L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
CINAR
Ronald Weinberg se livre aux autorités
Agence QMI
10/03/2011 22h28
Le président et cofondateur de Cinar, Ronald Weinberg, est rentré à Montréal, jeudi soir, pour se livrer aux autorités relativement à la présumée fraude mise au jour la semaine dernière.
Peu de temps après l'atterrissage de son avion en provenance de la République dominicaine, Weinberg a été arrêté par les policiers de la Sûreté du Québec qui l'attendaient sur place.
Ronald Weinberg, John Xanthoudakis, Lino Pasquale Matteo et Hasanain Panju sont accusés d'avoir orchestré une fraude totalisant 120 millions $ entre 1998 et 2000.
Les deux derniers ont d'ores et déjà été arrêtés et ont comparu, la semaine dernière, au palais de justice de Montréal pour faire face à 36 chefs d'accusation. Tout porte à croire que Ronald Weinberg pourrait faire face à la justice aussi tôt que vendredi.
Selon la poursuite, Weinberg et Panju auraient investi dans des portefeuilles de placements sans l'autorisation du conseil d'administration de Cinar dans le but de s'enrichir personnellement. Xanthoudakis leur aurait permis d'investir aux Bahamas alors que le dernier accusé, Matteo, l'aurait aidé à camoufler le portrait réel des investissements.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 22801.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Ronald Weinberg se livre aux autorités
Agence QMI
10/03/2011 22h28
Le président et cofondateur de Cinar, Ronald Weinberg, est rentré à Montréal, jeudi soir, pour se livrer aux autorités relativement à la présumée fraude mise au jour la semaine dernière.
Peu de temps après l'atterrissage de son avion en provenance de la République dominicaine, Weinberg a été arrêté par les policiers de la Sûreté du Québec qui l'attendaient sur place.
Ronald Weinberg, John Xanthoudakis, Lino Pasquale Matteo et Hasanain Panju sont accusés d'avoir orchestré une fraude totalisant 120 millions $ entre 1998 et 2000.
Les deux derniers ont d'ores et déjà été arrêtés et ont comparu, la semaine dernière, au palais de justice de Montréal pour faire face à 36 chefs d'accusation. Tout porte à croire que Ronald Weinberg pourrait faire face à la justice aussi tôt que vendredi.
Selon la poursuite, Weinberg et Panju auraient investi dans des portefeuilles de placements sans l'autorisation du conseil d'administration de Cinar dans le but de s'enrichir personnellement. Xanthoudakis leur aurait permis d'investir aux Bahamas alors que le dernier accusé, Matteo, l'aurait aidé à camoufler le portrait réel des investissements.
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Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Publié le 10 mars 2011 à 22h33 | Mis à jour le 11 mars 2011 à 07h19
Cinar: Ronald Weinberg a été arrêté
Anabelle Nicoud
La Presse
Le cofondateur de Cinar Ronald Weinberg a été arrêté hier soir à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, à Montréal, à la sortie d'un vol en provenance de Punta Cana. L'homme d'affaires est l'auteur présumé d'une fraude de 120 millions de dollars commise entre 1998 et 2005.
Visé par un mandat d'arrêt depuis le 2 mars, Ronald Weinberg, figure emblématique du scandale Cinar, est arrivé à 21?h?45 à bord du vol 1837 d'Air Canada. Il comparaîtra aujourd'hui au palais de justice de Montréal.
Escorté par deux agents, les mains menottées, Ronald Weinberg n'a pas desserré les lèvres lorsqu'il est sorti de l'aéroport, deux heures et demie après son arrivée?: il n'a répondu à aucune question des journalistes et n'a fait aucun commentaire. Vêtu d'une veste verte, de jeans et de chaussures de sport, un bonnet de laine sur la tête, il a rapidement monté à bord d'une voiture de la SQ.
L'arrestation couronne une vaste enquête menée depuis huit ans au Canada, aux Bahamas et aux États-Unis par la Sûreté du Québec (SQ). Plus de 50 témoins ont été rencontrés au Canada et aux Bahamas. Véritable feuilleton qui a rythmé l'actualité au cours des années 2000, l'affaire Cinar a connu un développement inattendu la semaine dernière alors que la SQ a déposé 36 chefs d'accusation de fraude, de faux et usage de faux ainsi que de faux prospectus. Selon les accusations, 120 millions de dollars américains auraient été détournés aux Bahamas à l'insu du conseil d'administration de Cinar. Les sommes n'ont pas été intégralement remboursées.
