LE DOMAINE BLEU

J'avais vu une série de ce genre avec un garçon kidnapper pendant un bon bout de temps...me souvient plus du nom mais ca ressemblait a "mon nom est Steven"

quand ils l'ont retrouvée, il a retourner vivre chez ses parents pour un bout mais c'étais difficile car il a pas eu la même éducation (si on peux appeler ça une éducation), il avait un frère qui lui pendant toute ses année de disparition de son petit frère c'est sentit délaissé (ce qui est normal) et au retour de l'enfant prodigue ca pas été mieux...j'ai meme entendu dire que le grand frère a été un tueur a l'âge adulte, est relié au fait qu'il s'est sentit délaissé et a vécu le calvair? Je ne crois pas mais ca surement pas aidé!!!

Ca doit etre une étape très difficile autant pour la victime et la famille....

Je pourrais pas dire que je souhaiterais la mort de mon enfant puisque il m'est impossible de le souhaiter mais oufff rendu la, je sais pas, peut etre bien?

Une pensée va aux familles et victimes de ce genre!!!!

Je pense que c'est ca qui fait que les parents d'enfants enlevés ressentent le soulagement lorsqu'on retrouve leur corps. Ne pas être absolument certain que notre enfant n'est pas retenu dans les pires souffrances imaginables, se faisant violer à répétition, comment éprouver du soulagement à le retrouver vivant au bout de 18 ans en réalisant que le pire scénario qui pouvait être envisagé a été son lot quotidien. J'imagine que rendu là on aurait souhaité que ce soit son corps d'enfant qui fut retrouvé.

Mon dieu, quelle discussion morbide, quand j'imagine ma petite puce merveilleuse et pleine de vie. Oufff faut pas trop y penser hein?!

Malike il ne faut pas penser c'est vrai

il faut profiter de nos enfants quand ils sont avec nous

Malike a écrit : Je pense que c'est ca qui fait que les parents d'enfants enlevés ressentent le soulagement lorsqu'on retrouve leur corps. Ne pas être absolument certain que notre enfant n'est pas retenu dans les pires souffrances imaginables, se faisant violer à répétition, comment éprouver du soulagement à le retrouver vivant au bout de 18 ans en réalisant que le pire scénario qui pouvait être envisagé a été son lot quotidien. J'imagine que rendu là on aurait souhaité que ce soit son corps d'enfant qui fut retrouvé.

Mon dieu, quelle discussion morbide, quand j'imagine ma petite puce merveilleuse et pleine de vie. Oufff faut pas trop y penser hein?!

C'est peut-être parce que je connais ta fille personnellement, mais j'ai eu les yeux plein d'eau en lisant ton post...

Marisopa a écrit : [...]


J'en ai parlé dans un autre sujet et donc tant qu'à être un livre ouvert...

J'ai été violée plus jeune. J'avais 17 ans. J'avais eu un très belle enfance et j'étais déjà solide et je m'en suis sortie.

Dans ce cas là, on parle d'une fille de 11 ans qui a vécu 18 ans un enfer qui pour elle est devenue une banalité. Banalité dans le sens où c'était rendue une vie normale. Je ne dis pas que la guérison est impossible, mais on parle d'un travail de titan à faire. Et je me demande si elle a eu le temps avant que ça lui arrive de développer en elle ce dont elle aura besoin pour faire face.

Dans une chanson parue en Europe seulement, Corneille chante à propos des enfants: Il faudra leur donner de l'amour pour qu'il leur en reste pour les mauvais jours. J'aimais bien cette image, car je suis persuadée moi de m'en être sortit car mes parents m'avaient beaucoup aimé étant enfant. Est-ce que, elle, à 11 ans a reçu assez d'amour?

Je viens de parler d'aptitude et je n'ai même pas frôlé le sujet de la volonté.

Ces enfants, elle les a eu de viols, à 14 et 18 ans. Je ne suis pas persuadée qu'elle a le même regard sur eux qu'une femme de 25 ans qui les conçoit dans l'amour avec son chum.

