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Publié : ven. mai 14, 2004 10:17 am
par tuberale
Privatisation du Grand Nord québécois


Les rivières George, Koksoak et à la Baleine pourraient être transformées en pourvoiries à droits exclusifs




Louis-Gilles Francoeur
Édition du vendredi 14 mai 2004




Le 10 mars dernier, Québec publiait dans la Gazette officielle un projet de règlement qui obligerait tous ceux qui pêchent ou rêvent de pêcher dans trois rivières de la zone 23 dans le Grand Nord québécois, particulièrement intéressantes en raison de leurs populations de saumons et de truites, à devoir désormais passer par un pourvoyeur pour y avoir accès.


En raison d'une politique d'information bancale qui sévit à Québec, les chroniqueurs spécialisés sont rarement avisés par communiqué des projets de loi et de règlement que les ministres lancent. Nos ministres émettent de longs communiqués de presse pour la moindre subvention et la moindre coupure de ruban, mais ils supposent que les chroniqueurs à l'environnement et à la faune passent leurs soirées à lire la Gazette officielle du Québec, entre dix reportages, pour dénicher leurs projets de modification aux lois et règlements ! Il serait peut-être temps que quelqu'un, quelque part, qui a à coeur l'efficacité en matière de communications gouvernementales, revoie cette pratique.

Toujours est-il que c'est avec trois mois de retard et après la fin de la période de consultation publique, qui se terminait le 23 avril, que je peux vous informer, chers lecteurs et amoureux du Grand Nord, d'un projet de privatisation de quatre rivières nordiques, dont certaines ont les dimensions d'un véritable fleuve, comme la rivière George.

Ce projet vise à transformer en pourvoiries à droits exclusifs les rivières George, Koksoak et à la Baleine. Jusqu'à présent, la réglementation québécoise oblige les pêcheurs étrangers qui fréquentent ces trois cours d'eau et leurs effluents à passer par les services d'un pourvoyeur. Le projet réglementaire proposé par le ministre responsable de la Faune, Pierre Corbeil, étendrait cette importante contrainte financière aux citoyens québécois qui ont encore assez le goût de l'aventure pour aller se perdre dans le Nord. Ce projet réglementaire survient au moment où un pourvoyeur de la région, la pourvoirie Caniapiscau, demande de son côté des droits exclusifs d'exploitation sur 350 kilomètres de ce cours d'eau. Presque la totalité, quoi ! Probablement que par souci d'équité, la future défunte FAPAQ (Société de la faune et des parcs) s'est dit qu'il faudrait en donner autant aux pourvoyeurs des rivières George et à la Baleine ainsi qu'à ceux de la Koksoak, dans laquelle se jette la Caniapiscau !



Le projet de privatiser la rivière Caniapiscau en la réservant aux clients fortunés du pourvoyeur local a suscité une vive opposition dans la région de Fermont. Le projet visant à étendre cette même forme de privatisation aux autres rivières de la région a jusqu'à présent suscité, du moins à ma connaissance, l'opposition de l'Association des pilotes de brousse du Québec.




Ce projet, lit-on dans un document envoyé à tous les pilotes de brousse du Québec, «priverait d'abord les Québécois du libre accès à un territoire riche en ressources halieutiques» à moins de payer des droits d'accès «exorbitants» aux pourvoyeurs.



«Accepter ce règlement, poursuit le message aux pilotes, équivaudrait à remettre la gestion de nos rivières de la zone 23 à des gestionnaires privés, comme nous l'avions fait par le passé pour nos rivières à saumons dans le sud du Québec. Il nous a fallu des années de bataille pour récupérer nos droits et, dans certains cas, nous avons dû les racheter à gros prix. Qu'arrivera-t-il dans 10, 15 ans lorsque nous voudrons reprendre nos rivières ? Les gestionnaires privés se seront construit de véritables petits châteaux pour recevoir les riches Américains et il faudra bien compenser leurs investissements».

Le mot est lâché, et au bon endroit : assistons-nous à la renaissance des clubs privés, bien déguisés sous le couvert de pourvoiries de luxe ?

