LE DOMAINE BLEU

Beppo a écrit : [...]


Je te le répète, l'Église n'agit pas différemment de la société. Le Pape n'a pas à les condamner, il n'est pas juge. Quel a société applique sa loi. Oui, ils les protégeaient autrefois tout comme nous avons protéger les nôtres. Ça pris combien de temps à la cour d'accepter en preuve le témoignage d'un jeune qui confessait avoir été victime de pédophilie? Nous n'étions guère plus outiller pour recueillir ces témoignages. On taisait nous aussi.

Placeress a écrit : Peut-importe comment on tourne l'histoire, l'église, les papes, les hauts placés dans cette structure et la structure en soi sont complices de ces atrocités..... personne ne va me convaincre du contraire...

L'essentiel dans tout ces concepts selon moi, c'est de ce concentrer sur le message..... mais se tenir très loin des messagers.......

madamemoi a écrit : [...]


Je crois qu'il y a eu de tres bons pretres a toutes epoques et qu'il y en a encore. Je ne suis pas tres croyante mais je pense qu'il ne faut pas non plus generaliser.

Des pedophiles, il y en a partout, dans tous les domaines. Si on devait cesser de cotoyer les bons parcequ'il y en a des mauvais, on n'aurait d'autres choix que de vivre en hermite.

Mais je crois fermement que le silence n'est plus une option et qu'il faut denoncer...peu importe qu'il soit pretre, policier ou notaire, etc. Et que les peines d'emprisonnement doivent lancer un message clair que notre societe ne tolere plus ces abus. Just my 2 cent worth.

Placeress a écrit : [...]



Je sais très bien qu'il y a des bons prêtres, en fait, il y a bien plus de bons prêtres que de mauvais.... j'en suis certaine... .

La seule chose que je veux dire, c'est que pour moi, un bon personnage religieux, je vais l'écouter et aimer discuter avec lui pour l'humain qu'il est et écouter son message..... mais pas accrocher à l'institution qu'il représente et a son titre...

Savvy a écrit : [...]


Je suis désolée, mais même si tu le répètes... je trouve que c'est excuser trop facilement des gens qui se devaient d'être sensibles à la détresse du monde.
C'est un peu comme une personne en poste d'autorité. Je suis certaine que même aujourd'hui aucun d'eux ne dénoncerait un religieux qu'il serait coupable de tel geste. Au plus on le rapporterait peut-être à son supérieur pour l'éloigner, mais il ne le donnerait pas à la justice pour qu'il soit jugé.

Non, c'est les excuser beaucoup trop facilement. Pour moi c'est impardonnable.

Savvy a écrit : [...]


Je suis désolée, mais même si tu le répètes... je trouve que c'est excuser trop facilement des gens qui se devaient d'être sensibles à la détresse du monde.
C'est un peu comme une personne en poste d'autorité. Je suis certaine que même aujourd'hui aucun d'eux ne dénoncerait un religieux qu'il serait coupable de tel geste. Au plus on le rapporterait peut-être à son supérieur pour l'éloigner, mais il ne le donnerait pas à la justice pour qu'il soit jugé.

Non, c'est les excuser beaucoup trop facilement. Pour moi c'est impardonnable.

cacs a écrit : [...]


je vois pas pourquoi ils sont plus coupable que tous les autres organismes qui ont aussi des problèmes avec la pédophilie...oui, ils ont gardé le secret, comme tout le monde le faisait à l'époque...ce n'est pas une question de les excuser...c'est plutôt de mettre tout le monde à égalité...pourquoi les blâmer eux davantage que les coach sportifs qui font la même chose, ou des infirmiers/médecins dans les hôpitaux qui violent les femmes dans le coma...

pour moi, ils sont tous coupable...peut importe leur profession ou leur croyance...

Grain de sel a écrit : [...]


C'est le reflet de la société, combien de famille ont garder le silence devant des gestes de pédophilie et d'inceste et pourtant il s'agissait pour la plupart de leurs enfants.

Plusieurs mère, père, grand-mère, grand-père, oncle, tante, soeur et frère ont fermé les yeux devant de tels gestes.

Plusieurs personnes détenant des postes d'autorité ont aussi fermé les yeux. (pensons sport, scoutisme, éducation, etc... )

Certains sont allés jusqu'à culpabiliser les victimes en les rendant responsable des sévisses qu'elles subissaient.

Combien de familles ou d'organisme encore aujourd'hui gardent le silence devant de tels gestes, combien aujourd'hui dénoncent facilement de tels gestes ?

