L'ère de l'ego.com
Re: L'ère de l'ego.com
Perso, ma vie sociale internet remplace beaucoup plus des soirées télés plates et malheureusement, les romans que je dévorais que ma vie sociale ''réelle''..
Bref, ma vie sociale a doublé depuis que je vais sur internet et je ne refuse pas une sortie ou une soirée entre amis ou famille seulement parce que je ne veux pas me passer d'internet pour un soir...
J'ai des amis d'ici que je rencontre en vrai, pas si souvent vu qu'on n'habite pas les mêmes villes, mais qui aurait pu prévoir que mes meilleures amies origineraient d'internet?.. Je n'aime généralement pas côtoyer les gens du travail parce que ça parle toujours des mêmes vieilles rengaines de bureau, c'est donc plaisant de souper avec des gens qui ont des vies qui ressemblent à la mienne...
Ma vie avec mon chum et mes enfants n'a pas changé... On mange ensemble, on voyage encore autant, on part sur un trip nowhere parce que ça nous tente encore... C'est à soi de voir si ça nous convient...
Donc, à part les romans et la lecture en vrai papier, pas grand chose que j'ai du couper dans ma vie...
Bref, ma vie sociale a doublé depuis que je vais sur internet et je ne refuse pas une sortie ou une soirée entre amis ou famille seulement parce que je ne veux pas me passer d'internet pour un soir...
J'ai des amis d'ici que je rencontre en vrai, pas si souvent vu qu'on n'habite pas les mêmes villes, mais qui aurait pu prévoir que mes meilleures amies origineraient d'internet?.. Je n'aime généralement pas côtoyer les gens du travail parce que ça parle toujours des mêmes vieilles rengaines de bureau, c'est donc plaisant de souper avec des gens qui ont des vies qui ressemblent à la mienne...
Ma vie avec mon chum et mes enfants n'a pas changé... On mange ensemble, on voyage encore autant, on part sur un trip nowhere parce que ça nous tente encore... C'est à soi de voir si ça nous convient...
Donc, à part les romans et la lecture en vrai papier, pas grand chose que j'ai du couper dans ma vie...
Re: L'ère de l'ego.com
Nikki a écrit : Perso, ma vie sociale internet remplace beaucoup plus des soirées télés plates et malheureusement, les romans que je dévorais que ma vie sociale ''réelle''..
Bref, ma vie sociale a doublé depuis que je vais sur internet et je ne refuse pas une sortie ou une soirée entre amis ou famille seulement parce que je ne veux pas me passer d'internet pour un soir...
J'ai des amis d'ici que je rencontre en vrai, pas si souvent vu qu'on n'habite pas les mêmes villes, mais qui aurait pu prévoir que mes meilleures amies origineraient d'internet?.. Je n'aime généralement pas côtoyer les gens du travail parce que ça parle toujours des mêmes vieilles rengaines de bureau, c'est donc plaisant de souper avec des gens qui ont des vies qui ressemblent à la mienne...
Ma vie avec mon chum et mes enfants n'a pas changé... On mange ensemble, on voyage encore autant, on part sur un trip nowhere parce que ça nous tente encore... C'est à soi de voir si ça nous convient...
Donc, à part les romans et la lecture en vrai papier, pas grand chose que j'ai du couper dans ma vie...
Bien, en fait, dans mon cas, c'est la première fois, sur DB, que je me cloue à mon ordinateur pendant des heures. Il y a eu au début de facebook, où je m'y attardais souvent, pour ensuite que ça devienne ou récréatif, ou encore rester en contact avec des amis qui ne sont pas dans le coin pour un certain temps.
J'ai des amis de longue date, une petite famille, et jamais même si mon inscription sur DB est ressente, j'ai voulu rester chez moi sur DB au lieu de voir mon monde.
En plus, je trouve ça vraiment trippant d'avoir pu connaître se site, je suis quelqu'un qui aime discuter de truc de fond, comme de potinage, comme d'actualité..... donc, ici, c'est vraiment complet. En plus, on peut y lire des points de vu vraiment différents de ce que je peux connaître dans ma vie extérieure puisque notre entourage nous ressemble toujours un peu somme toute.
Il y a un contexte également pour que j'y sois autant, arrêt de travail, célibataire, etc... Mais je suis vraiment contente d'avoir eu la chance de connaitre ce site.
Je trouve que toutes les opinions et les témoignages sur ce sujet sont intéressants à lire et ça me donne des petites pistes vers lesquelles m'orienter et celles à éviter pour la néophyte que je suis dans ce monde virtuel..

Dernière modification par Placeress le jeu. déc. 31, 2009 9:21 am, modifié 2 fois.
