Péréquation
Re: Péréquation
Le 2 avril 2009
Tiré du site de Québec Solidaire
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Montréal, le 2 avril - Réagissant aux révélations du Vérificateur général Renaud Lachance sur l’absence de redevances versées par les minières au gouvernement du Québec, le député de Mercier Amir Khadir a appelé le gouvernement Charest à prendre ses responsabilités et d’enfin doter le Québec d’une politique de redevances digne de ce nom.
« Au cours des dernières années, les compagnies minières ont extrait pas moins de 17 milliards de dollars du sous-sol québécois en or et en métaux, a affirmé le député de Mercier Amir Khadir. Là-dessus, ces compagnies n’ont payé que 260 millions de dollars en redevance à l’État québécois, soit un maigre taux de 1.5%. Dix fois moins qu’un pourboire au restaurant ! Plus scandaleux encore, 11 des 14 compagnies minières ont même poussé l’audace jusqu’à ne verser aucune redevance en 2007-2008 ! Clairement, on se rit de nous !
« On est loin, très loin du 12% de leur profit minier exigé par la loi. Ce sont pourtant des bénéfices gigantesques pour des compagnies qui exploitent les richesses de notre nation, parfois même aux frais des contribuables. À titre d’exemple, les contribuables québécois devront débourser 12 millions de dollars pour aménager à Malartic un site pour les résidus de la mine d’or Osisko.
« Au lieu d’augmenter les tarifs des services publics, qu’attend le gouvernement Charest pour enfin doter le Québec d’une politique de redevance digne de ce nom et de cesser d’accorder des congés fiscaux, des crédits d’impôts et autres subventions aux compagnies qui exploitent nos richesses ? », s’est interrogé Amir Khadir.
Tiré du site de Québec Solidaire
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Montréal, le 2 avril - Réagissant aux révélations du Vérificateur général Renaud Lachance sur l’absence de redevances versées par les minières au gouvernement du Québec, le député de Mercier Amir Khadir a appelé le gouvernement Charest à prendre ses responsabilités et d’enfin doter le Québec d’une politique de redevances digne de ce nom.
« Au cours des dernières années, les compagnies minières ont extrait pas moins de 17 milliards de dollars du sous-sol québécois en or et en métaux, a affirmé le député de Mercier Amir Khadir. Là-dessus, ces compagnies n’ont payé que 260 millions de dollars en redevance à l’État québécois, soit un maigre taux de 1.5%. Dix fois moins qu’un pourboire au restaurant ! Plus scandaleux encore, 11 des 14 compagnies minières ont même poussé l’audace jusqu’à ne verser aucune redevance en 2007-2008 ! Clairement, on se rit de nous !
« On est loin, très loin du 12% de leur profit minier exigé par la loi. Ce sont pourtant des bénéfices gigantesques pour des compagnies qui exploitent les richesses de notre nation, parfois même aux frais des contribuables. À titre d’exemple, les contribuables québécois devront débourser 12 millions de dollars pour aménager à Malartic un site pour les résidus de la mine d’or Osisko.
« Au lieu d’augmenter les tarifs des services publics, qu’attend le gouvernement Charest pour enfin doter le Québec d’une politique de redevance digne de ce nom et de cesser d’accorder des congés fiscaux, des crédits d’impôts et autres subventions aux compagnies qui exploitent nos richesses ? », s’est interrogé Amir Khadir.
Re: Péréquation
Le problème majeur avec la péréquation, est que les provinces et le Fédéral ne s'entendent pas sur son calcul........
Dans le % calculé par le Fédéral, ils y inclus plusieurs dossier que le provincial n'inclus pas.
Ce qu'il faut réellement calculé, est, est-ce que ce qu'on donne au Fédéral, nous reviens majoritairement ?
Ce étant dit, le calcul de la péréquation n'est pas seulement la bataille du Québec, mais de plusieurs autres provinces.
Il ne faut pas oublier que si je ne m'abuse...... le Québec et l'ontario forme 50 % de la population du Canada.
Dans le % calculé par le Fédéral, ils y inclus plusieurs dossier que le provincial n'inclus pas.
Ce qu'il faut réellement calculé, est, est-ce que ce qu'on donne au Fédéral, nous reviens majoritairement ?
Ce étant dit, le calcul de la péréquation n'est pas seulement la bataille du Québec, mais de plusieurs autres provinces.
Il ne faut pas oublier que si je ne m'abuse...... le Québec et l'ontario forme 50 % de la population du Canada.
Dernière modification par Placeress le mar. janv. 12, 2010 7:31 pm, modifié 1 fois.
Re: Péréquation
Faudrait peut-être que tu viennes par ici pour dire à notre maire que le dépôt de la mine n'est pas valable.Placeress a écrit : [...]
Malheureusement non, il y aurait un montant à payer, mais les exploiteurs de mine quittent avant de payer, et font faillites afin de se défaire de leur devoir........ Et cela fonctionne à tout coup, car il y aurait une faille dans la lois.

