Re: Big Mother
Publié : mar. avr. 14, 2009 10:52 am
La nuance est pas pire...Red K a écrit : Un sociologue et trois psychanalyste dont 2 femmes.

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La nuance est pas pire...Red K a écrit : Un sociologue et trois psychanalyste dont 2 femmes.
Entièrement d'accord là dessus. Je dirais même que j'aurais aimé, autant pour ma fille que pour mon fils, qu'ils aient eu un plus grand nombre d'enseignants masculins.Nikki a écrit : [...]
Le pire c'est que je suis d'accord avec la problématique que Martineau décrit. Pour avoir eu une fille et un garçon, je suis assez d'accord que les salles de classes favorisent souvent les filles de par leur tempérament naturel...
Je trouve juste qu'il choisi des mots non pas pour valoriser le travail des hommes, mais plutôt des mots qui cherchent à minimiser et à diminuer celui des femmes. Pour moi c'est là que le bas blesse...
...je veux dire, je ne lis pas ça comme un reproche envers les femmes d'être ce qu'elles sont, on en a besoin. C'est plutôt un constat des répercutions d'avoir chassé la masculinité.Acrux a écrit : Je pense qu'il faudrait différencier les mots "reproche" et "constat" dans ce texte...
Dans le système scolaire québécois, qui a chassé qui? Quand ça? Et comment?Acrux a écrit : [...]
...je veux dire, je ne lis pas ça comme un reproche envers les femmes d'être ce qu'elles sont, on en a besoin. C'est plutôt un constat des répercutions d'avoir chassé la masculinité.
Pose aussi la question à savoir pourquoi il y a moins d'hommes qui enseignent au primaire présentement? Pourquoi c'est ainsi?MaChouette a écrit : [...]
Dans le système scolaire québécois, qui a chassé qui? Quand ça? Et comment?
- Le garçon qui s'exprime de façon agressive passe pour un violent et les comportements violents ont été dramatisésMaChouette a écrit : [...]
Dans le système scolaire québécois, qui a chassé qui? Quand ça? Et comment?
Encore aujourd'hui, dans la médecine il y a autant d'homme que de femme, même plus d'homme dans plusieurs cas. Mais en enseignement primaire, c'est typique, il y a pratiquement 1 homme pour 30 femmes enseignantes. J'imagine que si l'offre d'enseignant masculin était là, les écoles en engageraient autant que de femme. Mais les hommes ne veulent plus faire ce métier! Et là est toute la question, et non celle encore détourné des féministes qui tentent de nous faire à croire qu'à cause qu'on ce préocupe du sort des hommes ont diminue l'importance des femmes dans la société.Nikki a écrit : Il y a quelques décennies, il n'y avait que des hommes en médecine. Lorsque les universités ont commencé à accepter les femmes, plusieurs ont commencé à suivre des études en médecine, jusqu'à faire retourner la tendance hommes-femmes dans les facultés de médecine. Il semble que maintenant, beaucoup plus de femmes étudient en médecine que d'hommes.
Se pourrait-il que la ''féminisation'' de l'enseignement ne soit qu'une conséquense de l'arrivée massive des femmes sur le marché du travail depuis 40, 50 ans?.. Que ce métier plaise aux femmes, et que voyant l'opportunité de faire carrière, plusieurs se soient tournées vers un métier qui les intéressait, un peu comme c'est arrivé en médecine??
J'ai beau relire le texte de Martineau, je ne vois que de la discréditation du travail des femmes en enseignement. C'est une technique bien connue pour se remonter que d'enfoncer l'autre...Ely a écrit : [...]
Encore aujourd'hui, dans la médecine il y a autant d'homme que de femme, même plus d'homme dans plusieurs cas. Mais en enseignement primaire, c'est typique, il y a pratiquement 1 homme pour 30 femmes enseignantes. J'imagine que si l'offre d'enseignant masculin était là, les écoles en engageraient autant que de femme. Mais les hommes ne veulent plus faire ce métier! Et là est toute la question, et non celle encore détourné des féministes qui tentent de nous faire à croire qu'à cause qu'on ce préocupe du sort des hommes ont diminue l'importance des femmes dans la société.