C'est un fait indéniable et probablement regrettable, sur le plan de la conservation, que les limites d'accès au Grand Nord québécois tombent une à une et que l'accès aux plans d'eau de cette région n'est plus réservé aux seuls clients des compagnies d'aviation locales, qui déposent chasseurs et pêcheurs dans des territoires à accès libre. Les percées routières permettent aujourd'hui d'atteindre Goose Bay en 4X4 et les petits VTT vont partout, absolument partout. Les pistes officieuses s'allongent d'année en année. Chaque année, les coins inaccessibles du Grand Nord seront ainsi de moins en moins nombreux, et le projet réglementaire qui vise à en restreindre l'accès survient au moment où cet accès se démocratise de plus en plus. C'est là une tendance dont les gestionnaires de la faune devraient très sérieusement prendre acte.

Certes, on ne peut pas assimiler les pourvoiries (ou, du moins, les pourvoiries en général) à des clubs privés. Bien sûr, il y a encore des pourvoiries qui portent le nom de club sans que cela gêne les gestionnaires gouvernementaux. Mais de façon générale, l'accès à la plupart des pourvoiries est à la portée des bourses moyennes. Le problème vient des pourvoiries de luxe ou nordiques, où le luxe est plus rare mais où les prix sont généralement hors de portée du commun des mortels. Comme il y a de riches Américains et Européens qui acceptent ces prix, les pourvoyeurs ne les baissent pas, ce qui crée alors une véritable limite à l'accès et la création d'un accaparement en fonction de la richesse, surtout de clients étrangers comme à l'époque des clubs à saumons, dominés en grande partie par les Américains. Jusqu'à présent, la plupart des pourvoyeurs nordiques ne détenaient pas de droits exclusifs sur un territoire. Ils offraient leurs services aux étrangers et laissaient en paix ceux qui préféraient investir dans un équipement leur permettant d'atteindre en autonomie ces régions, à petit ou à fort prix. Accorder désormais des droits exclusifs sur ces rivières constitue une forme de privatisation indéniable : que des fonctionnaires nient ce fait, comme je l'ai entendu la semaine dernière, est pour le moins inquiétant.

Cependant, Québec a raison de se préoccuper de l'absence de contrôle sur la récolte d'espèces fragiles comme le saumon dans ces grandes rivières, dont plusieurs cheptels seraient en baisse en raison notamment de l'apport constant et incontrôlé de pêcheurs déposés par les compagnies d'aviation privées. Certes, les prises de poissons seraient enregistrées dans les pourvoiries. Mais personne ne doit oublier que Québec défendait le tissu de privilèges des anciens clubs privés en les présentant comme le rempart ultime de la conservation. Les ZEC créées pour remplacer les clubs et organiser un accès démocratique au territoire ont démontré, bien au contraire, que les clubs avaient surexploité les ressources à plusieurs endroits.

La disparition annoncée de la FAPAQ avec son conseil d'administration, au profit d'un retour de la faune au niveau des responsabilités ministérielles, est un pas considérable vers l'idée selon laquelle cette gestion doit en priorité se faire dans une logique d'intérêt général. Les politiques à saveur commerciale, comme celle qui se pointe dans le dossier des rivières nordiques, doivent faire l'objet d'un sérieux coup de barre au nom, précisément, de l'intérêt général et de l'accès démocratique aux ressources. Le passé trace ici la voie : il faut créer dans ces territoires une ou plusieurs ZEC dont la gestion pourrait être confiée conjointement, s'ils le désirent, aux autochtones qui utilisent intensément ces lieux ainsi qu'aux gens de Fermont ou à des associations comme celle des pilotes de brousse. Un véritable contrôle de la surexploitation, oui. Mais ériger le mur de l'argent pour restreindre l'accès, non.

***




Je ne sais pas si cela peut être placé ici mais cela me fait penser Slick au truc du Grand Canal, on commence par privatiser......et après on en fait ce que l'on veut !
On peut l'embouteiller, la détourner, faire un barrage, détruire la faune, etc....

Publié : ven. mai 14, 2004 10:56 am
par Slick27
...très pertinent tuberale...merci...!  