Malheureusement ce tabou demeure encore très présent dans l'église et dans la société.

cacs a écrit : [...]


je vois pas pourquoi ils sont plus coupable que tous les autres organismes qui ont aussi des problèmes avec la pédophilie...oui, ils ont gardé le secret, comme tout le monde le faisait à l'époque...ce n'est pas une question de les excuser...c'est plutôt de mettre tout le monde à égalité...pourquoi les blâmer eux davantage que les coach sportifs qui font la même chose, ou des infirmiers/médecins dans les hôpitaux qui violent les femmes dans le coma...

pour moi, ils sont tous coupable...peut importe leur profession ou leur croyance...

Savvy a écrit : [...]


Rien d'en mon message ne disait qu'il ne fallait pas blâmer toute autre personne en autorité dans d'autres domaines. Faut pas tout mélanger non plus. Ici on parlait des prêtres si je me trompe pas et j'ai parfois l'impression en lisant certains messages, que ça semble bien compréhensible si l'on ne les dénonce pas. À l'heure d'aujourd'hui il y a plus de dénonciation dans les familles et milieux sportifs qu'auparavant et il est juste que les religieux en autorité soient pointés du doigt et démis de leurs fonctions avec jugement sévère tout comme tout autre personne.

J'édite pour dire que finalement oui ça me choque plus venant d'un prêtre finalement. Je veux dire que oui je trouve ça plus condamnable de par ce qu'il représente. La religion catholique étant supposé refléter le respect, l'amour, la chasteté etc... Tous ces trucs dont on nous rabâchait les oreilles plus jeunes. Désolée, mais ça me hérisse. J'en ai des hauts le coeur de toute cette hypocrisie.

tuberale a écrit : [...]



Il y a plusieurs raisons à ça : ils sont les personnes en autorité pour propager le message de Jésus, message qui condamne tout ce qui est du domaine sexuel sauf pour les couples mariés. L'église excommunie même des petites filles qui se font violer mais elle ne le fait pas pour ses prêtres qui eux ont fait serment de chasteté et qui prone l,abstinence à qui mieux mieux...pour les autres.....c'est comme le policier qui vole, le pompier qui met le feu, etc. Ce ne sont pas les coachs ou les familles qui se sont fait les gardiens de la vertu et à dire à tous les catholiques comment se comporter mais les prêtres alors le spotlight les éclairent d,autant mieux quand ils sont les premiers à fauter. Si j'avais passé ma vie à proclamer qu,aller à la pêche c,est mal, c'est péché, qu'il faut pas le faire sans ça on ira pas au paradis et qu'on me surprend avec un poisson dans les mains c,est certain qu'on va en parler plus que si j,avais rien dit de spécial sur le sujet.

cacs a écrit : [...]


je vois pas pourquoi ils sont plus coupable que tous les autres organismes qui ont aussi des problèmes avec la pédophilie...oui, ils ont gardé le secret, comme tout le monde le faisait à l'époque...ce n'est pas une question de les excuser...c'est plutôt de mettre tout le monde à égalité...pourquoi les blâmer eux davantage que les coach sportifs qui font la même chose, ou des infirmiers/médecins dans les hôpitaux qui violent les femmes dans le coma...

pour moi, ils sont tous coupable...peut importe leur profession ou leur croyance...

Jasmin a écrit : «Lui, il était curé, tandis que moi, j'étais juste une bâtarde»

Nicole Joannette, 61 ans, a été violée par un prêtre à l'âge de 14 ans. Elle s'est fait avorter dans des conditions pénibles. Elle a vécu les déclarations du cardinal Marc Ouellet comme une seconde agression. Le 15 mai, le prélat de l'Église catholique canadienne a soutenu que rien, pas même le viol, ne justifie l'avortement.

Mme Joannette, qui habite à Saint-Patrice-de-Sherrington, au sud de Montréal, est vice-présidente du Comité des orphelins de Duplessis. Il lui a fallu plusieurs années avant d'accepter de parler ouvertement de son viol.

Elle a été placée dans des orphelinats catholiques dès sa naissance, en 1949. Puis, jeune adolescente, elle a été envoyée dans un foyer d'accueil à Saint-Paul-l'Ermite, une municipalité en banlieue est de Montréal qui a changé son nom pour Le Gardeur avant d'être annexée à Repentigny.

«La femme responsable du foyer recevait des fonds de l'aide sociale pour m'accueillir, mais elle disait qu'elle agissait par charité chrétienne, se rappelle-t-elle. J'étais traitée comme une moins que rien. Elle m'obligeait à laver les planchers et les murs dans un couvent et au presbytère et à rapporter l'argent au foyer.»

