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Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 10:52 am
par Acrux
Red K a écrit : Un sociologue et trois psychanalyste dont 2 femmes.
La nuance est pas pire... :gla:

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 10:55 am
par MaChouette
Nikki a écrit : [...]


Le pire c'est que je suis d'accord avec la problématique que Martineau décrit. Pour avoir eu une fille et un garçon, je suis assez d'accord que les salles de classes favorisent souvent les filles de par leur tempérament naturel...
Je trouve juste qu'il choisi des mots non pas pour valoriser le travail des hommes, mais plutôt des mots qui cherchent à minimiser et à diminuer celui des femmes. Pour moi c'est là que le bas blesse...
Entièrement d'accord là dessus. Je dirais même que j'aurais aimé, autant pour ma fille que pour mon fils, qu'ils aient eu un plus grand nombre d'enseignants masculins. :jap:

Et pour en finir avec Big Mother, j'ajouterais que ce n'est pas parce qu'une culture est dominante qu'elle vise le totalitarisme, Red K.

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 10:56 am
par Nikki
Ce serait Dieu le père ( :gla: allusion peu subtile à l'autre topic) lui-même qui aurait commis ces écrits, je les trouverais tout de même très dévalorisants envers le travail des femmes...

Et si Martineau les reprends dans sa chronique, il les endosse.

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 11:10 am
par Acrux
Je pense qu'il faudrait différencier les mots "reproche" et "constat" dans ce texte...

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 11:32 am
par Acrux
Acrux a écrit : Je pense qu'il faudrait différencier les mots "reproche" et "constat" dans ce texte...
...je veux dire, je ne lis pas ça comme un reproche envers les femmes d'être ce qu'elles sont, on en a besoin. C'est plutôt un constat des répercutions d'avoir chassé la masculinité.

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 11:44 am
par MaChouette
Acrux a écrit : [...]
...je veux dire, je ne lis pas ça comme un reproche envers les femmes d'être ce qu'elles sont, on en a besoin. C'est plutôt un constat des répercutions d'avoir chassé la masculinité.
Dans le système scolaire québécois, qui a chassé qui? Quand ça? Et comment? :??:

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 12:42 pm
par Beppo
MaChouette a écrit : [...]


Dans le système scolaire québécois, qui a chassé qui? Quand ça? Et comment? :??:
Pose aussi la question à savoir pourquoi il y a moins d'hommes qui enseignent au primaire présentement? Pourquoi c'est ainsi?

De cette façon on oppose pas mais on cherche des réponses.

:)

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 12:58 pm
par Acrux
MaChouette a écrit : [...]


Dans le système scolaire québécois, qui a chassé qui? Quand ça? Et comment? :??:
- Le garçon qui s'exprime de façon agressive passe pour un violent et les comportements violents ont été dramatisés

- On bourre de pilules ceux qui sont trop agités plutôt que de les faire bouger

- On enlève les note chiffré pour mette des lettre qui veulent rien dire…

- On enlève les notes de groupe pour supprimer la compétition des écoles

- Des écoles interdisent la « tag » durant la récréation parce qu'elle incite à la bousculade et est donc jugée non sécuritaire

- D'autres proscrivent le ballon chasseur, parce qu'il s'agit d'un jeu violent dans lequel les joueurs sont appelés à « tuer » leurs adversaires

- Etc et Etc….


…Tout ça, alors que les garçons ont besoin de bouger, d'agir, de se bousculer…



Comme ces jeux d’une violence extrême interdits dans la cour d'école, la compétition est aussi proscrite dans les classes. Perçue comme une « valeur négative », on a remplacé le tout au profit de la collaboration et de l'entraide... Mais les garçons carburent à la compétition!



Qu’est-ce qui a changé depuis la Révolution tranquille?

1. Les structures familiales ont éclaté
2. L'école a passé aux mains des syndiquées
3. L'État s'est immiscé dans les moindres recoins de nos vies privées


En très peu de temps, on est passé d'une structure familiale père/mère/enfants à des structures familiales mère/enfant, mère/mère/enfant, mère/chum/enfant, père/blonde/enfant (quoique plus rare) et père/père/enfant (encore plus rare) dans lesquelles les enfants sont beaucoup plus laissés à eux-mêmes, faisant plus souvent qu’autrement affaire qu'avec un seul parent à la fois. Comme les pères n'obtiennent presque jamais la garde des enfants, ce sont les mères qui héritent de la difficile tâche de surveiller les études de fiston.