Publié : ven. mai 14, 2004 10:57 am
par Slick27
...très pertinent tuberale...merci...!  

Publié : sam. juin 19, 2004 4:47 am
par Rénatane
Le vendredi 18 juin 2004



La mer d'Aral pourrait s'assécher complètement, avertit l'ONU


AP

Genève

La mer d'Aral, en Asie centrale, pourrait s'assécher complètement à moins que les pays de la région ne collaborent pour augmenter son approvisionnement en eau, ont averti vendredi les Nations unies.

La mer d'Aral ne reçoit plus que 10% de la quantité d'eau qui l'approvisionnait auparavant, souligne un rapport de la Commission économique des Nations unies pour l'Europe. «On pourrait dire que la mer d'Aral a déjà disparu», constate Bo Libert, un conseiller auprès de la commission. «Elle ne sera jamais plus comme avant.»

Située entre les anciennes républiques soviétiques du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan, elle a vu sa taille diminuer de moitié à cause de la sécheresse et de l'exploitation excessive des fleuves qui l'alimentent, le Syr-Daria et l'Amou-Daria.

«Si la tendance actuelle se poursuit, la mer d'Aral disparaîtra complètement dans un avenir pas si lointain», prévient le rapport de 106 pages. Elle était autrefois la quatrième plus grande étendue d'eau intérieure.

Il en coûterait environ 275 milliards de dollars (226 milliards d'euros) pour lui rendre à peu près sa taille initiale, peut-être en détournant d'autres cours d'eau pour l'alimenter, estime Evgueni Nadejdine, un conseiller qui a contribué au rapport.

Quatre pays sur cinq dans la région -Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizistan et Tadjikistan- ont approuvé la stratégie de coopération préconisée par l'ONU. Les pays de la région détournent depuis longtemps des cours d'eau se jetant dans la mer d'Aral pour irriger des cultures, notamment le coton.

Publié : sam. juin 19, 2004 4:50 am
par Rénatane

Le Saint-Laurent s'asphyxie

Mise à jour le vendredi 18 juin 2004 à 13 h 20
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Selon une récente étude scientifique, le fleuve Saint-Laurent serait littéralement en train de s'asphyxier.

L'étude, réalisée par cinq chercheurs de l'Institut Maurice-Lamontagne, de l'INRS et de l'université McGill, révèle en effet que les eaux de l'estuaire et du golfe du Saint-Laurent contiennent de moins en moins d'oxygène, un élément essentiel à la vie marine et à la santé du cours d'eau. Les scientifiques soupçonnent que cette baisse marquée de l'oxygène dans les eaux du fleuve a joué un rôle dans l'effondrement des stocks de poissons comme la morue.


Deux fois moins d'oxygène qu'il y a 75 ans


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Les chercheurs ont effectué une série de relevés à des profondeurs de 200 à 300 mètres, sur une portion de 1200 kilomètres du cours d'eau. Or, à la hauteur de Trois-Pistoles, au Québec, ils ont noté que l'eau contenait deux fois moins d'oxygène qu'il y a 75 ans.


La pollution agricole montrée du doigt


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Épandage de pesticides sur une culture de patates.
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Cette asphyxie du fleuve serait causée par les déchets agricoles (engrais, nitrates, matières organiques) transportés dans l'eau par l'érosion des berges et le ruissellement. L'augmentation de la température des eaux profondes du fleuve serait également un facteur de réduction du taux d'oxygène dans l'eau.

Denis Gilbert, chercheur de l'Institut Maurice-Lamontagne, a d'ailleurs déjà publié un rapport scientifique sur l'impact des déchets agricoles dans le lac St-Pierre, dont il prédit la disparition d'ici la fin du siècle.

Publié : sam. juin 19, 2004 7:31 am
par lolilou
Rénatane  a écritJe sais qu'on en a parlé un peu partout ,alors je ne sais plus ou placer cet article voila :

De l'eau potable pour tous
Selon une étude menée dans l'Etat mexicain de Guerrero, l'utilisation d'un purificateur d'eau aux rayons ultra-violets permet de fournir dix litres d'eau potable par jour et par habitant pour moins de 2 dollars par an.