Un jour, au début de l'été 1963, elle faisait le ménage au presbytère lorsque le curé, un homme d'une quarantaine d'années, lui a demandé de nettoyer sa chambre. «Il m'a serré le bras, dit-elle. Il sentait la boisson. Il m'a poussée sur le lit et m'a forcée à me déshabiller.»

«Il m'a donné une claque en pleine face. Je me suis déshabillée. Le reste a suivi. Après, il m'a dit que personne ne me croirait si je parlais. Lui, il était curé, tandis que moi, j'étais juste une bâtarde. C'est comme ça qu'on nous appelait, nous, les orphelins de Duplessis. Il m'a pris le bras et m'a dit : "tu fermes ta boîte."»

Elle ne voulait plus aller au presbytère, mais la responsable de son foyer d'accueil l'a obligée à y retourner. Elle s'est fait encore violer quatre ou cinq fois au cours de l'été, affirme-t-elle.

«En octobre, la dame du foyer s'est doutée que j'étais enceinte. Elle inscrivait les dates des menstruations sur un calendrier. Elle m'a dit : "Comment ça se fait que tu m'as pas demandé de guenilles ?" Elle a attendu quelques jours, et elle m'a amenée chez le médecin. Il a confirmé que j'étais enceinte.

«J'ai dit à la dame que c'était le curé qui m'avait forcée. Elle ne m'a pas crue. Elle m'a amenée au presbytère. Le curé a dit que j'étais une petite menteuse, mais il a ajouté : "Il va falloir qu'elle se fasse avorter. Elle ne peut pas garder cet enfant-là." Ensuite, il a dit à la dame : "Retournez-moi ça (moi) au bien-être social, cette bâtarde-là."

«J'ai pris l'autobus provincial avec la dame et une autre femme. On est allées au carré Saint-Louis. Je me souviens encore de l'entrée ; c'était sale. Je suis entrée là avec les deux dames. On m'a fait coucher par terre, sur des draps. Un homme et une femme m'ont fouillé dans le bas du corps. En revenant dans l'autobus, à l'heure du midi, j'ai vomi. La dame avait honte de moi. J'ai mangé une de ces volées parce que j'avais été malade.»

Dès l'âge de 17 ans, Mme Joannette a quitté le foyer d'accueil et s'est trouvé du travail à Montréal. Quelques années plus tard, elle a pensé porté plainte à la police, mais elle a abandonné l'idée en se disant que personne ne la croirait. «Depuis, le curé est mort, dit-elle. Parfois le passé refait surface. L'Église dit qu'il faut pardonner. Moi, je ne pardonne pas. L'Église dit : "Tu ne voleras pas." Moi, mon enfance a été volée.»

Les propos de Mgr Ouellet l'ont révoltée. «Je comprends très bien qu'une femme violée vit un drame et qu'elle doit être aidée, a déclaré le cardinal à l'occasion de la Journée internationale de la famille. Mais il y a déjà une victime. Est-ce qu'il faut en faire une autre? Prendre la vie de quelqu'un d'autre, c'est toujours un crime moralement. Et c'est un être humain qui est dans le sein maternel.»

«Qu'il se mêle donc de ses affaires, dit Mme Joannette. Je veux qu'on arrête de dire que les femmes ne devraient pas se faire avorter. C'est le droit des femmes, pas le droit de Mgr Ouellet ou du pape. Qui va les faire vivre, les enfants qu'on ne veut pas avoir ? Ce sont eux qui vont leur donner le biberon, changer les couches, les élever ? Quelle hypocrisie !»


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madamemoi a écrit : C'est bien triste cette histoire...et malheureusement elle n'est aucunement un cas isole.

C'est bien malheureux que l'Eglise Catholique minimise les gestes de ces pretres abuseurs. En fait, c'est inacceptable! En se faisant, a mon avis, elle se rend complice de cette horreur.

Juste mon opinion.

Carmelle a écrit : [...]



Complice Faut pas oublier que cette évènement date de plusieurs années. Crois-tu qu'on l'aurait cru?... même l'église le prêtre lui a fait acroire que non. Je crois pas qu'elle est complice mais une victime

Nikki a écrit : [...]


Ben moi, je les trouve plus coupables, au même titre que d'autres intervenants ayant un rapport d'autorité, surtout avec des enfants déjà déstabilisés...

Un John O'Reilly (cherchez sur google) selon moi a une répercussion beaucoup plus lourde qu'un Monsieur tout le monde à cause qu'il a une aura de pouvoir.
C'est pareil pour les hommes d'église...

cacs a écrit : [...]


je crois qu'elle faisait référence à l'église et non à la femme...

à moins que tu es fait toi aussi référence à l'église? pourquoi serait-elle victime?