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Re: C'est ça le PQ

Publié : dim. juin 14, 2009 5:25 pm
par jumbo
maddiekins a écrit : Euh.

T'as une dent contre le PQ?
Si faut partir un topic pour mettre tous les articles ou les libéraux pis l'ADQ se sont plantés... on a en pour des lustres. :)
Oui. :)

Pour le topic, je ne crois pas contrevenir aux règlements du forum. Donc :hello:

Re: C'est ça le PQ

Publié : dim. juin 14, 2009 8:53 pm
par .anthurium.
maddiekins a écrit : Euh.

T'as une dent contre le PQ?

Si faut partir un topic pour mettre tous les articles ou les libéraux pis l'ADQ se sont plantés... on a en pour des lustres. :)
Il y a déja eu ce genre de topic. Et présentement il y en a un contre les conservateurs.

Re: C'est ça le PQ

Publié : dim. juin 14, 2009 10:54 pm
par maddiekins
Oh, vous faites c'que vous voulez... J'trouve ça abusif, mais c't'un avis personnel.

Bonne continuation.

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 6:30 am
par Nikki
maddiekins a écrit : Oh, vous faites c'que vous voulez... J'trouve ça abusif, mais c't'un avis personnel.

Bonne continuation.
Il est tout à fait permis de faire un topic pour montrer les mauvais côtés d'un parti politique. Les conservateurs en ont un pas très loin dans la section, et les libéraux aussi, mais c'est un peu moins récent...

À mon avis, notre démocratie dépend de ce droit que nous avons de critiquer nos élus...

Je peux comprendre que cela en agace quelques uns, mais je trouve important tout de même que nous préservions cette belle liberté de pensée que nous avons... :)

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 9:48 am
par Red K
Dans le fond, juste à faire une publication du journal ''La Presse/Gesca'' sur le DB et ça éviterait toute cette job à Jumbo. :lol:

Ce sont sûrement tous des journalistes de libre pensée.... :lol:

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 11:46 am
par jumbo
Publié le 15 juin 2009 à 11h10 | Mis à jour à 11h1
Plan Marois: le syndrome de l'enfant gâté


Pauline Marois Image
Photo: Alain Roberge, La Presse
Bernard Amyot



Le «nouveau plan Marois» dévoilé récemment et son slogan «Toujours plus pour le Québec» sont désolants à plus d'un égard.

Tout d'abord, on ne peut s'empêcher de comparer la démarche à celle symptomatique d'un enfant gâté qui en redemande «toujours plus», sans jamais reconnaître l'apport de l'autre ou encore composer avec les compromis inhérents à la vie en société.

Sa prémisse de base prend pour acquis qu'il n'y a qu'au Québec que les choses puissent bien marcher et que de nulle part ailleurs puisse surgir le progrès.

Il est évidemment faux de prétendre que le progrès ne passe que par le seul gouvernement du Québec. Mais plus encore, le plan Marois dénote une incompréhension navrante du Canada et de sa gouvernance.


D'abord, il occulte l'apport inestimable des francophones à la construction du Canada depuis le Pacte confédératif de 1867. Il fait fi des Québécois qui s'«autodéterminent» à l'intérieur du Canada en s'impliquant quotidiennement au Parlement fédéral depuis plus de 140 ans.

Les agents de progrès qui ont agi à l'échelon national sont nombreux : de Wilfrid Laurier à Louis Saint-Laurent et de Pierre Trudeau à Jean Chrétien, en passant par Brian Mulroney, pour ne nommer que les anciens premiers ministres.

Ils ne comptent pas non plus les nombreux anciens gouverneurs généraux, juges en chef de la Cour suprême du Canada, commandants en chef des Forces armées canadiennes provenant de notre province, et qui ont laissé leur marque en participant à l'avancement de nos valeurs démocratiques.

Cette attitude occulte aussi (volontairement) les avantages incontestables de l'effet de contrepoids («checks and balances») dans une fédération comme le Canada qui font en sorte qu'un palier de gouvernement peut en émuler un autre en cas de projets porteurs ou ralentir les ardeurs d'un autre qui fait fausse route.

L'assurance-chômage est née de la collaboration entre les provinces et le fédéral alors que des mouvements importants dans les provinces, notamment au Québec, considéraient cette mesure comme un projet «communiste» et contraire à la «charité chrétienne».