En tout cas, je ne suis pas sûre qu'elle soit prête à se dire qu'il vaut mieux être en vie.

Je lui souhaite toutefois de trouver le courage qu'il lui faudra pour s'en sortir.

Et rien nous dit qu'il n'y a pas eu d'autres victimes, je dirais même que j'en doute.

hier j'ai entendu ou lu qu'il etait en liberte conditionnelle donc que c'est un homme qui n'avait pas le droit de s'approcher d'enfant et il a fait ca

Enlèvement en Californie: Comparution des présumés ravisseurs


(Source: Radio-Canada) L'homme et la femme qui ont apparemment séquestré une jeune femme pendant 18 ans, dans le jardin de leur maison, nient leur culpabilité.

2009-08-28 18:30:13

Les ravisseurs présumés de Jaycee Dugard, cette jeune femme qui a été séquestrée pendant 18 ans en Californie, ont nié vendredi leur culpabilité devant la justice. Il s'agit de Phillip Garrido, 58 ans, et de sa femme Nancy, âgée de 54 ans.

Ils ont été accusés de l'avoir séquestrée chez-eux en Californie. Ils doivent répondre de 28 chefs d'accusation, dont enlèvement, agression sexuelle, séquestration, actes obscènes et lubriques sur enfant. Les autorités ont fixé une nouvelle audience au 14 septembre.

L'AFP rapporte que le couple n'a pas prononcé un mot pendant les cinq minutes qu'a duré l'audience à la Cour supérieure du comté d'El Dorado. Nancy Garrido a sangloté pendant leur comparution, tandis que Phillip Garrido, qui était à côté de sa femme, n'a montré aucun signe d'émotion.

Les accusés étaient menottés et vêtus d'une combinaison rouge de prisonniers. Les enquêteurs n'ont toutefois pas évoqué de tentative d'évasion. Une voisine a même raconté qu'elle n'a « jamais entendu un cri ni d'appels à l'aide ».

Par ailleurs, l'AP citant le bureau du shérif local rapporte que la police de Californie a mené vendredi une perquisition au domicile de Phillip Garrido. Ils ont fouillé la maison à la recherche de preuves sur plusieurs meurtres de prostituées qui n'ont pas été résolus, dont certaines ont été abandonnées à proximité d'un parc industriel où Garrido travaillait dans les années 1990.

Plus tôt, dans une entrevue réalisée après son arrestation par la chaîne locale de télévision KCRA, citée par l'AFP, le présumé ravisseur s'est presque vanté d'une relation positive avec sa victime, la qualifiant « des plus attendrissantes ». Il a expliqué qu'il dormait tous les soirs avec les petites filles dans ses bras. Il a dit qu'il ne les a jamais embrassées précisant qu'il faut « y aller lentement ».

Rappel des faits

Aujourd'hui âgée 29 ans, Jaycee Dugard a été séquestrée dans le jardin de la maison de son ravisseur. Phillip Garrido est un délinquant sexuel avec qui elle a eu deux enfants. Leurs deux filles, âgées de 11 et 15 ans, ne sont jamais allées à l'école.

« Dans le jardin à l'arrière de la maison, il y avait des abris, des tentes et des petites constructions, où Jaycee et les filles ont passé la plus grande partie de leur vie », a déclaré le shérif adjoint du comté d'El Dorado, Fred Kollar, lors d'une conférence de presse jeudi.

« L'un des abris était entièrement insonorisé et ne pouvait être ouvert que depuis l'extérieur » a ajouté le shérif adjoint, précisant que « tout avait été fait pour isoler les victimes de tout contact extérieur ». La maison est située à Antioch, à 70 km à l'est de San Francisco.