Aux côtés de Ronald Weinberg, trois autres hommes sont visés par ces accusations?: John Xanthoudakis, PDG de Norshield, la firme impliquée dans l'administration des fonds détournés de Cinar aux Bahamas. Lino Pasquale Matteo, comptable, aurait maquillé les états financiers du groupe Globe-X pour tromper Cinar tandis que Hasanain Panju était l'ancien chef des finances de Cinar?: tous deux ont comparu la semaine dernière au palais de justice de Montréal et ont été relâchés sous caution.
Fleuron de la production audiovisuelle québécoise, Cinar a été fondée par Ronald Weinberg et sa femme Micheline Charest. L'entreprise, cotée en Bourse, s'est fait connaître grâce à ses programmes pour enfants. Mais sous cette réussite apparente, l'entreprise cachait diverses irrégularités, mises au jour à la fin des années 90, dont l'usage de prête-noms pour toucher des subventions et le plagiat d'une série créée par l'auteur Claude Robinson, Les aventures de Robinson Sucroë.
En 2000, l'entreprise se retrouve au coeur d'un scandale quand le conseil d'administration découvre que 120 millions ont été transférés aux Bahamas, au profit de ses dirigeants et au détriment de ses petits actionnaires. La SQ entreprend alors une enquête, qui débouche sur les accusations criminelles. En 2004, la femme et partenaire d'affaires de Ronald Weinberg, Micheline Charest, meurt à la suite d'une chirurgie esthétique. Son décès ainsi que l'affaire Cinar ont fait l'objet d'un documentaire, La femme qui ne se voyait plus aller, de Francine Pelletier, ironiquement diffusé hier soir sur RDI.
- Avec la collaboration de Francis Vailles et Christiane Desjardins
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS5" onclick="window.open(this.href);return false;
Cinar: Ronald Weinberg a été arrêté
Anabelle Nicoud
La Presse
Le cofondateur de Cinar Ronald Weinberg a été arrêté hier soir à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, à Montréal, à la sortie d'un vol en provenance de Punta Cana. L'homme d'affaires est l'auteur présumé d'une fraude de 120 millions de dollars commise entre 1998 et 2005.
Visé par un mandat d'arrêt depuis le 2 mars, Ronald Weinberg, figure emblématique du scandale Cinar, est arrivé à 21?h?45 à bord du vol 1837 d'Air Canada. Il comparaîtra aujourd'hui au palais de justice de Montréal.
Escorté par deux agents, les mains menottées, Ronald Weinberg n'a pas desserré les lèvres lorsqu'il est sorti de l'aéroport, deux heures et demie après son arrivée?: il n'a répondu à aucune question des journalistes et n'a fait aucun commentaire. Vêtu d'une veste verte, de jeans et de chaussures de sport, un bonnet de laine sur la tête, il a rapidement monté à bord d'une voiture de la SQ.
L'arrestation couronne une vaste enquête menée depuis huit ans au Canada, aux Bahamas et aux États-Unis par la Sûreté du Québec (SQ). Plus de 50 témoins ont été rencontrés au Canada et aux Bahamas. Véritable feuilleton qui a rythmé l'actualité au cours des années 2000, l'affaire Cinar a connu un développement inattendu la semaine dernière alors que la SQ a déposé 36 chefs d'accusation de fraude, de faux et usage de faux ainsi que de faux prospectus. Selon les accusations, 120 millions de dollars américains auraient été détournés aux Bahamas à l'insu du conseil d'administration de Cinar. Les sommes n'ont pas été intégralement remboursées.
Aux côtés de Ronald Weinberg, trois autres hommes sont visés par ces accusations?: John Xanthoudakis, PDG de Norshield, la firme impliquée dans l'administration des fonds détournés de Cinar aux Bahamas. Lino Pasquale Matteo, comptable, aurait maquillé les états financiers du groupe Globe-X pour tromper Cinar tandis que Hasanain Panju était l'ancien chef des finances de Cinar?: tous deux ont comparu la semaine dernière au palais de justice de Montréal et ont été relâchés sous caution.
Fleuron de la production audiovisuelle québécoise, Cinar a été fondée par Ronald Weinberg et sa femme Micheline Charest. L'entreprise, cotée en Bourse, s'est fait connaître grâce à ses programmes pour enfants. Mais sous cette réussite apparente, l'entreprise cachait diverses irrégularités, mises au jour à la fin des années 90, dont l'usage de prête-noms pour toucher des subventions et le plagiat d'une série créée par l'auteur Claude Robinson, Les aventures de Robinson Sucroë.
