LE DOMAINE BLEU

linus611  a écrit

Merci Crystale Ange,


Je sais que je ne suis pas rendu là avec le père de mes enfants, Sa mère qui s'occupait de ses commissions et de lui trouver son pot est morte voilà un mois. Inconsciemment je le savais que je serais la personne qui l'aiderait a finir ces jours car il ne faut pas se leurrer il ne va pas en s'amiliorant. Le CLSC qui va le lever et le laver le matin, autre personne qui vient pour son ménage et aussi autre personne pour sa bouffe. Bref quelquefois cela peut être un peu plus de 9 personnes différentes qu'il voit par semaine. Alors caucus familial. De là, la décision avec son consentement et celui du CLSC (qui m'ont mis devant le fait accompli que c'est un cas de placement). De le déménager à Châteauguay (il demeure présentement à Laval) dans un centre en face de la rivière et près du centre de Châteauguay. Depuis cette décision il ne parle plus de suicide et au contraire il a un regain de vie, le fait de se rapprocher de ses enfants et de faire partie de nos fêtes familiales quand il y en aura lui redonne un certain espoir. Moi qui croyait qu'il n'accepterait pas d'être placer dans un centre, c'est une grande victoire pour lui. La suite on le vivra au quotidien. Pour ce qui est de sa consommation je prendrais le relais pour lui en fournir. Lol. Merci de tes bons mots surtout que tu vis toi aussi de cette maladie surnoise. Et de là aussi ma question de l'autre jour pour savoir si la maladie était hériditaire.

oui linus, à ce qu,il parait, ce serait héréditaire, pourtant, je ne me souviens de personnes dans la famille avant moi à en souffrir mais le principal c,est toi, et tant mieux si ton mari semble accpté d,emblé son transfert dans une maison spécialisé, moi mon père ne voulait rien savoir, une chance qu'on était une grosse famille,   on a pu lui laisser le choix de mourir chez-lui mais ça coûte des bidous$$$, que je ne regretterai jamais bonne chance à toi et ta famille linus  

Fleur de Jasmin  a écritIl me faudrait être personnellement touchée, pour réellement savoir si je suis pour, ou contre l'euthanasie.
Par contre, je suis à 100% pour le refus de traitement. Dans certains cas, avec des soins palliatifs adéquats, ce moyen est en quelque sorte, une forme de suicide assisté.
Dans le fond, j'ai tendance à penser qu'un malade qui continu malgré tout, d'accepter différents traitements, n'est pas prêt à mourir.  

C'est sur.....quand il y a des tentatives de guérir ou d'améliorer ta condition .......
Les gens ne veulent pas mourrir ,mais ne plus souf
frir........et quand tu es certain que t'a condition ne va pas en s'améliorant mais plutôt en se détèriorant ......j'imagine que le suicide est une option......

Fleur de Jasmin  a écritIl me faudrait être personnellement touchée, pour réellement savoir si je suis pour, ou contre l'euthanasie.
Par contre, je suis à 100% pour le refus de traitement. Dans certains cas, avec des soins palliatifs adéquats, ce moyen est en quelque sorte, une forme de suicide assisté.
Dans le fond, j'ai tendance à penser qu'un malade qui continu malgré tout, d'accepter différents traitements, n'est pas prêt à mourir.

 

Mon père nous a dit carrément a ma mère et moi...qu'il ne voulaient en aucun cas se retrouver collecter a une machine qui le tiendrait en vie artificiellement.

Je lui ai promis que ce ne serait pas le cas...malgré la douleur et la peine que je vais ressentir c'est son souhait à lui et je vais le respecter.

Dans mon post, j'ai bien mentionnée dans certains cas.

Alors, je faisais surtout référence, aux centres de soins palliatifs pour malades en phases teminale. Exemple : Cancer, SLA ect. Où la médication chimique qui pourrait rallonger leur vie de quelques mois ou de quelques années, est remplacée par de la morphine. Ces malades peuvent, selon les endroits, demeurer dans ces centres plus d'un an. Ces centres spécialisés, en plus d'apporter support au malade, offre énormément de soutient aux familles ect.

Quant à l'euthanasie, je me demande si je serais capable de commander, voir même, poser un geste fatal. Sans plus

Ceci étant dit, je respecte l'opinion de ceux qui sont pour l'euthanasie. Surtout que ca prend énormément d'amour et un courage hors du commun...


