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Agence France-Presse
Seattle
Une équipe internationale d'astronomes a pu observer la galaxie la plus distante jamais identifiée, dont la lumière reçue sur Terre à été émise quand l'Univers était dans sa prime jeunesse.
Les images de cette galaxie ont été perçues grâce au télescope spatial Hubble et confirmée par l'observatoire Keck à Hawaï, ont annoncé dimanche ces chercheurs lors d'une réunion scientifique aux États-Unis.
La lumière perçue de cette galaxie a été émise alors que cette dernière n'était âgée que de 750 millions d'années et elle a mis plus de 13 milliards d'années-lumière à parvenir jusqu'à la Terre, selon les chercheurs.
«La galaxie découverte est extrêmement faible et la vérification de sa distance a été un extraordinaire défi», a expliqué l'astronome Jean-Paul Kneib, du California Institute of Technology et de l'Observatoire Midi-Pyrénées à Toulouse, qui a dirigé les travaux.
L'observation a été rendue possible par un effet de grossissement naturel offert par un amas de galaxies appelé Abell 2218, qui a dévié et amplifié la lumière émise par cette autre galaxie jamais détectée auparavant en raison de son éloignement extrême.
Ce phénomène de grossissement avait pour la première fois été décrit par Albert Einstein dans sa théorie de la relativité générale, puis vérifié en 1919 lors d'une éclipse du Soleil, et appelé «effet de lentille gravitationnelle», car la lumière est déviée par la gravitation, ce qui a pour effet de dédoubler l'image produite par la source de lumière.
«L'existence de deux images du même objet indiquait que le phénomène de lentille gravitationnelle était à l'oeuvre», selon l'astronome.
«Sans le grossissement de 25 permis par l'amas (de galaxies), cet objet n'aurait simplement jamais pu être identifié ou étudié avec les télescopes dont nous disposons aujourd'hui, et nous avons poussé nos observatoires à la limite de leurs capacités», a expliqué M. Kneib, dont les travaux seront publiés dans la revue Astrophysical Journal.
Ces résultats ont été rendus publics lors de la réunion annuelle de l'American Association for the Advancement of Science à Seattle qui s'achève lundi.
L'astronome Richard Ellis, co-auteur de l'étude, a insisté sur l'intérêt de la découverte pour mieux comprendre la jeunesse de l'Univers, une période appelée «âges sombres».
«Les caractéristiques inhabituelles de cette source éloignée sont fascinantes car elles pourraient représenter celles de jeunes systèmes stellaires à la fin des âges sombres», a estimé M. Ellis.
Les âges sombres, un terme inventé par l'astronome britannique Sir Martin Rees, correspondent au premier milliard d'années après le Big Bang, une période mal connue, pendant laquelle l'Univers n'aurait été qu'un mélange de matière sombre et de gaz, précédant la formation des étoiles.
Les astronomes débattent de la durée de cette période et tentent de comprendre les événements cosmiques qui ont provoqué la fin des âges sombres et le début de la formation des étoiles, planètes et systèmes stellaires tels qu'ils existent aujourd'hui.
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Les océans extraterrestres bientôt au menu de l'exploration spatiale
Agence France-Presse
Seattle
L'exploration d'océans situés sur d'autres planètes du système solaire est désormais possible grâce aux techniques mises au point pour sonder les grandes profondeurs sur Terre, ont expliqué samedi des chercheurs réunis à Seattle.
«Au cours des prochaines générations, des outils développés et des leçons tirées de l'exploration des océans terrestres faciliteront l'exploration d'Europa et de Titan», les lunes de Jupiter et Saturne, a expliqué John Delaney de l'Université de Washington, lors d'un séminaire sur l'exploration des océans de notre système solaire organisé à Seattle.
La première destination sera Titan, «un monde complètement nouveau pour nous», a expliqué Ralph Lorenz, de l'Université de l'Arizona à Tucson, impliqué dans l'exploration de ce satellite de Saturne, dans le cadre de la mission Cassini-Huygens des agences spatiales américaine (Nasa) et européenne (ESA).
Le module Cassini devrait atteindre Saturne en juillet 2004 et envoyer la sonde Huygens vers la surface de Titan six mois plus tard. Cette lune sera «un laboratoire incroyable pour l'océanographie et la météorologie», selon M. Lorenz. Titan, dont la masse atteint près de la moitié de celle de la Terre, est la seule lune du système solaire dotée d'une épaisse atmosphère.
Les scientifiques estiment que Titan comporte de grands océans probablement constitués d'un mélange d'éthane et de méthane, des gaz maintenus à l'état liquide par le froid extrême qui y règne (-179 degrés C).
«De nombreux phénomènes océanographiques, comme la formation des vagues par le vent, ne sont connus qu'empiriquement sur Terre. Pour savoir quelle taille de vague est générée par quelle force de vent, on mesure les deux et on en déduit le lien, mais cela ne donne pas une compréhension des lois physiques qui régissent le phénomène», a souligné M. Lorenz.
Pour lui, «en nous donnant une série de paramètres totalement nouveaux, Titan va élargir nos connaissances sur le fonctionnement des océans et du climat».
Un chercheur de la Nasa, Torrence Johnson, a lui aussi estimé que «l'étude des océans extraterrestres du système solaire est désormais possible». Ce scientifique du Jet Propulsion Laboratory à Pasadena a cité deux missions américaines en préparation pour envoyer des sondes en orbite autour de Ganymède et Europa, deux lunes de Jupiter recouvertes de glace.