Re: L'ère de l'ego.com
C'est normal au début d'exagérer sur le temps passé sur le DB, on découvre plein de nouveaux sujets et surtout, plein de nouveau monde qui, quoiqu'on en pense, sont de vraies personnes avec du vécu et des émotions. Il y en a pour nous faire fâcher, d'autres pour nous faire rire, certains nous touchent plus, et encore d'autres nous laissent plus indifférents. Mais la majorité des gens sont vrais, avec leurs qualités et leurs défauts... mais un moment donné, ça se tasse et on apprend à donner au virtuel la place qui lui revient, et c'est à chacun de décider quelle est cette place justement... Certains y sont plus souvent ou longtemps que d'autres, parce qu'on n'est pas tous pareils...Placeress a écrit : [...]
Bien, en fait, dans mon cas, c'est la première fois, sur DB, que je me cloue à mon ordinateur pendant des heures. Il y a eu au début de facebook, où je m'y attardais souvent, pour ensuite que ça devienne ou récréatif, ou encore rester en contact avec des amis qui ne sont pas dans le coin pour un certain temps.
J'ai des amis de longue date, une petite famille, et jamais même si mon inscription sur DB est ressente, j'ai voulu rester chez moi sur DB au lieu de voir mon monde.
En plus, je trouve ça vraiment trippant d'avoir pu connaître se site, je suis quelqu'un qui aime discuter de truc de fond, comme de potinage, comme d'actualité..... donc, ici, c'est vraiment complet. En plus, on peut y lire des points de vu vraiment différents de ce que je peux connaître dans ma vie extérieure puisque notre entourage nous ressemble toujours un peu somme toute.
Il y a un contexte également pour que j'y sois autant, arrêt de travail, célibataire, etc... Mais je suis vraiment contente d'avoir eu la chance de connaitre ce site.
Je trouve que toutes les opinions et les témoignages sur ce sujet sont intéressants à lire et ça me donne des petites pistes vers lesquelles m'orienter et celles à éviter pour la néophyte que je suis dans ce monde virtuel..
Re: L'ère de l'ego.com
Je trouve que l'internet c'est un énorme +
Je ne vois pas moins mes amis et ma famille qu'avant , c'est pareil...Je n'ai jamais sortis beaucoup, je suis plutôt du genre *cocooning* alors au lieu d'écouter une émission plate a la télé , je vais sur internet ...ça m'empêche pas d'écouté mes téléromans favoris non plus.
Le * plus * sur internet , c'est de pouvoir avoir le pouls de plusieurs opinions sur n'importe quel sujets , j'adore ça , c'est pas mal plus rapide et facile que d'appeler a chaque jours tes amis pour savoir ce qu'ils pensent de tel sujets
En plus j'adore faire des recherches quand j'ai écouté un documentaire ou un film historique , pour avoir plus d'informations...
Tout ça ne m'empêche pas d'avoir une vie , mais elle sert a l'améliorer
Bon j'avoue que je n'ai plus de vie , quand il y a une télé réalité
une chance qu'on a des gros breaks entre 
Je ne vois pas moins mes amis et ma famille qu'avant , c'est pareil...Je n'ai jamais sortis beaucoup, je suis plutôt du genre *cocooning* alors au lieu d'écouter une émission plate a la télé , je vais sur internet ...ça m'empêche pas d'écouté mes téléromans favoris non plus.
Le * plus * sur internet , c'est de pouvoir avoir le pouls de plusieurs opinions sur n'importe quel sujets , j'adore ça , c'est pas mal plus rapide et facile que d'appeler a chaque jours tes amis pour savoir ce qu'ils pensent de tel sujets
En plus j'adore faire des recherches quand j'ai écouté un documentaire ou un film historique , pour avoir plus d'informations...
Tout ça ne m'empêche pas d'avoir une vie , mais elle sert a l'améliorer

Bon j'avoue que je n'ai plus de vie , quand il y a une télé réalité



[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Re: L'ère de l'ego.com
2000-2010
Le journaliste, en pleine crise existentielle
Sous les huées de ceux du "papier," les pionniers du web journalisme remettent en cause les bases du métier. Nouvelle manière d'écrire, de traiter l'information, jusqu'à la typographie et au concept même de la page web.
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Déconsidéré, le journaliste web ? Allons donc. Pendant un moment, la blague a bien tourné sur les open-space des sites web des grands journaux. Les web journalistes, ce sont des "ouvriers spécialisés" de la presse, des "forçats" des médias, des pakistanais du web, et leurs rédac-chef des "négriers". Elisabeth Levy et Philippe Cohen synthétisent à merveille cette autodérision dans "Notre métier a mal tourné" : "Ne dites pas à ma mère que je travaille sur le web, elle croit que je suis journaliste." Avec internet, arrivent en effet de nouvelles rédactions au sein des journaux papiers, pour alimenter les sites d'information qui se lancent à la fin des années 1990 - 1995 pour Lemonde.fr, 1999 pour Nouvelobs.com. A nouvelles rédactions, nouvelles règles et nouveaux commandements.
