rupert a écrit
non, j`avais suggerer d`écouter ces films là dans le noir,seul dans votre demeure,durant la nuit. ...
ouais,et finalement je retire ce que j`ai dit ,je pense que les deux versions vont quand même se resembler.C`est le même réalisateur(américain et japonais)et selon le preview il y a l`air d`avoir plein de scènes qui sont presque pareil.
Il y a t il d`autres films du même genre sur le site.
Allo! Ben the grudge 2 était sur l'ordi de mon amie et je devais bien quitter son appart un jour ou l'autre donc c'était le jour ou rien, mais les rideaux et lùmières éteintes quand même.

Oui en effet selon les preview du grudge américain ca va grandement se ressembler!! Mais j'ai hâte de voir, vu que c'est la même réalisateur surement qu'il va avoir changé certains éléments. Sur le site que je parlais, c,est plutot un forum et il y a pleins de films d'horreur, et des très rares, et beaucoup d'asiatiques ou autres..
L'adresse:
http://crazymazey.kicks-ass.org/forum/
Tu dois t'inscrire pour avoir accès a toutes les sections, et la section ou y'a les films à télécharger c'est "film torrents -tracker 1 " Tu dois avoir le programme bittorrent installé sur ton ordinateur pour voir les films. Et bien sur il y a aussi
www.suprnova.org
En passant voici un article sur the Grudge:
The Grudge
Horreur à la nippone
Marc-André Lussier
La Presse
Los Angeles
Les amateurs de films d'horreur s'accordent généralement pour dire qu'en Amérique, il ne s'est rien passé de bien excitant dans le domaine ces dernières années. Même Sam Raimi, l'heureux réalisateur de Spider-Man (1 et 2) qui, au départ, a fait sa marque dans le genre avec Evil Dead, reconnaît le creux de la vague. « Les films d'horreur américains sont vite devenus répétitifs», constate-t-il.
Aussi n'est-il pas étonnant qu'Hollywood se tourne vers l'étranger pour trouver de nouvelles inspirations. Motivés par le succès inattendu qu'a obtenu le remake américain de Ringu (The Ring), qui a fait de Naomi Watts une vedette, les bonzes des studios prêtent désormais, évidemment, une oreille attentive à tout projet de nature semblable.
Quand le producteur américain Roy Lee, celui-là même qui a produit The Ring, a proposé à Sam Raimi, d'évidence très fan du genre, de jeter un coup d'oeil sur Ju-On, un film d'horreur réalisé par Takashi Shimuzu, il ne s'est pas trompé. Raimi a en effet tout de suite voulu s'impliquer dans la production d'une version américaine intitulée The Grudge (à l'affiche vendredi). Sarah Michelle Gellar, vedette de la défunte série Buffy The Vampire Slayer, en est la tête d'affiche.
«À vrai dire, précise Raimi, il s'agit d'un film japonais tourné en anglais. Il était important pour nous de préserver l'esprit du film original. Nous tenions en outre à tourner cette nouvelle version au Japon, et nous tenions aussi à ce que Shimizu en signe de nouveau la réalisation.»
Pour celui qui a réalisé Spider-Man 2, qui occupe la deuxième place dans le palmarès des films les plus populaires de l'année (après Shrek 2), il était en effet clair que le projet ne pouvait pratiquement pas exister sans l'apport du scénariste-réalisateur original.
«La première fois que j'ai vu Ju-On, poursuit Raimi, j'ai été complètement renversé tellement il s'agissait là d'un film original, nouveau, effrayant. Dans mon esprit, Takashi s'est tout de suite imposé comme un nouveau maître de l'horreur», dit celui qui, pourtant, en a vu bien d'autres.
D'importantes différences culturelles
Quand Takashi Shimuzu, un timide jeune homme de 32 ans qui pourrait facilement passer pour le frère nippon d'Éric Lapointe, a eu vent que l'idée d'un remake américain de son film circulait dans les officines hollywoodiennes, il ne s'est pourtant pas précipité sur la ligne de front.
«Je croyais qu'un réalisateur américain serait beaucoup mieux placé que moi pour mener ce projet à bien», dit celui, qui, au moment du tournage, ne parlait pas un traître mot d'anglais.
Ce n'est qu'après avoir rencontré Sam Raimi que le cinéaste s'est toutefois laissé convaincre. «Mon instinct me disait que, compte tenu des circonstances, je serais bien fou de ne pas accepter cette offre. À partir du moment où l'on me donne les moyens de faire des choses que je ne pouvais pas me permettre, faute de budget, dans le film original; à partir du moment où je dispose aussi d'une bonne distribution, je ne vois pas pourquoi je laisserais passer l'occasion. Il ne s'agit d'ailleurs pas ici d'une copie conforme; j'ai aussi pu apporter des éléments nouveaux.»