L'assurance maladie est née en Saskatchewan et a été répliquée dans plusieurs provinces par la suite. Hydro Ontario (Hydro One) est née avant Hydro-Québec. À l'inverse, le Québec a su aussi être à l'avant-garde dans de nombreux domaines. Il n'y a rien comme le «plagiat» en matière de progrès politique, social, économique et culturel.

Il est présomptueux de prétendre qu'il n'y a qu'au Québec que les idées brillantes jaillissent, et réducteur de laisser croire que les Québécois ne devraient pas participer à l'élaboration des politiques nationales au Canada.

Ces incompréhensions, de même que le fait que le Québec possède déjà des pouvoirs souverains, notamment en matière d'éducation et de santé, ont de quoi laissent perplexes. La question de savoir si quelque chose est «bon pour le Québec» ne relève pas de la pensée unique mais plutôt, comme partout ailleurs sur la terre, d'une vision de droite ou de gauche, enfin d'un débat d'idées pour définir le progrès. En cela, les Québécois ne sont pas différents du reste du monde.

Mais le plus inquiétant, c'est de voir l'ancien premier ministre Parizeau se réjouir à l'idée des futures crises et confrontations que cette stratégie engendrera pour l'avancement de la cause indépendantiste.

Voilà un ressentiment malheureusement familier et revoilà une tristement célèbre cage à homards qui refont surface. Il me semblait que les Québécois avaient déjà dit non à cela...

L'auteur est avocat.

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 12:09 pm
par .anthurium.
Très bon texte.

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 12:17 pm
par unpeucommeavant
Merci de me faire penser à voter PQ et Bloc. :clap:

Au Fédéral, j'avais voté Vert la dernière fois et Ignatieff semblait précurseur de changement et d'une nouvelle vision possible du Canada, mais Merci de me faire penser de demeurer avec mes idées de base.

C'est ça le PQ et on en parlera jusqu'à ce que le Québec se sépare, non ?

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 1:03 pm
par maddiekins
Nikki a écrit : [...]


Il est tout à fait permis de faire un topic pour montrer les mauvais côtés d'un parti politique. Les conservateurs en ont un pas très loin dans la section, et les libéraux aussi, mais c'est un peu moins récent...

À mon avis, notre démocratie dépend de ce droit que nous avons de critiquer nos élus...

Je peux comprendre que cela en agace quelques uns, mais je trouve important tout de même que nous préservions cette belle liberté de pensée que nous avons... :)
Oh, j'comprends et j'suis d'accord.

J'aurais du mieux m'expliquer.

J'vois pas l'intêret de juste copier et coller des articles en les commentant à peine, et en apportant aucune opinion, aucun argument supplémentaire, etc.

C'est tout. :)

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 1:34 pm
par jumbo
maddiekins a écrit : [...]

Oh, j'comprends et j'suis d'accord.

J'aurais du mieux m'expliquer.

J'vois pas l'intêret de juste copier et coller des articles en les commentant à peine, et en apportant aucune opinion, aucun argument supplémentaire , etc.

C'est tout. :)
Merci de t'intéresser au topic. ;)

Pour les opinions ou l'argumentation, libre à toi de donner ton avis ou argumenter sur les articles. :)

Moi, je suis d'accord avec presque tout de ce qui est écrit. :)

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 4:20 pm
par Nikki
maddiekins a écrit : [...]

Oh, j'comprends et j'suis d'accord.

J'aurais du mieux m'expliquer.

J'vois pas l'intêret de juste copier et coller des articles en les commentant à peine, et en apportant aucune opinion, aucun argument supplémentaire, etc.

C'est tout. :)
C'est une partie de la vocation du Dôme, c'est-à-dire de rapporter des articles de presse, en y apportant parfois notre avis, et d'autres fois non, comme maintenant où Jumbo se sent rejoint par ce qu'il nous met ici comme article.
Il est aussi libre à chacun d'argumenter pour montrer son accord ou son désaccord avec lesdits articles.

L'intérêt est aussi dans le rassemblement des articles en questions, où nous trouvons une suite là où il peut s'être passé plusieurs jours et qu'il soit difficile de retrouver tous ces articles plus tard... :)

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 4:50 pm
par jumbo
Nikki a écrit : [...]


C'est une partie de la vocation du Dôme, c'est-à-dire de rapporter des articles de presse, en y apportant parfois notre avis, et d'autres fois non, comme maintenant où Jumbo se sent rejoint par ce qu'il nous met ici comme article.
Il est aussi libre à chacun d'argumenter pour montrer son accord ou son désaccord avec lesdits articles.