En 2000, l'entreprise se retrouve au coeur d'un scandale quand le conseil d'administration découvre que 120 millions ont été transférés aux Bahamas, au profit de ses dirigeants et au détriment de ses petits actionnaires. La SQ entreprend alors une enquête, qui débouche sur les accusations criminelles. En 2004, la femme et partenaire d'affaires de Ronald Weinberg, Micheline Charest, meurt à la suite d'une chirurgie esthétique. Son décès ainsi que l'affaire Cinar ont fait l'objet d'un documentaire, La femme qui ne se voyait plus aller, de Francine Pelletier, ironiquement diffusé hier soir sur RDI.
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Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Publié le 18 avril 2011 à 13h57 | Mis à jour à 13h57
Affaire Cinar: un retour en arrière de 16 ans pour Robinson
La Presse Canadienne
L'auteur Claude Robinson vit un retour en arrière de plus de 16 ans depuis lundi matin.
La Cour d'appel du Québec entend les quatre appels des diffuseurs de dessins animés pour enfants qui refusent de verser les 5,2 millions $ qu'ils ont été condamnés à payer pour plagiat de son oeuvre «Robinson Curiosité».
Pour le principal intéressé, c'est une nouvelle étape difficile, puisque les avocats des compagnies s'emploient encore à détruire les constatations de similitudes, qui lui ont donné raison en première instance.
Claude Robinson affirme toutefois vouloir aller jusqu'en Cour Suprême si c'est nécessaire.
L'audience se poursuivra jusqu'à jeudi au palais de justice de Montréal.
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Affaire Cinar: un retour en arrière de 16 ans pour Robinson
La Presse Canadienne
L'auteur Claude Robinson vit un retour en arrière de plus de 16 ans depuis lundi matin.
La Cour d'appel du Québec entend les quatre appels des diffuseurs de dessins animés pour enfants qui refusent de verser les 5,2 millions $ qu'ils ont été condamnés à payer pour plagiat de son oeuvre «Robinson Curiosité».
Pour le principal intéressé, c'est une nouvelle étape difficile, puisque les avocats des compagnies s'emploient encore à détruire les constatations de similitudes, qui lui ont donné raison en première instance.
Claude Robinson affirme toutefois vouloir aller jusqu'en Cour Suprême si c'est nécessaire.
L'audience se poursuivra jusqu'à jeudi au palais de justice de Montréal.
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Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
La compagnie cherche à étirer ça le plus possible pour l'épuiser... pour le faire lâcher. Je trouve ça dégoûtant. Ça me débecte.
Quand je travaillais dans le domaine du cinéma d'animation, j'ai jamais voulu envoyer de porte-folio chez Cinar à cause de ça... j'avais peur qu'ils me volent une de mes créations.
Je comprends pas pourquoi la cour d'appel revient sur des jugements qui ont été rendus. Coudonc, c'est une guerre sans fin. Passer sa vie à ça, c'est tellement triste.
Quand je travaillais dans le domaine du cinéma d'animation, j'ai jamais voulu envoyer de porte-folio chez Cinar à cause de ça... j'avais peur qu'ils me volent une de mes créations.
Je comprends pas pourquoi la cour d'appel revient sur des jugements qui ont été rendus. Coudonc, c'est une guerre sans fin. Passer sa vie à ça, c'est tellement triste.
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
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- Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
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Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Ce sont toujours les victimes qui sont pénalisés et les fautifs ont tout le loisir d'étirer les choses sans qu'on le montre la fin. C'est mal fait ce sytème! Je veux bien qu'il y ait un minimum de révision pour pouvoir se défendre mais 16 ans et plus, c'est inconcevable, il y a vraiment quelque chose qui cloche, je ne comprend pas qu'on puisse niaiser les victimes à ce point-là.
Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Izard avait vu l'oeuvre de Claude Robinson avant d'écrire Robinson Sucroë
Écrit par Alain Bisson
Mise à jour le Mercredi, 20 avril 2011 01:18
Christophe Izard admet maintenant avoir eu accès à l’œuvre de Claude Robinson* avant d’écrire le dessin animé Robinson Sucroë, mais il soutient toujours que son travail n’a rien d’un plagiat.
