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Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : mer. juin 30, 2010 2:00 pm
par Bloopie
Malike a écrit : Bien s'il y a autant d'hommes que de femmes au secondaire, qu'est-ce qu'on reproche tant au système? C'est au secondaire qu'ils décrochent les jeunes garcons non?
Moi je dis que c'est parce qu'à chaque année, sur une moyenne de 5 ou 6 profs, il y en a juste UN de super...et les autres sont plates (désolée pour les profs qui sont ici). ce n'est rien de personnel. Mais en plus, je rajouterais qu'il y en a toujours un qui est mauvais dans son approche (blazé ou frustré).

Et une des principales causes de cela: les profs ne peuvent pas changer d'école sANS perdre TOUS LEURS AVANTAGES DE SÉNIORITÉ. aLORS ILS RESTENT OU ILS SONT, MÊME S'ILS N'AIMENT PAS CELA. oups cap lock
J'ai une amie qui vit cela. Ça fait 3 fois qu'on la transfère sans qu,elle ait le choix et pourtant elle a 15 ans d'ancienneté.
(fermeture d'école ou autre)
Et la raison qu'ils sont insatisfaits, à ce que je connaisse: il manque de postes alors ils prennent la première opportunité qui se présente et les gens qui ont étudié pour enseigner les maths se retrouvent profs de français... :gluk: et ça dans toutes les disciplines (c'est sur qu'il y a surement quelques uns qui sont ou ils veulent être mais... :gla: )

un prof d'histoire qui enseigne les maths: ça n'aide surement pas les enfants à trouver ça intéressant...

Les profs devraient pouvoir se déplacer dans le système sans perdre leur séniorité.

C,est mon avis...mais là, je généralise d'après ce que j'ai connu...

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : mer. juin 30, 2010 2:09 pm
par Beppo
Bloopie a écrit : [...]


Moi je dis que c'est parce qu'à chaque année, sur une moyenne de 5 ou 6 profs, il y en a juste UN de super...et les autres sont plates (désolée pour les profs qui sont ici). ce n'est rien de personnel. Mais en plus, je rajouterais qu'il y en a toujours un qui est mauvais dans son approche (blazé ou frustré).

Et une des principales causes de cela: les profs ne peuvent pas changer d'école sANS perdre TOUS LEURS AVANTAGES DE SÉNIORITÉ. aLORS ILS RESTENT OU ILS SONT, MÊME S'ILS N'AIMENT PAS CELA. oups cap lock
J'ai une amie qui vit cela. Ça fait 3 fois qu'on la transfère sans qu,elle ait le choix et pourtant elle a 15 ans d'ancienneté.
(fermeture d'école ou autre)
Et la raison qu'ils sont insatisfaits, à ce que je connaisse: il manque de postes alors ils prennent la première opportunité qui se présente et les gens qui ont étudié pour enseigner les maths se retrouvent profs de français... :gluk: et ça dans toutes les disciplines (c'est sur qu'il y a surement quelques uns qui sont ou ils veulent être mais... :gla: )

un prof d'histoire qui enseigne les maths: ça n'aide surement pas les enfants à trouver ça intéressant...

Les profs devraient pouvoir se déplacer dans le système sans perdre leur séniorité.

C,est mon avis...mais là, je généralise d'après ce que j'ai connu...
L'ancienneté dans l'école n'existe pas. Une ancienneté à la CS est en vigueur et elle est transférable d'une CS à une autre.

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : mer. juin 30, 2010 2:16 pm
par Bloopie
Beppo a écrit : [...]


L'ancienneté dans l'école n'existe pas. Une ancienneté à la CS est en vigueur et elle est transférable d'une CS à une autre.
bien ce n'est pas du tout ce que mon amie me dit.
Elle me dit qu,elle perdrait plein de privilèges si elle était la dernière arrivée dans une école d'une autre CS.
Et ça la contrarie beaucoup parce qu'elle a déménagé plus loin et qu'elle a eu des enfants depuis et que le transport est vraiment un problème.

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : mer. juin 30, 2010 3:57 pm
par lucide
Malike a écrit : Bien s'il y a autant d'hommes que de femmes au secondaire, qu'est-ce qu'on reproche tant au système? C'est au secondaire qu'ils décrochent les jeunes garcons non?

C'est pas le cas a mon école.....

direction ... 1 directrice
adjoints: 4 femmes, 2 hommes

departement des sciences ... 8 profs permanents: 1 masculin, 7 feminins chez les précaires de l'année : 3 féminins

département de maths 12 profs : 1 masculin, 11 féminins.

Je pense qu'il n'y a qu'en éducation physique ou le % masculin est plus élévé.

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : mer. juin 30, 2010 4:04 pm
par Thewinneris
Pourquoi ils ne remetteraient pas les cours d'éducation physique? Mixte au primaire et séparés au secondaire comme dans mon temps! Et à la fin de l'année il y avait les olympiade sportive, tous adoraient!

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : jeu. juil. 01, 2010 3:22 am
par Panda
Malike a écrit : Bien s'il y a autant d'hommes que de femmes au secondaire, qu'est-ce qu'on reproche tant au système? C'est au secondaire qu'ils décrochent les jeunes garcons non?
Bonne question en effet :??:

Moi je dis que c'est la structure.

Du temps des pentionnats ou des collèges non mixtes, les gars n'avaient pas accès aux jeux vidéos ni aux filles sur msn, pis ils lâchaient leur trop plein d'énergie à se tirailler via le sport :chepa:

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : jeu. juil. 01, 2010 2:23 pm
par France4
C'est ça que j'disais: séparons les gars des filles. Après l'école ils auront tout le temps qu'ils veulent pour se retrouver, ils mourront pas pour quelques heures par semaine.