Pour en revenir au problème, pourquoi les hommes ne veulent pas faire ce métier ? Ils sont peut être moins maso que les femmesNon je blague, c'est juste que personnellement je trouve ça maso d'être prof dans le système scolaire publique en Amérique du Nord de nos jours
Mais sinon, est-ce que les besoins des hommes enseignants au primaire ne sont pas valorisé parce que le système marche plutôt sur un modèle féminin ? Peut être qu'ils ne pensent pas pouvoir être valorisé dans leur travail autant qu'une femme pourrait l'être parce qu'ils n'ont pas les même approches ou les même technique auprès des plus jeune ?
Les enfants ne passent pas beaucoup d'heures avec leur parents et quand ils sont à la maison ils ont des parents hyper presser de tout faire en peu de temps. La mère Québécoise est souvent celle qui décide tout qui traite son conjoint comme un enfants et le petit Québécois mou se laisse diriger alors qu'il devrait prendre sa place pas juste gagner des points pour avoir droit a une sortie. Quel beau contexte d'éducation. Dans cette société les enfants sont perdant. Ils sont loins dans nos priorités contrairement a ce que l'on clâme. On les surprotège quand ils sont bébé mais aussitôt qu'ils prennent un peu d'autonomie on les laisse à eux même, on ne prends pas le temps de s'intéresser à eux.Nikki a écrit : [...]
On a assez dit que les modèles devaient être à la maison et non à l'école, que c'était la job des parents de donner ce genre d'exemple...
Mes enfants vont à l'école pour apprendre les maths, le français, et autres matières que des gens plus compétents que moi leur dispense. Les profs ne sont pas là pour leur donner des modèles de vie, c'est à la famille de faire ça... et des modèles masculins dans les familles, il y en a tout autant que de modèles féminins...
Le système de santé souffre de la féminisation de la médecine.Nikki a écrit : Il y a quelques décennies, il n'y avait que des hommes en médecine. Lorsque les universités ont commencé à accepter les femmes, plusieurs ont commencé à suivre des études en médecine, jusqu'à faire retourner la tendance hommes-femmes dans les facultés de médecine. Il semble que maintenant, beaucoup plus de femmes étudient en médecine que d'hommes.
Se pourrait-il que la ''féminisation'' de l'enseignement ne soit qu'une conséquense de l'arrivée massive des femmes sur le marché du travail depuis 40, 50 ans?.. Que ce métier plaise aux femmes, et que voyant l'opportunité de faire carrière, plusieurs se soient tournées vers un métier qui les intéressait, un peu comme c'est arrivé en médecine??
Si les hommes doivent enseigner selon les règles de la majorité et de la directrice il doit presque toujours agir contre sa philosophie d'homme parce que la société ne veux plus qu'un homme soit un homme comme un garçon ne peut plus agir en garçon.Nikki a écrit : [...]
J'ai beau relire le texte de Martineau, je ne vois que de la discréditation du travail des femmes en enseignement. C'est une technique bien connue pour se remonter que d'enfoncer l'autre...
Si cela fait de moi une ''féministe'' (on dirait un mot insultant), et bien soit, oui j'en suis une et je l'assume.
Qu'on donne des outils aux hommes si c'est de ça qu'ils ont besoin, mais cessons d'essayer d'enlever ceux que les femmes ont développé...
Edit: Et pour répondre à ta question du dernier paragraphe... Peut-être aussi que les hommes ont déserté le métier parce que ça les intéressait moins tout simplement, et que les femmes se sont retrouvées majoritaires à pratiquer le métier et l'ont teinté à leur façon?... Serait-ce possible que la raison la plus simple soit la bonne?
Qui a écrit ça? Il faut toujours que ça retourne à ça et il devient un peu lassant de discuter en ayant toujours en tête de savoir si ce que l'on écrit ne sera pas une atteinte envers la femme et son rôle. Le même phénomène se produit dans une certaine mesure dans LS (mon humble avis).Nikki a écrit : **Soupir**
La femme pécheresse, toujours...
Bon débat!
Mon Dieu Beppo, je vais faire un X sur mon calendrierBeppo a écrit : [...]