L’auteur français, la société Ravensburger et France Animation, par la bouche de leur avocat, Pierre Lefebvre, ont ouvert le bal lundi à l’audition de l’appel de leur condamnation à verser des dommages de 5,224 M$ à M. Robinson.
Le trio, Cinar, Ronald Weinberg et cinq autres défendeurs contestent le verdict prononcé à leur endroit par la Cour supérieure de Montréal le 26 août 2009. Dans un jugement parfois très critique, le juge Claude Auclair a conclu que les défendeurs ont violé les droits d’auteur de M. Robinson en s’appropriant son œuvre, Robinson Curiosité, pour en faire le dessin animé à succès Robinson Sucroë.
Me Lefebvre a concédé d’entrée de jeu que ses trois clients ont eu accès au projet d’émission de M. Robinson avant la création de Robinson Sucroë. Mais il a soutenu que le juge Auclair a commis plusieurs erreurs de droit, entre autres en concluant qu’il s’agit d’un des éléments de preuve démontrant la contrefaçon.
« Vous pouvez prendre pour acquis que mes clients ont eu accès à l’œuvre de M. Robinson », a dit Me Lefebvre aux juges France Thibault, François Doyon et Benoit Morin. Izard, France Animation et Ravensburger avaient nié cette allégation de M. Robinson au premier procès.
L’avocat a cependant ajouté qu’ « on peut avoir accès à l’œuvre d’un tiers et s’en inspirer sans être responsable d’une violation du droit d’auteur ».
L’idée et l’expression de l’idée
Me Lefebvre a soumis que le droit protège l’expression d’une idée – sa réalisation dans un produit fini –, mais pas l’idée elle-même. « Tout le monde peut s’inspirer du travail de tout le monde », a-t-il dit, en faisant notamment référence aux nombreuses variations issues de l’œuvre originale de Robinson Crusoé, de Daniel Defoe, publiée en 1719.
Avant de conclure qu’il y a plagiat, il faut d’abord déterminer s’il y a des similitudes entre deux œuvres, si ces similitudes sont imputables à une contrefaçon ou au hasard, et que si contrefaçon il y a, si elle est importante et substantielle.
Le juge Auclair a répondu oui à toutes ces questions au terme d’un procès de huit mois et demi, mais il a eu tort, soutient Me Lefebvre.
D’abord, le magistrat a erré en considérant les idées, scénarios et dessins de la première heure de Robinson Curiosité alors que M. Robinson les a lui-même écartés dans les plus récentes incarnations de son projet, avancent les défendeurs.
Izard, France Animation et Ravensburger reprochent également au juge Auclair de ne pas avoir d’abord fait un portrait complet des caractéristiques de Robinson Curiosité pour le distinguer des autres « robinsonnades », ainsi que d’avoir considéré les quelques ressemblances entre Curiosité et Sucroë plutôt leurs nombreuses différences.
De plus, le juge s’est gouré, soumettent-ils, en statuant que les reprises de Curiosité dans Sucroë sont à ce point importantes et substantielles qu’elles sont assimilables à du plagiat.
Présentation visuelle à l’appui, Me Lefebvre a tenté de démontrer aux trois juges de la Cour d’appel que Robinson Curiosité et Robinson Sucroë sont deux œuvres distinctes et indépendantes.
Le format – le projet Robinson se déroule sur un plateau tandis que Sucroë est un dessin animé, les objectifs, le scénario, les lieux, les habitations, les personnages et leurs caractéristiques sont dissemblables, a plaidé l’avocat.
L’œuvre préalable
Me Lefebvre a évoqué à de nombreuses reprises des œuvres de Christophe Izard antérieures au litige, dans lesquels on retrouve des éléments qui sont la vraie genèse de Robinson Sucroë, a-t-il soutenu.
Si d’aventure la Cour d’appel devait confirmer le jugement Auclair, Izard, France Animation et Ravensburger demandent qu’elle modifie le montant des dommages.
Selon eux, le juge a accordé à M. Robinson des compensations auxquelles il n’a pas droit et sur une évaluation des profits engendrés par Robinson Sucroë qui ne tient pas compte de la réalité particulière de chacun.
Ils estiment également que la somme de 400 000 $ allouée à M. Robinson pour préjudice psychologique est trop élevée, compte tenu des décisions antérieures des tribunaux dans des circonstances similaires ou plus graves.