Jaycee Dugard avait été enlevée par deux individus en voiture, sous les yeux de son beau-père Carl Probyn, le 10 juin 1991, à South Lake Taohe, à quelque 200 km au nord-est de San Francisco. >>Son ravisseur était en liberté conditionnelle depuis 1999, après avoir déjà été reconnu coupable de viol au Nevada.<<

Le dénouement de l'histoire est arrivé lorsque la police a contrôlé mardi dernier Garrido sur le campus de l'Université de Californie situé à Berkeley, près de San Francisco. Son comportement était jugé comme étant suspect.

http://nouvelles.sympatico.msn.ca/abc/G ... mid=445369" onclick="window.open(this.href);return false;

Ely a écrit : Moi j'aime ça ces histoires là, ca me donne plein d'espoir pour les parents des enfants disparu et je me dit au moins, dans ces histoires les prédateurs finissent enfin par ce faire pogner et payer pour leur actes. C'est pas comme les maudits tueurs qui réussissent à sans tirer et disparaissent dans la nature.

Je n'ai jamais vécu de situations comme ça, mais une chose est sure, je n'aimerais pas savoir que ma fille a été séquestrée et agressée sexuellement pendant 18 ans de sa vie! Ça me tuerait plus que de la savoir morte!

Oufff que c'est triste ... pour les parents qui n'ont pas vu leur fille pendant de si nombreuses années.. a s'inquiété et a souffir de sa disparition. Puis ensuite de voir que son enfant a tellement souffert et en plus qu'elle a eu 2 enfants avec son bourreau... ahhhhhhh ca se dit pas la souffrance...

Mais je me dis que si ma fille agée maintenant de 29 ans... si elle a réussie a survivre a tout ca... si elle s'est battu pour survivre a toutes ces agressions ... c'est que quelque part elle veut vivre .. elle veut s'en sortir... alors je ne pense pas que j'aimerais mieux la voir morte...

Elle a été assez forte jusqu'a maintenant c'est probablement qu'elle avait l'espoir qu'un jour elle s'en sortirait sinon a mon avis elle se serait déja suicidé...

Pauvre enfants .. j'ai mal en dedans pour eux

rachel a écrit : Enlèvement en Californie: Comparution des présumés ravisseurs


(Source: Radio-Canada) L'homme et la femme qui ont apparemment séquestré une jeune femme pendant 18 ans, dans le jardin de leur maison, nient leur culpabilité.

2009-08-28 18:30:13

Les ravisseurs présumés de Jaycee Dugard, cette jeune femme qui a été séquestrée pendant 18 ans en Californie, ont nié vendredi leur culpabilité devant la justice. Il s'agit de Phillip Garrido, 58 ans, et de sa femme Nancy, âgée de 54 ans.

Ils ont été accusés de l'avoir séquestrée chez-eux en Californie. Ils doivent répondre de 28 chefs d'accusation, dont enlèvement, agression sexuelle, séquestration, actes obscènes et lubriques sur enfant. Les autorités ont fixé une nouvelle audience au 14 septembre.

L'AFP rapporte que le couple n'a pas prononcé un mot pendant les cinq minutes qu'a duré l'audience à la Cour supérieure du comté d'El Dorado. Nancy Garrido a sangloté pendant leur comparution, tandis que Phillip Garrido, qui était à côté de sa femme, n'a montré aucun signe d'émotion.

Les accusés étaient menottés et vêtus d'une combinaison rouge de prisonniers. Les enquêteurs n'ont toutefois pas évoqué de tentative d'évasion. Une voisine a même raconté qu'elle n'a « jamais entendu un cri ni d'appels à l'aide ».

Par ailleurs, l'AP citant le bureau du shérif local rapporte que la police de Californie a mené vendredi une perquisition au domicile de Phillip Garrido. Ils ont fouillé la maison à la recherche de preuves sur plusieurs meurtres de prostituées qui n'ont pas été résolus, dont certaines ont été abandonnées à proximité d'un parc industriel où Garrido travaillait dans les années 1990.