Les artisans ont beau avoir voulu respecter le plus fidèlement possible l'esprit du film original, il reste que des différences marquées caractérisent les deux productions.
«La différence la plus significative se situe au plan narratif», explique le producteur Taka Ichise, celui-là même qui est allé chercher Takashi Shimizu alors que ce dernier étudiait en cinéma dans une classe dirigée par Hiroshi Takashi, le scénariste de Ringu (qu'Ichise avait évidemment produit).
«Au Japon, il est fréquent d'avoir des intrigues un peu floues, ouvertes à différentes interprétations. Même s'il n'y a pas de dénouement précis à l'histoire, le spectateur est quand même satisfait parce qu'il a eu l'occasion de pénétrer à l'intérieur d'un univers particulier. Pour vous donner un exemple, la version américaine de Ringu a beaucoup moins bien fonctionné que l'original chez nous.»
«Les spectateurs américains, poursuit le producteur nippon, exigent une intrigue mieux ficelée avec un début, un milieu et une fin. Ils aiment que tout soit clair, qu'il y ait une résolution.»
Le réalisateur explique aussi les différences d'approche par des préoccupations d'ordre moral. «Dans les films américains, explique-t-il, on présume habituellement que ceux qui sont victimes de crimes atroces le méritent. Sauf que dans la vie, nous savons très bien qu'il n'en est pas ainsi. Des choses horribles arrivent à des gens innocents qui ne méritent certainement pas pareils malheurs. À cet égard, je crois que nos films collent mieux à la réalité.»
Une maison hantée
Takashi Shimizu affirme avoir accouché de son scénario en s'inspirant de nombreux livres japonais portant sur des histoires de fantômes. The Grudge revisite ainsi, à sa manière, le mythe de la maison hantée. L'intrigue étant campée à Tokyo (certaines scènes de la ville se révèlent assez spectaculaires), le film s'attarde à décrire le parcours d'une étudiante américaine qui se retrouve dans la capitale japonaise afin de participer à un programme d'échange. Elle aura le loisir, dans le cadre de ses études, de faire du travail à caractère social.
C'est ainsi qu'après avoir accepté de remplacer une infirmière qui rend visite à des patients à domicile, Karen (Sarah Michelle Gellar) cogne à la porte d'une maison où habite une compatriote d'âge mûr. À son arrivée, cette dernière est pourtant trouvée dans un état catatonique. Au fur et à mesure qu'elle explore la maison, dans laquelle semblent se dérouler des phénomènes de plus en plus étranges, Karen constate qu'une force surnaturelle s'est emparée de l'endroit.
«The Grudge, explique le cinéaste, est un mauvais sort qui se transmet comme un virus entre ceux qui meurent d'une façon violente dans un état de terreur.»
Paraîtrait que le film a suscité une espèce de phénomène de mode au Japon, les gens ne cessant d'imiter entre eux la voix caverneuse entendue dans le film quand un esprit maléfique décide d'appeler quelqu'un sur son téléphone portable...
«Nous avons, il est vrai, obtenu un très beau succès mais je ne voudrais pas être reconnu seulement comme un réalisateur de films d'horreur, précise Shimizu. J'aimerais bien explorer tous les registres. Pour tout vous dire, j'ai eu la piqûre du cinéma le jour où, enfant, j'ai vu E.T.!»
Takashi Shimuzu, dont un autre récent film, Marebito, est inscrit dans la programmation du Festival du nouveau cinéma, dit être toutefois rassuré quand il regarde le parcours de son producteur Sam Raimi. «Sam prouve qu'il est possible d'éviter les étiquettes.»
Le réalisateur se félicite par ailleurs d'avoir pu obtenir une participation de Bill Pullman. «Il s'agissait probablement du personnage le plus difficile à distribuer. Dans mes notes d'intention, j'avais simplement mentionné qu'il faudrait un acteur du type de Bill Pullman. La première chose que j'apprends, c'est que les producteurs entrent en contact avec lui, que le projet l'emballe, et qu'il s'en vient au Japon! Est-ce assez cool? Je me suis fait un plaisir de modifier le personnage, qui était plus jeune dans l'histoire, pour l'ajuster à la personnalité de monsieur Pullman.»
Tant du côté des artisans japonais que de celui des Américains, l'expérience semble en tout cas avoir été assez concluante pour qu'on manifeste maintenant le désir de reprendre du service. Un projet de suite est d'ailleurs déjà même dans l'air. «Nous y travaillons, confirme Raimi. Nous n'avons toutefois pas encore approché Sarah. La chance qu'a son personnage de survivre est directement proportionnelle à la performance du film au box-office!» conclut-il en riant.
Les frais de ce reportage ont été payés par Columbia Pictures.