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Péréquation
jumbo a écrit : [...]
Faudrait peut-être que tu viennes par ici pour dire à notre maire que le dépôt de la mine n'est pas valable.
Bien en fait, cette réalité a passé à Enjeux, et à Découverte, les exploitations minières donnes un dépôt d'environ 10 % aux municipalités........ et ils quittent avant d'aquiter le reste.
Mais bon, c'est des réalités qui se sont produites en grand nombre dans le passé selon les reportages, mais peut-être que la vis à été resserrée depuis...... j'espère bien.
Et bien, malheureusement, je n'irais pas faire enquête moi-même pour appuyer mon point....



Ce que je dis c'est ce que j'ai vu dans les deux reportages en question, mais j'imagine que pour la région, c'est une industrie extrêmement importante pour l'emploi et tout, donc, je ne critique pas tout ça...

Re: Péréquation
Voici ce que j'ai trouvé .... par contre ces données viennent d'un site qui est un parti politique la reforme financiere. Et comme je ne suis pas comptable ni en finances je ne sais trop ou je pourrais confirmer ses rapports du gouvernement qui doivent etre public.
Quand mëme tres interessant et si certains connaisseurs en peuvent completer ou infirmer entre autres cette phrase qui m'a inciter a faire plus de recherches. Les données sont pour l'année 2007-2008
Conciliation de la gestion des revenus et des dépenses du Québec par le fédéral, montre qu’une fois la péréquation reçue, un trop-perçu des impôts et taxes au Québec conservé par le fédéral s’élève à 7,571 G. Le détail de ce trop-perçu non retourné au Québec est démontré à l’annexe A.
Voici le lien du site, tout le contenu est interessant... mais des heures et des heures de lecture:
http://www.reformefinanciere.com/perequ ... n-handicap" onclick="window.open(this.href);return false;
Quand mëme tres interessant et si certains connaisseurs en peuvent completer ou infirmer entre autres cette phrase qui m'a inciter a faire plus de recherches. Les données sont pour l'année 2007-2008
Conciliation de la gestion des revenus et des dépenses du Québec par le fédéral, montre qu’une fois la péréquation reçue, un trop-perçu des impôts et taxes au Québec conservé par le fédéral s’élève à 7,571 G. Le détail de ce trop-perçu non retourné au Québec est démontré à l’annexe A.
Voici le lien du site, tout le contenu est interessant... mais des heures et des heures de lecture:
http://www.reformefinanciere.com/perequ ... n-handicap" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Péréquation
Merci! Je vais regarder ça dès que j'ai un moment, je trouve ça vraiment intéressant!lucide a écrit : Voici ce que j'ai trouvé .... par contre ces données viennent d'un site qui est un parti politique la reforme financiere. Et comme je ne suis pas comptable ni en finances je ne sais trop ou je pourrais confirmer ses rapports du gouvernement qui doivent etre public.
Quand mëme tres interessant et si certains connaisseurs en peuvent completer ou infirmer entre autres cette phrase qui m'a inciter a faire plus de recherches. Les données sont pour l'année 2007-2008
Conciliation de la gestion des revenus et des dépenses du Québec par le fédéral, montre qu’une fois la péréquation reçue, un trop-perçu des impôts et taxes au Québec conservé par le fédéral s’élève à 7,571 G. Le détail de ce trop-perçu non retourné au Québec est démontré à l’annexe A.
Voici le lien du site, tout le contenu est interessant... mais des heures et des heures de lecture:
http://www.reformefinanciere.com/perequ ... n-handicap" onclick="window.open(this.href);return false;
Tu sais s'ils calculent l'argent que le fédéral dépense au Québec en services?
Re: Péréquation
Je ne suis pas comptable non plus, et je ne suis pas sûr de comprendre sont tableau à l'annexe A, mais il me semble qu'il mêle impôts provincial et fédéral, qu'il calcule la part du Québec dans certains dossiers d'une drôle de manière, et qu'il en oublie d'autres.lucide a écrit : Voici ce que j'ai trouvé .... par contre ces données viennent d'un site qui est un parti politique la reforme financiere. Et comme je ne suis pas comptable ni en finances je ne sais trop ou je pourrais confirmer ses rapports du gouvernement qui doivent etre public.
Quand mëme tres interessant et si certains connaisseurs en peuvent completer ou infirmer entre autres cette phrase qui m'a inciter a faire plus de recherches. Les données sont pour l'année 2007-2008
Conciliation de la gestion des revenus et des dépenses du Québec par le fédéral, montre qu’une fois la péréquation reçue, un trop-perçu des impôts et taxes au Québec conservé par le fédéral s’élève à 7,571 G. Le détail de ce trop-perçu non retourné au Québec est démontré à l’annexe A.
Voici le lien du site, tout le contenu est interessant... mais des heures et des heures de lecture:
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Re: Péréquation
J,ai pas encore tout lu et surtout tout compris d'ou venait les chiffres...Fanfoi a écrit : [...]
Je ne suis pas comptable non plus, et je ne suis pas sûr de comprendre sont tableau à l'annexe A, mais il me semble qu'il mêle impôts provincial et fédéral, qu'il calcule la part du Québec dans certains dossiers d'une drôle de manière, et qu'il en oublie d'autres.
Lentement je m'y mets pour essayer de retrouver et chercher d'autres réponses, quand mëme moins interessant qu'un bon roman