Plus tôt, dans une entrevue réalisée après son arrestation par la chaîne locale de télévision KCRA, citée par l'AFP, le présumé ravisseur s'est presque vanté d'une relation positive avec sa victime, la qualifiant « des plus attendrissantes ». Il a expliqué qu'il dormait tous les soirs avec les petites filles dans ses bras. Il a dit qu'il ne les a jamais embrassées précisant qu'il faut « y aller lentement ».

Rappel des faits

Aujourd'hui âgée 29 ans, Jaycee Dugard a été séquestrée dans le jardin de la maison de son ravisseur. Phillip Garrido est un délinquant sexuel avec qui elle a eu deux enfants. Leurs deux filles, âgées de 11 et 15 ans, ne sont jamais allées à l'école.

« Dans le jardin à l'arrière de la maison, il y avait des abris, des tentes et des petites constructions, où Jaycee et les filles ont passé la plus grande partie de leur vie », a déclaré le shérif adjoint du comté d'El Dorado, Fred Kollar, lors d'une conférence de presse jeudi.

« L'un des abris était entièrement insonorisé et ne pouvait être ouvert que depuis l'extérieur » a ajouté le shérif adjoint, précisant que « tout avait été fait pour isoler les victimes de tout contact extérieur ». La maison est située à Antioch, à 70 km à l'est de San Francisco.

Jaycee Dugard avait été enlevée par deux individus en voiture, sous les yeux de son beau-père Carl Probyn, le 10 juin 1991, à South Lake Taohe, à quelque 200 km au nord-est de San Francisco. >>Son ravisseur était en liberté conditionnelle depuis 1999, après avoir déjà été reconnu coupable de viol au Nevada.<<

Le dénouement de l'histoire est arrivé lorsque la police a contrôlé mardi dernier Garrido sur le campus de l'Université de Californie situé à Berkeley, près de San Francisco. Son comportement était jugé comme étant suspect.

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Ce genre de nouvelle me donne comme un coup de poing au ventre. J'ai aussi pensé à ces cas près de nous, Suprenant, Riendeau, Provencher...combien ces parents devant une telle nouvelle peuvent se sentir interpellés, sans doute un état d'espoir mélangé à la peur et la douleur de savoir que leur enfant peut sans doute être détenue dans de telles conditions...

Je n'ai pas encore d'enfant...Mais, j'ai deux petites voisines que je suis habituée de voir au quotidien et pour moi c'est leur visage que je vois lorsque j'entends de telles nouvelles...et m'imaginer combien dans toute leur innocence elles pourraient subir le même sort, me fait très mal en dedans.

Combien de fois lorsque je roule sur une route de campagne, je vois des habitations et des granges et je me demande s'il n'y a pas dans ces maisons une personne qui subit un drame de la sorte

Ça ma choque...car, c'est avoir tué à petit feu une personne que de l'avoir maintenu dans de telles conditions. Et que dire des enfants nés de cette union...Oui, ils sont tous les trois vivants...mais pour moi leur vie ne sera jamais complètement stable autant psychologiquement que physiquement c'est certain. Une grand partie d'eux-même est morte et ce pour satisfaire des besoins de gens pervers!

Encore une fois, je ne peux croire que jamais personne n'ont rien vue...et je doute qu'ils aient fait que elle comme victime...Peut-être y en a t-il eu des moins dociles et qu'elles furent tuées! Plus on va en apprendre, plus le sordide va sortir...

Silvia Galipeau
La Presse
le 29 août 2009 à 10h02

Coup de théâtre: 18 ans après son enlèvement, la jeune Californienne Jaycee Dugard, après avoir vécu l'enfer, vient de sortir de son cauchemar. Un retour qui ravive bien des espoirs, mais aussi d'importantes interrogations.

Elle avait 11 ans. De jolies boucles blondes. Des yeux d'un bleu profond. Un sourire coquin. Or, un matin du mois de juin, sans crier gare, sa vie s'est transformée en cauchemar.