D'autres expéditions pourraient prévoir de se poser et même de percer la glace pour atteindre l'eau à l'état liquide. Dans ce but, «nous faisons appel à des collègues océanographes, qui maîtrisent les techniques permettant de travailler malgré les très hautes pressions», a dit M. Johnson.
Pour approfondir l'exploration spatiale, «nous devons optimiser l'investissement en matière de recherche en nous assurant que les communautés (scientifiques) impliquées dans l'exploration de notre planète interagissent efficacement avec des communautés dont l'objectif est d'explorer des océans ailleurs dans notre système solaire», a néanmoins averti le professeur Delaney.
Les chercheurs étaient réunis dans le cadre de la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science.
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Super intéressants les articles Rénatane ! Plus ça va, plus on peut regarder loin, un jour on pourra p-e voir le big bang lui-même. D'ailleurs, le planétarium de montréal a un exposition des photos de Humble et même si je n'ai que des mauvais commentaires de cet endroit, j'ai bien l'intension d'aller voir ça.
Et Jupiter, cet énorme monstre de gravité, qui fait osciller le soleil, a bien l'air de nous cacher plusieurs petites merveilles.
Merci gros --Message edité par acrux le 2004-02-16 19:02:53--
Et Jupiter, cet énorme monstre de gravité, qui fait osciller le soleil, a bien l'air de nous cacher plusieurs petites merveilles.
Merci gros --Message edité par acrux le 2004-02-16 19:02:53--
Une petite planète s'ajoute à notre système solaire
Le planétoïde 2004 DW
Des astronomes américains ont découvert une petite planète de glace et de roche derrière Pluton et en orbite autour de notre soleil.
Les observations préliminaires montrent que le planétoïde 2004 DW aurait un diamètre de 1800 kilomètres, ce qui en ferait le plus imposant corps célestre en orbite autour du soleil autre que les «vraies» planètes. Les scientifiques du California Institute of Technology et de la Yale University l'ont identifié le 17 février dernier en utilisant les données du programme de recherche qui avait permis d'identifier le planétoïde Quaoar en 2002.
Quaoar - Impression artistique de la NASA
La petite planète observée pourrait même être plus importante que ce dernier, observé dans la ceinture de Kuiper à quelque 6,5 milliards de kilomètres de la Terre.
Elle aurait une orbite elliptique qui la conduit à s'approcher à 4,3 milliards de kilomètres du Soleil et à s'en éloigner de 7,5 milliards de kilomètres. L'objet mettrait 252 ans pour accomplir une orbite complète.
Depuis 1992, plus de 800 objets célestres ont été identifié aux limites de notre système solaire. Le nouveau corps identifié est le 15e objet de plus de 480 kilomètres de diamètre découvert dans cette région.
Le planétoïde 2004 DW serait l'objet le plus imposant identifié dans notre système solaire depuis Pluton en 1930. --Message edité par acrux le 2004-02-21 09:48:05--
Le planétoïde 2004 DW
Des astronomes américains ont découvert une petite planète de glace et de roche derrière Pluton et en orbite autour de notre soleil.
Les observations préliminaires montrent que le planétoïde 2004 DW aurait un diamètre de 1800 kilomètres, ce qui en ferait le plus imposant corps célestre en orbite autour du soleil autre que les «vraies» planètes. Les scientifiques du California Institute of Technology et de la Yale University l'ont identifié le 17 février dernier en utilisant les données du programme de recherche qui avait permis d'identifier le planétoïde Quaoar en 2002.
Quaoar - Impression artistique de la NASA
La petite planète observée pourrait même être plus importante que ce dernier, observé dans la ceinture de Kuiper à quelque 6,5 milliards de kilomètres de la Terre.
Elle aurait une orbite elliptique qui la conduit à s'approcher à 4,3 milliards de kilomètres du Soleil et à s'en éloigner de 7,5 milliards de kilomètres. L'objet mettrait 252 ans pour accomplir une orbite complète.
Depuis 1992, plus de 800 objets célestres ont été identifié aux limites de notre système solaire. Le nouveau corps identifié est le 15e objet de plus de 480 kilomètres de diamètre découvert dans cette région.
Le planétoïde 2004 DW serait l'objet le plus imposant identifié dans notre système solaire depuis Pluton en 1930. --Message edité par acrux le 2004-02-21 09:48:05--
Merci à vous pour les arcticles !
Pour jupiter voici un lien qui permet d'écouter les sons qu'elle projette !!
http://science.nasa.gov/headlines/y2004 ... storms.htm
Pour jupiter voici un lien qui permet d'écouter les sons qu'elle projette !!
http://science.nasa.gov/headlines/y2004 ... storms.htm
Deux météorites de 500 mètres de diamètre ont frappé le Sahara oriental il y a 140 millions d'années
LE MONDE
Les impacts de ces astres, détectés par satellite, ont été localisés en Libye. Baptisés Arkenu-1 et Arkenu-2, ces astroblèmes sont situés à 250 km de l'oasis de Koufra.
Comme tous les corps du système solaire, la Terre a subi, au cours de son histoire, des bombardements de météorites et d'astéroïdes dont certains ont eu des effets dévastateurs sur la vie environnante. On pense qu'un tel cataclysme a contribué, il y a 65 millions d'années, à la disparition des dinosaures. Mais, aujourd'hui, il reste peu de traces de ces formidables rencontres avec la Terre. Beaucoup de ces "astroblèmes" - du grec astro (astre) et blêma (coup) - ont disparu ou sont devenus invisibles à cause de l'érosion, du volcanisme et de la tectonique des plaques, qui recycle en permanence les roches de la croûte terrestre dans le manteau.