Re: Péréquation
lucide a écrit : [...]
J,ai pas encore tout lu et surtout tout compris d'ou venait les chiffres...
Lentement je m'y mets pour essayer de retrouver et chercher d'autres réponses, quand mëme moins interessant qu'un bon roman


Je me garde une petite gêne au sujet de la péréquation, je connais les concepts contestés, mais je comprend pas vraiment grand chose dans les chiffres........ quand vous allez avoir trouvé les réponses je pourrai à ce moment chialer....


Grosse blague.... mais c'est pas ma force disons, ce concept....

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Re: Péréquation
Publié le 19 janvier 2010 à 06h47 | Mis à jour à 06h48
L'Alberta se choque Pendant que tous les yeux étaient tournés - avec raison - vers Haïti, le premier ministre de l'Alberta, Ed Stelmach, a tenu des propos qui devraient inquiéter les Québécois. M. Stelmach a mis le gouvernement fédéral en demeure de modifier le programme de péréquation, dont le Québec est le principal bénéficiaire (8,5 milliards en 2010-11 sur un total de 14,4 milliards).
«Quand on constate toutes les critiques qui ont été adressées à l'Alberta à l'occasion du sommet de Copenhague, quand on considère que nous avons contribué pour 21 milliards au pays au cours de la récession, ça ne peut plus continuer», a déclaré le premier ministre.
Vingt et un milliards, c'est la différence entre ce que les contribuables de l'Alberta versent chaque année en impôts au gouvernement fédéral et ce que ce dernier dépense dans la province. Avec l'Ontario, l'Alberta est la province qui contribue le plus aux coffres du fédéral. Ce sont aussi ces deux provinces qui, depuis quelque temps, remettent en question le fonctionnement de la péréquation, programme en vertu duquel Ottawa transfère de l'argent des provinces riches vers les provinces dites «pauvres». (Contrairement à la perception populaire, les Québécois versent moins à Ottawa que ce que ce dernier dépense chez nous; en 2007, l'écart en faveur de notre province était de 4,8 milliards.)
Le mécontentement de l'Ontario et de l'Alberta n'est pas sans fondement. Selon la Constitution, le programme de péréquation doit permettre à toutes les provinces «d'assurer les services publics à un niveau de qualité et de fiscalité sensiblement comparables.» Or, ailleurs au pays, on sait fort bien que grâce (en partie) à la péréquation, le Québec s'est payé des programmes que les autres provinces n'ont pas les moyens de s'offrir: droits de scolarité très bas, congés parentaux et assurance médicaments généreux, garderies subventionnées.
La grogne des Ontariens et des Albertains serait peut-être moins forte si les Québécois exprimaient de temps à autre leur gratitude. Or, ça n'arrive jamais. Au contraire. Lorsque le gouvernement Harper a «réglé» le problème du déséquilibre fiscal à l'avantage du Québec (5 milliards de plus dans les coffres de Québec), le gouvernement Charest s'est empressé de diminuer les impôts. Du même souffle, il a affirmé qu'il y avait toujours déséquilibre fiscal et qu'Ottawa devait lui verser encore plus d'argent. On sait enfin avec quel dédain les politiciens québécois parlent de l'industrie pétrolière albertaine.
L'existence même du programme de péréquation n'est évidemment pas menacée. Cependant, il est certain que dans la mesure où le fédéral sera en mesure d'augmenter ses transferts aux provinces, il le fera par le biais d'autres programmes, dont toutes les provinces bénéficient à parts égales. Le Québec sortira perdant de ce changement. Et ce sera sa faute.
L'Alberta se choque Pendant que tous les yeux étaient tournés - avec raison - vers Haïti, le premier ministre de l'Alberta, Ed Stelmach, a tenu des propos qui devraient inquiéter les Québécois. M. Stelmach a mis le gouvernement fédéral en demeure de modifier le programme de péréquation, dont le Québec est le principal bénéficiaire (8,5 milliards en 2010-11 sur un total de 14,4 milliards).
«Quand on constate toutes les critiques qui ont été adressées à l'Alberta à l'occasion du sommet de Copenhague, quand on considère que nous avons contribué pour 21 milliards au pays au cours de la récession, ça ne peut plus continuer», a déclaré le premier ministre.
Vingt et un milliards, c'est la différence entre ce que les contribuables de l'Alberta versent chaque année en impôts au gouvernement fédéral et ce que ce dernier dépense dans la province. Avec l'Ontario, l'Alberta est la province qui contribue le plus aux coffres du fédéral. Ce sont aussi ces deux provinces qui, depuis quelque temps, remettent en question le fonctionnement de la péréquation, programme en vertu duquel Ottawa transfère de l'argent des provinces riches vers les provinces dites «pauvres». (Contrairement à la perception populaire, les Québécois versent moins à Ottawa que ce que ce dernier dépense chez nous; en 2007, l'écart en faveur de notre province était de 4,8 milliards.)