Qui a écrit ça? Il faut toujours que ça retourne à ça et il devient un peu lassant de discuter en ayant toujours en tête de savoir si ce que l'on écrit ne sera pas une atteinte envers la femme et son rôle. Le même phénomène se produit dans une certaine mesure dans LS (mon humble avis).
Dans le texte de Martineau, il est question de l'absence des hommes dans l'enseignement. Faut être aveugle pour ne pas s'en rendre compte. J'ai enseigné une quinzaine d'années à l'université. J'enseignais à la formation des maîtres. Je dispensais mon enseignement à une soixantaine d'étudiants. Dans le groupe, une année, j'ai eu 4 gars. Mon record... Les autres années, un ou deux se mêlaient au groupe. Bien difficile de nier ça. Mais pourquoi en est-il ainsi?
Ce que soulève anthurium concernant les femmes médecins est recensé depuis des années. Les femmes sont plus nombreuses en médecine mais pratiquent moins d'heures/semaine. C'est reconnu. En affirmant un tel propos est-ce que l'on porte atteinte au rôle de la femme dans la société? Est-ce que j'avance que le rôle de la femme est de demeurer à la maison? Absolument pas. Je constate.
Je ne crois pas me tromper si j'affirme qu'il n'y a eu qu'une "vague" d'hommes enseignants au Québec depuis la fin du 19e siècle, celle issue des communautés religieuses masculines enseignantes. De la fin du 19e jusqu'au milieu du 20e siècle, ce sont en écrasante majorité (entre 80 et 88%) des femmes qui ont dispensé l'enseignement. C'est, à ce titre, normal que l'enseignement soit imprégné de la façon de faire des femmes car peu d'hommes en définitive ont enseigné. Le phénomène n'est pas nouveau. L'enseignement auprès des enfants semble représenter peu d'attrait pour les hommes et plus les enfants sont jeunes, plus c'est vrai. C'est souhaitable? Certainement pas. Mais c'est comme ça.Beppo a écrit : [...]
(...) il est question de l'absence des hommes dans l'enseignement. Faut être aveugle pour ne pas s'en rendre compte. J'ai enseigné une quinzaine d'années à l'université. J'enseignais à la formation des maîtres. Je dispensais mon enseignement à une soixantaine d'étudiants. Dans le groupe, une année, j'ai eu 4 gars. Mon record... Les autres années, un ou deux se mêlaient au groupe. Bien difficile de nier ça. Mais pourquoi en est-il ainsi? J'ai enseigné dans une école ou la proportion hommes-femmes était moitié-moitié. La seule école primaire de ma commission où le phénomène existait. Depuis 5 ans, retraite oblige, il reste deux monsieurs sur une vingtaine d'enseignants.
(...)
Je me rendrais un peu plus loin que le milieu du 20ème siècle. Le déclin des communautés a débuté avec la fin du Concile Vatican II dans les années soixante (1965). Suite à cette période (entre 1965 et 1975-80) l'exclaustration est devenu un sport national des communautés religieuses tant séculière que cloîtrée. Aussi, dans l'enseignement secondaire privé, il ne faudrait pas ignorer tous les pensionnats sous la tutelle des prêtres séculiers qui y ont enseigné.MaChouette a écrit : [...]
Je ne crois pas me tromper si j'affirme qu'il n'y a eu qu'une "vague" d'hommes enseignants au Québec depuis la fin du 19e siècle, celle issue des communautés religieuses masculines enseignantes. De la fin du 19e jusqu'au milieu du 20e siècle, ce sont en écrasante majorité (entre 80 et 88%) des femmes qui ont dispensé l'enseignement. C'est, à ce titre, normal que l'enseignement soit imprégné de la façon de faire des femmes car peu d'hommes en définitive ont enseigné. Le phénomène n'est pas nouveau. L'enseignement auprès des enfants semble représenter peu d'attrait pour les hommes et plus les enfants sont jeunes, plus c'est vrai. C'est souhaitable? Certainement pas. Mais c'est comme ça.
Je ne crois pas que le problème en soit un de "féminisation". C'est, à la base, un problème d'absence et il n'est pas nouveau.