L'intérêt est aussi dans le rassemblement des articles en questions, où nous trouvons une suite là où il peut s'être passé plusieurs jours et qu'il soit difficile de retrouver tous ces articles plus tard... :)
:jap:

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 6:33 pm
par Ely
J'ai bien aimé l'article de Richard Martineau dans le journal d'aujourd'hui... Qq1 aurait le lien ???

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 6:52 pm
par Lison48
Ely a écrit : J'ai bien aimé l'article de Richard Martineau dans le journal d'aujourd'hui... Qq1 aurait le lien ???
Mise à jour: 15/06/2009 09:36
La chronique de Richard Martineau
La souveraineté IKEA

(Journal de Montréal) Richard Martineau

Ainsi, à défaut de pouvoir vendre la souveraineté à un peuple qui n'en veut visiblement pas, le PQ a viré de bord et adopté une autre stratégie.

Il posera des «actes de souveraineté».

LE MODÈLE SUÉDOIS

«Kessé ça mange en hiver?» Simple : au lieu de déclarer le Québec indépendant, le PQ, s'il prend le pouvoir, rapatriera des pouvoirs du gouvernement fédéral un à un jusqu'à ce que la province n'ait plus aucun lien avec le Canada.

Vous ne voulez pas la souveraineté? D'accord, on va vous la vendre à la pièce, alors.

Au lieu de vous vendre une bibliothèque, on va vous vendre 4 planches de bois, 36 vis, 5 étagères, 16 chevilles, 20 petites pitounes en plastique, 2 tournevis et 42 clous.

Pour ne pas vous faire peur, on n'appellera pas ça une bibliothèque. On va appeler ça un Googlück.

Mais ça va être la même maudite affaire. Ça va être un gros meuble dans lequel vous pourrez ranger vos livres.

Sauf que, lorsque vos amis vous demanderont: «As-tu une bibliothèque?», vous pourrez leur répondre: «Non, j'ai un Googlück. C'est plus hot, ça vient de Suède.»

LA STRATÉGIE DE LA BROSSE À DENTS

Pauline Marois n'est pas folle. Elle sait qu'une femme ne doit JAMAIS demander à son chum: «Ça fait 10 ans qu'on se fréquente, pitou. Pourquoi on ne demeurerait pas ensemble?»

Elle sait que les gars prennent peur quand ils entendent cette phrase.

Ce qu'il faut, c'est y aller par étapes. Une semaine, elle apporte sa brosse à dents. L'autre semaine, elle apporte ses sous-vêtements. La semaine suivante, elle apporte ses robes.

Et un jour, le gars se retrouve «en ménage» avec sa blonde.

C'est ce qu'on appelle l'approche «vlimeuse». T'emménages chez ton chum sans vraiment emménager. Tu y vas doucement, en catimini, sans qu'il s'en rende compte.

Idem pour la souveraineté. Tu ne dis pas à tes électeurs : «On veut vous rendre souverains», car ils ne voteront pas pour toi.

Tu leur dis: «Demain, on va rapatrier notre brosse à dents. Après-demain, notre séchoir à cheveux. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que tout notre stock se retrouve dans le garage.»

Ça passe mieux.

LE ROYAUME DES OXYMORES

Vous me direz que Pauline Marois est particulièrement ratoureuse d'agir de la sorte. Mais comme le demandait Joseph Facal la semaine dernière: a-t-elle le choix?

Mettez-vous dans sa peau. Les Québécois sont les gens les plus contradictoires de la planète. On veut des changements, mais on ne veut pas que ces changements changent trop les choses. On veut des changements qui nous donnent l'impression de ne rien changer.

Prenez les années 1960. Que s'est-il passé au Québec? Une révolution tranquille.

Pensez-y deux minutes. Il n'y a pas deux mots plus contradictoires que «révolution» et «tranquille». C'est comme si je disais que j'étais un «carnivore végétarien». Ou un «progressiste conservateur». Ça n'a AUCUN sens.

Et en 1980, que nous proposait le parti de René Lévesque? La souveraineté-association. Aussi bien dire le «mariage divorcé» ou le «divorce marié».

DANS LE SUCRE

C'est ça, le Québec. On veut une révolution à condition qu'elle soit tranquille.

Comment voulez-vous vendre la souveraineté, dans ces conditions? Vous n'avez pas le choix. Vous devez utiliser un euphémisme. C'est-à-dire vendre la souveraineté comme si ce n'était pas vraiment la souveraineté.

