LE DOMAINE BLEU

Fourmi  a écritJ'avoue que si les commentaires étaient venus d'autres personnes que Madame B. et Madame P., ça me donerait peut-être une perspective plus objective... Mais je déteste ces deux personnes, l'une est pédante comme ça se peut pas et pète plus haut que le trou en nous regardant de haut, et l'autre écrit des téléromans tellement mauvais qu'elle accote même aps les scrïpts de Watatatow...

Mais bon, moi quand je pense humoristes, ceux qui me viennent en tête sont Louis-José Houde et Martin Matte, et ils sont très loin de ne pas savoir s'exprimer dans un français correct alors...

Faut aussi dire que Guy A le contestaire ne donne pas sa place non plus pour peter plus haut que le trou.  Finalement, ça m'a tout l'air d'être un débat de parvenus.  Diantre le serais-je aussi en voulant prendre une position!?!


Mais bon,je vise plutôt les Normand Bratwaite, Réal Béland, Michel Barette, etc..  Je généralise oui, mais mettons qu'ils prennent tellement de place dans notre quotidien, qu'ils font ombrage aux autres.

J'voulais juste spécifier que je ne juge pas les spectateurs qui trouvent ça drôle ou de bon goût, mais vraiment spécifiquement la bouche d'où les paroles sortent    

J'ai bien pris la peine de lire, relire et rerelire le texte et je ne vois pas de comparaison entre les deux gestes. Mme Payette nous présente les deux gestes en tentant de nous faire voir le lien qui les caractérise. Et de fait, le violence ne naît pas en nous ou chez les autres à son état brut. Elle prend racine dans de petits gestes qui lorsque réunis, s'amplifient et deviennent de plus en plus grossier.

Si notre société licence ainsi de tels propos, faut-il nous étonner de tant de violence? Prenez le temps de vous promener dans une cour d'école du primaire. Écouter. De nier la violence à ce stade de la société scolaire laisse présager d'un avenir peu reluisant.

Quelle place occupe le respect, la retenue, la bienséance, la diplomatie, l'égard, le tact, la considération et les bonnes manières (sans doute on m'écrira que ça relève du monde de la «moumounerie») dans notre vie et dans notre vie sociale? Il est peut-être vrai que d'envoyer chier quelqu'un ou de lui dire de manger d'la marde appartient à notre élite bien pensante maintenant et dénote notre haut-savoir... Et dire que dans nos contenus pédagogiques actuels on parle abondamment de compétences transversales qui amènera l'individu à se développer de façon harmonieuse avec lui-même et ses pairs.

Si ce langage est permis devant un vaste auditoire j'ose croire qu'ici on va nous permettre de ces écarts afin de laisser transparaître notre frustration et notre colère. Bin kin! J'ai hâte de lire quelqu'un ici qui enverra chier un modérateur pour voir si on lui laissera ensuite droit de séance.

les insulte existe, car certain les mérites,

quelqu'un qui ne me respect pas, dans mon autenticité, mérite mes insultes,

On peut très bien manquer carrément de respect à quelqu'un tout en continuant de s'exprimer dans un français très correct... le manque de respect n'est pas l'apanage de ceux qui parlent mal... Madame B. (et bien d'autres) ont déjà fait preuve de mépris à l'égard de diverses personnes... Le langage soigné n'es tpas un synonyme de respect... IL permet juste d'envoyer balader les gens et de les ridiculiser plus subtilement...

Voyeur23  a écritles insulte existe, car certain les mérites,

quelqu'un qui ne me respect pas, dans mon autenticité, mérite mes insultes,



Et la trame que tu proposes est génératrice de violence... Si l'autre te demande la même chose que tu supposes, soit d'être respecté dans son authencité et sa différence nous assistons alors à une chaîne sans fin... Tu dois me respecter, tu me demandes de te respecter et nos insultes fuseront à qui mieux mieux. Tu dois sûremenr connaître la rage au volant. Nous sommes dans la même énergie : générer la violence. Si aucune règle ne régit le code social nous donnons naissance à une vieille société «far westienne».

Beppo  a écrit

Si ce langage est permis devant un vaste auditoire j'ose croire qu'ici on va nous permettre de ces écarts afin de laisser transparaître notre frustration et notre colère. Bin kin! J'ai hâte de lire quelqu'un ici qui enverra chier un modérateur pour voir si on lui laissera ensuite droit de séance.



Et pourtant... Malgré ce que tu peux croire, je me suis fait traiter de tous les noms (vache, salope, conne, chienne, etc) par des gens qui sont encore membres de ce forum. Et je sais que c'est le lot de presque tous les mods ici.

Guy A. Lepage commence sa crise de cinquante et il la pète publiquement, en ondes.      
Un jour, il va s'appercevoir que de manquer de respect envers plus agés, ne le gardera pas plus jeune.      

Citation :salope,

Tu me connais , c'était pas méchant  

OKi je dévie .

Pour être dans le sujet , Bombardier je suis pas capable de la piffer cette pédante    

Fleur de Jasmin  a écritGuy A. Lepage commence sa crise de cinquante et il la pète publiquement, en ondes.      
Un jour, il va s'appercevoir que de manquer de respect envers plus agés, ne le gardera pas plus jeune.        