Nouveaux concurrents, agrégateurs et blogeurs tu affronteras
C'est que le journaliste doit en 2009 affronter de multiples concurrents. En premier lieu, les puissants logiciels tels Google et les agrégateurs de flux RSS. Ainsi le site Google News, lancé en 2002, devient rapidement très populaire. C'est l'efficacité du journal sans journaliste. En effet, sur ces sites, le processus d'éditorialisation est entièrement automatisé. "Les informations aspirées sur les sites répertoriés sont triées par thème et par pertinence puis hiérarchisées en fonction de l'importance que leur accorde le site de base. Un must d'objectivité, pour le directeur commercial de Google France : "Absence d'intervention humaine, forcément idéologique, combinée à la multiplicité des sources, accessible grâce à l'ordinateur, confère à Google une véritable objectivité". Wanadoo, Aol, Yahoo.fr… Tous les portails ont passé des contrats avec des agences de presse, type Reuters, l'Associated press, ou l'AFP. Et disposent, à moindre coût, d'une quantité importante d'information.
Moins objectif, mais tout aussi concurrentiels pour le journaliste, les blogueurs, véritables pourvoyeur d'information qui rassemblent eux aussi leur lecteur et diffusent leurs idées. Chacun peut être journaliste. Autant dire que le rôle du journaliste en prend un sacré coup.
"Parce que les sources sont beaucoup plus multiples et moins fiables, et parce que chacun y a accès au même titre que le journaliste professionnel, qui perd sa fonction de “maître des sources”, explique Marc Lits, de l'Observatoire du temps médiatique.
Les journalistes Bruno Patino et Jean-François Fogel ne disent pas autre chose dans La Presse sans Gutenberg : "Descendu de son piédestal de "médiateur obligé" entre l’audience et l’information, le journaliste se retrouve sur internet au beau milieu d’une arène où se croisent son audience comme ses sources, dans un déferlement continu".
Sur le "tout à l'égoût" tu travailleras
Pour garder sa spécificité, le web journaliste a dû réinventer son métier. Pas forcément facile pour ce média perçu par les jeunes embauchés comme un bon "sas" d'entrée dans le journalisme. Car ce métier est jeune, aux contours flous, et parfois hybride, mêlantcertaines fois des dimensions techniques, éditoriales ou commerciales. Le statut moins important que celui du glorieux journaliste papier s'illustre dans de petits détails : les locaux, les salaires, proximité avec la direction…
Car les sites d'information sont pointés du doigt, souvent au sein même de leur entreprise de presse. Les "anciens" médias mettent en cause "le tout à l’égoût" d’internet, illustre le fossé qui se créé enntre ceux qui sont "branchés sur les nouveaux médias", en comprennent le fonctionnement et le rapport transformé au public qu’ils impliquent, et ceux qui ne veulent pas "lâcher le contrôle" et tentent de garder la main sur un processus qui leur échappe. C'est ce dont témoigne Narvic, "penseur d'internet", sur son blog Nonövision.
Connecté aux agences de presse tu resteras
De l'intérieur, ces rédactions internet ressemblent à "un open space, une série d’écrans d’ordinateur branchés sur le fil de l’Agence France Presse derrière lesquels de jeunes journalistes, scotchés à leurs sièges, tapent frénétiquement sur les claviers. Organiser, réécrire, hiérarchiser, titrer, chapôter, trouver une illustration : ici on ne cherche pas l’info, on la rend intelligible", résume le journaliste Simon Piel qui dresse un état des lieux sur Bakchich.
Réactivité et immédiateté obligent, le statut du journaliste à l'heure d'internet a changé. Terminé le terrain et les enquêtes, les web journalistes, cloîtrés dans leurs rédactions et alimentés par les agences de presse, créent peu de contenus par eux-mêmes mais en font circuler beaucoup. "L’essentiel du travail d’éditorialisation du journaliste Web consiste à sélectionner et à hiérarchiser l’information fournie par le support original, les agences de presse et les partenaires ou sous-traitants", décrit le chercheur Yannick Estienne dans Le journalisme après internet. Donc pas de réel travail d’écriture ou de production d’articles.
Accrocheur, court et simple tu écriras
Le support internet, s'il créé un nouveau journaliste, change également la manière d'écrire, de titrer, de légender, de mettre en page, de l'illustrer. Car il y a une écriture web. Dans cette culture du zapping, un seul but : retenir l'internaute qui n'a plus le temps de lire. Pour cela, écrire plus court, plus accrocheur.