Néanmoins, à ce jour, 160 cratères d'impacts météoritiques ont été découverts, principalement dans les zones tempérées. Or, "statistiquement, il doit y en avoir une proportion similaire sur toute la surface terrestre", explique Philippe Paillou, maître de conférences à l'université Bordeaux-III et directeur adjoint du laboratoire d'astrodynamique, d'astrophysique et d'aéronomie (CNRS/université de Bordeaux). "Le Sahara, notamment, présente un gros déficit, alors que c'est l'une des régions les plus favorables à la préservation des cratères d'impact. Il doit donc en exister encore plusieurs dizaines non identifiés", précise le scientifique.
Cette hypothèse vient d'être confirmée par la découverte de deux nouveaux astroblèmes dans le sud-est de la Libye par Philippe Paillou, qui dirigeait une équipe de chercheurs français, américains, japonais et égyptiens. Les deux cratères d'impact, situés à 110 km à l'ouest de Djebel Arkenu et à 250 km au sud de l'oasis de Koufra, ont reçu le nom d'Arkenu-1 et Arkenu-2. Cette découverte porte à six le nombre d'astroblèmes localisés dans le Sahara oriental, les quatre précédents ayant été mis au jour en Libye et au Tchad.
INFLUENCE SUR LE CLIMAT
Selon les chercheurs, qui présentent leurs travaux dans un numéro des Comptes rendus de l'Académie des sciences - Géoscience 335 (2003), le diamètre du premier cratère est de 10,3 km et celui du second, qui lui est accolé, atteint 6,8 km, tandis que leur âge maximal a été évalué à 140 millions d'années. "Au vu des résultats de l'étude sur site, précisent-ils, nous pouvons affirmer que les structures circulaires découvertes dans le sud-est de la Libye ont été formées par la chute d'une paire de météorites d'un diamètre de l'ordre de 500 mètres."
Cet événement cosmique, qui a libéré une énergie supérieure à celle du stock mondial actuel d'armes nucléaires, expliquent-ils, a certainement influencé l'évolution du climat ainsi que la faune et la flore de toute l'Afrique de l'Est à l'époque de l'impact.
Le double cratère a été mis en évidence grâce aux images prises par les satellites américain Landsat-7 et japonais Earth Resources Satellite-1 de l'Agence spatiale japonaise (Nasda). Ce dernier utilise un radar à synthèse d'ouverture qui balaie les premiers mètres du sous-sol en milieu aride et révèle les structures géologiques cachées sous des dépôts sableux. Cette première prospection du Sahara oriental par satellite doit être poursuivie ultérieurement pour couvrir la totalité du Sahara ainsi que la péninsule Arabique dans le cadre du projet international "Saharasar". La recherche par satellite a été complétée par une campagne d'observation menée sur le terrain en avril 2003 et qui a confirmé la réalité des cratères. L'équipe y a en effet observé des cônes de percussion, des brèches et des quartz choqués, des minéraux spécifiques d'un impact météoritique.
Mais la quête des chercheurs ne fait que commencer. Une nouvelle mission scientifique, dirigée par Philippe Paillou, vient de partir pour la région du Gilf Kebir, une zone désertique du sud-est de l'Egypte. Cette prospection, qui durera jusqu'à fin février, fait partie d'un programme de coopération franco-égyptien initié en février 2003 par l'Institut national des sciences de l'univers du CNRS et l'université du Caire. Elle est destinée à observer in situ des structures géologiques préalablement localisées par satellite et qui pourraient être des cratères d'impact.
Les recherches menées sur place permettront peut-être aussi d'expliquer un grand mystère de la région, celui des "verres libyens". Il s'agit de morceaux de verre incolores, dont certains de grande taille, que l'on trouve en grand nombre dans cette partie égyptienne du désert de Libye. Après leur découverte, il y a cent cinquante ans, "on s'est aperçu, il y a quelques années, qu'ils proviennent de la fonte du sable produite par un impact météoritique. Mais on n'a jamais trouvé l'impact à l'origine de ce phénomène", précise Philippe Paillou. Il est possible que le double cratère météoritique d'Arkenu soit l'auteur de ce phénomène, ou encore l'un des cratères égyptiens non encore découverts. Une hypothèse d'autant plus plausible que l'on trouve dans ce pays les traces multiples de la chute d'un corps extraterrestre de grandes dimensions, il y a 29 millions d'années.
Christiane Galus
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Dix-sept cratères recensés en Afrique
Parmi les 160 cratères d'impacts météoritiques dénombrés sur le globe, 17 ont été découverts en Afrique : en Algérie, au Tchad, en Mauritanie, en Libye, au Ghana, en Namibie et en Afrique du Sud. C'est ce dernier pays qui s'enorgueillit de posséder l'un des plus vieux cratères du monde, l'anneau de Vredefort, de 100 km de diamètre, qui témoigne d'un impact survenu il y a environ 2 milliards d'années. On trouve également sur son territoire la structure géante de Morokweng (70 km de diamètre), datant de 145 millions d'années. Au nord du continent, l'Algérie compte quatre astroblèmes (Ampguid, Ouarkziz, Talemzane et Tin Bider). Au Tchad, deux cratères ont été recensés : British Petroleum Structure (3 km de diamètre) et Oasis (18 km), dont l'âge est estimé à moins de 120 millions d'années. La Libye possède les astroblèmes de Gweni-Fada (diamètre de 14 km) et Aorounga (12 km), vieux d'environ 350 millions d'années, auxquels il faut désormais ajouter les deux cratères d'Arkenu, âgés de 140 millions d'années. --Message edité par acrux le 2004-02-28 16:26:13--
LE MONDE
Les impacts de ces astres, détectés par satellite, ont été localisés en Libye. Baptisés Arkenu-1 et Arkenu-2, ces astroblèmes sont situés à 250 km de l'oasis de Koufra.