Etats-Unis

18/02/2004 - En direct du congrès de l'AAAS à Seattle.

Ashok Gadgil est chercheur au ministère américain de l'Energie, à Berkeley en Californie. Il a mis au point un purificateur d'eau aux rayons UV. L'eau à décontaminer est pompée et passe sous une lampe dont les rayons dénaturent l'ADN des pathogènes nocifs pour la santé.

Les essais d'Ashok Gadgil se sont poursuivis de 1999 à 2003 au Mexique dans 60 petites communautés qui n'avaient jusque là aucun accès régulier à de l'eau potable pour subvenir à leurs besoins sanitaires et alimentaires.

Selon le chercheur, le système demande peu d'entretien et ses composants sont solides. "La lampe est la pièce avec la plus courte durée de vie, et elle peut fonctionner 10 000 heures d'affilée", a-t-il expliqué lors du congrès annuel de l'Association américaine pour l'avancement des sciences qui s'est conclu le 16 février à Seattle. Les coûts de 1,50 dollars américains par an sont essentiellement liés à l'énergie nécessaire pour pomper l'eau.

Les scientifiques réunis à l'occasion d'un symposium sur l'accès à l'eau potable ont rappelé qu'en 2000, l'Organisation des Nations Unies s'est donné pour objectif de doubler la proportion de la population mondiale ayant accès à l'eau potable d'ici 2015. "Si on tient compte de l'accroissement prévu de la population, cela signifie qu'il faudrait que 300 000 personnes de plus aient accès à de l'eau propre chaque jour pendant les 11 prochaines années", a expliqué Ashok Gadgil.

A ce jour, environ 1,1 milliard de personnes à travers le monde n'ont accès à aucune source d'eau potable. --Message edité par rénatane  le 2004-04-10 12:13:19--
super intéressant... j'espère que son invention sera vite mise en place partout dans les pays qui ont pas d'eau potable.
1,1 Milliards de personnes cé énorme... Dire que y-en a qui arrose leur asphalte pendant ce temps là...

Cé koi cette histoire de grande canal... le site est en anglais je comprends rien?

Publié : sam. juin 19, 2004 2:36 pm
par tuberale
Il est ici votre topic, est-ce le bon ?.........il était en page 7........???????........ne demandez pas pourquoi j'en ai aucune idée  

Publié : sam. juin 19, 2004 2:37 pm
par pucinette
Oui c'était lui , merci  

Publié : sam. juin 19, 2004 6:26 pm
par lolilou
ah ben voyons kocé il faisait en page 7

Publié : dim. juin 20, 2004 4:15 am
par Rénatane
ouin , il y a eu un raz de marrée ?  

Publié : dim. juin 20, 2004 1:34 pm
par lolilou
Rénatane  a écritouin , il y a eu un raz de marrée ?    
Le barrage s'est rompu peut-être

Publié : mar. juil. 20, 2004 4:12 am
par tuberale
Un accord empêchant toute dérivation d'eau des Grands Lacs progresse






Presse Canadienne

Toronto

Le Québec, l'Ontario et huit États américains riverains des Grands Lacs font des progrès dans la mise en oeuvre d'un accord qui restreint considérablement la quantité d'eau pouvant être détournée des Grands Lacs vers d'autres régions, a fait savoir le ministre ontarien des Ressources naturelles, lundi.

«Ces ententes conjuguées accroîtront la protection, la conservation, la restauration et l'amélioration des bassins des Grands Lacs pour les générations futures», a commenté David Ramsay en conférence de presse.

Les deux projets de convention rendus publics lundi visent à renforcer la réglementation sur l'utilisation de l'eau, permettre aux dix provinces et territoires concernés d'avoir leur mot à dire, et imposer des exigences beaucoup plus sévères en matière de conservation et de traitement de l'eau, a souligné M. Ramsay.

Cependant, l'entente entre le Québec, l'Ontario, l'Illinois, l'Indiana, le Michigan, le Minnesota, New York, l'Ohio, la Pennsylvanie et le Wisconsin ne deviendra exécutoire que lorsque toutes les juridictions auront procédé à des consultations publiques et adopté leur propre loi.