Lors de la rédaction de son article, le journaliste web se trouve donc face à une pléiade de commandements, qu'il doit prendre en compte. Organiser son contenu, écrire concis, contextualiser, mettre la page en relief, utiliser l'hypertexte sont quelques unes des consignes. Mais il doit également s'assurer que son article va être correctement référencé dans les moteurs de recherche : placer des mots-clés, penser multimédia et dynamique. Et surtout, surtout, le journaliste doit faire court. Du vocabulaire simple, concret, des petits paragraphes… Rien de trop compliqué pour ne pas faire fuir le lecteur.
Toujours plus rapide, tu seras
Et enfin, il faut être rapide, c'est le b-a-ba de l'information sur internet. Illustration avec Twitter, dernière marotte des rédactions et des journalistes internet qui ne jurent que pas ce site de miccro-blogging. Lors des attentats de Bombay en 2005, le journaliste du Figaro Laurent Suply, expliquait sur son blog comment Twitter est devenu indispensable, permettant à l'information d'aller "très très vite".
Le journaliste-twitter, c'est même un nouveau modèle pour Benoit Raphaël, rédacteur en chef du site communautaire Le Post : "Sur Internet, le journalisme de liens (qui trie et donne du sens) est une vraie fonction d'info".
Quand tout ca "très très vite", cela donne souvent une course à l'information et aux petites phrases, un règne du buzz qui peut faire faire de faux pas à une profession dont la crédibilité est déjà bien entamée. Car le revers de la médaille, c'est l'uniformisation des informations, qui privilégie l'émotion et les réactions mais très peu l'analyse. "Actuellement, pour la plupart des journalistes, le sommet de l’information consiste à couvrir l’événement pendant qu’il se produit, parfois avant même qu’il ne se produise", explique Marc Louvain, dans L’information à l’heure numérique ou la fin du récit médiatique ?
Le buzz et l'émotion, tu privilégieras
Un internaute témoigne encore dans un commentaire :"Ce qui me fait sortir de mes gonds, c’est une sorte de frivolité qui fait buzzer à tout va des non-informations. Il y a une sorte de glissement de l’info, de la réflexion, de l’analyse (qui sont du journalisme journalistique mais aussi citoyen) vers le rire gras ... On ne va pas au fond, on ne pense plus, on ne donne plus à penser. On partage et on échange du rien".
Ce journalisme de l'immédiateté et de l'émotion n'a "aucun intérêt" estime sur son blog le journaliste Alain Joannes, qui se pose en contrepoint : "Les contenus des blogs sont d'une parfaite banalité", raconte-il. "Souvent, d'ailleurs, les "articles" des "journalistes" citoyens se terminent par "...alors, on a allumé la télé pour savoir ce qui se passe." Pour lui, "on peut reprocher beaucoup de failles et de travers aux journalistes - je ne m'en prive pas - mais le fait est que le "journalisme" citoyen est incapable de donner du sens à un évènement soudain comme la tragédie de Bombay ou à un phénomène complexe comme la crise financière".
Les internautes, tu écouteras
Pour l'instant encore entièrement dépendant des fils de dépêches et non rentable, le journalisme sur internet cherche encore, en effet son modèle. Et surtout, la position du journaliste au sein de ce média qui apparemment n'a plus tellement besoin de lui. Quel rôle du journaliste à l'ère du buzz ?, demande Narvic. Pour lui, les journalistes web doivent quitter leur position de "surplomb" et se "plonger dans les réseaux, accompagner les internautes".
C'est ce qu'ont essayé de faire les sites d'information pure-players - non-adossés à un magazine-, qui se veulent l'incarnation d'un nouveau journalisme. Ainsi, Rue 89 site d'information et de débat participatif lancé en 2007, dit vouloir se baser sur "l'info à trois voix", mêlant au même niveau contributions de journalistes, d'experts et d'internautes. En 2008, Mediapart se créé, s'affichant à son tour comme un site "participatif". Dans la pratique, le site s'affiche avec deux entrées : Le Journal tenu par les journalistes professionnels de la rédaction et Le Club animé par les internautes abonnés.
Louable effort.
Un nouveau modèle, tu te chercheras
Mais dans les faits, pas sûr que les journalistes du web soient vraiment disposés à laisser leur place et à se placer en unique arbitre. Pour preuve, un des fondateurs de Rue 89, Michel Lévy-Provençal, se retire du capital en 2008, créant, au passage, une petite polémique sur le journalisme participatif. "L'idée fondatrice du projet, "l'Info à trois voix" -la voix des experts, des internautes et des journalistes- n'est aujourd'hui qu'une caution, un slogan vide de sens", explique-t-il dans une tribune.