Comme tous les corps du système solaire, la Terre a subi, au cours de son histoire, des bombardements de météorites et d'astéroïdes dont certains ont eu des effets dévastateurs sur la vie environnante. On pense qu'un tel cataclysme a contribué, il y a 65 millions d'années, à la disparition des dinosaures. Mais, aujourd'hui, il reste peu de traces de ces formidables rencontres avec la Terre. Beaucoup de ces "astroblèmes" - du grec astro (astre) et blêma (coup) - ont disparu ou sont devenus invisibles à cause de l'érosion, du volcanisme et de la tectonique des plaques, qui recycle en permanence les roches de la croûte terrestre dans le manteau.
Néanmoins, à ce jour, 160 cratères d'impacts météoritiques ont été découverts, principalement dans les zones tempérées. Or, "statistiquement, il doit y en avoir une proportion similaire sur toute la surface terrestre", explique Philippe Paillou, maître de conférences à l'université Bordeaux-III et directeur adjoint du laboratoire d'astrodynamique, d'astrophysique et d'aéronomie (CNRS/université de Bordeaux). "Le Sahara, notamment, présente un gros déficit, alors que c'est l'une des régions les plus favorables à la préservation des cratères d'impact. Il doit donc en exister encore plusieurs dizaines non identifiés", précise le scientifique.
Cette hypothèse vient d'être confirmée par la découverte de deux nouveaux astroblèmes dans le sud-est de la Libye par Philippe Paillou, qui dirigeait une équipe de chercheurs français, américains, japonais et égyptiens. Les deux cratères d'impact, situés à 110 km à l'ouest de Djebel Arkenu et à 250 km au sud de l'oasis de Koufra, ont reçu le nom d'Arkenu-1 et Arkenu-2. Cette découverte porte à six le nombre d'astroblèmes localisés dans le Sahara oriental, les quatre précédents ayant été mis au jour en Libye et au Tchad.
INFLUENCE SUR LE CLIMAT
Selon les chercheurs, qui présentent leurs travaux dans un numéro des Comptes rendus de l'Académie des sciences - Géoscience 335 (2003), le diamètre du premier cratère est de 10,3 km et celui du second, qui lui est accolé, atteint 6,8 km, tandis que leur âge maximal a été évalué à 140 millions d'années. "Au vu des résultats de l'étude sur site, précisent-ils, nous pouvons affirmer que les structures circulaires découvertes dans le sud-est de la Libye ont été formées par la chute d'une paire de météorites d'un diamètre de l'ordre de 500 mètres."
Cet événement cosmique, qui a libéré une énergie supérieure à celle du stock mondial actuel d'armes nucléaires, expliquent-ils, a certainement influencé l'évolution du climat ainsi que la faune et la flore de toute l'Afrique de l'Est à l'époque de l'impact.
Le double cratère a été mis en évidence grâce aux images prises par les satellites américain Landsat-7 et japonais Earth Resources Satellite-1 de l'Agence spatiale japonaise (Nasda). Ce dernier utilise un radar à synthèse d'ouverture qui balaie les premiers mètres du sous-sol en milieu aride et révèle les structures géologiques cachées sous des dépôts sableux. Cette première prospection du Sahara oriental par satellite doit être poursuivie ultérieurement pour couvrir la totalité du Sahara ainsi que la péninsule Arabique dans le cadre du projet international "Saharasar". La recherche par satellite a été complétée par une campagne d'observation menée sur le terrain en avril 2003 et qui a confirmé la réalité des cratères. L'équipe y a en effet observé des cônes de percussion, des brèches et des quartz choqués, des minéraux spécifiques d'un impact météoritique.
Mais la quête des chercheurs ne fait que commencer. Une nouvelle mission scientifique, dirigée par Philippe Paillou, vient de partir pour la région du Gilf Kebir, une zone désertique du sud-est de l'Egypte. Cette prospection, qui durera jusqu'à fin février, fait partie d'un programme de coopération franco-égyptien initié en février 2003 par l'Institut national des sciences de l'univers du CNRS et l'université du Caire. Elle est destinée à observer in situ des structures géologiques préalablement localisées par satellite et qui pourraient être des cratères d'impact.
Les recherches menées sur place permettront peut-être aussi d'expliquer un grand mystère de la région, celui des "verres libyens". Il s'agit de morceaux de verre incolores, dont certains de grande taille, que l'on trouve en grand nombre dans cette partie égyptienne du désert de Libye. Après leur découverte, il y a cent cinquante ans, "on s'est aperçu, il y a quelques années, qu'ils proviennent de la fonte du sable produite par un impact météoritique. Mais on n'a jamais trouvé l'impact à l'origine de ce phénomène", précise Philippe Paillou. Il est possible que le double cratère météoritique d'Arkenu soit l'auteur de ce phénomène, ou encore l'un des cratères égyptiens non encore découverts. Une hypothèse d'autant plus plausible que l'on trouve dans ce pays les traces multiples de la chute d'un corps extraterrestre de grandes dimensions, il y a 29 millions d'années.
