Re: Scab académie
Publié : jeu. janv. 29, 2009 10:27 pm
Tout l'monde parle d'eux comme des grévistes, il me semblait qu'ils avaient été mis en lock-out 

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Je vais dans le même sens...Beppo a écrit : Quand je faisais la grève dans l'enseignement aurait-il fallu que la secrétaire de mon école la fasse, le concierge, le personnel non-enseignant (les responsables de la garderie, le psychologue, etc)?
Quand les infirmières font la grève dans les hôpitaux, les médecins sont-ils obligés d'aller tenir les pancartes par solidarité?
Quand je faisais la grève dans l'enseignement puisque j'étais syndiqué au public, il aurait fallu que tous les enseignants du privé sortent pour nous soutenir alors qu'ils n'étaient sous la tutelle d'aucun syndicat.
Est-ce qu'au retour au travail , tous les non-syndiqués vont bénéficier des mêmes avantages que ceux des syndiqués?
Me semble que c'est bien beau la solidarité mais à un moment donné dans le présent contexte, tu tentes de mettre du pain et du beurre sur la tablée pour nourrir tes enfants et espérer ne pas avoir recours à la soupe populaire, non?
Je ne comprends vraiment pas ton raisonnement.Gillo a écrit : [...]
Et si le fait que tu produise des chroniques étire le conflit et que l'entreprise ferme ses portes tu n'es pas plus avancé. pis non ça ne s'applique pas à tous les employés mais bien à ceux qui font le même travail... Non mais...
Et tu as parfaitement raison, qui voudrait engager un travailleur autonome, lequel, lorsqu'il y a grève ou lock-out, ne pas faire sa job en geste de solidarité...Strophe a écrit : [...]
Je vais dans le même sens...
Admettons que les travailleurs autonomes comme Martineau décident d'être solidaires... Il adviendra quoi d'eux lorsque le conflit sera réglé ? Les syndiqués auront sûrement une bonne partie de ce qu'ils demandaient, leur syndicat aura sûrement négocier aussi une entente pour qu'ils reçoivent un certain montant pour les jours où ils étaient en "grève". Ils retrouveront tous leur emploi puisqu'ils sont syndiqués.
À la fin de ce conflit... Martineau et cie, eux, n'auront pas de meilleures conditions de travail, ils n'auront droit à aucune compensation financière pour les jours où ils ont fait la grève... et comme ils ne sont pas syndiqués et qu'ils sont à contrat, y'a de grosses chances que le big boss décide de se passer de leurs services. Et qui va les engager dans les mêmes conditions ensuite ? Les autres peuvent-ils prendre la chance qu'ils réagissent de la même manière en cas de conflit ? Surtout que quand tu engages des gens à contrat, c'est aussi un peu comme une protection en cas de crise. Y'a pas tellement de journaux ici au Québec, c'est facile de se mettre des gens à dos.
C'est bien un lock out... mais ils se préparaient à faire la grève. De toute manière, perso, grève ou lock out, je crois que ça revient au même pour Martineau et cie. S'ils se mêlent de ça, alors qu'ils n'ont rien à voir avec le conflit... ils ont rien à gagner et tout à perdre.Malike a écrit : Tout l'monde parle d'eux comme des grévistes, il me semblait qu'ils avaient été mis en lock-out
Même si un syndicat décidait de se porter à sa défense, cela ne serait pas recevable de toute façon du point de vue de l'employeur (et avec raison d'ailleurs)...Strophe a écrit : [...]
C'est bien un lock out... mais ils se préparaient à faire la grève. De toute manière, perso, grève ou lock out, je crois que ça revient au même pour Martineau et cie. S'ils se mêlent de ça, alors qu'ils n'ont rien à voir avec le conflit... ils ont rien à gagner et tout à perdre.
Pendant et après le conflit, ils doivent continuer à vivre, à répondre à leurs obligations financières. Ils ne reçevront pas une cenne en compensation, aucun syndicat ne se portera à leur défense... NIET.