"Nous voulions mettre les blogueurs et les internautes au coeur du projet.(…) Il m'a semblé dès le début que mes camarades journalistes tombaient dans les anciens pièges, cédaient à leurs vieux réflexes". Terminé le lieu de "débat libre, constructif, intelligent, un espace ouvert", retour aux blogs de journalistes, aux articles de journalistes et aux éditos de journalistes. L'idée a fait long feu, pour lui.
Mais, l'idée d'un journalisme "dépollueur" émerge cependant, dont le rôle est d'accompagner les internautes, de contrôler la naissance et la propagation des buzz sur internet, de vérifier et certifier les informations qui circule.
Bientôt un journal sans journalistes apparaîtra
Trêve de bavardages, l'avenir est peut être à celui d'une information sans journalistes. A la Northwest University, dans l'Illinois, étudiants et professeurs travaillent à la mise en place d'un journal sans journalistes. Grâce à un programme, des informations personnalises sont glanées sur internet, associées à des images, des vidéos et un texte, et présentées par un avatar numérique
http://hightech.nouvelobs.com/actualite ... ielle.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Ben hâte de voir ça......

celui-ci aussi est très intéressant...
http://novovision.fr/?Quel-journalisme- ... -de-l-info" onclick="window.open(this.href);return false;
Le journaliste, en pleine crise existentielle
Sous les huées de ceux du "papier," les pionniers du web journalisme remettent en cause les bases du métier. Nouvelle manière d'écrire, de traiter l'information, jusqu'à la typographie et au concept même de la page web.
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Déconsidéré, le journaliste web ? Allons donc. Pendant un moment, la blague a bien tourné sur les open-space des sites web des grands journaux. Les web journalistes, ce sont des "ouvriers spécialisés" de la presse, des "forçats" des médias, des pakistanais du web, et leurs rédac-chef des "négriers". Elisabeth Levy et Philippe Cohen synthétisent à merveille cette autodérision dans "Notre métier a mal tourné" : "Ne dites pas à ma mère que je travaille sur le web, elle croit que je suis journaliste." Avec internet, arrivent en effet de nouvelles rédactions au sein des journaux papiers, pour alimenter les sites d'information qui se lancent à la fin des années 1990 - 1995 pour Lemonde.fr, 1999 pour Nouvelobs.com. A nouvelles rédactions, nouvelles règles et nouveaux commandements.
Nouveaux concurrents, agrégateurs et blogeurs tu affronteras
C'est que le journaliste doit en 2009 affronter de multiples concurrents. En premier lieu, les puissants logiciels tels Google et les agrégateurs de flux RSS. Ainsi le site Google News, lancé en 2002, devient rapidement très populaire. C'est l'efficacité du journal sans journaliste. En effet, sur ces sites, le processus d'éditorialisation est entièrement automatisé. "Les informations aspirées sur les sites répertoriés sont triées par thème et par pertinence puis hiérarchisées en fonction de l'importance que leur accorde le site de base. Un must d'objectivité, pour le directeur commercial de Google France : "Absence d'intervention humaine, forcément idéologique, combinée à la multiplicité des sources, accessible grâce à l'ordinateur, confère à Google une véritable objectivité". Wanadoo, Aol, Yahoo.fr… Tous les portails ont passé des contrats avec des agences de presse, type Reuters, l'Associated press, ou l'AFP. Et disposent, à moindre coût, d'une quantité importante d'information.
Moins objectif, mais tout aussi concurrentiels pour le journaliste, les blogueurs, véritables pourvoyeur d'information qui rassemblent eux aussi leur lecteur et diffusent leurs idées. Chacun peut être journaliste. Autant dire que le rôle du journaliste en prend un sacré coup.
"Parce que les sources sont beaucoup plus multiples et moins fiables, et parce que chacun y a accès au même titre que le journaliste professionnel, qui perd sa fonction de “maître des sources”, explique Marc Lits, de l'Observatoire du temps médiatique.
Les journalistes Bruno Patino et Jean-François Fogel ne disent pas autre chose dans La Presse sans Gutenberg : "Descendu de son piédestal de "médiateur obligé" entre l’audience et l’information, le journaliste se retrouve sur internet au beau milieu d’une arène où se croisent son audience comme ses sources, dans un déferlement continu".