Christiane Galus
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Dix-sept cratères recensés en Afrique
Parmi les 160 cratères d'impacts météoritiques dénombrés sur le globe, 17 ont été découverts en Afrique : en Algérie, au Tchad, en Mauritanie, en Libye, au Ghana, en Namibie et en Afrique du Sud. C'est ce dernier pays qui s'enorgueillit de posséder l'un des plus vieux cratères du monde, l'anneau de Vredefort, de 100 km de diamètre, qui témoigne d'un impact survenu il y a environ 2 milliards d'années. On trouve également sur son territoire la structure géante de Morokweng (70 km de diamètre), datant de 145 millions d'années. Au nord du continent, l'Algérie compte quatre astroblèmes (Ampguid, Ouarkziz, Talemzane et Tin Bider). Au Tchad, deux cratères ont été recensés : British Petroleum Structure (3 km de diamètre) et Oasis (18 km), dont l'âge est estimé à moins de 120 millions d'années. La Libye possède les astroblèmes de Gweni-Fada (diamètre de 14 km) et Aorounga (12 km), vieux d'environ 350 millions d'années, auxquels il faut désormais ajouter les deux cratères d'Arkenu, âgés de 140 millions d'années. --Message edité par acrux le 2004-02-28 16:26:13--
Le mardi 02 mars 2004
Photo Reuters
Les comètes, des astres imprévisibles
Annick Chapoy
Agence France-Presse
Paris
La tapisserie de Bayeux, en représentant le passage de la comète de Halley en 1066, est un témoignage parmi d'autres de l'éternelle fascination, teintée de crainte et de superstition, qu'exercent sur l'Homme ces astres «chevelus».
Plus proche du caillou que de la sphère, noyau de glaces noirâtres mélangées à des poussières, une comète, comme Churyumov-Gerasimenko vers laquelle se dirige depuis ce mardi la sonde européenne Rosetta, ne dépasse guère quelques kilomètres de diamètre. À mesure qu'elle se rapproche du Soleil, ses glaces passent de l'état solide à l'état gazeux, phénomène propre au vide interstellaire. Le noyau éjecte alors une atmosphère de gaz et de poussières: la «chevelure», ou coma.
Avant leur plongée dans le système solaire, les comètes sont concentrées dans un nuage situé au-delà de l'orbite de Pluton, à plus de 3000 milliards de kilomètres de la Terre. Elles pourraient être au nombre de plus d'un milliard.
Selon les astronomes, le risque de collision de ces objets avec la Terre, un scénario qu'affectionnent les amateurs de films-catastrophes, est très faible: notre planète est heurtée par un objet d'une cinquantaine de mètres tous les 100 à 3000 ans, et par un objet d'un kilomètre de diamètre toutes les quelques centaines de milliers d'années...
Aucun pays ne saurait détruire une comète ou un astéroïde qui menacerait la Terre, ce qui n'empêche pas les agences spatiales de surveiller et d'étudier les géocroiseurs. Mais l'intérêt pour les astéroïdes et les comètes tient surtout au fait qu'elles sont les vestiges de la «nébuleuse primitive», gardant ainsi les traces des conditions physiques et chimiques dans lesquelles les planètes sont apparues, il y a 4,5 milliards d'années.
Étudier les comètes, c'est en quelque sorte lire dans les archives de la Terre et, pourquoi pas, s'interroger sur les éventuelles origines extraterrestres de l'Homme.
Si l'astronome Edmund Halley a réussi à prédire en 1705 le retour d'une comète, qui d'ailleurs lui empruntera son nom, il a fallu attendre l'ère spatiale pour aller les observer de plus près. En 1986, la sonde européenne Giotto, après les deux sondes soviétiques Vega, réussit l'exploit de passer à 600 km du noyau de Halley, dont elle capture 2000 images exceptionnelles.
Aujourd'hui, Rosetta va plus loin, avec un objectif inédit: déposer des appareils de mesure à la surface de Churyumov-Gerasimenko en 2014, dix ans après avoir quitté la Terre.
Les survols de Halley par la sonde Giotto en 1986 avaient «profondément modifié notre représentation de ce que sont les noyaux cométaires», selon l'astrophysicien français Jean-Pierre Bibring: «On a découvert un objet plus noir que le charbon, alors qu'il est constitué à 80% de glace!» Faute de pouvoir disposer d'échantillons, Rosetta, en apportant sur place le laboratoire, devrait fournir un éclairage particulier sur les origines du vivant.
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Le téléscope Hubble envoie une image
Agence France-Presse
Washington
Le télescope spatial Hubble a réalisé une image d'une étoile lointaine qui ressemble aux astres entourés de halos imaginés par le peintre Van Gogh dans sa Nuit étoilée, ont annoncé jeudi les agences spatiales américaine (Nasa) et européenne (ESA) en publiant la photographie.
Cette image spectaculaire a été réalisée le 8 février et représente une étoile lointaine appelée V838 Monocerotis par les astronomes, entourée d'un halo de lumière en expansion.
«L'illumination de poussière stellaire provient de l'étoile géante rougeoyante au centre de l'image», expliquent les agences spatiales dans un communiqué conjoint en qualifiant cette vue d'«oeuvre d'art de la nature».
Une explosion sur cette étoile située à 20 000 années-lumière de la Terre est la source probable de ce nuage de poussière et de fumée dispersé dans l'espace et éclairé par ce distant soleil.