Actuellement, les bons professeurs sont noyés dans un système d'éducation impersonnel qui ne tient aucunement compte des qualités et défauts des enseignants. La convention collective et la loi en éducation, impose la règle du commun dénominateur, de la standardisation : tout le monde est égal, tout le monde est pareil. Subitement, par une opération de l'esprit de la convention collective, il n'y a plus de professeurs médiocres qui en côtoient d'excellents, miraculeusement, la règle de l'ancienneté aplanit les écarts injustes de compétence et de motivation. La convention collective vient corriger les injustices de cette vilaine mère nature qui n'a pas eu ce réflexe syndicaliste de nous faire tous égaux.

Les enseignants sont devenus des bureaucrates qui donnent souvent l'impression d'être davantage préoccupés par les structures de leur programme pédagogique, mais surtout par le renouvellement de leur convention collective béton… Si les jeunes gars décrochent, c'est peut-être parce qu'ils détestent l'approche pédagogique qu'on leur impose et qu'ils sont tannés de passer leurs journées en compagnie de fonctionnaires? Leurs journées?! Que dis-je, leur vie…!

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 1:03 pm
par Nikki
Il y a quelques décennies, il n'y avait que des hommes en médecine. Lorsque les universités ont commencé à accepter les femmes, plusieurs ont commencé à suivre des études en médecine, jusqu'à faire retourner la tendance hommes-femmes dans les facultés de médecine. Il semble que maintenant, beaucoup plus de femmes étudient en médecine que d'hommes.

Se pourrait-il que la ''féminisation'' de l'enseignement ne soit qu'une conséquense de l'arrivée massive des femmes sur le marché du travail depuis 40, 50 ans?.. Que ce métier plaise aux femmes, et que voyant l'opportunité de faire carrière, plusieurs se soient tournées vers un métier qui les intéressait, un peu comme c'est arrivé en médecine??

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 2:15 pm
par Ely
Nikki a écrit : Il y a quelques décennies, il n'y avait que des hommes en médecine. Lorsque les universités ont commencé à accepter les femmes, plusieurs ont commencé à suivre des études en médecine, jusqu'à faire retourner la tendance hommes-femmes dans les facultés de médecine. Il semble que maintenant, beaucoup plus de femmes étudient en médecine que d'hommes.

Se pourrait-il que la ''féminisation'' de l'enseignement ne soit qu'une conséquense de l'arrivée massive des femmes sur le marché du travail depuis 40, 50 ans?.. Que ce métier plaise aux femmes, et que voyant l'opportunité de faire carrière, plusieurs se soient tournées vers un métier qui les intéressait, un peu comme c'est arrivé en médecine??
Encore aujourd'hui, dans la médecine il y a autant d'homme que de femme, même plus d'homme dans plusieurs cas. Mais en enseignement primaire, c'est typique, il y a pratiquement 1 homme pour 30 femmes enseignantes. J'imagine que si l'offre d'enseignant masculin était là, les écoles en engageraient autant que de femme. Mais les hommes ne veulent plus faire ce métier! Et là est toute la question, et non celle encore détourné des féministes qui tentent de nous faire à croire qu'à cause qu'on ce préocupe du sort des hommes ont diminue l'importance des femmes dans la société.

Pour en revenir au problème, pourquoi les hommes ne veulent pas faire ce métier ? Ils sont peut être moins maso que les femmes :gla: Non je blague, c'est juste que personnellement je trouve ça maso d'être prof dans le système scolaire publique en Amérique du Nord de nos jours :lol: Mais sinon, est-ce que les besoins des hommes enseignants au primaire ne sont pas valorisé parce que le système marche plutôt sur un modèle féminin ? Peut être qu'ils ne pensent pas pouvoir être valorisé dans leur travail autant qu'une femme pourrait l'être parce qu'ils n'ont pas les même approches ou les même technique auprès des plus jeune ?

Mais sinon, je voit pas vraiment ou est le problème qu'il y est moins de prof masculin que féminin au primaire. Le problème est plutôt le manque de compréhension des besoins scolaires des jeunes garçons.

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 2:20 pm
par Nikki
Ely a écrit : [...]