Et rouler votre médicament dans le sucre pour qu'il ne goûte pas trop mauvais.

http://www.canoe.com/infos/chroniques/r ... 93600.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 6:55 pm
par maddiekins
Nikki a écrit : [...]


C'est une partie de la vocation du Dôme, c'est-à-dire de rapporter des articles de presse, en y apportant parfois notre avis, et d'autres fois non, comme maintenant où Jumbo se sent rejoint par ce qu'il nous met ici comme article.
Il est aussi libre à chacun d'argumenter pour montrer son accord ou son désaccord avec lesdits articles.

L'intérêt est aussi dans le rassemblement des articles en questions, où nous trouvons une suite là où il peut s'être passé plusieurs jours et qu'il soit difficile de retrouver tous ces articles plus tard... :)
Ha, okay.

J'aurais eu la même opinion pour n'importe quel parti. C'tait pas politique, juste une opinion sur le manque de contenu.

Mais j'ai compris. J'suis juste un peu dense. ;)

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 8:09 pm
par Ely
Lison48 a écrit : [...]


Mise à jour: 15/06/2009 09:36
La chronique de Richard Martineau
La souveraineté IKEA

(Journal de Montréal) Richard Martineau

Ainsi, à défaut de pouvoir vendre la souveraineté à un peuple qui n'en veut visiblement pas, le PQ a viré de bord et adopté une autre stratégie.

Il posera des «actes de souveraineté».

LE MODÈLE SUÉDOIS

«Kessé ça mange en hiver?» Simple : au lieu de déclarer le Québec indépendant, le PQ, s'il prend le pouvoir, rapatriera des pouvoirs du gouvernement fédéral un à un jusqu'à ce que la province n'ait plus aucun lien avec le Canada.

Vous ne voulez pas la souveraineté? D'accord, on va vous la vendre à la pièce, alors.

Au lieu de vous vendre une bibliothèque, on va vous vendre 4 planches de bois, 36 vis, 5 étagères, 16 chevilles, 20 petites pitounes en plastique, 2 tournevis et 42 clous.

Pour ne pas vous faire peur, on n'appellera pas ça une bibliothèque. On va appeler ça un Googlück.

Mais ça va être la même maudite affaire. Ça va être un gros meuble dans lequel vous pourrez ranger vos livres.

Sauf que, lorsque vos amis vous demanderont: «As-tu une bibliothèque?», vous pourrez leur répondre: «Non, j'ai un Googlück. C'est plus hot, ça vient de Suède.»

LA STRATÉGIE DE LA BROSSE À DENTS

Pauline Marois n'est pas folle. Elle sait qu'une femme ne doit JAMAIS demander à son chum: «Ça fait 10 ans qu'on se fréquente, pitou. Pourquoi on ne demeurerait pas ensemble?»

Elle sait que les gars prennent peur quand ils entendent cette phrase.

Ce qu'il faut, c'est y aller par étapes. Une semaine, elle apporte sa brosse à dents. L'autre semaine, elle apporte ses sous-vêtements. La semaine suivante, elle apporte ses robes.

Et un jour, le gars se retrouve «en ménage» avec sa blonde.

C'est ce qu'on appelle l'approche «vlimeuse». T'emménages chez ton chum sans vraiment emménager. Tu y vas doucement, en catimini, sans qu'il s'en rende compte.

Idem pour la souveraineté. Tu ne dis pas à tes électeurs : «On veut vous rendre souverains», car ils ne voteront pas pour toi.

Tu leur dis: «Demain, on va rapatrier notre brosse à dents. Après-demain, notre séchoir à cheveux. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que tout notre stock se retrouve dans le garage.»

Ça passe mieux.

LE ROYAUME DES OXYMORES

Vous me direz que Pauline Marois est particulièrement ratoureuse d'agir de la sorte. Mais comme le demandait Joseph Facal la semaine dernière: a-t-elle le choix?

Mettez-vous dans sa peau. Les Québécois sont les gens les plus contradictoires de la planète. On veut des changements, mais on ne veut pas que ces changements changent trop les choses. On veut des changements qui nous donnent l'impression de ne rien changer.

Prenez les années 1960. Que s'est-il passé au Québec? Une révolution tranquille.