Le mécontentement de l'Ontario et de l'Alberta n'est pas sans fondement. Selon la Constitution, le programme de péréquation doit permettre à toutes les provinces «d'assurer les services publics à un niveau de qualité et de fiscalité sensiblement comparables.» Or, ailleurs au pays, on sait fort bien que grâce (en partie) à la péréquation, le Québec s'est payé des programmes que les autres provinces n'ont pas les moyens de s'offrir: droits de scolarité très bas, congés parentaux et assurance médicaments généreux, garderies subventionnées.
La grogne des Ontariens et des Albertains serait peut-être moins forte si les Québécois exprimaient de temps à autre leur gratitude. Or, ça n'arrive jamais. Au contraire. Lorsque le gouvernement Harper a «réglé» le problème du déséquilibre fiscal à l'avantage du Québec (5 milliards de plus dans les coffres de Québec), le gouvernement Charest s'est empressé de diminuer les impôts. Du même souffle, il a affirmé qu'il y avait toujours déséquilibre fiscal et qu'Ottawa devait lui verser encore plus d'argent. On sait enfin avec quel dédain les politiciens québécois parlent de l'industrie pétrolière albertaine.
L'existence même du programme de péréquation n'est évidemment pas menacée. Cependant, il est certain que dans la mesure où le fédéral sera en mesure d'augmenter ses transferts aux provinces, il le fera par le biais d'autres programmes, dont toutes les provinces bénéficient à parts égales. Le Québec sortira perdant de ce changement. Et ce sera sa faute.
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Re: Péréquation
.anthurium. a écrit : Publié le 19 janvier 2010 à 06h47 | Mis à jour à 06h48
L'Alberta se choque Pendant que tous les yeux étaient tournés - avec raison - vers Haïti, le premier ministre de l'Alberta, Ed Stelmach, a tenu des propos qui devraient inquiéter les Québécois. M. Stelmach a mis le gouvernement fédéral en demeure de modifier le programme de péréquation, dont le Québec est le principal bénéficiaire (8,5 milliards en 2010-11 sur un total de 14,4 milliards).
«Quand on constate toutes les critiques qui ont été adressées à l'Alberta à l'occasion du sommet de Copenhague, quand on considère que nous avons contribué pour 21 milliards au pays au cours de la récession, ça ne peut plus continuer», a déclaré le premier ministre.
Vingt et un milliards, c'est la différence entre ce que les contribuables de l'Alberta versent chaque année en impôts au gouvernement fédéral et ce que ce dernier dépense dans la province. Avec l'Ontario, l'Alberta est la province qui contribue le plus aux coffres du fédéral. Ce sont aussi ces deux provinces qui, depuis quelque temps, remettent en question le fonctionnement de la péréquation, programme en vertu duquel Ottawa transfère de l'argent des provinces riches vers les provinces dites «pauvres». (Contrairement à la perception populaire, les Québécois versent moins à Ottawa que ce que ce dernier dépense chez nous; en 2007, l'écart en faveur de notre province était de 4,8 milliards.)
Le mécontentement de l'Ontario et de l'Alberta n'est pas sans fondement. Selon la Constitution, le programme de péréquation doit permettre à toutes les provinces «d'assurer les services publics à un niveau de qualité et de fiscalité sensiblement comparables.» Or, ailleurs au pays, on sait fort bien que grâce (en partie) à la péréquation, le Québec s'est payé des programmes que les autres provinces n'ont pas les moyens de s'offrir: droits de scolarité très bas, congés parentaux et assurance médicaments généreux, garderies subventionnées.
La grogne des Ontariens et des Albertains serait peut-être moins forte si les Québécois exprimaient de temps à autre leur gratitude. Or, ça n'arrive jamais. Au contraire. Lorsque le gouvernement Harper a «réglé» le problème du déséquilibre fiscal à l'avantage du Québec (5 milliards de plus dans les coffres de Québec), le gouvernement Charest s'est empressé de diminuer les impôts. Du même souffle, il a affirmé qu'il y avait toujours déséquilibre fiscal et qu'Ottawa devait lui verser encore plus d'argent. On sait enfin avec quel dédain les politiciens québécois parlent de l'industrie pétrolière albertaine.
L'existence même du programme de péréquation n'est évidemment pas menacée. Cependant, il est certain que dans la mesure où le fédéral sera en mesure d'augmenter ses transferts aux provinces, il le fera par le biais d'autres programmes, dont toutes les provinces bénéficient à parts égales. Le Québec sortira perdant de ce changement. Et ce sera sa faute.
Ouais je l'avais vu cet article là mais je l,avais pas mis car je ne voulais pas me pomper pour rien mais since qu'il est là