Le deuxième projet de convention est un contrat contraignant entre les huit États en bordure des Grands Lacs.

Selon le ministre Ramsay, l'adoption formelle de cette législation pourrait prendre encore des années. Mais dans l'intervalle, a-t-il poursuivi, tous les États et provinces y travaillent volontairement, se conformeront aux grands principes afin de protéger les Grands Lacs et adopteront les lois appropriées.

L'une des pires menaces potentielles aux Grands Lacs est la possibilité que de l'eau soit détournée en direction du fleuve Mississipi, a dit le ministre, qui a précisé qu'en vertu de l'entente, tout projet majeur de dérivation d'eau des Grands Lacs exigerait l'assentiment unanime des 10 juridictions.

Des consultations publiques auront maintenant lieu, pendant une période de 90 jours, après quoi les deux provinces et les huit États se réuniront pour finaliser l'entente.


 

Publié : mar. juil. 20, 2004 4:17 am
par Rénatane
tuberale  a écritUn accord empêchant toute dérivation d'eau des Grands Lacs progresse






Presse Canadienne

Toronto

Le Québec, l'Ontario et huit États américains riverains des Grands Lacs font des progrès dans la mise en oeuvre d'un accord qui restreint considérablement la quantité d'eau pouvant être détournée des Grands Lacs vers d'autres régions, a fait savoir le ministre ontarien des Ressources naturelles, lundi.

«Ces ententes conjuguées accroîtront la protection, la conservation, la restauration et l'amélioration des bassins des Grands Lacs pour les générations futures», a commenté David Ramsay en conférence de presse.

Les deux projets de convention rendus publics lundi visent à renforcer la réglementation sur l'utilisation de l'eau, permettre aux dix provinces et territoires concernés d'avoir leur mot à dire, et imposer des exigences beaucoup plus sévères en matière de conservation et de traitement de l'eau, a souligné M. Ramsay.

Cependant, l'entente entre le Québec, l'Ontario, l'Illinois, l'Indiana, le Michigan, le Minnesota, New York, l'Ohio, la Pennsylvanie et le Wisconsin ne deviendra exécutoire que lorsque toutes les juridictions auront procédé à des consultations publiques et adopté leur propre loi.

Le deuxième projet de convention est un contrat contraignant entre les huit États en bordure des Grands Lacs.

Selon le ministre Ramsay, l'adoption formelle de cette législation pourrait prendre encore des années. Mais dans l'intervalle, a-t-il poursuivi, tous les États et provinces y travaillent volontairement, se conformeront aux grands principes afin de protéger les Grands Lacs et adopteront les lois appropriées.

[g]L'une des pires menaces potentielles aux Grands Lacs est la possibilité que de l'eau soit détournée en direction du fleuve Mississipi,[/g] a dit le ministre, qui a précisé qu'en vertu de l'entente, tout projet majeur de dérivation d'eau des Grands Lacs exigerait l'assentiment unanime des 10 juridictions.

Des consultations publiques auront maintenant lieu, pendant une période de 90 jours, après quoi les deux provinces et les huit États se réuniront pour finaliser l'entente.


   
Il faut absolument un accord !!!! Imaginez vous ce qu'aurait l'air le fleuve St-Laurent !!!!

Publié : mar. juil. 20, 2004 9:13 am
par room38
Je vous prédis dans quelques années, la guerre entre les États-Unis et le Canada sera l'eau.  L'entente entre les deux pays ne sera plus jamais la même comme auparavant.  Au Canada avec 30 millions de personnes, on n'est pas fort comparativement aux États-Unis avec ses 300 millions personnes, donc on va s'affaiblir, malgré notre bonne volonté, surtout avec les personnes avident de faire des affaires d'or en vendant notre eau.  L'argent n'a pas d'odeur.