Je trouve qu'il commence à tout se permettre celui là ..

pucinette  a écrit


Je trouve qu'il commence à tout se permettre celui là ..

Tu as raison et un peu trop à mon goût aussi.  ;)

ET, de se faire aller le menton sur la musique de "Les 3 accords" ne fait pas de lui un p'tit jeune. Veut veut pas, il veilli et semble avoir du mal à l'accepter. Ses idioties en sont la preuve.     --Message edité par Fleur de Jasmin le 2005-03-02 23:14:44--

Citation :Beppo a dit :Si ce langage est permis devant un vaste auditoire j'ose croire qu'ici on va nous permettre de ces écarts afin de laisser transparaître notre frustration et notre colère. Bin kin! J'ai hâte de lire quelqu'un ici qui enverra chier un modérateur pour voir si on lui laissera ensuite droit de séance.



J'ajouterais non seulement un modérateur mais tout forumeur.

C'est un exemple typique du, pas dans ma cour. Remarque que je suis entièrement d'accord à ce que les arguments dans une discussion ne se termine pas à tout bout de champ avec des mange de la marde.

C'est une réplique de dernier recours pour quelqu'un qui n'a pas la capacité intellectuelle de formuler un argument.

Guy A Lepage et bien d'autre personne publique sont applaudis pour dire n'importe quelle niaiseries et bassesses au nom de la liberté d'expression et pourtant ces mêmes paroles ne seraient absolument pas tolérées ici. Il est vrai que lorsque ces paroles s'adressent directement à nous le noble principe de liberté n'est plus tout à fait défendu. Le mot respect devient vite la première priorité.

Alors je dis que ce qui est bon en privé, le respect, devrait l'être aussi en public.

Télévision

Denise Bombardier refuse l'invitation de Guy A. Lepage

(D'après PC) - Denise Bombardier n'a pas trouvé bien drôle la réponse de Guy A. Lepage lors du gala des Olivier de dimanche dernier.

Dans les jours qui ont précédé, la journaliste avait déploré le niveau de langage des humoristes québécois lors de la soirée des Jutra.

Dimanche, à l'occasion d'un numéro, M. Lepage a rétorqué: «qu'elle mange de la m...», ce qui a poussé Mme Bombardier à refuser l'invitation que lui a lancé l'animateur de Tout le monde en parle.

Denise Bombardier se demande pour qui M. Lepage se prend, en insultant ainsi l'intelligence des gens. Elle n'a pas non plus très envie de se soumettre au montage de l'humoriste, qui a le dernier mot pour tout ce qui concerne son talk-show.

Mme Bombardier affirme qu'elle n'ira pas «s'abaisser à cette émission».

Source:  http://lcn.canoe.com/lcn/artsetspectacl ... 94521.html

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Je n'approuve pas tout à fait les propos de Guy A. Lepage de dire à Denise Bombardier de manger de la marde, c'est vrai que c'était quelque peu exagéré.

Pour ma part,je n'ai jamais aimé Denise Bombardier, elle en a choqué plusieurs, voire même insultés plusieurs.

J'auais aimé cela qu'elle accepte l'invitation de Guy A. Lepage, elle aurait pu en débattre publiquement de son point de vue sur les humoristes.


Voici un extrait que j'ai trouvé sur le net: extrait de la revue Madame:

Denise Bombardier compte autant de détracteurs dans les salons bon chic bon genre que dans les milieux journalistique, universitaire et littéraire. Denise Bombardier n'en a cure et se promène dans la vie et dans le métier avec l'autorité d'une mère supérieure et le panache d'une diva.

Chacun a ses raisons pour espérer la voir se casser la gueule : cinglante, parfois même chiante et capable d'agressivité, douée d'une rare intelligence dont elle se sert pour enflammer les idées, maniant les mots avec l'art consommé de la joute et le plaisir évident de la confrontation, notre pasionaria nationale a le don de mettre régulièrement le feu aux poudres. Comme ce fut le cas, lors du face-à-face sur le mariage entre conjoints du même sexe, dont la diffusion au Point en septembre 2003 souleva un tollé. L'attitude virulente de Denise Bombardier l'ayant amenée à assommer de ses arguments Louis Godbout, porte-parole des Archives gaies du Québec, a provoqué l'ire du syndicat des communications de Radio-Canada. On lui a reproché, notamment, d'avoir enfreint les normes et les pratiques journalistiques de la boîte quant à l'intégrité et à l'équité en matière d'information.

Qualifiée de «massacre en direct», cette fameuse entrevue a également fait bondir le public et le milieu journalistique qui a accusé, cette fois, Denise Bombardier de ne pas respecter les règles d'éthique et d'objectivité du métier. Après avoir pris d'abord sa défense, c'est par courriel que la Direction de Radio-Canada lui a signifié son congé. Un congédiement que la journaliste juge «minable», convaincue d'avoir été la victime des «fondamentalistes gais».

Voyeur23  a écritles insulte existe, car certain les mérites,

quelqu'un qui ne me respect pas, dans mon autenticité, mérite mes insultes,


Si ton voisin va se jeter à l'eau
vas-tu te jeter à l'eau toi aussi ?