Alors ma réponse au premier ministre de l'Alberta, de Gesca et de son servile Pratte



C'est Harper qui l'a donné cet argent là en péréquation.....arrêtez de voter pour c'est toute si vs exécrez tant sa décision mais arrêtez de penser que cela servira à nous rendre serviles et vs donnez le droit de faire ce que vs voulez. Eh non ça ne marche pas comme ça avec les québécois......c,tu platte hein...!!!!



Le seul bout qui se tient dans ça c'est que Charest a été crasse pas mal de s,en servir pour sa baisse d'impôt, je ne m,en plains pas comme contribuable certes mais c'était un tour de passe passe pas tellement joli dans un but nettement électoral.....pis ça marché....comme si Harper, Ed et tous les autres politiques n,en faisaient eux aussi des tours de passe passe semblables...tsé regardons de qui vient le message avant de se sentir impressionné....
Ed, mon cher Ed, tu n,as que 2 solutions.....sois tu te sépares et tu gardes ta précieuse argent..soit si jamais un jour il y a une telle demande de la part du Qc....tu ns laisses partir si on coûte si cher.....

Re: Péréquation
.anthurium. a écrit : Publié le 19 janvier 2010 à 06h47 | Mis à jour à 06h48
L'Alberta se choque Pendant que tous les yeux étaient tournés - avec raison - vers Haïti, le premier ministre de l'Alberta, Ed Stelmach, a tenu des propos qui devraient inquiéter les Québécois. M. Stelmach a mis le gouvernement fédéral en demeure de modifier le programme de péréquation, dont le Québec est le principal bénéficiaire (8,5 milliards en 2010-11 sur un total de 14,4 milliards).
«Quand on constate toutes les critiques qui ont été adressées à l'Alberta à l'occasion du sommet de Copenhague, quand on considère que nous avons contribué pour 21 milliards au pays au cours de la récession, ça ne peut plus continuer», a déclaré le premier ministre.
Vingt et un milliards, c'est la différence entre ce que les contribuables de l'Alberta versent chaque année en impôts au gouvernement fédéral et ce que ce dernier dépense dans la province. Avec l'Ontario, l'Alberta est la province qui contribue le plus aux coffres du fédéral. Ce sont aussi ces deux provinces qui, depuis quelque temps, remettent en question le fonctionnement de la péréquation, programme en vertu duquel Ottawa transfère de l'argent des provinces riches vers les provinces dites «pauvres». (Contrairement à la perception populaire, les Québécois versent moins à Ottawa que ce que ce dernier dépense chez nous; en 2007, l'écart en faveur de notre province était de 4,8 milliards.)
Le mécontentement de l'Ontario et de l'Alberta n'est pas sans fondement. Selon la Constitution, le programme de péréquation doit permettre à toutes les provinces «d'assurer les services publics à un niveau de qualité et de fiscalité sensiblement comparables.» Or, ailleurs au pays, on sait fort bien que grâce (en partie) à la péréquation, le Québec s'est payé des programmes que les autres provinces n'ont pas les moyens de s'offrir: droits de scolarité très bas, congés parentaux et assurance médicaments généreux, garderies subventionnées.
La grogne des Ontariens et des Albertains serait peut-être moins forte si les Québécois exprimaient de temps à autre leur gratitude. Or, ça n'arrive jamais. Au contraire. Lorsque le gouvernement Harper a «réglé» le problème du déséquilibre fiscal à l'avantage du Québec (5 milliards de plus dans les coffres de Québec), le gouvernement Charest s'est empressé de diminuer les impôts. Du même souffle, il a affirmé qu'il y avait toujours déséquilibre fiscal et qu'Ottawa devait lui verser encore plus d'argent. On sait enfin avec quel dédain les politiciens québécois parlent de l'industrie pétrolière albertaine.