Encore une fois, ce n'est que mon opinion, respecteuse, au même titre que tous les autres.
Voilà   --Message edité par Fleur de Jasmin le 2004-09-30 19:18:41--

Fleur de Jasmin  a écritDans mon post, j'ai bien mentionnée dans certains cas.

Alors, je faisais surtout référence, aux centres de soins palliatifs pour malades en phases teminale. Exemple : Cancer, SLA ect. Où la médication chimique qui pourrait rallonger leur vie de quelques mois ou de quelques années, est remplacée par de la morphine. Ces malades peuvent, selon les endroits, demeurer dans ces centres plus d'un an. Ces centres spécialisés, en plus d'apporter support au malade, offre énormément de soutient aux familles ect.

Quant à l'euthanasie, je me demande si je serais capable de commander, voir même, poser un geste fatal. Sans plus

Ceci étant dit, je respecte l'opinion de ceux qui sont pour l'euthanasie. Surtout que ca prend énormément d'amour et un courage hors du commun...

Voilà  



Mon père souffre d'un cancer incurable...présentement il est en voie d'une rémission, mais le cancer va finir par revenir un jour....

Par chez nous il y a une maison pour les malades en phase terminale...pour pouvoir y être admis il doit te rester moins de 1 mois à vivre...tranquillement pas vite les doses de morphines sont plus fortes....qu'on le veuille ou non...ca s'appelle de l'euthanasie déguisée

bobépine  a écrit

Mon père souffre d'un cancer incurable...présentement il est en voie d'une rémission, mais le cancer va finir par revenir un jour....

Par chez nous il y a une maison pour les malades en phase terminale...pour pouvoir y être admis il doit te rester moins de 1 mois à vivre...tranquillement pas vite les doses de morphines sont plus fortes....qu'on le veuille ou non...ca s'appelle de l'euthanasie déguisée


C'est ca Bobépine, de l'euthanasie déguisée ou suicide assisté. L'important, c'est que tout est sans douleur et fait dans le respect et l'amour.

Désolée pour ton papa.  

Courage à toi et toute ta famille.  

Fleur de Jasmin  a écrit

C'est ca Bobépine, de l'euthanasie déguisée ou suicide assisté. L'important, c'est que tout est sans douleur et fait dans le respect et l'amour.

Désolée pour ton papa.  

Courage à toi et toute ta famille.  




Merci

moi aussi bopépine je te souhaîte bonne chance

Le lundi 11 juillet 2005

 
La Tribune, archives

André Bergeron pourrrait être accusé de meutre.


Meurtre par compassion

On devra attendre l'autopsie

La Tribune

Sherbrooke

On ne saura pas avant plusieurs jours si de nouvelles accusations seront portées contre André Bergeron, qui aurait tenté d'asphyxier sa conjointe affligée par l'ataxie de Friedreich jeudi dernier.




On veut attendre d'obtenir les résultats de l'autopsie qui sera pratiquée sur le corps de Marielle Houle avant de se prononcer.

Victime de ce qui semble être un meurtre par compassion, Marielle Houle, 44 ans, de Sherbrooke, est décédée dans la nuit de samedi à dimanche, à l'Hôtel-Dieu de Sherbrooke. Son conjoint, André Bergeron, aurait tenté de l'asphyxier pour mettre fin aux souffrances provoquées par l'ataxie de Friedreich.

Au domicile du couple, dimanche, l'atmosphère paraissait lourde. À toutes les fenêtres, les rideaux avaient été tirés, question de conserver une certaine intimité. Visiblement ébranlée, la famille, qui semblait s'être rassemblée pour partager son deuil, a refusé de commenter la situation.

Le décès de la femme, inconsciente depuis les événements de jeudi, n'est pas sans rappeler la cause de Robert Latimer, un fermier de la Saskatchewan qui avait mis fin aux jours de sa fille, lourdement handicapée, en 1994.

Même si le procureur de la couronne et l'avocat de l'accusé ont refusé de parler de compassion, la «thèse de la compassion» pourrait figurer au centre de la défense d'André Bergeron.

Celui-ci pourrait désormais être accusé de meurtre, lui qui fait actuellement face aux seules accusations de tentative de meurtre.

Texte complet dans La Tribune de lundi et dans l'édition de mardi.