Cinar, Ronald Weinberg et les autres défendeurs seront entendus mardi. La représentante de M. Robinson, Florence Lucas, disposera des journées de mercredi et jeudi pour sa réplique.
À l’occasion d’une pause, Claude Robinson a admis que la bagarre juridique de tous les instants qu’il livre depuis 16 ans, dont les 20 mois d’attente entre le jugement Auclair et l’audition de l’appel, lui pèsent.
« Je suis fatigué », a-t-il dit.
Invité à dire s’il se sent d’attaque pour une éventuelle audition devant la Cour suprême si l’une ou l’autre des parties choisit cette avenue, il a répondu : « Moi, je ne lâcherai pas. Je sais que je dis la vérité et qu’eux sont des menteurs. »
Selon la preuve admise au premier procès, M. Robinson a eu recours en 1986 aux services de Cinar, Ronald Weinberg et feue Micheline Charest pour tenter de vendre la série Robinson Curiosité aux États-Unis.
Ces démarches n’ont pas porté fruit, ni les subséquentes qu’il a entreprises au cours des années suivantes.
Le 4 septembre 1995, le Canal Famille a diffusé la première émission de Robinson Sucroë. Claude Robinson y a reconnu son œuvre et a intenté, en juillet 1996, sa poursuite contre Cinar, ses dirigeants, l’auteur Izard et les partenaires de diffusion internationaux du dessin animé.
*Me Pierre Lefebvre a soutenu mardi avoir été mal interprété à ce sujet. Selon lui, Christophe Izard, France Animation et Ravensburger ne contestent pas en appel la conclusion du juge Claude Auclair concernant leur connaissance préalable de l’œuvre de Claude Robinson parce qu’il s’agit d’une question de faits pure et que les faits établis en première instance ne peuvent constituer un motif d’appel.
Voilà pourquoi l’avocat a dit à la Cour d’appel, lundi, qu’elle pouvait prendre la connaissance de l’œuvre pour acquis, a-t-il dit. Si Christophe Izard témoignait à nouveau aujourd’hui, il continuerait d’affirmer qu’il n’a aucun souvenir d’une rencontre avec Claude Robinson au sujet de l’œuvre de ce dernier, a ajouté Me Lefebvre.
C’est ce que M. Izard a soutenu devant le juge Claude Auclair. Ce dernier ne l’a pas cru, notamment parce que des témoins ont certifié au cours du procès avoir assisté à une rencontre entre Izard et Robinson, à Cannes en avril 1987, au cours de laquelle le projet de M. Robinson a fait l’objet d’une présentation.
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Écrit par Alain Bisson
Mise à jour le Mercredi, 20 avril 2011 01:18
Christophe Izard admet maintenant avoir eu accès à l’œuvre de Claude Robinson* avant d’écrire le dessin animé Robinson Sucroë, mais il soutient toujours que son travail n’a rien d’un plagiat.
L’auteur français, la société Ravensburger et France Animation, par la bouche de leur avocat, Pierre Lefebvre, ont ouvert le bal lundi à l’audition de l’appel de leur condamnation à verser des dommages de 5,224 M$ à M. Robinson.
Le trio, Cinar, Ronald Weinberg et cinq autres défendeurs contestent le verdict prononcé à leur endroit par la Cour supérieure de Montréal le 26 août 2009. Dans un jugement parfois très critique, le juge Claude Auclair a conclu que les défendeurs ont violé les droits d’auteur de M. Robinson en s’appropriant son œuvre, Robinson Curiosité, pour en faire le dessin animé à succès Robinson Sucroë.
Me Lefebvre a concédé d’entrée de jeu que ses trois clients ont eu accès au projet d’émission de M. Robinson avant la création de Robinson Sucroë. Mais il a soutenu que le juge Auclair a commis plusieurs erreurs de droit, entre autres en concluant qu’il s’agit d’un des éléments de preuve démontrant la contrefaçon.
« Vous pouvez prendre pour acquis que mes clients ont eu accès à l’œuvre de M. Robinson », a dit Me Lefebvre aux juges France Thibault, François Doyon et Benoit Morin. Izard, France Animation et Ravensburger avaient nié cette allégation de M. Robinson au premier procès.
L’avocat a cependant ajouté qu’ « on peut avoir accès à l’œuvre d’un tiers et s’en inspirer sans être responsable d’une violation du droit d’auteur ».