Je trouve que cette histoire prend des proportions énormes (comme tout se que Guy A «the beast» fait ces temps ci ?), c'était juste drole comme réplique et c'était une blague.

orve  a écritJe trouve que cette histoire prend des proportions énormes (comme tout se que Guy A «the beast» fait ces temps ci ?), c'était juste drole comme réplique et c'était une blague.
Moi je suis pas sur que c'est drole...........ils auraient pu se moquer d'elle en l'imitant ( sa façon de parler ou autre....) mais , manger de la marde , je trouve que ça pas de classe en télévision........il n'est pas dans son salon avec des amis.... --Message edité par Rénatane le 2005-03-03 05:57:48--

orve  a écritJe trouve que cette histoire prend des proportions énormes (comme tout se que Guy A «the beast» fait ces temps ci ?), c'était juste drole comme réplique et c'était une blague.

Et comment trouves-tu ça si un écolier dit ça à la secrétaire de l'école et même au directeur? Nous devons en rire. En passant, l'écolier a 9 ans...

C'est certain qu'un enfant de 9 ans qui dit mange d'la M à son directeur ou à tout autre personne c'est pas drole, mais là si un enfant le dit, je pense pas que ça sera la faute à Guy A.

Je suis peut-être craque pot mais je l'ai vraiment trouvé bonne, ça me fait pensé à la parodie que RBO avait fait de Génie en herbe.

Les ondes kidnappées



Jean-Robert Sansfaçon
Édition du jeudi 3 mars 2005



Deux fois en quelques mois, l'humoriste-vedette Guy A. Lepage n'a pas hésité à utiliser les ondes publiques à une heure de forte écoute pour régler ses comptes avec des personnalités du monde de la télévision et de la scène. On se souviendra de la crise d'hystérie qui avait eu pour cible le chanteur Richard Desjardins lors du gala de l'ADISQ. Comme si un de nos plus importants créateurs ne méritait pas un minimum de respect de la part de l'animateur de variétés, aussi populaire fût-il! Puis, dimanche dernier, ce «Qu'à mange d'la marde!» qui se voulait sans doute drôle, lancé en guise de réplique à Denise Bombardier, dont les propos critiques en ce qui concerne le niveau de langage des humoristes avaient visiblement déplu.



Comme plusieurs l'ont exprimé depuis quelque temps, il devient inquiétant d'assister à la montée en force de l'humour de cabaret, populaire et populiste, parfois drôle et souvent facile, aux heures de forte écoute sur les ondes de la télévision publique et privée. Le plus triste, cependant, c'est l'arrivée des comiques à l'animation d'émissions qui gagneraient à être confiées à des professionnels du métier, mieux formés et informés et, surtout, plus cultivés. Élitiste, tout cela ? A-t-on peur à ce point de la culture pour en être venu à confier l'animation d'un gala célébrant nos meilleurs cinéastes et comédiens à un amuseur public sans envergure ?

Cette montée du n'importe-quoi-pourvu-que-ça-fasse-rire survient à la suite de l'abandon par nos diffuseurs de leurs responsabilités de production au profit de concepts-recettes clés en main distrayants, accrocheurs et surtout... payants. Grâce à ou à cause de cet abandon à la facilité, certains humoristes forts en gueule ont acquis une notoriété publique démesurée. Comme pour le sport professionnel, notre télévision vient de donner naissance à une nouvelle classe de jeunes millionnaires du comique, plus rapides à vous sortir une joke de pipi-caca totons-quéquette qu'à poser un jugement sensé sur quoi que ce soit, qui n'hésitent jamais à utiliser les ondes pour régler leurs comptes ou pour vous rappeler le nom du commanditaire qui paie leur bagnole. N'y a-t-il donc personne dans la salle pour rappeler que ce statut de vedette ne comporte pas que des privilèges -- l'argent facile et les fréquentes invitations à faire mousser leur propre carrière -- mais aussi des obligations ? Parmi celles-ci, il y a l'effort de faire appel à l'intelligence du public au moins aussi souvent qu'à ses instincts primitifs, ainsi que l'effort de faire preuve de jugement lorsque vient le temps de livrer une prestation en direct devant deux millions de téléspectateurs.



En ces temps de vive concurrence, les réseaux de télévision semblent prêts à toutes les bassesses pour attirer l'attention du plus grand nombre et les commanditaires qui suivent la foule. Tant mieux pour le porte-monnaie des vedettes, et tant pis pour l'intelligence.




De tout temps, les humoristes ont attiré les foules dans les cabarets du monde entier. L'être humain aime rire, et il est même prêt à payer pour se dilater la rate. On peut rire et faire rire à propos de n'importe qui et de n'importe quoi; tout est question de manière, de circonstance, de lieu et de public. De la part du comique, le beau-frère ou l'artiste connu, et de la part des diffuseurs, cela exige seulement de faire preuve de jugement. Une qualité qui se perd, semble-t-il.

 

si tu trouves ça drole ces paroles ça fait pitié moi Guy A  il a baissé dans mon estime