Publié : dim. sept. 09, 2007 12:37 pm
Voici un article qui pourrait expliquer le pourquoi du comment...
LES GÉMEAUX
Tous ne seront pas à la fête
Dany Bouchard et Pascale Lévesque
09-09-2007 | 11h45
Ce soir, les artisans, créateurs et producteurs qui font notre télévision se rassemblent pour célébrer le petit écran. Mais les Gémeaux ont beau faire salle comble, tous ne seront pas à la fête.
Frédérick De Grandpré a beau être le Négociateur, sa performance n'a pas été retenue par l'Académie pour une nomination. On pourrait ne pas le voir ce soir avec le reste de son équipe.
"C'est un mélange d'émotion, j'ai donné beaucoup au Négociateur, en temps mais aussi émotivement. En même temps, je n'ai pas de pouvoir là-dessus. La sélection des Gémeaux, c'est particulier", dit-il.
Le comédien a d'autant plus raison d'être déçu que la série est l'émission qui a reçu le plus de nominations cette année au gala.
"Une chose qui m'agace un peu, c'est qu'on ait donné le statut de premier rôle dans les nominations à des gens qui n'apparaissent que dans un seul épisode."
Statu quo
Pour sûr, les dissidents habituels désertent encore le gala de ce soir.
Julie Snyder n'a eu aucun contact cette année avec l'organisation des prix Gémeaux. "On s'est inscrits en 2003 et en 2005 avec Star Académie, précise-t-elle, et jamais Jean Lamoureux (le réalisateur) n'a été mis en nomination. J'ai demandé des explications et on ne m'en a jamais donné de satisfaisantes. Le jour où on me répondra, je me rassoirai à la table avec eux", tranche-t-elle.
La productrice Fabienne Larouche, dont la dernière participation au gala des prix Gémeaux remonte à 2004, ne sera pas là cette année. Jointe à ce sujet pour commenter sa position et nous faire savoir si elle avait eu des contacts avec l'organisation, elle n'a voulu émettre aucun commentaire.
Depuis quelques années déjà, TVA ne soumet plus de productions au jury du gala, et la 22e édition ne fait pas exception.
"Cependant, on n'empêche pas les producteurs indépendants dont les émissions sont diffusées chez nous de présenter leurs productions", nuance Nicole Tardif, porte-parole du diffuseur.
TQS, qui n'empêche pas non plus les producteurs indépendants desquels elle diffuse les produits de s'inscrire à la cérémonie, conserve toujours le statu quo.
Retour à Radio-Canada
Ironie du sort, même si rien n'est réglé entre les dissidents et l'Académie, le gala des prix Gémeaux aura quand même lieu cette année à Radio-Canada. Rappelons qu'en 2005, alors qu'on allait fêter le 20e anniversaire de la fête de la télé, la société d'État se débarrassait justement de sa diffusion à cause de cette même controverse.
Voici ce qu'on pouvait lire dans le communiqué que le directeur des programmes, Mario Clément, et Guy Fournier, alors président de l'Académie, avaient à l'époque fait parvenir aux médias: "L'expérience des dernières années, confirmée encore en 2005 par l'absence d'inscrïptions de deux diffuseurs privés et de deux producteurs importants, a démontré qu'il est de plus en plus difficile de produire un spectacle télévisuel rassembleur et de grande qualité dans un contexte où controverses et conflits précédant et suivant chacun des galas prennent le pas sur des choix de programmation éclairés. Plusieurs concepteurs, animateurs et réalisateurs ne souhaitent d'ailleurs plus travailler dans ce climat", pouvaiton y lire.
Le président actuel de l'Académie, Charles Ohayon, s'en tient à son discours habituel sur la question des dissidents. "Ceux qui sont pénalisés, ce sont ceux qui travaillent sur ces shows-là. En attendant, il faut passer à autre chose, ce ne sont que deux maisons de production sur combien d'autres de toute façon?"
Si la diffusion de gros et coûteux événements ponctuels comme le gala des Gémeaux n'a rien de bien payant pour un diffuseur, Mario Clément affirme que dans le cas des Gémeaux, il s'agit du mandat de Radio-Canada de s'en charger. Peut-être qu'en contrepartie la SRC réussira à trouver son compte dans le fait que le gala soit présenté en pleine rentrée télé.
"Nous, le 9 septembre c'est la veille du début de notre programmation. Ça existe depuis des années aux États- Unis. Il y a avec le gala un highlight pour connaître certaines de nos émissions", soulève le directeur des programmes.