C'est fort probable que ce soit le cas pour certains, mais il faut comprendre que Martineau a écrit ça parce qu'il avait beaucoup de pression de la part des gens en Lock out et de certains lecteurs, pour qu'il cesse d'écrire par solidarité. Moi, sa chronique, je l'ai vu comme une petite mise au point. Je suis peut-être dans le champ aussi... je ne suis pas dans la tête de Martineau pour savoir dans quel esprit il a écrit çaNikki a écrit : Est-ce que ça se peut que ce qui choque, ce n'est pas tant qu'il continue à travailler, mais bien qu'il en ait fait l'objet de sa chronique, un peu comme s'il nargait avec un ''nanana, moi je travaille pareil pis débrouillez vous tout seuls''....
C'est un peu ça je pense qui fait bondir le monde, parce que c'est vrai qu'un travailleur autonome non syndiqué n'a pas à poser d'acte de solidarité envers un syndicat dont il ne fait pas partie...
ExactNikki a écrit : [...]
Même si un syndicat décidait de se porter à sa défense, cela ne serait pas recevable de toute façon du point de vue de l'employeur (et avec raison d'ailleurs)...
Vrai, c'est pas parce que Martineau puis tous les autres qui travaillent présentement fera que le conflit durera plus ou moins longtemps.Diane a écrit : C'est un lock out alors le retour est decidé par les boss
que Martineau travaille ou pas ne change rien de la decision du boss
Je crois plus que l'attitude du syndicat et de l'employeur est garant de la longueur du conflit et non la chronique de Richard Martineau. Et même si c'était le cas, ca fait quoi à toi et à moi que le conflit soit plus long.Gillo a écrit : [...]
Et si le fait que tu produise des chroniques étire le conflit et que l'entreprise ferme ses portes tu n'es pas plus avancé. pis non ça ne s'applique pas à tous les employés mais bien à ceux qui font le même travail... Non mais...
Moi je pense que si on laisse le ''lousse'' aux méchants patrons du 19è siècle de revenir, ils vont le faire...Panda a écrit : Des fois j'ai peur que les syndicats gèrent leur business comme du temps des méchants patrons exploiteurs du 19e siècle, et oublient le contexte actuel de mondialisation dans leur philosophie syndicale.
On a déjà vu des chefs syndicaux se faire jeter en prison mais jamais un patron ne l'a été même s'il imposait des coupures de traîtements sévères...Panda a écrit : Des fois j'ai peur que les syndicats gèrent leur business comme du temps des méchants patrons exploiteurs du 19e siècle, et oublient le contexte actuel de mondialisation dans leur philosophie syndicale.
Pas encore assez.Beppo a écrit : [...]
On a déjà vu des chefs syndicaux se faire jeter en prison mais jamais un patron ne l'a été même s'il imposait des coupures de traîtements sévères...
Ou bien partir avec un parachute doré après avoir mis l'entreprise qu'il dirigeait dans la marde...Ah mais c'est vrai,c'est mal de dénoncer les dirigeants selon les droitistesBeppo a écrit : [...]
On a déjà vu des chefs syndicaux se faire jeter en prison mais jamais un patron ne l'a été même s'il imposait des coupures de traîtements sévères...
C'est quand même encore plus que tous ces dirigeants qui quittent en partant avec la caisse. Lis les journaux cette semaine et tu en as pour ton argent. Je ne sais pas où sont les voleurs?jumbo a écrit : [...]
Pas encore assez.
Ton image est bonne ! Je vois ça ainsi aussiNikki a écrit : [...]
Moi je pense que si on laisse le ''lousse'' aux méchants patrons du 19è siècle de revenir, ils vont le faire...
Ça prend des chiens de garde pour ne pas que ça se produise... Et ce chien de garde, ce sont les syndicats... Ça mord, ça crie, ça jappe, mais t'ose pas nécessairement passer là où tu devrais pas s'il est là... Et s'il défend la place qu'il ne devrait pas défendre, bref qu'il outrepasse ses droits, tu dois le tasser à sa place...
Ça fait rigolo comme analogie, mais je vois ça exactement comme ça...