Pensez-y deux minutes. Il n'y a pas deux mots plus contradictoires que «révolution» et «tranquille». C'est comme si je disais que j'étais un «carnivore végétarien». Ou un «progressiste conservateur». Ça n'a AUCUN sens.

Et en 1980, que nous proposait le parti de René Lévesque? La souveraineté-association. Aussi bien dire le «mariage divorcé» ou le «divorce marié».

DANS LE SUCRE

C'est ça, le Québec. On veut une révolution à condition qu'elle soit tranquille.

Comment voulez-vous vendre la souveraineté, dans ces conditions? Vous n'avez pas le choix. Vous devez utiliser un euphémisme. C'est-à-dire vendre la souveraineté comme si ce n'était pas vraiment la souveraineté.

Et rouler votre médicament dans le sucre pour qu'il ne goûte pas trop mauvais.

http://www.canoe.com/infos/chroniques/r ... 93600.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Merci d'avoir mis l'article :hello:

Re: C'est ça le PQ

Publié : lun. juin 15, 2009 8:17 pm
par Ely
Lison48 a écrit : [...]


Mise à jour: 15/06/2009 09:36
La chronique de Richard Martineau
La souveraineté IKEA

(Journal de Montréal) Richard Martineau

Ainsi, à défaut de pouvoir vendre la souveraineté à un peuple qui n'en veut visiblement pas, le PQ a viré de bord et adopté une autre stratégie.

Il posera des «actes de souveraineté».

LE MODÈLE SUÉDOIS

«Kessé ça mange en hiver?» Simple : au lieu de déclarer le Québec indépendant, le PQ, s'il prend le pouvoir, rapatriera des pouvoirs du gouvernement fédéral un à un jusqu'à ce que la province n'ait plus aucun lien avec le Canada.

Vous ne voulez pas la souveraineté? D'accord, on va vous la vendre à la pièce, alors.

Au lieu de vous vendre une bibliothèque, on va vous vendre 4 planches de bois, 36 vis, 5 étagères, 16 chevilles, 20 petites pitounes en plastique, 2 tournevis et 42 clous.

Pour ne pas vous faire peur, on n'appellera pas ça une bibliothèque. On va appeler ça un Googlück.

Mais ça va être la même maudite affaire. Ça va être un gros meuble dans lequel vous pourrez ranger vos livres.

Sauf que, lorsque vos amis vous demanderont: «As-tu une bibliothèque?», vous pourrez leur répondre: «Non, j'ai un Googlück. C'est plus hot, ça vient de Suède.»

LA STRATÉGIE DE LA BROSSE À DENTS

Pauline Marois n'est pas folle. Elle sait qu'une femme ne doit JAMAIS demander à son chum: «Ça fait 10 ans qu'on se fréquente, pitou. Pourquoi on ne demeurerait pas ensemble?»

Elle sait que les gars prennent peur quand ils entendent cette phrase.

Ce qu'il faut, c'est y aller par étapes. Une semaine, elle apporte sa brosse à dents. L'autre semaine, elle apporte ses sous-vêtements. La semaine suivante, elle apporte ses robes.

Et un jour, le gars se retrouve «en ménage» avec sa blonde.

C'est ce qu'on appelle l'approche «vlimeuse». T'emménages chez ton chum sans vraiment emménager. Tu y vas doucement, en catimini, sans qu'il s'en rende compte.

Idem pour la souveraineté. Tu ne dis pas à tes électeurs : «On veut vous rendre souverains», car ils ne voteront pas pour toi.

Tu leur dis: «Demain, on va rapatrier notre brosse à dents. Après-demain, notre séchoir à cheveux. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que tout notre stock se retrouve dans le garage.»

Ça passe mieux.

LE ROYAUME DES OXYMORES

Vous me direz que Pauline Marois est particulièrement ratoureuse d'agir de la sorte. Mais comme le demandait Joseph Facal la semaine dernière: a-t-elle le choix?

Mettez-vous dans sa peau. Les Québécois sont les gens les plus contradictoires de la planète. On veut des changements, mais on ne veut pas que ces changements changent trop les choses. On veut des changements qui nous donnent l'impression de ne rien changer.

Prenez les années 1960. Que s'est-il passé au Québec? Une révolution tranquille.

Pensez-y deux minutes. Il n'y a pas deux mots plus contradictoires que «révolution» et «tranquille». C'est comme si je disais que j'étais un «carnivore végétarien». Ou un «progressiste conservateur». Ça n'a AUCUN sens.