L'image est visible et téléchargeable sur le site Internet www.spacetelescope.org.
Le paysage Nuit étoilée avait été réalisé par Vincent Van Gogh près de l'asile psychiatrique de Saint-Rémy-de-Provence dans le sud de la France, 13 mois avant le suicide du peintre à l'âge de 37 ans à Auvers-sur-Oise, près de Paris, en 1890.
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Record astronomique
Deux semaines seulement après la découverte de la plus lointaine galaxie, des scientifiques européens affirment avoir trouvé un amas d'étoiles encore plus éloigné.
01/03/2004 - 13,23 milliards d'années-lumière. C'est à cette distance qu'est située la galaxie la plus lointaine jamais observée par l'homme. La championne, nommée Abell 1835 IR1916, a été aperçue par une équipe de chercheurs suisses et français, grâce au Very Large Telescope (VLT) de l'European Southern Observatory. Cette découverte, publiée dans Astronomy & Astrophysics, fracasse du coup le record établi il y a à peine deux semaines par une équipe internationale qui avait observé une galaxie située à 13 milliards d'années-lumière de la Terre.
Plus on observe un corps céleste éloigné, plus sa formation remonte loin dans le temps. La lumière émise par la galaxie aurait voyagé pendant 13,23 milliards d'années avant de nous parvenir ; maintenant que nous pouvons l'observer, elle nous renseigne sur l'allure qu'avait ce corps il y a très très longtemps. Si on présume que l'Univers est âgé de 13,7 milliards d'années, comme les scientifiques l'estiment, cette galaxie se serait formée alors que l'Univers était encore tout jeune, soit 470 millions d'années après le Big-Bang. La lumière émise par Abell 1835 IR1916 marque un décalage record vers le rouge du spectre (soit z=10 dans le jargon des astrophysiciens), du jamais vu. D'après les théories de l'astrophysique, plus la lumière d'une étoile est décalée dans le rouge du spectre, plus elle s'éloigne rapidement du point d'observation.
Les scientifiques ont déduit avoir capté des images de la galaxie - 10 000 fois moins massive que notre Voie lactée – alors qu'elle n'en était qu'à ses premiers balbutiements. Elle pourrait donc nous en apprendre beaucoup sur la naissance des premières galaxies de l'Univers primitif.
Pour leur découverte, les astronomes européens ont bénéficié d'un phénomène naturel de « lentille gravitationnelle », causé par l'amas de galaxies Abell 1835, situé entre nous et la galaxie lointaine. Cet amas focalise et amplifie d'au moins 25 fois la lumière des corps célestes lointains situés en arrière-plan. Sans cet effet de lentille, Abell 1835 IR1916 serait demeurée invisible pour les Terriens.
Deux semaines seulement après la découverte de la plus lointaine galaxie, des scientifiques européens affirment avoir trouvé un amas d'étoiles encore plus éloigné.
01/03/2004 - 13,23 milliards d'années-lumière. C'est à cette distance qu'est située la galaxie la plus lointaine jamais observée par l'homme. La championne, nommée Abell 1835 IR1916, a été aperçue par une équipe de chercheurs suisses et français, grâce au Very Large Telescope (VLT) de l'European Southern Observatory. Cette découverte, publiée dans Astronomy & Astrophysics, fracasse du coup le record établi il y a à peine deux semaines par une équipe internationale qui avait observé une galaxie située à 13 milliards d'années-lumière de la Terre.
Plus on observe un corps céleste éloigné, plus sa formation remonte loin dans le temps. La lumière émise par la galaxie aurait voyagé pendant 13,23 milliards d'années avant de nous parvenir ; maintenant que nous pouvons l'observer, elle nous renseigne sur l'allure qu'avait ce corps il y a très très longtemps. Si on présume que l'Univers est âgé de 13,7 milliards d'années, comme les scientifiques l'estiment, cette galaxie se serait formée alors que l'Univers était encore tout jeune, soit 470 millions d'années après le Big-Bang. La lumière émise par Abell 1835 IR1916 marque un décalage record vers le rouge du spectre (soit z=10 dans le jargon des astrophysiciens), du jamais vu. D'après les théories de l'astrophysique, plus la lumière d'une étoile est décalée dans le rouge du spectre, plus elle s'éloigne rapidement du point d'observation.
Les scientifiques ont déduit avoir capté des images de la galaxie - 10 000 fois moins massive que notre Voie lactée – alors qu'elle n'en était qu'à ses premiers balbutiements. Elle pourrait donc nous en apprendre beaucoup sur la naissance des premières galaxies de l'Univers primitif.
Pour leur découverte, les astronomes européens ont bénéficié d'un phénomène naturel de « lentille gravitationnelle », causé par l'amas de galaxies Abell 1835, situé entre nous et la galaxie lointaine. Cet amas focalise et amplifie d'au moins 25 fois la lumière des corps célestes lointains situés en arrière-plan. Sans cet effet de lentille, Abell 1835 IR1916 serait demeurée invisible pour les Terriens.
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Le chant du cygne de Hubble
Mathieu Perreault
La Presse
Moins de deux mois après avoir été condamné à mort, le télescope spatial Hubble ne se résigne toujours pas à disparaître. Hier, la NASA a dévoilé des images des plus vieilles galaxies jamais observées, une mer de données que les astrophysiciens mettront des années à analyser.