Ce matin du 10 juin 1991, comme tous les matins, Jaycee Dugard vérifie l'heure sur le cadran du micro-ondes de la cuisine familiale, à South Lake Tahoe, en Californie. Vêtue d'un legging rose et d'un coupe-vent, à 8h05, elle sort. C'est l'heure de son bus.

Mais ce matin-là, son beau-père, Carl Probyn, qui la regarde par la fenêtre, n'a pas le temps de lui faire son dernier au revoir habituel. Car avant même qu'elle ne puisse se rendre à son arrêt, une berline grise qui passe par là fait un virage brusque, la happe et l'emporte. Le beau-père, témoin de l'enlèvement, sort en fou sur son vélo de montagne, afin de rattraper la voiture. Mais la pente est raide. Trop raide pour son vélo. Incapable de la rattraper, il revient, tout aussi fou, et hurle à son voisin: «911!»

En vain. Pendant 18 ans, plus rien. Pas le moindre signe de vie de l'enfant. L'enfer pour les parents, dont le couple ne survit pas à l'enlèvement.

Or, cette semaine, tout bascule de nouveau



suite dans ce lien

http://www.cyberpresse.ca/international ... 18-ans.php" onclick="window.open(this.href);return false;

Ce matin du 10 juin 1991, comme tous les matins, Jaycee Dugard vérifie l'heure sur le cadran du micro-ondes de la cuisine familiale, à South Lake Tahoe, en Californie. Vêtue d'un legging rose et d'un coupe-vent, à 8h05, elle sort. C'est l'heure de son bus.

Moi ma question est :

Et si elle s'était attachée à son ravisseur ?

Et qu'elle ne sera pas vite vite à enlacer ses parents...

Car pour survivre, elle a du apprendre à «composer» avec un être malade (avec tout ce que ça comporte comme style de maternage pour survivre depuis 18 ans)

Ma question est là

Panda a écrit : Moi ma question est :

Et si elle s'était attachée à son ravisseur ?

Et qu'elle ne sera pas vite vite à enlacer ses parents...

Car pour survivre, elle a du apprendre à «composer» avec un être malade (avec tout ce que ça comporte comme style de maternage pour survivre depuis 18 ans)

Ma question est là

Et tu as probablement raison, Panda. C'est le syndrome de Stockholm. Il est tard. Quelques recherches sur Google.

Le syndrome de Stockholm semble être une manifestation de l'inconscient, poussé par le premier but de l'homme : la survie. En effet, en s'attirant une sympathie envers l'agresseur, l'agressé s'éloigne petit à petit du danger, sachant contrôler, même inconsciemment, les émotions de l'agresseur. Ce qui lui vaudra peut-être l'épargne de sa vie au profit d'une pacification pouvant être poussée à une fraternisation.

Mécanismes sociologiques et psychologiques similaires (au syndrome de Stockholm).

Relation entre le dictateur et son peuple : le dictateur finit par devenir l'objet d'amour et d'admiration que l'on s'interdit de critiquer ou de haïr.
Violence conjugale.
Maltraitance.
Dans ces deux derniers cas, homme, femme et enfant battus ne se plaignent pas, n'osent pas résister ou dénoncer et finissent par aimer leur tortionnaire.

Ce n'est pas une histoire à la Walt Disney évidemment. Il y eut enlèvement, viol et séquestration. Mais il n'y a probablement pas eu de souffrance et de culpabilité autant que nous pourrions le penser dans une première prise de vue pour les "personnages" qui ont vécu dans l'environnement du ravisseur. Il en va tout autrement pour les parents.

C'est dégueux et d'une tristesse infinie, on en convient tous.

Par contre, pour la petite fille enlevée à 11 ans il est logique de croire qu'elle soit tombé en amour avec son ravisseur qui jouait les Dieux en lui procurant une forme d'affection et sa nourriture. Les 2 enfants nés de cette union isolés du monde n'ont rien connu d'autres et n'ont probablement pas souffert. Comment peut-on souffrir de quelque chose dont on en ignore l'existence ??? Évidemment ils n'ont pas été à l'école et n'ont pas été stimulés intellectuellement. Quel choc ce sera de découvrir le monde extérieur et la réalité du parcours de leur vie.