Publié : mar. juil. 20, 2004 12:32 pm
par aigle
room38  a écritJe vous prédis dans quelques années, la guerre entre les États-Unis et le Canada sera l'eau.  L'entente entre les deux pays ne sera plus jamais la même comme auparavant.  Au Canada avec 30 millions de personnes, on n'est pas fort comparativement aux États-Unis avec ses 300 millions personnes, donc on va s'affaiblir, malgré notre bonne volonté, surtout avec les personnes avident de faire des affaires d'or en vendant notre eau.  L'argent n'a pas d'odeur.


  de quelle guerre tu parle la lollllllllll
il ny auras pas de guerre ont vas leurs donner et non seulement on vas leurs donner mes on vas leurs livrer en plus et leurs demender sil veulent bien nous en revendre  

Publié : mer. juil. 21, 2004 7:29 am
par room38
aigle  a écrit


  de quelle guerre tu parle la lollllllllll
il ny auras pas de guerre ont vas leurs donner et non seulement on vas leurs donner mes on vas leurs livrer en plus et leurs demender sil veulent bien nous en revendre    


Je m'excuse.  Un guerre ne veut pas dire lancer des bombes ou envoyér des soldats sur notre territoire.  Cette guerre sera du chantage, d'intimidation, du boycottage, du marchandage et de violations de nos droits.

Déjà nous sommes en guerre avec le bois et l'agriculture.  Les américains nous bloquent et nous accusent de tous les maux pour leur économie fragile.

L'eau est devenue une denrée rare aux Etats-Unis, donc ce pays va utiliser tous les moyens malhonnêtes pour déroger les règles entre les deux pays.  Les américains se foutent de nos lois.

Nous les canadiens, on va se battre jusqu'au bout pour préserver notre eau précieuse, mais à quel prix, parce qu'elle sera le sujet où tout le monde va s'entredéchirer, ce qui provoquera probablement la fin de la bonne entente entre les deux pays qui est déjà rendue fragile par nos chicanes économiques. Vous savez, les hommes d'affaire, ce qui compte pour eux, c'est le business, donc les valeurs humanitaires, ils s'en foutent complètement.

Publié : dim. mars 27, 2005 8:00 am
par Acrux
Les experts sont pantois

L'eau en bouteille est en vogue



Alain Bouchard

Le Soleil

Si le prix de l'essence grimpait à 1,25 $ le litre demain matin, les Québécois crieraient au scandale. Pourtant, ils achètent plus de 300 millions de litres d'eau par année à ce prix, alors que leur robinet leur fournit gratuitement la même boisson, dont la qualité est impeccable. Cherchez l'erreur!


L'engouement des Québécois pour l'eau embouteillée est à ce point débridé que la province en importe plus qu'elle n'en exporte, malgré sa forte production. En 2003, par exemple, elle a importé pour 20 millions de dollars d'eau en bouteille, dont la moitié en provenance de la France. Tandis qu'elle en a exporté pour 17 millions, presque entièrement aux États-Unis.

« C'est aberrant, mais c'est la réalité, se désole Jean-Pierre Villeneuve, directeur du département de l'eau à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS). Il y a 20 ans, les Québécois auraient eu raison d'acheter de l'eau en bouteille, alors que les réseaux publics laissaient parfois à désirer. Mais plus maintenant. La qualité de l'eau municipale est archicontrôlée et parfaitement saine presque d'un bout à l'autre du Québec. »

La vogue de l'eau en bouteille au Québec et au Canada laisse complètement pantois l'une des sommités mondiales de l'H2O, le géologue français Jean Margat, vice-président du Plan bleu pour la Méditerranée. « Acheter de l'eau en bouteille relève beaucoup plus d'une mode que d'une réelle préoccupation de santé, estime ce conseiller du Bureau de recherches géologiques et minières, en France. La preuve, c'est que plus les gens ont les moyens, plus ils consomment de l'eau embouteillée, même si leur robinet leur fournit un liquide impeccable. »


Publié : dim. mars 27, 2005 10:04 am
par Raven
Slick27  a écrit

...moi aussi j'admire ton positivisme...ta bulle ne semble pas avoir été atteinte encore...!  ;)


Un an plus tard, et elle n'est pas encore atteinte Ma "bulle" se porte très bien    

Vive l'eau ! Vive l'eau du Québec ! Vive l'eau du Québec libre !    ;)