L’idée et l’expression de l’idée
Me Lefebvre a soumis que le droit protège l’expression d’une idée – sa réalisation dans un produit fini –, mais pas l’idée elle-même. « Tout le monde peut s’inspirer du travail de tout le monde », a-t-il dit, en faisant notamment référence aux nombreuses variations issues de l’œuvre originale de Robinson Crusoé, de Daniel Defoe, publiée en 1719.
Avant de conclure qu’il y a plagiat, il faut d’abord déterminer s’il y a des similitudes entre deux œuvres, si ces similitudes sont imputables à une contrefaçon ou au hasard, et que si contrefaçon il y a, si elle est importante et substantielle.
Le juge Auclair a répondu oui à toutes ces questions au terme d’un procès de huit mois et demi, mais il a eu tort, soutient Me Lefebvre.
D’abord, le magistrat a erré en considérant les idées, scénarios et dessins de la première heure de Robinson Curiosité alors que M. Robinson les a lui-même écartés dans les plus récentes incarnations de son projet, avancent les défendeurs.
Izard, France Animation et Ravensburger reprochent également au juge Auclair de ne pas avoir d’abord fait un portrait complet des caractéristiques de Robinson Curiosité pour le distinguer des autres « robinsonnades », ainsi que d’avoir considéré les quelques ressemblances entre Curiosité et Sucroë plutôt leurs nombreuses différences.
De plus, le juge s’est gouré, soumettent-ils, en statuant que les reprises de Curiosité dans Sucroë sont à ce point importantes et substantielles qu’elles sont assimilables à du plagiat.
Présentation visuelle à l’appui, Me Lefebvre a tenté de démontrer aux trois juges de la Cour d’appel que Robinson Curiosité et Robinson Sucroë sont deux œuvres distinctes et indépendantes.
Le format – le projet Robinson se déroule sur un plateau tandis que Sucroë est un dessin animé, les objectifs, le scénario, les lieux, les habitations, les personnages et leurs caractéristiques sont dissemblables, a plaidé l’avocat.
L’œuvre préalable
Me Lefebvre a évoqué à de nombreuses reprises des œuvres de Christophe Izard antérieures au litige, dans lesquels on retrouve des éléments qui sont la vraie genèse de Robinson Sucroë, a-t-il soutenu.
Si d’aventure la Cour d’appel devait confirmer le jugement Auclair, Izard, France Animation et Ravensburger demandent qu’elle modifie le montant des dommages.
Selon eux, le juge a accordé à M. Robinson des compensations auxquelles il n’a pas droit et sur une évaluation des profits engendrés par Robinson Sucroë qui ne tient pas compte de la réalité particulière de chacun.
Ils estiment également que la somme de 400 000 $ allouée à M. Robinson pour préjudice psychologique est trop élevée, compte tenu des décisions antérieures des tribunaux dans des circonstances similaires ou plus graves.
Cinar, Ronald Weinberg et les autres défendeurs seront entendus mardi. La représentante de M. Robinson, Florence Lucas, disposera des journées de mercredi et jeudi pour sa réplique.
À l’occasion d’une pause, Claude Robinson a admis que la bagarre juridique de tous les instants qu’il livre depuis 16 ans, dont les 20 mois d’attente entre le jugement Auclair et l’audition de l’appel, lui pèsent.
« Je suis fatigué », a-t-il dit.
Invité à dire s’il se sent d’attaque pour une éventuelle audition devant la Cour suprême si l’une ou l’autre des parties choisit cette avenue, il a répondu : « Moi, je ne lâcherai pas. Je sais que je dis la vérité et qu’eux sont des menteurs. »
Selon la preuve admise au premier procès, M. Robinson a eu recours en 1986 aux services de Cinar, Ronald Weinberg et feue Micheline Charest pour tenter de vendre la série Robinson Curiosité aux États-Unis.
Ces démarches n’ont pas porté fruit, ni les subséquentes qu’il a entreprises au cours des années suivantes.
Le 4 septembre 1995, le Canal Famille a diffusé la première émission de Robinson Sucroë. Claude Robinson y a reconnu son œuvre et a intenté, en juillet 1996, sa poursuite contre Cinar, ses dirigeants, l’auteur Izard et les partenaires de diffusion internationaux du dessin animé.
*Me Pierre Lefebvre a soutenu mardi avoir été mal interprété à ce sujet. Selon lui, Christophe Izard, France Animation et Ravensburger ne contestent pas en appel la conclusion du juge Claude Auclair concernant leur connaissance préalable de l’œuvre de Claude Robinson parce qu’il s’agit d’une question de faits pure et que les faits établis en première instance ne peuvent constituer un motif d’appel.