Voilà...
LES GÉMEAUX
Tous ne seront pas à la fête
Dany Bouchard et Pascale Lévesque
09-09-2007 | 11h45
Ce soir, les artisans, créateurs et producteurs qui font notre télévision se rassemblent pour célébrer le petit écran. Mais les Gémeaux ont beau faire salle comble, tous ne seront pas à la fête.
Frédérick De Grandpré a beau être le Négociateur, sa performance n'a pas été retenue par l'Académie pour une nomination. On pourrait ne pas le voir ce soir avec le reste de son équipe.
"C'est un mélange d'émotion, j'ai donné beaucoup au Négociateur, en temps mais aussi émotivement. En même temps, je n'ai pas de pouvoir là-dessus. La sélection des Gémeaux, c'est particulier", dit-il.
Le comédien a d'autant plus raison d'être déçu que la série est l'émission qui a reçu le plus de nominations cette année au gala.
"Une chose qui m'agace un peu, c'est qu'on ait donné le statut de premier rôle dans les nominations à des gens qui n'apparaissent que dans un seul épisode."
Statu quo
Pour sûr, les dissidents habituels désertent encore le gala de ce soir.
Julie Snyder n'a eu aucun contact cette année avec l'organisation des prix Gémeaux. "On s'est inscrits en 2003 et en 2005 avec Star Académie, précise-t-elle, et jamais Jean Lamoureux (le réalisateur) n'a été mis en nomination. J'ai demandé des explications et on ne m'en a jamais donné de satisfaisantes. Le jour où on me répondra, je me rassoirai à la table avec eux", tranche-t-elle.
La productrice Fabienne Larouche, dont la dernière participation au gala des prix Gémeaux remonte à 2004, ne sera pas là cette année. Jointe à ce sujet pour commenter sa position et nous faire savoir si elle avait eu des contacts avec l'organisation, elle n'a voulu émettre aucun commentaire.
Depuis quelques années déjà, TVA ne soumet plus de productions au jury du gala, et la 22e édition ne fait pas exception.
"Cependant, on n'empêche pas les producteurs indépendants dont les émissions sont diffusées chez nous de présenter leurs productions", nuance Nicole Tardif, porte-parole du diffuseur.
TQS, qui n'empêche pas non plus les producteurs indépendants desquels elle diffuse les produits de s'inscrire à la cérémonie, conserve toujours le statu quo.
Retour à Radio-Canada
Ironie du sort, même si rien n'est réglé entre les dissidents et l'Académie, le gala des prix Gémeaux aura quand même lieu cette année à Radio-Canada. Rappelons qu'en 2005, alors qu'on allait fêter le 20e anniversaire de la fête de la télé, la société d'État se débarrassait justement de sa diffusion à cause de cette même controverse.
Voici ce qu'on pouvait lire dans le communiqué que le directeur des programmes, Mario Clément, et Guy Fournier, alors président de l'Académie, avaient à l'époque fait parvenir aux médias: "L'expérience des dernières années, confirmée encore en 2005 par l'absence d'inscrïptions de deux diffuseurs privés et de deux producteurs importants, a démontré qu'il est de plus en plus difficile de produire un spectacle télévisuel rassembleur et de grande qualité dans un contexte où controverses et conflits précédant et suivant chacun des galas prennent le pas sur des choix de programmation éclairés. Plusieurs concepteurs, animateurs et réalisateurs ne souhaitent d'ailleurs plus travailler dans ce climat", pouvaiton y lire.
Le président actuel de l'Académie, Charles Ohayon, s'en tient à son discours habituel sur la question des dissidents. "Ceux qui sont pénalisés, ce sont ceux qui travaillent sur ces shows-là. En attendant, il faut passer à autre chose, ce ne sont que deux maisons de production sur combien d'autres de toute façon?"
Si la diffusion de gros et coûteux événements ponctuels comme le gala des Gémeaux n'a rien de bien payant pour un diffuseur, Mario Clément affirme que dans le cas des Gémeaux, il s'agit du mandat de Radio-Canada de s'en charger. Peut-être qu'en contrepartie la SRC réussira à trouver son compte dans le fait que le gala soit présenté en pleine rentrée télé.
"Nous, le 9 septembre c'est la veille du début de notre programmation. Ça existe depuis des années aux États- Unis. Il y a avec le gala un highlight pour connaître certaines de nos émissions", soulève le directeur des programmes.
Voilà...