Et en 1980, que nous proposait le parti de René Lévesque? La souveraineté-association. Aussi bien dire le «mariage divorcé» ou le «divorce marié».

DANS LE SUCRE

C'est ça, le Québec. On veut une révolution à condition qu'elle soit tranquille.

Comment voulez-vous vendre la souveraineté, dans ces conditions? Vous n'avez pas le choix. Vous devez utiliser un euphémisme. C'est-à-dire vendre la souveraineté comme si ce n'était pas vraiment la souveraineté.

Et rouler votre médicament dans le sucre pour qu'il ne goûte pas trop mauvais.

http://www.canoe.com/infos/chroniques/r ... 93600.html" onclick="window.open(this.href);return false;
En lisant cette article, cela m'a rappellé certaines conversations que j'avais eu avec des membres du DB lors des dernières élections. Je leur disait que moralement, je pouvais pas voter pour le PQ parce que je suis contre la souverainté et d'autres membres m'expliquait que je pouvais voter pour eux parreil car le PQ devrait faire un référendum pour y parvenir.

Et bien Pauline Marois me donne raison de paranoïer, maintenant le PQ déclare ouvertement leur intentions, je dois avouer que Pauline à l'air moins hypocryte que les précédants chef de ce parti.

Re: C'est ça le PQ

Publié : sam. juin 20, 2009 8:35 am
par jumbo
Publié le 20 juin 2009 à 05h00 | Mis à jour à 07h33

Charest plus populaire que Marois

Pauline Marois

Photo: PC
Denis Lessard
La Presse


Les nouvelles sont bien mauvaises pour Pauline Marois: deux ans après son arrivée à la tête du Parti québécois, un sondage CROP indique «qu'elle n'est pas parvenue à s'imposer».
Et seulement un Québécois sur trois pense que sa nouvelle stratégie de réclamer plus de compétences d'Ottawa fera progresser la souveraineté.

De plus, même s'il est élu depuis cinq ans, en dépit d'une session difficile à l'Assemblée nationale, le Parti libéral vient de retrouver l'avance qui l'a reporté au pouvoir, il y a six mois.

Mais le plus dur est à venir pour Mme Marois: Jean Charest est parvenu à la supplanter dans le coeur des Québécois qui restaient ambivalents depuis le début de l'année.


Le coup de sonde de CROP réalisé auprès de 1003 personnes du 11 au 18 juin sera un coup dur pour la chef péquiste et ses stratèges. Bien que, depuis le début de l'année, les tuiles sont tombées en succession sur la tête de Jean Charest, la cote du chef libéral est clairement en hausse.

Maintenant 43% des Québécois pensent que parmi les leaders politiques, Jean Charest fait «le meilleur premier ministre du Québec», une hausse significative de cinq points de pourcentage - la marge d'erreur du sondage est de 3%. À l'inverse, Mme Marois passe de 38% à 36%. Les deux chefs étaient littéralement à égalité à 38% il y a un mois. Pour 14% des répondants, «aucun» des chefs ne fait l'affaire et 8% des gens sont indécis.

Le chef libéral entame l'été avec sept points de pourcentage d'avance. «Mme Marois n'est pas parvenue à s'imposer» constate Maïalène Wilkins, analyste de CROP, tandis que des déboires connus par le gouvernement «rien n'a paru coller à la cote de M. Charest».

Rapatriement des compétences

Autre déception pour la chef péquiste, sa proposition de rapatrier des compétences d'Ottawa ne paraît pas populaire au-delà du cercle des électeurs souverainistes. L'enquête a débuté au moment où les péquistes se réunissaient à Rivière-du-Loup, après une semaine de controverse autour des propos de Jacques Parizeau qui avait dit que la souveraineté avait besoin de «crises» pour progresser.

Globalement, une personne sur trois (34% des répondants) estime que la nouvelle approche de Mme Marois «aura comme effet de faire progresser l'idée de souveraineté au Québec». Pas moins de 58% pensent le contraire.

Même chez les répondants qui entendent voter pour le Parti québécois, 31% pensent que ce plan de match ne sera pas favorable à la cause souverainiste. Par groupe, seuls les jeunes - les 18-34 ans - estiment, à 41%, que cette stratégie fera avancer la souveraineté. Quelque 54% des répondants de la même tranche d'âge pensent le contraire. Dans cette enquête de juin, 37% des répondants se disent favorables à ce que «le Québec devienne un pays souverain» - cet appui oscille entre 37 et 42% depuis cinq ans.