Sur le "tout à l'égoût" tu travailleras
Pour garder sa spécificité, le web journaliste a dû réinventer son métier. Pas forcément facile pour ce média perçu par les jeunes embauchés comme un bon "sas" d'entrée dans le journalisme. Car ce métier est jeune, aux contours flous, et parfois hybride, mêlantcertaines fois des dimensions techniques, éditoriales ou commerciales. Le statut moins important que celui du glorieux journaliste papier s'illustre dans de petits détails : les locaux, les salaires, proximité avec la direction…
Car les sites d'information sont pointés du doigt, souvent au sein même de leur entreprise de presse. Les "anciens" médias mettent en cause "le tout à l’égoût" d’internet, illustre le fossé qui se créé enntre ceux qui sont "branchés sur les nouveaux médias", en comprennent le fonctionnement et le rapport transformé au public qu’ils impliquent, et ceux qui ne veulent pas "lâcher le contrôle" et tentent de garder la main sur un processus qui leur échappe. C'est ce dont témoigne Narvic, "penseur d'internet", sur son blog Nonövision.
Connecté aux agences de presse tu resteras
De l'intérieur, ces rédactions internet ressemblent à "un open space, une série d’écrans d’ordinateur branchés sur le fil de l’Agence France Presse derrière lesquels de jeunes journalistes, scotchés à leurs sièges, tapent frénétiquement sur les claviers. Organiser, réécrire, hiérarchiser, titrer, chapôter, trouver une illustration : ici on ne cherche pas l’info, on la rend intelligible", résume le journaliste Simon Piel qui dresse un état des lieux sur Bakchich.
Réactivité et immédiateté obligent, le statut du journaliste à l'heure d'internet a changé. Terminé le terrain et les enquêtes, les web journalistes, cloîtrés dans leurs rédactions et alimentés par les agences de presse, créent peu de contenus par eux-mêmes mais en font circuler beaucoup. "L’essentiel du travail d’éditorialisation du journaliste Web consiste à sélectionner et à hiérarchiser l’information fournie par le support original, les agences de presse et les partenaires ou sous-traitants", décrit le chercheur Yannick Estienne dans Le journalisme après internet. Donc pas de réel travail d’écriture ou de production d’articles.
Accrocheur, court et simple tu écriras
Le support internet, s'il créé un nouveau journaliste, change également la manière d'écrire, de titrer, de légender, de mettre en page, de l'illustrer. Car il y a une écriture web. Dans cette culture du zapping, un seul but : retenir l'internaute qui n'a plus le temps de lire. Pour cela, écrire plus court, plus accrocheur.
Lors de la rédaction de son article, le journaliste web se trouve donc face à une pléiade de commandements, qu'il doit prendre en compte. Organiser son contenu, écrire concis, contextualiser, mettre la page en relief, utiliser l'hypertexte sont quelques unes des consignes. Mais il doit également s'assurer que son article va être correctement référencé dans les moteurs de recherche : placer des mots-clés, penser multimédia et dynamique. Et surtout, surtout, le journaliste doit faire court. Du vocabulaire simple, concret, des petits paragraphes… Rien de trop compliqué pour ne pas faire fuir le lecteur.
Toujours plus rapide, tu seras
Et enfin, il faut être rapide, c'est le b-a-ba de l'information sur internet. Illustration avec Twitter, dernière marotte des rédactions et des journalistes internet qui ne jurent que pas ce site de miccro-blogging. Lors des attentats de Bombay en 2005, le journaliste du Figaro Laurent Suply, expliquait sur son blog comment Twitter est devenu indispensable, permettant à l'information d'aller "très très vite".
Le journaliste-twitter, c'est même un nouveau modèle pour Benoit Raphaël, rédacteur en chef du site communautaire Le Post : "Sur Internet, le journalisme de liens (qui trie et donne du sens) est une vraie fonction d'info".
Quand tout ca "très très vite", cela donne souvent une course à l'information et aux petites phrases, un règne du buzz qui peut faire faire de faux pas à une profession dont la crédibilité est déjà bien entamée. Car le revers de la médaille, c'est l'uniformisation des informations, qui privilégie l'émotion et les réactions mais très peu l'analyse. "Actuellement, pour la plupart des journalistes, le sommet de l’information consiste à couvrir l’événement pendant qu’il se produit, parfois avant même qu’il ne se produise", explique Marc Louvain, dans L’information à l’heure numérique ou la fin du récit médiatique ?
Le buzz et l'émotion, tu privilégieras
Un internaute témoigne encore dans un commentaire :"Ce qui me fait sortir de mes gonds, c’est une sorte de frivolité qui fait buzzer à tout va des non-informations. Il y a une sorte de glissement de l’info, de la réflexion, de l’analyse (qui sont du journalisme journalistique mais aussi citoyen) vers le rire gras ... On ne va pas au fond, on ne pense plus, on ne donne plus à penser. On partage et on échange du rien".