Voilà pourquoi l’avocat a dit à la Cour d’appel, lundi, qu’elle pouvait prendre la connaissance de l’œuvre pour acquis, a-t-il dit. Si Christophe Izard témoignait à nouveau aujourd’hui, il continuerait d’affirmer qu’il n’a aucun souvenir d’une rencontre avec Claude Robinson au sujet de l’œuvre de ce dernier, a ajouté Me Lefebvre.
C’est ce que M. Izard a soutenu devant le juge Claude Auclair. Ce dernier ne l’a pas cru, notamment parce que des témoins ont certifié au cours du procès avoir assisté à une rencontre entre Izard et Robinson, à Cannes en avril 1987, au cours de laquelle le projet de M. Robinson a fait l’objet d’une présentation.
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Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Affaire Claude Robinson: le montant des dommages réduit
Publié le 20 juillet 2011 à 09h46 | Mis à jour à 12h16
Caroline Touzin
La Presse
(Montréal) La Cour d'appel vient de réduire presque de moitié le montant des dommages accordé à Claude Robinson pour plagiat.
Le plus haut tribunal de la province a rendu sa décision par écrit ce matin, confirmant du même coup que Cinar, France Animation et RavensBurger ont bel et bien plagié l'oeuvre du créateur montréalais.
En août 2009, un juge de la Cour supérieure a condamné Cinar, Ronald Weinberg, France Animation, Christophe Izard et consorts à payer 5,2 millions à Claude Robinson pour plagiat.
Le magistrat avait alors conclu que Robinson Sucroé, une série coproduite par Cinar et France Animation, était une copie du projet original de M. Robinson.
Les juges Benoît Morin, France Thibault et François Doyon de la Cour d'appel ont décidé de lui octroyer 2,7 millions, soit 2,5 millions de moins que le montant accordé par la Cour supérieure.
Après la victoire de Robinson en Cour supérieure, Cinar, France Animation, le producteur de la série Robinson Sucroé, Christophe Izard, ainsi que RavensBurger Film ont interjeté en appel.
Dans sa décision rendue ce matin, la Cour d'appel a accepté d'examiner l'appel de Christian Davin de France Animation, en plus d'accueillir, en partie, les recours d'autres appelants.
Les audiences devant la Cour d'appel avaient duré trois journées et demie en avril dernier.
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Publié le 20 juillet 2011 à 09h46 | Mis à jour à 12h16
Caroline Touzin
La Presse
(Montréal) La Cour d'appel vient de réduire presque de moitié le montant des dommages accordé à Claude Robinson pour plagiat.
Le plus haut tribunal de la province a rendu sa décision par écrit ce matin, confirmant du même coup que Cinar, France Animation et RavensBurger ont bel et bien plagié l'oeuvre du créateur montréalais.
En août 2009, un juge de la Cour supérieure a condamné Cinar, Ronald Weinberg, France Animation, Christophe Izard et consorts à payer 5,2 millions à Claude Robinson pour plagiat.
Le magistrat avait alors conclu que Robinson Sucroé, une série coproduite par Cinar et France Animation, était une copie du projet original de M. Robinson.
Les juges Benoît Morin, France Thibault et François Doyon de la Cour d'appel ont décidé de lui octroyer 2,7 millions, soit 2,5 millions de moins que le montant accordé par la Cour supérieure.
Après la victoire de Robinson en Cour supérieure, Cinar, France Animation, le producteur de la série Robinson Sucroé, Christophe Izard, ainsi que RavensBurger Film ont interjeté en appel.
Dans sa décision rendue ce matin, la Cour d'appel a accepté d'examiner l'appel de Christian Davin de France Animation, en plus d'accueillir, en partie, les recours d'autres appelants.
Les audiences devant la Cour d'appel avaient duré trois journées et demie en avril dernier.
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Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Il a quand même un bon montant et ils confirment la décision... Ca me très plaisir pour M. Robinson.
Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Je pense que oui, c'est dommage pour la réduction du montant, mais il gagne la guerre quand même Très contente pour lui !Pantera72 a écrit : Il a quand même un bon montant et ils confirment la décision... Ca me très plaisir pour M. Robinson.
mais je ne suis pas certaine d'avoir compris le bout de la fin ... Il va y avoir encore appel et les "autres appellants"de qui on parle ?
