Publié : jeu. févr. 10, 2005 9:03 am
COMMISSION GOMERY
Jeudi, le 10 février 2005
Martin nie toute implication
Michel Munger
Cyberpresse
Le premier ministre Paul Martin a nié toute implication dans le scandale des commandites pendant la première partie de son témoignage devant la Commission Gomery à Ottawa.
M. Martin affirmé dès le départ qu'un ministre des Finances, un poste qu'il a occupé de 1993 à 2002, n'est pas responsable de la façon dont l'argent est dépensé une fois alloué à un programme.
Il a aussi dit qu'il n'avait rien à voir avec l'administration du programme des commandites. «Je n'ai joué aucun rôle. Ça ne faisait pas partie de mes responsabilités», a rétorqué M. Martin quand le procureur Neil Finkelstein lui a demandé s'il avait un mot à dire dans le choix des agences.
Paul Martin a tenu les mêmes propos que Jean Pelletier et Jean Chrétien, en disant que le gouvernement fédéral achetait de la publicité afin de se donner de la visibilité, par exemple, lors d'événements sportifs. «À ce que je sache, ça existe depuis le début des temps [...] c'est une constante.»
Le procureur, qui interroge le premier ministre en anglais, a posé plusieurs questions sur le rôle joué par M. Martin à titre de ministre des Finances dans les décisions budgétaires et sur ses connaissances dans le domaine des finances publiques.
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Pourquoi ai-je l'impression que c'est un autre bull-shitter
Jeudi, le 10 février 2005
Martin nie toute implication
Michel Munger
Cyberpresse
Le premier ministre Paul Martin a nié toute implication dans le scandale des commandites pendant la première partie de son témoignage devant la Commission Gomery à Ottawa.
M. Martin affirmé dès le départ qu'un ministre des Finances, un poste qu'il a occupé de 1993 à 2002, n'est pas responsable de la façon dont l'argent est dépensé une fois alloué à un programme.
Il a aussi dit qu'il n'avait rien à voir avec l'administration du programme des commandites. «Je n'ai joué aucun rôle. Ça ne faisait pas partie de mes responsabilités», a rétorqué M. Martin quand le procureur Neil Finkelstein lui a demandé s'il avait un mot à dire dans le choix des agences.
Paul Martin a tenu les mêmes propos que Jean Pelletier et Jean Chrétien, en disant que le gouvernement fédéral achetait de la publicité afin de se donner de la visibilité, par exemple, lors d'événements sportifs. «À ce que je sache, ça existe depuis le début des temps [...] c'est une constante.»
Le procureur, qui interroge le premier ministre en anglais, a posé plusieurs questions sur le rôle joué par M. Martin à titre de ministre des Finances dans les décisions budgétaires et sur ses connaissances dans le domaine des finances publiques.
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Pourquoi ai-je l'impression que c'est un autre bull-shitter