Ce journalisme de l'immédiateté et de l'émotion n'a "aucun intérêt" estime sur son blog le journaliste Alain Joannes, qui se pose en contrepoint : "Les contenus des blogs sont d'une parfaite banalité", raconte-il. "Souvent, d'ailleurs, les "articles" des "journalistes" citoyens se terminent par "...alors, on a allumé la télé pour savoir ce qui se passe." Pour lui, "on peut reprocher beaucoup de failles et de travers aux journalistes - je ne m'en prive pas - mais le fait est que le "journalisme" citoyen est incapable de donner du sens à un évènement soudain comme la tragédie de Bombay ou à un phénomène complexe comme la crise financière".
Les internautes, tu écouteras
Pour l'instant encore entièrement dépendant des fils de dépêches et non rentable, le journalisme sur internet cherche encore, en effet son modèle. Et surtout, la position du journaliste au sein de ce média qui apparemment n'a plus tellement besoin de lui. Quel rôle du journaliste à l'ère du buzz ?, demande Narvic. Pour lui, les journalistes web doivent quitter leur position de "surplomb" et se "plonger dans les réseaux, accompagner les internautes".
C'est ce qu'ont essayé de faire les sites d'information pure-players - non-adossés à un magazine-, qui se veulent l'incarnation d'un nouveau journalisme. Ainsi, Rue 89 site d'information et de débat participatif lancé en 2007, dit vouloir se baser sur "l'info à trois voix", mêlant au même niveau contributions de journalistes, d'experts et d'internautes. En 2008, Mediapart se créé, s'affichant à son tour comme un site "participatif". Dans la pratique, le site s'affiche avec deux entrées : Le Journal tenu par les journalistes professionnels de la rédaction et Le Club animé par les internautes abonnés.
Louable effort.
Un nouveau modèle, tu te chercheras
Mais dans les faits, pas sûr que les journalistes du web soient vraiment disposés à laisser leur place et à se placer en unique arbitre. Pour preuve, un des fondateurs de Rue 89, Michel Lévy-Provençal, se retire du capital en 2008, créant, au passage, une petite polémique sur le journalisme participatif. "L'idée fondatrice du projet, "l'Info à trois voix" -la voix des experts, des internautes et des journalistes- n'est aujourd'hui qu'une caution, un slogan vide de sens", explique-t-il dans une tribune.
"Nous voulions mettre les blogueurs et les internautes au coeur du projet.(…) Il m'a semblé dès le début que mes camarades journalistes tombaient dans les anciens pièges, cédaient à leurs vieux réflexes". Terminé le lieu de "débat libre, constructif, intelligent, un espace ouvert", retour aux blogs de journalistes, aux articles de journalistes et aux éditos de journalistes. L'idée a fait long feu, pour lui.
Mais, l'idée d'un journalisme "dépollueur" émerge cependant, dont le rôle est d'accompagner les internautes, de contrôler la naissance et la propagation des buzz sur internet, de vérifier et certifier les informations qui circule.
Bientôt un journal sans journalistes apparaîtra
Trêve de bavardages, l'avenir est peut être à celui d'une information sans journalistes. A la Northwest University, dans l'Illinois, étudiants et professeurs travaillent à la mise en place d'un journal sans journalistes. Grâce à un programme, des informations personnalises sont glanées sur internet, associées à des images, des vidéos et un texte, et présentées par un avatar numérique
http://hightech.nouvelobs.com/actualite ... ielle.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Ben hâte de voir ça......


celui-ci aussi est très intéressant...

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Dernière modification par tuberale le jeu. déc. 31, 2009 12:15 pm, modifié 1 fois.
-
- Caïd de la Causette
- Messages : 554
- Inscription : mer. févr. 11, 2009 7:39 pm
Re: L'ère de l'ego.com
N'ayant pas répondu à la première question (aux premières questions en fait) que surgit un deuxième texte tout aussi intéressant.tuberale a écrit : -
Le soi et Internet
Ère du moi, ère du Web, donc.
Qu'en pensez-vs?
Vers quoi au juste cela peut-il mener ? Est-ce une perte ou un plus ?
Comme à chaque 2 ou 3 générations, il y a un retour du balancier où les plus jeunes décident de faire exactement le contraire de ceux qui les ont précédé, pourront-ils retourner vers ce que ns, ns connaissions, soit une délimitation entre le privé et le public, une solidarité naturelle, etc....
Les cycles sont comme des vagues qui vont au large sans dire adieu parce qu'elles reviendront comme des amantes parfumées pour nous envoûter et nous ensevelir.

Il y aura toujours des cycles, mais Internet restera et son favoritisme vers le du Moi probablement aussi.