L'existence même du programme de péréquation n'est évidemment pas menacée. Cependant, il est certain que dans la mesure où le fédéral sera en mesure d'augmenter ses transferts aux provinces, il le fera par le biais d'autres programmes, dont toutes les provinces bénéficient à parts égales. Le Québec sortira perdant de ce changement. Et ce sera sa faute.
En fait c'est pas par nous qu'ils se font fourrés mais bien par leur premier ministre adoré qui tente de jouer sur 2 fronts.
J'aurai jamais de gratitude devant une telle destruction de l'environnement... surtout pas pour des billets verts
Re: Péréquation
Entièrement d'accord avec l'Alberta..anthurium. a écrit : Publié le 19 janvier 2010 à 06h47 | Mis à jour à 06h48
L'Alberta se choque Pendant que tous les yeux étaient tournés - avec raison - vers Haïti, le premier ministre de l'Alberta, Ed Stelmach, a tenu des propos qui devraient inquiéter les Québécois. M. Stelmach a mis le gouvernement fédéral en demeure de modifier le programme de péréquation, dont le Québec est le principal bénéficiaire (8,5 milliards en 2010-11 sur un total de 14,4 milliards).
« Quand on constate toutes les critiques qui ont été adressées à l'Alberta à l'occasion du sommet de Copenhague, quand on considère que nous avons contribué pour 21 milliards au pays au cours de la récession, ça ne peut plus continuer», a déclaré le premier ministre.
Vingt et un milliards, c'est la différence entre ce que les contribuables de l'Alberta versent chaque année en impôts au gouvernement fédéral et ce que ce dernier dépense dans la province . Avec l'Ontario, l'Alberta est la province qui contribue le plus aux coffres du fédéral. Ce sont aussi ces deux provinces qui, depuis quelque temps, remettent en question le fonctionnement de la péréquation, programme en vertu duquel Ottawa transfère de l'argent des provinces riches vers les provinces dites «pauvres». (Contrairement à la perception populaire, les Québécois versent moins à Ottawa que ce que ce dernier dépense chez nous; en 2007, l'écart en faveur de notre province était de 4,8 milliards.)
Le mécontentement de l'Ontario et de l'Alberta n'est pas sans fondement. Selon la Constitution, le programme de péréquation doit permettre à toutes les provinces «d'assurer les services publics à un niveau de qualité et de fiscalité sensiblement comparables.» Or, ailleurs au pays, on sait fort bien que grâce (en partie) à la péréquation, le Québec s'est payé des programmes que les autres provinces n'ont pas les moyens de s'offrir: droits de scolarité très bas, congés parentaux et assurance médicaments généreux, garderies subventionnées.
La grogne des Ontariens et des Albertains serait peut-être moins forte si les Québécois exprimaient de temps à autre leur gratitude. Or, ça n'arrive jamais. Au contraire. Lorsque le gouvernement Harper a «réglé» le problème du déséquilibre fiscal à l'avantage du Québec (5 milliards de plus dans les coffres de Québec), le gouvernement Charest s'est empressé de diminuer les impôts. Du même souffle, il a affirmé qu'il y avait toujours déséquilibre fiscal et qu'Ottawa devait lui verser encore plus d'argent. On sait enfin avec quel dédain les politiciens québécois parlent de l'industrie pétrolière albertaine.
L'existence même du programme de péréquation n'est évidemment pas menacée. Cependant, il est certain que dans la mesure où le fédéral sera en mesure d'augmenter ses transferts aux provinces, il le fera par le biais d'autres programmes, dont toutes les provinces bénéficient à parts égales. Le Québec sortira perdant de ce changement. Et ce sera sa faute.