Encore aujourd'hui, dans la médecine il y a autant d'homme que de femme, même plus d'homme dans plusieurs cas. Mais en enseignement primaire, c'est typique, il y a pratiquement 1 homme pour 30 femmes enseignantes. J'imagine que si l'offre d'enseignant masculin était là, les écoles en engageraient autant que de femme. Mais les hommes ne veulent plus faire ce métier! Et là est toute la question, et non celle encore détourné des féministes qui tentent de nous faire à croire qu'à cause qu'on ce préocupe du sort des hommes ont diminue l'importance des femmes dans la société.

Pour en revenir au problème, pourquoi les hommes ne veulent pas faire ce métier ? Ils sont peut être moins maso que les femmes :gla: Non je blague, c'est juste que personnellement je trouve ça maso d'être prof dans le système scolaire publique en Amérique du Nord de nos jours :lol: Mais sinon, est-ce que les besoins des hommes enseignants au primaire ne sont pas valorisé parce que le système marche plutôt sur un modèle féminin ? Peut être qu'ils ne pensent pas pouvoir être valorisé dans leur travail autant qu'une femme pourrait l'être parce qu'ils n'ont pas les même approches ou les même technique auprès des plus jeune ?
J'ai beau relire le texte de Martineau, je ne vois que de la discréditation du travail des femmes en enseignement. C'est une technique bien connue pour se remonter que d'enfoncer l'autre...

Si cela fait de moi une ''féministe'' (on dirait un mot insultant), et bien soit, oui j'en suis une et je l'assume.

Qu'on donne des outils aux hommes si c'est de ça qu'ils ont besoin, mais cessons d'essayer d'enlever ceux que les femmes ont développé...

Edit: Et pour répondre à ta question du dernier paragraphe... Peut-être aussi que les hommes ont déserté le métier parce que ça les intéressait moins tout simplement, et que les femmes se sont retrouvées majoritaires à pratiquer le métier et l'ont teinté à leur façon?... Serait-ce possible que la raison la plus simple soit la bonne?

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 2:35 pm
par .anthurium.
Nikki a écrit : [...]


On a assez dit que les modèles devaient être à la maison et non à l'école, que c'était la job des parents de donner ce genre d'exemple...

Mes enfants vont à l'école pour apprendre les maths, le français, et autres matières que des gens plus compétents que moi leur dispense. Les profs ne sont pas là pour leur donner des modèles de vie, c'est à la famille de faire ça... et des modèles masculins dans les familles, il y en a tout autant que de modèles féminins...
Les enfants ne passent pas beaucoup d'heures avec leur parents et quand ils sont à la maison ils ont des parents hyper presser de tout faire en peu de temps. La mère Québécoise est souvent celle qui décide tout qui traite son conjoint comme un enfants et le petit Québécois mou se laisse diriger alors qu'il devrait prendre sa place pas juste gagner des points pour avoir droit a une sortie. Quel beau contexte d'éducation. Dans cette société les enfants sont perdant. Ils sont loins dans nos priorités contrairement a ce que l'on clâme. On les surprotège quand ils sont bébé mais aussitôt qu'ils prennent un peu d'autonomie on les laisse à eux même, on ne prends pas le temps de s'intéresser à eux.

Les parents on (dès la première année d'existance de leur enfant ) remis leur éducation dans les mains d'une tierce personne donc il est tout a fait normal que pour eux ça continu à l'école.

Je sais que plusieurs (si on me lis encore :na: ) grinceront des dent en lisant va vision de la société et diront :"Moi je ne suis pas comme ça, et mes enfants vont en garderie." Tant mieux pour vos enfants. mais il y a tant de variable. Si vous avez de l'aide ménagère, si vous ne travaillez pas beaucoup d'heure, si vous avez de l'aide de votre famille proche. Que vous gagnez assez pour acheter beaucoup de repas de qualité...

Le personnel enseignant se retrouve avec beaucoup sur les épaule qu'il le veuille ou non.

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 2:41 pm
par .anthurium.
Nikki a écrit : Il y a quelques décennies, il n'y avait que des hommes en médecine. Lorsque les universités ont commencé à accepter les femmes, plusieurs ont commencé à suivre des études en médecine, jusqu'à faire retourner la tendance hommes-femmes dans les facultés de médecine. Il semble que maintenant, beaucoup plus de femmes étudient en médecine que d'hommes.

