prix. Depuis, seuls les automobilistes ayant un problème urgent auront droit à une petite quantité d’essence.

«Je perds trois cents par litre que je ne vends pas, mais j’en fais perdre 12 à MacEwen. Habituellement, je vends 50 000 litres par semaine, je leur fais donc perdre 6 000 $», explique-t-il.

Appel au boycott
M. Davourlis incite le plus grand nombre de petits détaillants à l’imiter pour faire pression sur les pétrolières.

«Je vais tenir jusqu’à ce que les prix baissent. Je suis prêt à attendre au moins deux semaines avant de rouvrir mes pompes», promet-il, convaincu que les raisons invoquées par les pétrolières pour augmenter les prix à la pompe sont exagérées.

«Ils utilisent le prétexte de l’ouragan Katrina pour s’en mettre plein les poches. Le secteur touché représente seulement 2 % de la production mondiale. Et en plus, c’est présentement plus cher ici qu’aux États-Unis», déplore le détaillant.



Publié : sam. sept. 03, 2005 5:20 am
par orve
tuberale  a écritEssence


Un vendeur d’essence refuse de «voler ses clients»
David Santerre -Journal de Montréal
01/09/2005 06h49  




Ne pouvant se résoudre à «arnaquer» ses clients en vendant l’essence trop cher, un détaillant indépendant des Cèdres a tout simplement décidé de fermer boutique temporairement, pour protester.
Costa Davourlis, propriétaire du Truck Stop Les Cèdres, près de Vaudreuil, a sursauté mardi en recevant la télécopie quotidienne de son fournisseur en carburant, la compagnie ontarienne MacEwen.

Petit joueur parmi les grandes pétrolières, MacEwen y annonçait qu’elle vendrait à ses clients le litre d’essence ordinaire 1,24 $ dès le lendemain, alors que la veille il n’en coûtait que 1,06 $ le litre.

«Ça m’aurait obligé à vendre l’essence 1,30 $ pour suivre les autres du coin. Ça n’a pas de bon sens, c’est trop cher… Je suis sûr qu’en vendant au plus à 1,19 $ aux clients, tout le monde ferait de l’argent», maintient M. Davourlis.

Pertes de 6 000 $
Il n’a pas mis trop de temps à réagir. Il a tout bonnement décidé de fermer ses pompes temporairement et de ne plus acheter de pétrole à MacEwen, ne laissant que son dépanneur ouvert, sans faire de mises à pied parmi ses employés.

Il en a avisé ses clients la veille, avant de hausser le prix. Depuis, seuls les automobilistes ayant un problème urgent auront droit à une petite quantité d’essence.

«Je perds trois cents par litre que je ne vends pas, mais j’en fais perdre 12 à MacEwen. Habituellement, je vends 50 000 litres par semaine, je leur fais donc perdre 6 000 $», explique-t-il.

Appel au boycott
M. Davourlis incite le plus grand nombre de petits détaillants à l’imiter pour faire pression sur les pétrolières.

«Je vais tenir jusqu’à ce que les prix baissent. Je suis prêt à attendre au moins deux semaines avant de rouvrir mes pompes», promet-il, convaincu que les raisons invoquées par les pétrolières pour augmenter les prix à la pompe sont exagérées.

«Ils utilisent le prétexte de l’ouragan Katrina pour s’en mettre plein les poches. Le secteur touché représente seulement 2 % de la production mondiale. Et en plus, c’est présentement plus cher ici qu’aux États-Unis», déplore le détaillant.






  Bravo, c'est honorable de sa part de revendiquer en étant conscient qu'il perd de l'argent en le faisant. Encore bravo

Publié : sam. sept. 03, 2005 5:54 am
par Abysse
D'après vous est-ce que je devrais aller mettre de l'essence près de chez moi à 1,15. Mon réservoir est plein à moitié, donc ca devrait me durer encore une semaine normalement, mais j'ai comme pas l'impression que ca va redescendre en bas de 1.15 d'ici là, donc je serais mieux de la  remplir hein?

Publié : sam. sept. 03, 2005 5:55 am
par tuberale
Ça serait pas bête en effet...surtout si c,est près.... --Message edité par tuberale le 2005-09-03 11:55:36--

Publié : sam. sept. 03, 2005 6:50 am
par camilla
Abysse  a écritD'après vous est-ce que je devrais aller mettre de l'essence près de chez moi à 1,15. Mon réservoir est plein à moitié, donc ca devrait me durer encore une semaine normalement, mais j'ai comme pas l'impression que ca va redescendre en bas de 1.15 d'ici là, donc je serais mieux de la  remplir hein?

moi j'irais tout de suite

Publié : sam. sept. 03, 2005 7:05 am
par Pepsii
Apparamment que d'ici 2005 sa pourrait monter jusqu'a 2,30$

J'ai fuller mon char hier.. Un char classé economique (KIA) et ca couter 43$ !!!! je lai eu a 1,35cennes.. imaginez les chars qui depensent asteur...ouf


Imaginez les cours de conduite...les taxis.. les services de livraisons.. pas dallure

Publié : sam. sept. 03, 2005 7:23 am
par Lucky Luke
Pepsii  a écritApparamment que d'ici 2005 sa pourrait monter jusqu'a 2,30$

J'ai fuller mon char hier.. Un char classé economique (KIA) et ca couter 43$ !!!! je lai eu a 1,35cennes.. imaginez les chars qui depensent asteur...ouf


Imaginez les cours de conduite...les taxis.. les services de livraisons.. pas dallure

C'est dans quel  boutte du Québec de l'essence à ce prix là    

Publié : sam. sept. 03, 2005 8:09 am
par Abysse
Ca a l'air qu'on peut pas se fier au site www.lessenceajusteprix.com , trop de monde qui donnent de mauvais prix..Je suis allée à la station à st-jean ou c'était apparemment 1,05$ et c'était 1,39 , et ensuite à st-grégoire ou on disait que c'était 1,10 et c'était là aussi 1,39. Faux espoir, perte de temps et d'essence. Fa valloir que je m'y résigne et que je gaze à 1,39 faut croire!

Publié : sam. sept. 03, 2005 8:47 am
par Soleil47
Abysse  a écritCa a l'air qu'on peut pas se fier au site www.lessenceajusteprix.com , trop de monde qui donnent de mauvais prix..Je suis allée à la station à st-jean ou c'était apparemment 1,05$ et c'était 1,39 , et ensuite à st-grégoire ou on disait que c'était 1,10 et c'était là aussi 1,39. Faux espoir, perte de temps et d'essence. Fa valloir que je m'y résigne et que je gaze à 1,39 faut croire!  Et tu as bien raison, hier, quelqu'un parlait de ce site, alors je me suis grouillée pour aller mettre de l'essence - et c'était 1.44 partout ici dans la ville de St-Hyacinthe... et aujourd'hui, je n'ai pas eu l'occasion de voir, mais ca me surprendrait qu'il soit moins cher.

Et l'essence à 1.05 ou à 1.10 - je crois même pas que ca existe encore.

Publié : sam. sept. 03, 2005 11:21 am
par tuberale
Prix de l'essence


Le Nouveau-Brunswick s'aprête à imposer des mesures



Alors qu'au Québec, le gouvernement Charest refuse de se mêler du prix de l'essence, au Nouveau-Brunswick, le gouvernement conservateur de Bernard Lord s'apprête à annoncer de nouvelles mesures.
Ces mesures, qui seront annoncées la semaine prochaine, pourrait aller jusqu'à la réglementation en vue de réduire l'impact de la flambée du prix des carburants.

Les ministères des Finances et de l'Énergie développent actuellement des stratégies qui seront présentées à la réunion du caucus gouvernemental, qui aura lieu jeudi ou vendredi, et les décisions seront annoncées par la suite.





Publié : sam. sept. 03, 2005 8:20 pm
par Soleil47
Le Bloc suggère des mesures pour contrer la flambée des prix

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a présenté samedi avant-midi un plan d'action qui vise à réduire l'impact du prix de l'essence et à contrôler davantage les profits des pétrolières.