Pour les ravisseurs, l'homme et la femme, je ne serais pas surpris que la culpabilité ne fasse pas partie de leurs pensées comme tous les déviants de la planète.

unpeucommeavant a écrit : Ce n'est pas une histoire à la Walt Disney évidemment. Il y eut enlèvement, viol et séquestration. Mais il n'y a probablement pas eu de souffrance et de culpabilité autant que nous pourrions le penser dans une première prise de vue chez le ravisseur. Il en va tout autrement pour les parents.

C'est dégueux et d'une tristesse infinie, on en convient tous.

Par contre, pour la petite fille enlevée à 11 ans il est logique de croire qu'elle soit tombé en amour avec son ravisseur qui jouait les Dieux en lui procurant une forme d'affection et sa nourriture. Les 2 enfants nés de cette union isolés du monde n'ont rien connu d'autres et n'ont probablement pas souffert . Comment peut-on souffrir de quelque chose dont on en ignore l'existence ??? Évidemment ils n'ont pas été à l'école et n'ont pas été stimulés intellectuellement. Quel choc ce sera de découvrir le monde extérieur et la réalité du parcours de leur vie.

Pour les ravisseurs, l'homme et la femme, je ne serais pas surpris que la culpabilité ne fasse pas partie de leurs pensées comme tous les déviants de la planète.

Je ne suis pas d'accord avec ce que j'ai surligné... Des enfants qui vivent depuis toujours dans la violence et l'abus physique et/ou sexuel sont plus portés aux comportements autodestructeurs tels le suicide, l'alcoolisme ou la prostitution et ce, sans avoir vécu autre chose dans leur jeune vie...
Ils éprouvent différents problèmes liés à l'attachement et à leur estime d'eux-mêmes...

Ce n'est pas parce que le syndrome de Stockholm existe qu'il s'applique nécessairement ici....faudrait voir ce qu'en raconte la femme enlevée et malgré la curiosité insatiable des journaleux, je crois pas qu'on ns ayons accès à ce côté de l'histoire.

Bien des fois malheureusement, ce qui ressort d'horrible dans une histoire c'est parce que c'est une histoire horrible sans rien d'autres. Que la peur, la tristesse, la violence, la démence du mal.

Je suis pas mal d'accord avec tuberale : l'histoire est horrible et triste en soi, ce que la petite fille/jeune femme a vécu est horrible et triste en soi aussi et elle a certainement vécu beaucoup de souffrances, souffrances qui ne sont pas terminées et qu'elle trainera avec elle toute sa vie. On ne peut pas imaginer...

Elle a certainement dû se "raccrocher" à ses ravisseurs, histoire de survivre, mais ce "lien" n'est certainement pas un lien de confiance et d'amour, de sécurité et de bien-être. C'est juste un lien de survie d'après moi.

Elle a sûrement été courageuse jusqu'ici, et elle aura certainement besoin d'énormément de courage pour revenir dans le monde "normal" et retrouver sa vie. Et étaler tous les détails de son histoire partout dans les médias ne l'aidera pas, d'après moi : ça lui appartient.

Jaycee Dugard retrouvée grâce au comportement «bizarre» de son présumé bourreau


Agence France-Presse
Los Angeles


Le comportement «bizarre» de Phillip Garrido, accusé d'avoir enlevé et séquestré pendant 18 ans Jaycee Dugard en Californie (ouest), a été l'étincelle qui a permis de remonter jusqu'à la jeune femme, ont raconté les deux femmes grâce à qui la victime a retrouvé la liberté.