Se pourrait-il que la ''féminisation'' de l'enseignement ne soit qu'une conséquense de l'arrivée massive des femmes sur le marché du travail depuis 40, 50 ans?.. Que ce métier plaise aux femmes, et que voyant l'opportunité de faire carrière, plusieurs se soient tournées vers un métier qui les intéressait, un peu comme c'est arrivé en médecine??
Le système de santé souffre de la féminisation de la médecine.
Elle prennent plus de congé et travaille moins d'heures.

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 2:45 pm
par .anthurium.
Nikki a écrit : [...]


J'ai beau relire le texte de Martineau, je ne vois que de la discréditation du travail des femmes en enseignement. C'est une technique bien connue pour se remonter que d'enfoncer l'autre...

Si cela fait de moi une ''féministe'' (on dirait un mot insultant), et bien soit, oui j'en suis une et je l'assume.

Qu'on donne des outils aux hommes si c'est de ça qu'ils ont besoin, mais cessons d'essayer d'enlever ceux que les femmes ont développé...

Edit: Et pour répondre à ta question du dernier paragraphe... Peut-être aussi que les hommes ont déserté le métier parce que ça les intéressait moins tout simplement, et que les femmes se sont retrouvées majoritaires à pratiquer le métier et l'ont teinté à leur façon?... Serait-ce possible que la raison la plus simple soit la bonne?
Si les hommes doivent enseigner selon les règles de la majorité et de la directrice il doit presque toujours agir contre sa philosophie d'homme parce que la société ne veux plus qu'un homme soit un homme comme un garçon ne peut plus agir en garçon.

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 2:48 pm
par Nikki
**Soupir**

La femme pécheresse, toujours...

Bon débat! :hello:

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 3:05 pm
par Beppo
Nikki a écrit : **Soupir**

La femme pécheresse, toujours...

Bon débat! :hello:
Qui a écrit ça? Il faut toujours que ça retourne à ça et il devient un peu lassant de discuter en ayant toujours en tête de savoir si ce que l'on écrit ne sera pas une atteinte envers la femme et son rôle. Le même phénomène se produit dans une certaine mesure dans LS (mon humble avis).

Dans le texte de Martineau, il est question de l'absence des hommes dans l'enseignement. Faut être aveugle pour ne pas s'en rendre compte. J'ai enseigné une quinzaine d'années à l'université. J'enseignais à la formation des maîtres. Je dispensais mon enseignement à une soixantaine d'étudiants. Dans le groupe, une année, j'ai eu 4 gars. Mon record... Les autres années, un ou deux se mêlaient au groupe. Bien difficile de nier ça. Mais pourquoi en est-il ainsi? J'ai enseigné dans une école ou la proportion hommes-femmes était moitié-moitié. La seule école primaire de ma commission où le phénomène existait. Depuis 5 ans, retraite oblige, il reste deux monsieurs sur une vingtaine d'enseignants.

Ce que soulève anthurium concernant les femmes médecins est recensé depuis des années. Les femmes sont plus nombreuses en médecine mais pratiquent moins d'heures/semaine. C'est reconnu. En affirmant un tel propos est-ce que l'on porte atteinte au rôle de la femme dans la société? Est-ce que j'avance que le rôle de la femme est de demeurer à la maison? Absolument pas. Je constate.

:)

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 3:08 pm
par Ely
Beppo a écrit : [...]


Qui a écrit ça? Il faut toujours que ça retourne à ça et il devient un peu lassant de discuter en ayant toujours en tête de savoir si ce que l'on écrit ne sera pas une atteinte envers la femme et son rôle. Le même phénomène se produit dans une certaine mesure dans LS (mon humble avis).

Dans le texte de Martineau, il est question de l'absence des hommes dans l'enseignement. Faut être aveugle pour ne pas s'en rendre compte. J'ai enseigné une quinzaine d'années à l'université. J'enseignais à la formation des maîtres. Je dispensais mon enseignement à une soixantaine d'étudiants. Dans le groupe, une année, j'ai eu 4 gars. Mon record... Les autres années, un ou deux se mêlaient au groupe. Bien difficile de nier ça. Mais pourquoi en est-il ainsi?