Quand ton argent sert à aider ceux qui sont dans le besoin et que ces mêmes personnes te chient dessus, laisse les se débrouiller seul pour un bout. Verra bien si l'orgueil mal placé amène à manger dans nos foyers.

Si les Québecois seraient à la place des Albertains, ce seraient pas beau à voir. Ils voudraient sûrement changer le nom Canada pour celui de Québec.

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Péréquation
Je partage l'avis des Albertains
Sans les anglais je me demande que serait le Québec
et si le Québec avait ce petrole comme il reagirait
Chier sur la main qui te donne
on verra apres comment vous allez vous debrouiller
Sans les anglais je me demande que serait le Québec
et si le Québec avait ce petrole comme il reagirait
Chier sur la main qui te donne
on verra apres comment vous allez vous debrouiller
[img]http://i80.servimg.com/u/f80/09/00/38/05/image310.jpg[/img]
Re: Péréquation
Faites moi pas pleurer...
http://www.lebulletin.com/informations/ ... 00336_6568" onclick="window.open(this.href);return false;Aide aux éleveurs de bétail de l'Alberta touchés par la sécheresse
Ottawa (Ontario), 24 décembre 2009 - Le gouvernement du Canada a annoncé que d'autres éleveurs de bétail de l'Alberta touchés par la sécheresse seront admissibles au report de l'impôt fédéral.
« Le gouvernement du Canada continue de produire des résultats concrets pour les agriculteurs et les éleveurs en offrant des reports d'impôt aux exploitants dont les activités ont souffert en raison du temps chaud et sec, a déclaré le ministre de l'Agriculture M. Gerry Ritz. Ces reports d'impôt font partie des nombreuses mesures que nous prenons pour assurer la rentabilité et la compétitivité de nos éleveurs de bétail. »
Cette mesure permet aux éleveurs admissibles des régions désignées de reporter d'un an le paiement de l'impôt sur le produit de la vente d'animaux reproducteurs et de reconstituer leur troupeau l'année suivante. Dans une région où la sécheresse sévit plusieurs années de suite, les éleveurs peuvent reporter le paiement de l'impôt sur le revenu tiré des ventes d'animaux à la première année où la région n'est plus désignée zone de sécheresse.
« Plus tôt cette année, le gouvernement est intervenu rapidement pour aider les éleveurs qui avaient de la difficulté en raison de la sécheresse qui sévissait, a affirmé l'honorable M. Jean-Pierre Blackburn, ministre du Revenu national et ministre d'État (Agriculture). La désignation de ces autres régions découle de la surveillance continue des répercussions des conditions climatiques sur nos terres agricoles que nous exerçons, ainsi que de notre approche directe pour appuyer les producteurs agricoles et les éleveurs de l'Alberta. »
Re: Péréquation
Quand le fédéral aide dans ce genre de situation, ce sont tous les canadiens qui aident, dont les québécois. Je me demande pourquoi une province si fière et si riche s'abaisse à demander de l'aide du reste du pays. 