Dernière modification par pucinette le mer. juil. 20, 2011 5:40 pm, modifié 1 fois.
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
de france animation
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Earendil a écrit : de france animation
Oki merci
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Il me semble avoir entendu à la radio qu'ils vont aller à la Cour Suprême du Canada. Pauvre M. Robinson, il va avoir perdu sa vie active sur le marché du travail qu'à ne se défendre. J'espère tellement que la Cour Suprême entérine le jugement de plagiat et hausse l'indemnisation au-delà de ce qui lui avait été accordé en Cour Supérieur pour envoyer le message qu'un moment donné ça suffit aux grosses entreprises de s'acharner sur "les petits" pour les avoir à l'usure.
Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Entrevue: Madeleine Lamothe-Samson, avocate spécialisée en droit d'auteur chez Norton Rose.
La Cour d'appel du Québec réduit de moitié la compensation financière pour Claude Robinson.
Intervenants : Jean Pagé
Durée : 5:35
Date : 20/07/2011
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=106852" onclick="window.open(this.href);return false;
La Cour d'appel du Québec réduit de moitié la compensation financière pour Claude Robinson.
Intervenants : Jean Pagé
Durée : 5:35
Date : 20/07/2011
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=106852" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
La grosse majorité des sous va probablement aller aux avocats, non ?
Selon moi, il aura pas grand chose pour 15 années de vie active et intellectuelle passée à se battre.
C'est énorme dans une vie.
Selon moi, il aura pas grand chose pour 15 années de vie active et intellectuelle passée à se battre.
C'est énorme dans une vie.
Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
J'ai entendu que c'est plus d'un million de dollars en frais d'avocats. Donc, il ne lui restera pas grand chose pour avoir sacrifié sa carrière au complet pour faire valoir ses droits. J'espère que la Cour Suprême va être plus généreuse que la Cour d'Appel.Savvy a écrit : La grosse majorité des sous va probablement aller aux avocats, non ?
Selon moi, il aura pas grand chose pour 15 années de vie active et intellectuelle passée à se battre.
C'est énorme dans une vie.
- Rose-des-bois
- Immortel du Domaine
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Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Capuchino a écrit : Il me semble avoir entendu à la radio qu'ils vont aller à la Cour Suprême du Canada. Pauvre M. Robinson, il va avoir perdu sa vie active sur le marché du travail qu'à ne se défendre. J'espère tellement que la Cour Suprême entérine le jugement de plagiat et hausse l'indemnisation au-delà de ce qui lui avait été accordé en Cour Supérieur pour envoyer le message qu'un moment donné ça suffit aux grosses entreprises de s'acharner sur "les petits" pour les avoir à l'usure.
Mamie vous aime mes petits amours !!!
Oh, surtout n'éteignez pas la lumière en l'enfant!!!
- Rose-des-bois
- Immortel du Domaine
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Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Droit d'auteur 604 000$
Portion des profits 260 000$
Préjudice psychologique 121 000$
Dommages punitifs 250 000$
Frais d'avocats 1 500 000$
Voila la répartiton des montants alloués à Claude Robinson.
Portion des profits 260 000$
Préjudice psychologique 121 000$
Dommages punitifs 250 000$
Frais d'avocats 1 500 000$
Voila la répartiton des montants alloués à Claude Robinson.
Mamie vous aime mes petits amours !!!
Oh, surtout n'éteignez pas la lumière en l'enfant!!!
Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
ok mais lorsque quelqu'un gagne un procès, je pensais que le perdant devait payer les frais d'Avocats des deux parties (gagnant et perdant)... est-ce vrai?
Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Pas toujours, c'est le juge qui détermine si les frais d'avocat du "gagnant" sont payés ou pas. Ca dépend des circonstances.jeanne a écrit : ok mais lorsque quelqu'un gagne un procès, je pensais que le perdant devait payer les frais d'Avocats des deux parties (gagnant et perdant)... est-ce vrai?
Re: L'île épuisée de Robinson (Claude Robinson contre Cinar)
Il me semble que dans son cas ce serait plus que justifié que ses frais d'avocat soient remboursés, ce sont eux qui refusent de reconnaître le jugement. On devrait boycotter cette entreprise qui ne respecte rien, là ils vont encore pousser plus loin plutôt que de respecter le jugement, c'est dégueulasse ce qu'ils font.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois