LE DOMAINE BLEU

tipet  a écrit

Ah oui c'est vrai. Tu veux faire du bénévolat dans le seul but de te déculpabiliser d'être une méchante capitaliste sans scrupule qui entretient l'égoïsme dans la société.

Tu devrais avoir honte  
Tu as tout compris...  zut, tu as lu dans mon jeu...  

Je vous trouve pas mal sarcastiques les filles.  

Fabine  a écritJe vous trouve pas mal sarcastiques les filles.    

Fabine  a écritJe vous trouve pas mal sarcastiques les filles.    

Du moment qu'on ironise pas trop...

C't'une joke Tubérale  

Blanche Neige  a écrit

Quand les jeunes veulent avoir leur auto à 16 ans et qu'ils laissent l'école pour travailler, quand les parents travaillent jusqu’à épuisement mentale et qu’ils laissent leurs enfants entrer dans le monde de l’argent, quand ton ptit bout-chou se promène avec un téléphone cellulaire pis que tu l’appelles mon ange, tsé, la famille Bougon n’est pas la famille modèle pour rien, ils se promènent en Mercedes mais leur demande pas de résoudre un simple problème mathématique, ils en sont incapables mais ils survivent.

Au Québec, on ne devrait pas survivre mais vivre librement et en force.
 

En principe, même si tu lâches l'école à  16 ans, t'es supposé savoir lire et écrire non?  Idem pour les maths...  

NainDeJardin  a écrit

En principe, même si tu lâches l'école à  16 ans, t'es supposé savoir lire et écrire non?  Idem pour les maths...  
Effectivement, mais si on se réfère à l'article dans le premier message du topic:

Citation : En termes clairs, une personne est considérée analphabète lorsqu'elle a échoué la formation scolaire de base, soit le cheminement scolaire régulier (primaire et secondaire). Ainsi, seule une personne de 16 ans et plus peut être qualifiée d'analphabète.

Ce n'est pas exactement de cette manière que je voyais l'analphabétisme non plus, mais bon...

Si je me reporte à la fameuse question posée lors du référendum (certains sur ce forum s'en rappellent-ils-elles, ou suis-je la seule dinosaure ici ?), il fallait être assez scolarisé pour comprendre la question avant d'y répondre!

Plusieurs émettent des idées politiques sans même jamais avoir lu un article de journal, écouté des émissions d'information politique, ou sans avoir la moindre idée de ce qu'est la gauche et la droite, et utilisent toutes sortes de termes sans même se donner la peine d'en vérifier le sens dans le dictionaire.

L'analphabètisation est un très grave problème au Québec. Il ne s'agit pas seulement de savoir lire,écrire et compter suffisamment pour se débrouiller. Il faut savoir penser.

Glugibran  a écritSi je me reporte à la fameuse question posée lors du référendum (certains sur ce forum s'en rappellent-ils-elles, ou suis-je la seule dinosaure ici ?), il fallait être assez scolarisé pour comprendre la question avant d'y répondre!

Plusieurs émettent des idées politiques sans même jamais avoir lu un article de journal, écouté des émissions d'information politique, ou sans avoir la moindre idée de ce qu'est la gauche et la droite, et utilisent toutes sortes de termes sans même se donner la peine d'en vérifier le sens dans le dictionaire.

L'analphabètisation est un très grave problème au Québec. Il ne s'agit pas seulement de savoir lire,écrire et compter suffisamment pour se débrouiller. Il faut savoir penser.  

Tu as raison, mais l'analphabètisation telle que tu l'as décrit, je dirais plutôt que c'est un manque de culture, d'esprit-critique et de manque de jugement.

Moi quand je parle d'analphabètisation, je pense à ces adultes qui ne savent ni lire, ni écrire. Qui sont incapable de lire les panneaux d'indications routière, de signer un chèque ou de payer une facture.

C'est foutrement plus urgent et important de s'occuper d'eux-autres avant tout.

On peut parler de gens instruits qui n'ont aucune culture. La culture implique l'idée de connaissance, de sens critique, d'autonomie du jugement, de perception du sens de ce qui existe. Elle est ce qui permet à l'homme d'être un homme, d'échapper aux déterminismes de la nature, d'accéder à la conscience, à la liberté, à l'exercice de la pensée.

L’enseignement consiste à aider l’enfant à introduire forme, hiérarchie dans ses connaissances. Nul n’a besoin de l’enseignement pour apprendre les choses une à une dans le désordre.

L'enseignement et l'instruction ont en commun de ne s'appliquer qu'à sa dimension intellectuelle ou cognitive.

Négligez la formation et vous donnerez naissance à l’un de ces mal appris qui ne savent pas quand et où donner de la tête, du cœur ou du ventre. Négligez l’éducation, et vous verrez apparaître une personne correcte mais indifférente et incolore, dépourvue de l’énergie qui la porterait avec enthousiasme vers un idéal.

Les analphabètes sont incompatibles avec une mentalité technicienne en quête d’une efficacité toujours plus grande, c’est pour ça qu’au Québec, 1ier État le moins scolarisé en Amérique du Nord, on se lève les épaules et on dit « bof, le bénévolat va venir nous secourir».

Donne un poisson à un homme, il va manger pour un jour
Apprend lui à pêcher, il va manger pour toujours (Proverbe Chinois).

Blanche Neige  a écritOn peut parler de gens instruits qui n'ont aucune culture. La culture implique l'idée de connaissance, de sens critique, d'autonomie du jugement, de perception du sens de ce qui existe. Elle est ce qui permet à l'homme d'être un homme, d'échapper aux déterminismes de la nature, d'accéder à la conscience, à la liberté, à l'exercice de la pensée.

L’enseignement consiste à aider l’enfant à introduire forme, hiérarchie dans ses connaissances. Nul n’a besoin de l’enseignement pour apprendre les choses une à une dans le désordre.

L'enseignement et l'instruction ont en commun de ne s'appliquer qu'à sa dimension intellectuelle ou cognitive.

Négligez la formation et vous donnerez naissance à l’un de ces mal appris qui ne savent pas quand et où donner de la tête, du cœur ou du ventre. Négligez l’éducation, et vous verrez apparaître une personne correcte mais indifférente et incolore, dépourvue de l’énergie qui la porterait avec enthousiasme vers un idéal.

Les analphabètes sont incompatibles avec une mentalité technicienne en quête d’une efficacité toujours plus grande, c’est pour ça qu’au Québec, 1ier État le moins scolarisé en Amérique du Nord, on se lève les épaules et on dit « bof, le bénévolat va venir nous secourir».

Donne un poisson à un homme, il va manger pour un jour
Apprend lui à pêcher, il va manger pour toujours (Proverbe Chinois).






Et tu fais quoi toi Blanche-neige pour contrer ce fléau? On va tous suivre ton exemple, vas-y on t'écoute  

Citation :Donne un poisson à un homme, il va manger pour un jour
Apprend lui à pêcher, il va manger pour toujours (Proverbe Chinois).

Bien je crois que leur montrer les base de la lecture et du français signifie leur donner les outils pour mieux s'exprimer, gagner de la confiance en soi et ainsi se trouver un travail.
Tu suggères quoi au juste ? Qu'on enlève les bénévoles et qu'on les laisse sur l'aide sociale car ils sont incapables de se trouver quelque chose ? Je pense pas que les gens qui font du bénévolat le font parcequ'ils trouvent qu'ils sont mieux que les personnes qu'ils aident. À moins qu'on ait affaire à un cas de narcissique avancé ou une "star" qui veut mousser sa carrière mais je pense qu'on ne parle pas de la majorité ici.
Et je pense  que l'intention de BouleAMites_ est vraiment sincère... --Message edité par pucinette le 2005-09-04 12:22:40--

Les gens qui font du bénévolat ont un grand coeur et ils abattent un travail colossal. Sans eux, les choses seraient encore pire.
Moi, je leur lève mon chapeau.
C'est sûr que les bénévoles retirent une certaine satisfaction lorsqu'ils viennent en aide à quelqu'un. Qu'y a-t-il de mal à cela?

Glugibran  a écritLes gens qui font du bénévolat ont un grand coeur et ils abattent un travail colossal. Sans eux, les choses seraient encore pire.
Moi, je leur lève mon chapeau.
C'est sûr que les bénévoles retirent une certaine satisfaction lorsqu'ils viennent en aide à quelqu'un. Qu'y a-t-il de mal à cela?



Y'a rien de mal à ça  


Je disais juste que certains ont besoin de se comparer à des moins nantis qu'eux pour se sentir quelqu'un .Mais dans le fond les pires c'est eux et non les personnes qu'ils aident
Mais heureusement, ce n'est pas la majorité --Message edité par pucinette le 2005-09-04 13:27:31--

Je ne suis pas politicien et je n’ai pas de programme politique.
Mais un enfant bien encadré depuis sa naissance et avec des vraies valeurs de la vie se débrouillera très bien dans la vie. Il manque sûrement des cours de spiritualité soit à l’école ou par les parents. Si on peut diminuer le pourcentage d’analphabets, alors la, le bénévolat va être profitable mais a plus de 20% d’analphabets pour une population de 7 millions, le bénévolat devient une béquille sur qui le monde vont s’appuyer.

Moi, personnellement j’ai fait beaucoup de bénévolat dans ma jeunesse auprès des handicapés et des déficients intellectuels. J’ai appris à ne me pas me plaindre et de garder le sourire même dans les durs moments. Quand ici, des jeunes adultes se plaint que la vie devient de plus en plus noir car le prix de l’essence a augmenté, alors où sont leurs valeurs?

Ça fait que là, si on suit ton raisonnement, comme le bénévolat n'est pas profitable parce qu'il y a un trop grand nombre d'analphabètes, on laisse se débrouiller ceux qui le sont déjà pour se concentrer sur ceux qui ne le sont pas encore?

Il me semble que d'aider ceux qui en ont besoin n'empêche pas de faire de la prévention   De plus en apprenant à lire à un analphabète on en diminue le nombre...Non?

Le rapport avec le sujet de ton dernier paragraphe svp?

Blanche Neige  a écritJe ne suis pas politicien et je n’ai pas de programme politique.
Mais un enfant bien encadré depuis sa naissance et avec des vraies valeurs de la vie se débrouillera très bien dans la vie. Il manque sûrement des cours de spiritualité soit à l’école ou par les parents. Si on peut diminuer le pourcentage d’analphabets, alors la, le bénévolat va être profitable mais a plus de 20% d’analphabets pour une population de 7 millions, le bénévolat devient une béquille sur qui le monde vont s’appuyer.

Moi, personnellement j’ai fait beaucoup de bénévolat dans ma jeunesse auprès des handicapés et des déficients intellectuels. J’ai appris à ne me pas me plaindre et de garder le sourire même dans les durs moments. Quand ici, des jeunes adultes se plaint que la vie devient de plus en plus noir car le prix de l’essence a augmenté, alors où sont leurs valeurs?



Je comprends  ce que tu veux dire ...C'est vrai que parfois on peut venir à se demander si le communautaire n'inciterait pas certaines personnes à refuser de s'en sortir. C'est vrai que certains préfèrent s'apitoyer sur leur sort et refusent de se prendre en main. Mais est-ce que ça vaut la peine de priver le reste des gens pour une minorité qui ne veulent se prendre en main? Par contre, quelqu'un qui se fie sur le communautaire sur un longue période, je vais me poser des question sur sa volonté de s'en sortir ...