Autre déconvenue pour le PQ: dans les intentions de vote, les libéraux reprennent les devants. Les deux principaux partis sont proches du score obtenu aux élections du 8 décembre. Depuis trois mois, CROP prédisait l'élection d'un gouvernement péquiste, cette fois, c'est bien plus difficile à prévoir. «L'avantage semble aux libéraux», évalue Mme Wilkins en regard des intentions de vote, une fois répartis proportionnellement les 20% d'indécis - un niveau élevé. Le PLQ obtient 42% des intentions de vote, une remontée de cinq points de pourcentage sur le sondage de mai. Le PQ fait du surplace avec 37%, un point de moins qu'il y a un mois. L'avance des libéraux sur les péquistes est désormais de cinq points, elle était de huit points le soir du 8 décembre. L'ADQ avait alors récolté 16% des suffrages, elle n'obtient plus que 9% des intentions de vote. Québec solidaire et les verts obtiennent chacun 6% des intentions de vote.

Chez les francophones, on constate une hausse des appuis libéraux, qui passent de 29 à 33% des intentions de vote et un tassement du côté péquiste où on passe de 45 à 43%. L'ADQ grimpe d'un point, à 11%; Québec solidaire baisse d'un cran à 7% comme les verts à 6%, mais encore là ces changements sont trop timides pour être significatifs.

Par rapport à mai, le tableau ne bouge guère en région. À Montréal, le PLQ domine avec 49% des intentions de vote, contre 32% au PQ. Les deux partis sont presque à égalité (34% contre 30%) à Québec, région où l'ADQ a l'appui d'un électeur sur quatre. Le Parti québécois a l'avantage nettement ailleurs en région, avec 45% des intentions de vote contre 35 aux libéraux et 11 à l'ADQ.

Malgré les déboires de plusieurs ministres - Raymond Bachand avec les FIER, Christine St-Pierre avec Jean-Guy Chaput, et Yves Bolduc avec les tests de cancer erratiques -, la popularité du gouvernement Charest s'est maintenue en juin. «Cela a été une surprise pour nous», confie Mme Wilkins qui pensait avant les résultats que les dérapages nombreux auraient des conséquences sur la satisfaction des électeurs. Or celle-ci demeure à 44%, un point de pourcentage de moins qu'en mai. Les insatisfaits aussi baissent d'un point, à 51%, niveau comparable à celui des trois derniers mois.

Re: C'est ça le PQ

Publié : mar. juin 23, 2009 7:49 am
par jumbo
Publié le 23 juin 2009 à 06h26 | Mis à jour à 06h27


Dur coup pour le PQ
Vincent Marissal
La Presse


Les élections partielles, c'est bien connu, sont presque toujours une occasion de passer un message désagréable au gouvernement.

Hier, dans Rivière-du-Loup, le message a été effectivement désagréable, mais il était toutefois adressé à l'opposition officielle, le Parti québécois.Après 14 ans dans l'opposition avec l'enfant chéri de la place, Mario Dumont, les électeurs de Rivière-du-Loup ont décidé de choisir un député au pouvoir. Jean D'Amour, l'ancien maire de Rivière-du-Loup, devient donc officiellement député libéral à sa troisième tentative.

Depuis que Jean Charest est au pouvoir, c'est la première fois, en 16 élections partielles, qu'il gagne ailleurs qu'en terrain déjà conquis. Honte absolue, il avait même perdu la circonscription de Laurier-Dorion au PQ en 2004.

Cette fois, avec un gain dans Rivière-du-Loup, le chef libéral gagne clairement du terrain en région francophone et nationaliste.


Au début de cette campagne, les libéraux étaient pourtant bien peu nombreux à parier sur les chances de leur homme. D'abord, le PQ avait repêché un candidat d'expérience, Paul Crête, qui était député bloquiste du coin depuis 16 ans, connu dans la région et reconnu pour son ardeur au travail. Ensuite, le candidat D'Amour a été condamné pour conduite avec les facultés affaiblies tout juste avant la campagne et on le soupçonne aussi d'avoir parlé affaires avec son successeur à la ville de Rivière-du-Loup sans s'enregistrer comme lobbyiste. N'empêche, l'argument d'un député au pouvoir a porté.

Pour Pauline Marois, il s'agit d'un dur coup qui s'ajoute à une fin de session difficile.

De toute évidence, sa nouvelle stratégie de la souveraineté à la pièce n'a pas séduit un électorat qui élisait pourtant le chef des autonomistes depuis 1994.