Ce que soulève anthurium concernant les femmes médecins est recensé depuis des années. Les femmes sont plus nombreuses en médecine mais pratiquent moins d'heures/semaine. C'est reconnu. En affirmant un tel propos est-ce que l'on porte atteinte au rôle de la femme dans la société? Est-ce que j'avance que le rôle de la femme est de demeurer à la maison? Absolument pas. Je constate.

:)
Mon Dieu Beppo, je vais faire un X sur mon calendrier :eek: C'est rare en tabarouette qu'on est d'accord sur un sujet mais la, je te japonise doublement :jap: :jap:

:lol:

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 3:29 pm
par Acrux
Je seconde doublement...!

:jap: :jap: :jap: :jap:

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 7:54 pm
par MaChouette
Beppo a écrit : [...]


(...) il est question de l'absence des hommes dans l'enseignement. Faut être aveugle pour ne pas s'en rendre compte. J'ai enseigné une quinzaine d'années à l'université. J'enseignais à la formation des maîtres. Je dispensais mon enseignement à une soixantaine d'étudiants. Dans le groupe, une année, j'ai eu 4 gars. Mon record... Les autres années, un ou deux se mêlaient au groupe. Bien difficile de nier ça. Mais pourquoi en est-il ainsi? J'ai enseigné dans une école ou la proportion hommes-femmes était moitié-moitié. La seule école primaire de ma commission où le phénomène existait. Depuis 5 ans, retraite oblige, il reste deux monsieurs sur une vingtaine d'enseignants.

(...)

:)
Je ne crois pas me tromper si j'affirme qu'il n'y a eu qu'une "vague" d'hommes enseignants au Québec depuis la fin du 19e siècle, celle issue des communautés religieuses masculines enseignantes. De la fin du 19e jusqu'au milieu du 20e siècle, ce sont en écrasante majorité (entre 80 et 88%) des femmes qui ont dispensé l'enseignement. C'est, à ce titre, normal que l'enseignement soit imprégné de la façon de faire des femmes car peu d'hommes en définitive ont enseigné. Le phénomène n'est pas nouveau. L'enseignement auprès des enfants semble représenter peu d'attrait pour les hommes et plus les enfants sont jeunes, plus c'est vrai. C'est souhaitable? Certainement pas. Mais c'est comme ça.

Je ne crois pas que le problème en soit un de "féminisation". C'est, à la base, un problème d'absence et il n'est pas nouveau.

Re: Big Mother

Publié : mar. avr. 14, 2009 8:58 pm
par Beppo
MaChouette a écrit : [...]


Je ne crois pas me tromper si j'affirme qu'il n'y a eu qu'une "vague" d'hommes enseignants au Québec depuis la fin du 19e siècle, celle issue des communautés religieuses masculines enseignantes. De la fin du 19e jusqu'au milieu du 20e siècle, ce sont en écrasante majorité (entre 80 et 88%) des femmes qui ont dispensé l'enseignement. C'est, à ce titre, normal que l'enseignement soit imprégné de la façon de faire des femmes car peu d'hommes en définitive ont enseigné. Le phénomène n'est pas nouveau. L'enseignement auprès des enfants semble représenter peu d'attrait pour les hommes et plus les enfants sont jeunes, plus c'est vrai. C'est souhaitable? Certainement pas. Mais c'est comme ça.

Je ne crois pas que le problème en soit un de "féminisation". C'est, à la base, un problème d'absence et il n'est pas nouveau.
Je me rendrais un peu plus loin que le milieu du 20ème siècle. Le déclin des communautés a débuté avec la fin du Concile Vatican II dans les années soixante (1965). Suite à cette période (entre 1965 et 1975-80) l'exclaustration est devenu un sport national des communautés religieuses tant séculière que cloîtrée. Aussi, dans l'enseignement secondaire privé, il ne faudrait pas ignorer tous les pensionnats sous la tutelle des prêtres séculiers qui y ont enseigné.

Je me souviens très bien qu'à mes débuts à l'université pour l'obtention de mon diplôme d'enseignement, nous venions à peine d'enterrer l'école normale des hommes à l'époque. L'enseignement regroupait que des jeunes hommes qui se dirigeaient tant au primaire qu'au secondaire. Je réfère ici au début des années '70 pour la fin de ce que l'on appelait l'école normale. Il existait aussi l'école normale des filles mais il y avait moins de « candidates ». :D