C'est sur le campus de l'Université de Berkeley, près de San Francisco (ouest), que le ravisseur présumé a d'abord été repéré par Lisa Campbell, une responsable de l'université chargée d'organiser événements et manifestations. Garrido s'était présenté lundi à Mme Campbell en vue d'organiser sur le campus un événement qui devait selon lui «changer le monde», autour d'un livre sur la schizophrénie, «parlant du rôle de l'État, du FBI et dans lequel l'Université de Berkeley était impliquée», raconte-t-elle au quotidien local Sacramento Bee.

Son comportement était «bizarre», selon elle, tout comme celui des deux enfants qui l'accompagnaient -- qui s'avéreront être les filles de Jaycee, âgées de 15 et 11 ans.

Mme Campbell lui a demandé de revenir le lendemain, ce qu'il a fait, toujours avec les deux enfants. Une policière de l'université, Allison Jacobs, avertie par Mme Campbell, était également présente. Elle s'était renseignée sur le passé de délinquant sexuel de Garrido.


Mme Jacobs affirme, dans le Sacramento Bee, que Garrido lui a immédiatement dit avoir été, dans le passé, «arrêté pour enlèvement et viol», et assuré avoir changé depuis.

Garrido, 58 ans, était en effet sous contrôle judiciaire à vie, après avoir fait de la prison pour un enlèvement et un viol, dans les années 70.

L'officier raconte avoir été très marquée par les enfants. «Elles étaient comme des robots. Elles étaient extrêmement, extrêmement pâles avec des yeux bleus pénétrants. J'ai eu une impression bizarre», dit-elle.

Selon elle, les enfants appelaient Garrido «Papa» et la plus jeune a affirmé qu'elles avaient une grande soeur.

Garrido «tremblait beaucoup, mais pas de peur, c'était plutôt nerveux, comme quand on doit parler devant une foule», raconte Jacobs.

Ne sachant trop si elle pouvait arrêter l'étrange individu, l'officier l'a laissé partir en lui disant qu'elle reviendrait vers lui au sujet du permis pour son événement.

En partant, Garrido lui a lancé: «Je suis très fier de mes filles. Elles ne connaissent aucun gros mot. Elles ne savent rien de mauvais sur le monde».

Dès le départ de l'étrange famille, la policière a appelé l'officier chargé du contrôle judiciaire de Garrido, et lui a dit qu'elle avait vu le suspect avec ses deux enfants.

«Il m'a dit que Garrido n'avait pas d'enfants. Mon sang n'a fait qu'un tour», dit-elle.

Suite à cet entretien, l'officier chargé du contrôle judiciaire a convoqué le suspect, qui s'est présenté mercredi avec sa femme Nancy, 54 ans, les deux filles, et une certaine Allissa.

Après vérification, il s'est avéré qu'Allissa était en réalité Jaycee Dugard, enlevée en 1991 et aujourd'hui âgée de 29 ans, et que les deux filles n'étaient autres que ses enfants, conçus avec Garrido pendant sa captivité.

Les premiers éléments de l'enquête ont révélé que toutes trois ont été séquestrées au fond du jardin familial, dans un taudis de cabanons et de tentes à Antioch, à 70 km à l'est de San Francisco.

Accusés de 29 chefs d'inculpation, parmi lesquels viol, enlèvement et séquestration, les Garrido ont plaidé non coupables vendredi.

Ils sont aujourd'hui sous les verrous.



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unpeucommeavant a écrit : Ce n'est pas une histoire à la Walt Disney évidemment. Il y eut enlèvement, viol et séquestration. Mais il n'y a probablement pas eu de souffrance et de culpabilité autant que nous pourrions le penser dans une première prise de vue pour les "personnages" qui ont vécu dans l'environnement du ravisseur. Il en va tout autrement pour les parents.

C'est dégueux et d'une tristesse infinie, on en convient tous.

Par contre, pour la petite fille enlevée à 11 ans il est logique de croire qu'elle soit tombé en amour avec son ravisseur qui jouait les Dieux en lui procurant une forme d'affection et sa nourriture. Les 2 enfants nés de cette union isolés du monde n'ont rien connu d'autres et n'ont probablement pas souffert. Comment peut-on souffrir de quelque chose dont on en ignore l'existence ??? Évidemment ils n'ont pas été à l'école et n'ont pas été stimulés intellectuellement. Quel choc ce sera de découvrir le monde extérieur et la réalité du parcours de leur vie.