Je le perçois comme une amélioration comme l'électricité, le téléphone, l'eau courante, etc.
Est-ce toutes ces technologies favorisent l'épanouissement de l'individu dont il est le centre ? Je pense que oui. Même s'il n'est pas la panacée totale, ni le remède à tous les maux, il améliore la qualité de vie de l'individu.
Via l'écriture et les échanges avec les autres, il permet entre autres d'entreprendre l'une des plus grandes odyssée de l'homme: la connaissance de soi.
Pour la surexposition de sa vie privée, je pense qu'il y aura un ré-équilibre que chacun fera par la loi des échecs et des erreurs. L'importance de l'intimité demeure et préserver des mystères pour les longues soirées d'hiver aussi.
Sur Internet, j'ai connu et rencontré aussi des gens fabuleux et généreux que je n'aurais pas connu autrement. J'ai appris que je n'avais pas que des défauts, mais des qualités aussi.
Dernière modification par unpeucommeavant le jeu. déc. 31, 2009 4:07 pm, modifié 1 fois.
[color=#000080]Comme il est doux, à travers les brumes, de voir naître l'étoile..
[size=85]Baudelaire[/size][/color]
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Re: L'ère de l'ego.com
unpeucommeavant a écrit : [...]
N'ayant pas répondu à la première question (aux premières questions en fait) que surgit un deuxième texte tout aussi intéressant.
Les cycles sont comme des vagues qui vont au large sans dire adieu parce qu'elles reviendront comme des amantes parfumées pour nous envoûter et nous ensevelir.![]()
Il y aura toujours des cycles, mais Internet restera et son favoritisme vers le du Moi probablement aussi.
Je le perçois comme une amélioration comme l'électricité, le téléphone, l'eau courante, etc.
Est-ce toutes ces technologies favorisent l'épanouissement de l'individu dont il est le centre ? Je pense que oui. Même s'il n'est pas la panacée totale, ni le remède à tous les maux, il améliore la qualité de vie de l'individu.
Via l'écriture et les échanges avec les autres, il permet entre autres d'entreprendre l'une des plus grandes odyssée de l'homme: la connaissance de soi.
Pour la surexposition de sa vie privée, je pense qu'il y aura un ré-équilibre que chacun fera par la loi des échecs et des erreurs. L'importance de l'intimité demeure et préserver des mystères pour les longues soirées d'hiver aussi.
Sur Internet, j'ai connu et rencontré aussi des gens fabuleux et généreux que je n'aurais pas connu autrement. J'ai appris que je n'avais pas que des défauts, mais des qualités aussi.




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- Caïd de la Causette
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Re: L'ère de l'ego.com
Splendides et délicats, tes petits bonshommes, Placeress, qui se prosternent tels des pèlerins gravissant béatement, benoitement et pieusement les marches de l'Oratoire St-Joseph à coups d'Ave Maria et de Pater Noster.Placeress a écrit : [...]
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[color=#000080]Comme il est doux, à travers les brumes, de voir naître l'étoile..
[size=85]Baudelaire[/size][/color]
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Re: L'ère de l'ego.com
unpeucommeavant a écrit : [...]
Splendides et délicats, tes petits bonshommes, Placeress, qui se prosternent tels des pèlerins gravissant béatement, benoitement et pieusement les marches de l'Oratoire St-Joseph à coups d'Ave Maria et de Pater Noster.
Bien en fait, ça ne veut pas dire qu'ils se prosternent béatement, mais bien qu'ils sont en accord..... j'avais rien à ajouter à ton message, puisque j'étais d'accord, c tout.




Dernière modification par Placeress le jeu. janv. 07, 2010 1:07 pm, modifié 2 fois.
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Re: L'ère de l'ego.com
De mon côté, je n'ai presque plus de temps de libre et parfois j'écris pour me détendre comme en coloriant avec des mots farfelus d'où les "béatement", "benoîtement", "pieusement", "pater noster", etc.Placeress a écrit : [...]
Bien en fait, ça ne veut pas dire qu'ils se prosternent béatement, mais bien qu'ils sont en accord..... j'avais rien à ajouter à ton message, puisque j'étais d'accord, c tout.
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[color=#000080]Comme il est doux, à travers les brumes, de voir naître l'étoile..
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Re: L'ère de l'ego.com
unpeucommeavant a écrit : [...]
De mon côté, je n'ai presque plus de temps de libre et parfois j'écris pour me détendre comme en coloriant avec des mots farfelus d'où les "béatement", "benoîtement", "pieusement", "pater noster", etc.
Bien pour avoir des amis qui utilisent ce genre d'humour, j'avais "béatement" compris ...... mais je voulais être certaines.....