Cette annonce est beaucoup plus importante que les communications occasionnelles de la découverte de vieilles galaxies, parce qu'elle concerne une analyse systématique de centaines de milliers de galaxies, selon René Racine, professeur d'astrophysique à l'Université de Montréal et directeur de l'Observatoire du mont Mégantic. «Habituellement, des astrophysiciens découvrent par hasard de vieux objets. Ici, on parle d'une exploration très longues d'une zone très précise de l'univers, environ 20 fois plus grande que ce qui avait été fait auparavant.»
Hubble, que la NASA a condamné à mort en janvier en annonçant l'annulation de la mission d'entretien de la navette spatiale de 2006, a mis deux ans à recueillir environ un million de secondes, une quinzaine de jours au total, de temps d'exposition de cette zone. L'opération, qui s'est faite au fil de centaines d'orbites, était appelée «pose extêmement profonde» - Extra Deep Field - pour la distinguer de la «pose profonde», qui avait permis de constater l'intérêt de ce genre d'analyse.
«On s'est rendu compte que les galaxies sont nées beaucoup plus tôt que prévu, dit M. Racine. On pensait qu'il n'y en avait pas eu lieu avant deux milliards d'années après le Big Bang. La pose profonde a montré qu'il y en avait déjà un milliard d'années après le Big Bang, et on pense qu'il y en avait peut-être 500 millions d'années après. La pose profonde n'a permis d'observer que quelques très vieilles galaxies. Maintenant, on peut en observer un très grand nombre.» Le Big Bang a eu lieu voilà 13,7 milliards d'années.
Des dizaines d'équipes d'astrophysiciens se mettront maintenant au travail. Selon M. Racine, les premières analyses seront terminées d'ici quelques semaines, mais il faudra des années pour faire le tour des données. Un télescope chilien où le Canada peut travailler sera notamment mis à contribution. «Les télescopes terrestres sont beaucoup plus grands que Hubble, huit mètres contre 2,4 mètres. Ils seront pointés vers les endroits de la zone observée par Hubble qui sont les plus rouges, ce qui signifie qu'ils sont les plus lointains.»
La campagne pour sauver Hubble, qui veut faire changer la NASA d'avis à propos de la mission d'entretien de 2006, ne pouvait espérer un meilleur argument. On peut parier que les découvertes que générera la «pose extrêmement profonde» seront clamées sur tous les toits.
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Le télescope Hubble pourrait être sauvé par une mission robotisée de la Nasa
Agence France-Presse
Washington
La Nasa envisage d'envoyer une mission robotisée pour prolonger la vie du télescope Hubble jusqu'à l'arrivée de son remplaçant à l'horizon 2011, cédant à la pression d'une communauté scientifique choquée par la décision de l'agence spatiale de ne plus envoyer d'astronautes entretenir ce joyau de l'astronomie moderne.
Le patron de la Nasa, Sean O'Keefe, a annoncé jeudi l'existence d'options très prometteuses pour maintenir en vie Hubble jusqu'à l'arrivée du nouveau télescope spatial James Webb, en envoyant à sa rencontre une fusée emportant un robot capable de changer ses batteries pour lui permettre de passer le cap de cette décennie.
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Parmi ces options figurent «les capacités robotisées autonomes de fourniture d'une source d'énergie pouvant prolonger la vie de Hubble», a déclaré M. O'Keefe à quelques journalistes au siège de la Nasa à Washington.
Il a même estimé qu'une telle mission robotisée allait dans le sens de la nouvelle politique spatiale annoncée par le président George W. Bush en janvier, qui implique une reprise des expéditions vers la Lune, avant de viser d'autres planètes du système solaire. De telles expéditions humaines doivent être précédées de mission robotisées, selon le plan de M. Bush.
Une mission vers Hubble est «un défi qui va de concert avec les vues du président», a estimé M. O'Keefe. C'est «une mission intéressante à examiner» pour les applications pouvant en être tirées pour des missions ultérieures.
Ce dernier a précisé que l'Académie des sciences, chargée de passer en revue les options pour sauver Hubble, examinerait aussi la possibilité d'une mission de la navette. Mais la probabilité que la Nasa soit capable d'envoyer une navette vers le télescope reste très faible car l'agence spatiale ne devrait pas être en mesure de respecter les nouvelles règles de sécurité adoptée depuis l'accident de la navette Columbia, selon lui.
«Il y a peu de chance que nous soyons capable de le faire», a résumé M. O'Keefe en référence à un vol habité vers Hubble.
En revanche, il existe «des concepts très prometteurs d'extension des capacités de production d'énergie» que le patron de la Nasa a qualifiés de «plus réalistes que la faible probabilité d'une mission» de la navette.
La décision d'annuler la dernière mission d'entretien de Hubble, prise en janvier, avait suscité une levée de bouclier de la communauté scientifique et plusieurs élus avaient entamé une campagne au Congrès pour trouver une solution permettant de prolonger sa vie.
Si rien n'est fait, Hubble construit pour durer jusqu'en 2005, pourrait survivre jusqu'en 2007. Son énergie sert à manoeuvrer le télescope et le pointer en direction des zones de l'Univers que souhaitent étudier les astronomes. L'énergie permet aussi de le maintenir à température constante, évitant que le gel ne détruise irrémédiablement ses instruments.
Mercredi matin, la sénatrice Barbara Mikulski, à la tête de la campagne contre l'abandon de Hubble, avait déclaré à M. O'Keefe, entendu au Congrès, qu'elle avait été «surprise et choquée» par sa décision d'annuler la mission de la navette vers le télescope.