Pour les ravisseurs, l'homme et la femme, je ne serais pas surpris que la culpabilité ne fasse pas partie de leurs pensées comme tous les déviants de la planète.

Ça c'est connu qu'une victime va finir par tomber en amour avec son ravisseur ou agresseur ....dans bien des cas, surtout lorsqu'il y a captivité.

J'ai vu dernièrement à canal D, un documentaire sur une femme enlevée par un couple, ils la gardait dans une boîte sous le lit ...et peu à peu elle pouvait sortir...même aller faire des courses...et pourtant elle revenait...

Dans une certaine mesure, comment souffrir de ce qu'on ne connait pas...mais aussi pourquoi souffrir de ce qu'on connait justement...sans doute le viol, ne pas manger à sa faim, ne pas être intellectuellement stimulé...le dysfonctionnement de la famille qui n'en était pas une dans le vrai sens...

Ces enfants là...tout comme la jeune femme enlevée...n'ont plus aucun repère de la société.

Je doute que la jeune femme puisse revenir à la réalité sans d'énormes difficultés...et je doute encore plus de ses enfants...eux, à l'âge qu'ils ont, et de ce que je peux en lire, sont marqués à vie. Sans être pessimiste à l'extrème...je doute qu'elles puissent avoir un avenir florissant...

Les parents de la jeune femme, comment vont-ils réagir devant leurs petits enfants, nés d'union non consentantes...comment vont-ils faire pour apprendre a aimer ces petits enfants sans voir dans leur regard celui de l'agresseur de leur propre fille...

Même avec de toute évidence l'aide financière, psychologique...et sans doute le bon vouloir des parents à aimer ces enfants...je doute d'une réussite à les intégrer dans la vie et la société actuelle...je doute beaucoup!

Muska a écrit : [...]


Ça c'est connu qu'une victime va finir par tomber en amour avec son ravisseur ou agresseur ....dans bien des cas, surtout lorsqu'il y a captivité.

J'ai vu dernièrement à canal D, un documentaire sur une femme enlevée par un couple, ils la gardait dans une boîte sous le lit ...et peu à peu elle pouvait sortir...même aller faire des courses...et pourtant elle revenait...

Dans une certaine mesure, comment souffrir de ce qu'on ne connait pas...mais aussi pourquoi souffrir de ce qu'on connait justement...sans doute le viol, ne pas manger à sa faim, ne pas être intellectuellement stimulé...le dysfonctionnement de la famille qui n'en était pas une dans le vrai sens...

Ces enfants là...tout comme la jeune femme enlevée...n'ont plus aucun repère de la société.

Je doute que la jeune femme puisse revenir à la réalité sans d'énormes difficultés...et je doute encore plus de ses enfants...eux, à l'âge qu'ils ont, et de ce que je peux en lire, sont marqués à vie. Sans être pessimiste à l'extrème...je doute qu'elles puissent avoir un avenir florissant...

Les parents de la jeune femme, comment vont-ils réagir devant leurs petits enfants, nés d'union non consentantes...comment vont-ils faire pour apprendre a aimer ces petits enfants sans voir dans leur regard celui de l'agresseur de leur propre fille...

Même avec de toute évidence l'aide financière, psychologique...et sans doute le bon vouloir des parents à aimer ces enfants...je doute d'une réussite à les intégrer dans la vie et la société actuelle...je doute beaucoup!

la femme dans la boite devait pas etre grande malgré que si la boite fait la grandeur du lit c'est possible mais ca reste que cette pauvre fille a dû vivre tout un calvaire, devoir se coucher dans une boite sous un lit oufffff je suis hyper claustrophobe, juste d'y penser je me sens étouffée