Dernière modification par Red K le mer. janv. 20, 2010 3:59 pm, modifié 1 fois.
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Re: Péréquation
Là il n'ont pas le choix de payer, mais ils ont le gros bout du bâton pour faire de la pression sur le gouvernement pour que les choses changent.jumbo a écrit : [...]
Entièrement d'accord avec l'Alberta.![]()
Quand ton argent sert à aider ceux qui sont dans le besoin et que ces mêmes personnes te chient dessus, laisse les se débrouiller seul pour un bout. Verra bien si l'orgueil mal placé amène à manger dans nos foyers.![]()
Si les Québecois seraient à la place des Albertains, ce seraient pas beau à voir. Ils voudraient sûrement changer le nom Canada pour celui de Québec.
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Re: Péréquation
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Coudonc, comment se fait-il qu'une province si riche reçoive tous ces millions?Sécheresse dans le sud de l'Alberta : les agriculteurs sont invités à s'adresser à la province
Mise à jour le mardi 22 août 2000, 13 h 16
Le ministre fédéral de l'Agriculture, Lyle Vanclief, affirme que les fermiers dont les opérations sont affectées par la sécheresse dans le sud de l'Alberta doivent s'adresser à la province pour recevoir de l'aide.
Le ministre Vanclief souligne que l'Alberta a reçu 170 millions de dollars cette année pour des programmes agricoles. Ottawa indique que les agriculteurs ne devraient s'attendre à rien de plus.
Le ministre provincial de l'Agriculture, Ty Lund, réclame que le gouvernement fédéral déclare le sud de l'Alberta zone sinistrée.
La mesure permettrait d'éviter les problèmes avec l'Organisation mondiale du commerce dont les règles limitent les possibilités de subventions de l'État.

Re: Péréquation
Au Quebec les agriculteurs sont aussi aidés quand la culture est mauvaise
Bizarre que quand cela concerne les autres provinces certains crient au scandale
Bizarre que quand cela concerne les autres provinces certains crient au scandale
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Re: Péréquation
On semble penser que l'Alberta ne reçoit jamais d'argent du fédéral en programme ou en subvention.
C'est totalement faux.
Avant que venir nous faire des menaces sous prétexte que grâce a une énergie polluante subventionnée et/ou gérée par de gros sous de multinationnales, leur province est très prospère, et, donc, ils contribuent logiquement à un partage monétaire dans une société se disant un pays (le Canada) où les ressources de tous et chacun devraient appartenir à tous et chacun, ils peuvent nous faire taire parce que nous sommes préoccupé par l'environnement, ils se mettent un doigt dans l'oeil.
C'est totalement faux.
Avant que venir nous faire des menaces sous prétexte que grâce a une énergie polluante subventionnée et/ou gérée par de gros sous de multinationnales, leur province est très prospère, et, donc, ils contribuent logiquement à un partage monétaire dans une société se disant un pays (le Canada) où les ressources de tous et chacun devraient appartenir à tous et chacun, ils peuvent nous faire taire parce que nous sommes préoccupé par l'environnement, ils se mettent un doigt dans l'oeil.