Gilles Duceppe propose d'instaurer un crédit d'impôt de 250$ pour les six millions de ménages canadiens qui ont un revenu annuel de moins 30 000$.

Il suggère aussi un crédit d'impôt pour les frais de transport en commun de 16% ainsi que des mesures pour réduire la dépendance aux produits pétroliers telles que favoriser l'achat de voitures hybrides.

Selon le Bloc, les cinq grandes pétrolieres devraient mettre 500 millions de dollars de plus par année dans les coffres du trésor public.

Publié : dim. sept. 04, 2005 4:50 am
par Glugibran
Si on pouvait compter sur l'antimatière comme carburant! (clin d'oeil à Anges ou démons, de Dan Brown).

Publié : dim. sept. 04, 2005 4:57 am
par tipet
Glugibran  a écritSi on pouvait compter sur l'antimatière comme carburant! (clin d'oeil à Anges ou démons, de Dan Brown).  

Elle est bonne  

J'avoue que ça serait pas mal    

Publié : dim. sept. 04, 2005 7:32 am
par ReMeLeFe
Ce vendredi j'ai dû prendre l'autoroute, et j'ai constaté que les gens ont l'air de bien s'en foutre du prix de l'essence, je circulais à 100 km/h et j'ai été dépassé par toutes les voitures, les gens roulaient très vite comme si le prix de l'essence était comme avant. Les gens ne changent pas leur habitude, donc je ne crois pas que ce sera demain la veille que les gens sortiront dans les rues pour contester le prix du gaz.

Publié : mar. sept. 06, 2005 7:30 am
par NetRoll
Katrina souffle les prix de l'essence : Pourquoi les raffineurs en profitent-ils?

MONTREAL, le 6 sept. /CNW Telbec/ - "Depuis le passage de Katrina, la valeur du pétrole brut n'a pas fluctué de façon significative; ce sont les marges exigées par les raffineurs qui ont bondi et provoqué les augmentations du prix de l'essence qui accablent les consommateurs", a déclaré Sonia Marcotte, Présidente-directrice générale de l'Association Québécoise des Indépendants du Pétrole.

Ainsi, alors que les marges de raffinage se retrouvaient récemment autour de 10 cents par litre, ce qui est déjà excessif, voilà qu'elles se situent aujourd'hui autour de 39 cents par litre et constituent un abus inqualifiable.

Pourquoi?

Les profits déraisonnables dans le secteur du raffinage ne sont pas apparus par hasard. Ils sont le fruit d'une stratégie minucieuse qui a simplement consisté à diminuer graduellement la concurrence et à créer une rareté artificielle qui fait bondir les prix des carburants dès qu'un incident vient affecter le rythme de production habituel. Il n'existe plus de capacité de production permettant d'affronter les inévitables perturbations du rythme régulier de production des carburants. Voilà pourquoi l'arrêt de production d'une seule raffinerie peut provoquer des augmentations de prix généralisées; à plus forte raison un ouragan aussi destructeur affectant plusieurs raffineries.

Planifier la rareté et les prix élevés

Aux Etats-Unis, au début des années 1980, 189 firmes possédaient un total de 324 raffineries alors que, en 2001, il n'y avait plus que 65 firmes possédant 155 raffineries. Cela représente une diminution de 65% du nombre de firmes et de 52% du nombre de raffineries sur le territoire des Etats-Unis. Au surplus, les 15 plus importantes firmes contrôlent à elles seules 79,3% de la production. On constate maintenant à quel point cette gigantesque opération de diminution des capacités de production et de concentration du secteur du raffinage frappe lourdement les consommateurs et enrichit les plus grandes pétrolières. En pareilles circonstances, il n'est pas étonnant de lire les propos du Président du Conseil et Président-directeur général de Valero, en outre propriétaire d'Ultramar. Depuis 2000, de rapport annuel en rapport annuel, il ne se gène nullement pour répéter que cette diminution des capacités de raffinage majore ses marges de profit; bien plus, il ne voit pas le jour où cela pourrait changer !

C'est dire comment les consommateurs sont maintenant captifs de cette stratégie de concentration des activités de raffinage qui affecte autant le marché canadien que celui des Etats-Unis.