Cette contre-performance du PQ est un fidèle reflet de ce que l'on voit dans les sondages depuis les dernières élections: Pauline Marois n'arrive pas à s'imposer malgré les erreurs et les problèmes du gouvernement libéral. Entre bières et BBQ, les bilans s'annoncent pénibles pour les péquistes cet été.
Quant à l'ADQ, personne ne leur accordait la moindre chance de garder Rivière-du-Loup. On a vu, en effet, que, sans Mario Dumont, l'avenir est sombre pour les adéquistes.

Dans Marguerite-Bourgeoys, tout le contraire de Rivière-du-Loup, côté suspense. Les jeux étaient faits avant même le déclenchement des partielles. En fait, Monique Jérôme-Forget aurait pu passer les clés de son bureau de comté à Clément Gignac que personne ne s'en serait vraiment rendu compte.

L'arrivée de Clément Gignac, un économiste respecté, dans l'équipe Charest est certes un bon coup pour un premier ministre en manque d'inspiration, mais il y a tout de même quelque chose de gênant pour le PLQ de faire élire un autre député montréalais - vraisemblablement destiné au cabinet - avec un si faible taux de participation.

M. Gignac se retrouve à ce chapitre en compagnie d'autres ministres - Jacques Dupuis, Pierre Arcand, Yolande James, notamment - élus dans la plus grande indifférence par un noyau gagné d'avance dans des châteaux forts de la métropole.

Pour la petite histoire, il est cocasse de noter que l'élection de M. Gignac est tombée le jour même où le gouvernement fédéral a annoncé son intention d'aller de l'avant avec une commission des valeurs mobilières pancanadienne, un projet unanimement décrié à l'Assemblée nationale, mais auquel a participé le nouveau député de Marguerite-Bourgeoys tout juste avant de faire le saut en politique.

Cela n'en fait pas un «traître», comme l'a affirmé Pauline Marois il y a deux semaines, mais cela complique tout de même un peu son entrée au Conseil des ministres, surtout s'il accède à un poste économique.

Les élections partielles d'hier soir auront aussi permis de constater que l'effet Québec solidaire semble confiné aux limites du Plateau Mont-Royal, où le jeune parti a fait élire un premier député, Amir Khadir, en décembre.

Hier soir, QS n'a récolté que des grenailles dans les deux circonscriptions. Idem pour les verts, qui, décidément, n'arrivent pas à s'extirper de la marginalité.

Précision

Dans une série d'articles publiés la semaine dernière sur le traitement des députés provinciaux et fédéraux, touchant notamment les allocations de départ versées aux ex-députés de l'Assemblée nationale, j'ai omis, à cause d'une bête erreur dans la transmission des données, d'indiquer que les calculs de ces indemnités ont été méticuleusement cumulés par la Ligue des contribuables du Québec depuis des années. Cette erreur est d'autant plus regrettable que la Ligue, par son travail de moine à déterrer des chiffres gardés secrets à Québec, me permettait de gagner beaucoup de temps dans ma recherche.

Mes excuses, donc, à quiconque aurait pu en prendre ombrage.

Re: C'est ça le PQ

Publié : mar. juin 23, 2009 8:06 am
par Red K
Ely a écrit : [...]


En lisant cette article, cela m'a rappellé certaines conversations que j'avais eu avec des membres du DB lors des dernières élections. Je leur disait que moralement, je pouvais pas voter pour le PQ parce que je suis contre la souverainté et d'autres membres m'expliquait que je pouvais voter pour eux parreil car le PQ devrait faire un référendum pour y parvenir.

Et bien Pauline Marois me donne raison de paranoïer, maintenant le PQ déclare ouvertement leur intentions, je dois avouer que Pauline à l'air moins hypocryte que les précédants chef de ce parti.
J'avoue ne jamais avoir compris pourquoi des gens sont contre le fait d'avoir plus d'autonomie.

Dès le début de la confédération (qui a été imposé sans aucune espèce de consultation du peuple), la province de Québec a perdu peu à peu des pouvoirs décisionnels sur plusieurs plans.

Ce n'est pas seulement l'affaire du PQ de chercher à rappatrier les pouvoirs dû au Québec, tout gouvernement responsable on fait ces tentatives régulièrement. Évidemment, certains gouvernements ont plutôt adopté le style ''léchage'' mais ça, c'est une autre histoire.