Cette dernière avait demandé à l'amiral Harold Gehman, qui avait présidé le Comité d'enquête sur l'accident de Columbia, de donner son avis sur la décision de la Nasa. Dans sa réponse, publiée par la sénatrice, il estime une mission de la navette vers Hubble «un peu plus risquée» que les missions vers la Station spatiale internationale (ISS).
Les vols de navettes spatiales, interrompus depuis l'accident de Columbia le 1er février 2003, doivent reprendre à partir de mars 2005 avec pour objectif de terminer la construction de l'ISS. Les trois navettes qui restent à la Nasa doivent être mise à la retraite en 2010.
Mme Mikulski --Message edité par rénatane le 2004-03-13 10:30:25--
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Découverte d'un objet ressemblant à une planète dans le système solaire
Agence France-Presse
Washington
Un objet céleste ressemblant à une planète a été localisé aux confins de notre système solaire, d'une taille d'environ la moitié de la Lune, une première depuis la découverte de Pluton il y a 75 ans, a annoncé la Nasa.
L'objet appelé Sedna (2003VB12) est d'un diamètre de 1300 à 1800 km, plus gros qu'un astéroïde mais plus petit que les planètes du système solaire. C'est aussi le corps céleste connu le plus éloigné du Soleil, a expliqué Michael Brown, du California Institute of Technology (Caltech), à Pasadena (Californie).
Interrogé sur la possibilité de considérer cet objet comme une planète, M. Brown a estimé qu'«il n'est pas raisonnable d'appeler Sedna une planète, car sa masse n'est pas suffisante. Mais nous pensons aussi qu'on ne devrait pas considérer Pluton comme une planète».
Sedna est situé à environ 13 milliards de km de la Terre. Son aspect est rougeâtre, comme Mars, a précisé l'astronome. «De cette distance, le Soleil apparaît si petit qu'on pourrait le cacher complètement avec la tête d'une épingle», a-t-il ajouté.
voici la descrption de ton image Acrux:
Le nouveau champ profond de Hubble est arrivé ! Le 9 mars, la Nasa a rendu publique cette image d’une portion de ciel – dans la constellation australe du Fourneau – qui couvre une surface égale au 1/10 de la pleine Lune. Elle est le résultat de plus de 277 heures de pose (soit 11,3 jours) cumulées par le télescope spatial Hubble et réparties sur 400 orbites. A l’exception de trois étoiles appartenant à la Voie lactée, tous les objets célestes visibles sur ce « champ ultra-profond » sont des galaxies lointaines. Plus de cent d’entre-elles se trouvent à 13 milliards d’années-lumière et apparaissent comme de minuscules taches rouges. Les plus proches, comme la belle spirale visible jaune en bas à gauche, se situent à 1 milliards d’années-lumière.
Le nouveau champ profond de Hubble est arrivé ! Le 9 mars, la Nasa a rendu publique cette image d’une portion de ciel – dans la constellation australe du Fourneau – qui couvre une surface égale au 1/10 de la pleine Lune. Elle est le résultat de plus de 277 heures de pose (soit 11,3 jours) cumulées par le télescope spatial Hubble et réparties sur 400 orbites. A l’exception de trois étoiles appartenant à la Voie lactée, tous les objets célestes visibles sur ce « champ ultra-profond » sont des galaxies lointaines. Plus de cent d’entre-elles se trouvent à 13 milliards d’années-lumière et apparaissent comme de minuscules taches rouges. Les plus proches, comme la belle spirale visible jaune en bas à gauche, se situent à 1 milliards d’années-lumière.
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Rénatane a écritvoici la descrption de ton image Acrux:
Le nouveau champ profond de Hubble est arrivé ! Le 9 mars, la Nasa a rendu publique cette image d’une portion de ciel – dans la constellation australe du Fourneau – qui couvre une surface égale au 1/10 de la pleine Lune. Elle est le résultat de plus de 277 heures de pose (soit 11,3 jours) cumulées par le télescope spatial Hubble et réparties sur 400 orbites. A l’exception de trois étoiles appartenant à la Voie lactée, tous les objets célestes visibles sur ce « champ ultra-profond » sont des galaxies lointaines. Plus de cent d’entre-elles se trouvent à 13 milliards d’années-lumière et apparaissent comme de minuscules taches rouges. Les plus proches, comme la belle spirale visible jaune en bas à gauche, se situent à 1 milliards d’années-lumière. 1/10 de la pleine lune !!! Ça donne une méchante bonne idée de la densité total --Message edité par acrux le 2004-03-16 18:58:50--
Le nouveau champ profond de Hubble est arrivé ! Le 9 mars, la Nasa a rendu publique cette image d’une portion de ciel – dans la constellation australe du Fourneau – qui couvre une surface égale au 1/10 de la pleine Lune. Elle est le résultat de plus de 277 heures de pose (soit 11,3 jours) cumulées par le télescope spatial Hubble et réparties sur 400 orbites. A l’exception de trois étoiles appartenant à la Voie lactée, tous les objets célestes visibles sur ce « champ ultra-profond » sont des galaxies lointaines. Plus de cent d’entre-elles se trouvent à 13 milliards d’années-lumière et apparaissent comme de minuscules taches rouges. Les plus proches, comme la belle spirale visible jaune en bas à gauche, se situent à 1 milliards d’années-lumière. 1/10 de la pleine lune !!! Ça donne une méchante bonne idée de la densité total --Message edité par acrux le 2004-03-16 18:58:50--