Détaillants et consommateurs

Comme on peut le constater, les toutes récentes augmentations originent de la progression des marges de raffinage. Il est bon de rappeler que les détaillants n'en sont nullement responsables. A titre d'exemple, ils paient aujourd'hui à Montréal 1,32$ pour se procurer un litre d'essence qu'ils revendent avec quelques sous de marge permettant à peine de couvrir leurs coûts d'exploitation.

Quant aux automobilistes, ils sont captifs des oligopoles pétroliers et en paient le prix.

ASSOCIATION QUEBECOISE DES INDEPENDANTS DU PETROLE

Publié : mar. sept. 06, 2005 8:19 am
par qwerty
ReMeLeFe  a écritCe vendredi j'ai dû prendre l'autoroute, et j'ai constaté que les gens ont l'air de bien s'en foutre du prix de l'essence, je circulais à 100 km/h et j'ai été dépassé par toutes les voitures, les gens roulaient très vite comme si le prix de l'essence était comme avant. Les gens ne changent pas leur habitude, donc je ne crois pas que ce sera demain la veille que les gens sortiront dans les rues pour contester le prix du gaz.  

J'ai justement pris la route ce week-end, et la voiture dans laquelle j'étais, que l'on roule à 100 ou 120 km/h , ça revient au même pour la consommation (il y a un indicateur de consommation d'essence)... Par contre, au lieu de monter 2 autos, on s'est coller 3 adutles sur la banquette arrière et on s'est divisé le prix du gaz...

Publié : jeu. sept. 08, 2005 2:56 am
par lélé
Initiative pour bloquer les stations-services partout ce dimanche
De l’essence… 1¢ à la fois
Charles Poulin -Journal de Montréal
08/09/2005 08h19  

Pour protester contre les hausses faramineuses du prix de l’essence, un groupe propose d’aller en mettre… un sou à la fois, et ainsi bloquer les stations-services partout au Québec, dimanche.
Le groupe, dont le site Internet est le www.11septembre2005.ca, invite les gens à mettre 1¢, puis à laver leurs vitres et payer avec leurs cartes de crédit.

Déjà, le groupe a dévoilé les sites de rencontre pour les gens qui veulent manifester. Il s’agit des raffineries à Montréal (celle de Shell, rue Sherbrooke Est) et Québec (celle d’Ultramar, à Saint-Romuald) ainsi que le bureau de Jean Charest rue King Ouest à Sherbrooke.

«Ça permettra de bloquer complètement les stations-services dimanche, estime Yves Charron, porte-parole du 11 Septembre 2005. Et nous serons dans la légalité car nous achetons le produit.»

Montée des profits
Contrairement aux voix qui se sont élevées ces dernières semaines, la protestation prévue dimanche ne concerne pas une baisse des taxes. C’est plutôt pour protester contre la montée des profits des grandes pétrolières.

«Comment est-il possible de payer 0,93 $ le litre lorsque le baril de brut se vend 60 $, et 1,40 $ lorsque le même baril se chiffre à 65 $ ?, demande-t-il.

«Les Québécois sont tannés de se faire fourrer par les pétrolières, estime M. Charron. Je suis convaincu qu’ils vont descendre dans la rue pour protester.»

Il en veut pour preuve les quelque 30 000 visites et 800 courriels reçus depuis samedi sur le site Internet. Il croit que 100 000 personnes seront au rendez-vous.

Frédéric Quintal, d’Essence à juste prix, lève son chapeau à l’initiative d’Yves Charron mais doute que 100 000 personnes se pointent.

«Je doute de la solidarité des Québécois, prévient-il. Si le monde y va, ce sera super sympathique. Mais il semble que les claques qu’ils ont reçues au visage ne soient pas encore suffisantes.»

Il espère toujours que Jean Charest proposera un plafond à la marge de profit sur le raffinage des pétrolières.

«Elles l’ont cherché, tranche-t il. Leurs excès financiers le justifient.»


* Me voit pas aller mettre un sou à la fois et en dépenser plus pour me rendre à la station plusieurs fois   *