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : jeu. juil. 01, 2010 6:01 pm
par jaskab
France4 a écrit : C'est ça que j'disais: séparons les gars des filles. Après l'école ils auront tout le temps qu'ils veulent pour se retrouver, ils mourront pas pour quelques heures par semaine.
J'avoue que c'est vrai que les garçons se retrouvent moins dans les système scolaire que les filles, mais de là à les séparer...
J'aimais bien aller à l'école avec mes amis gars.

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : ven. juil. 02, 2010 12:06 am
par Bloopie
jaskab a écrit : [...]

J'avoue que c'est vrai que les garçons se retrouvent moins dans les système scolaire que les filles, mais de là à les séparer...
J'aimais bien aller à l'école avec mes amis gars.

Moi aussi vraiment...j'aimais cela. surtout que je n'avais pas de freres...

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : ven. juil. 02, 2010 8:48 am
par jaskab
Bloopie a écrit : [...]



Moi aussi vraiment...j'aimais cela. surtout que je n'avais pas de freres...
Puis il y a des filles qui préfèrent jouer avec les garçons, car elles sont plus sportives et il faut que ça bouge.
Comme j'ai vu des garçons préférer jouer avec des filles parce qu'ils sont plus doux.

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : ven. juil. 02, 2010 8:54 am
par misscool45
Ou sinon peut-être de faire des classes gars et des classes filles comme ça pour les récréations ils pourraient se retrouver et jouer ensemble :??:

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : ven. juil. 02, 2010 9:42 am
par Malike
Je crois que la mixité dans les classes force les deux sexes à s'adapter, s'apprivoiser voir même à se dépasser. Qu'on apporte quelques ajustements à l'enseignement, qu'on cherche des moyens d'intéresser les garcons je ne suis d'accord, mais de revenir au temps où garcons et filles étaient séparés dans tout, non franchement je suis contre. Ce n'est pas ainsi dans la vie de tous les jours, ni au travail, ni dans rien finalement.

Jusqu'aux années 50 les femmes étaient des citoyennes de second ordre, elles n'avaient leur place qu'à la maison à accomplir les tâches ménagères et à pondre des enfants. Certaines pouvaient s'instruire mais les meilleures universités leur étaient refusées, réservées aux garcons. Les femmes ont eu à faire leur place partout, maintenant notre société est ainsi, mixte. Oui les hommes ont à revoir leur place et se redéfinir, c'est leur job rendu là, on a bien eu à faire notre place nous, enfin nos prédécesseures ont travaillé fort pour changer les choses.

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : ven. juil. 02, 2010 11:17 am
par Bloopie
Malike a écrit : Je crois que la mixité dans les classes force les deux sexes à s'adapter, s'apprivoiser voir même à se dépasser. Qu'on apporte quelques ajustements à l'enseignement, qu'on cherche des moyens d'intéresser les garcons je ne suis d'accord, mais de revenir au temps où garcons et filles étaient séparés dans tout, non franchement je suis contre. Ce n'est pas ainsi dans la vie de tous les jours, ni au travail, ni dans rien finalement.

Jusqu'aux années 50 les femmes étaient des citoyennes de second ordre, elles n'avaient leur place qu'à la maison à accomplir les tâches ménagères et à pondre des enfants. Certaines pouvaient s'instruire mais les meilleures universités leur étaient refusées, réservées aux garcons. Les femmes ont eu à faire leur place partout, maintenant notre société est ainsi, mixte. Oui les hommes ont à revoir leur place et se redéfinir, c'est leur job rendu là, on a bien eu à faire notre place nous, enfin nos prédécesseures ont travaillé fort pour changer les choses.
:jap: :jap:

Très bien dit
Exactement ce que je pense aussi. :jap: :clap:

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : ven. juil. 02, 2010 11:27 am
par jaskab
Malike a écrit : Je crois que la mixité dans les classes force les deux sexes à s'adapter, s'apprivoiser voir même à se dépasser. Qu'on apporte quelques ajustements à l'enseignement, qu'on cherche des moyens d'intéresser les garcons je ne suis d'accord, mais de revenir au temps où garcons et filles étaient séparés dans tout, non franchement je suis contre. Ce n'est pas ainsi dans la vie de tous les jours, ni au travail, ni dans rien finalement.

Jusqu'aux années 50 les femmes étaient des citoyennes de second ordre, elles n'avaient leur place qu'à la maison à accomplir les tâches ménagères et à pondre des enfants. Certaines pouvaient s'instruire mais les meilleures universités leur étaient refusées, réservées aux garcons. Les femmes ont eu à faire leur place partout, maintenant notre société est ainsi, mixte. Oui les hommes ont à revoir leur place et se redéfinir, c'est leur job rendu là, on a bien eu à faire notre place nous, enfin nos prédécesseures ont travaillé fort pour changer les choses.
Bien dit! :top:

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : sam. juil. 03, 2010 10:00 am
par Beppo
Malike a écrit : Bien s'il y a autant d'hommes que de femmes au secondaire, qu'est-ce qu'on reproche tant au système? C'est au secondaire qu'ils décrochent les jeunes garcons non?
Ce matin, dans le Journal de Montréal en page 7, nous pouvons lire les statistiques suivantes concernant l'année 2009-2010 :

Au primaire-secondaire ; 16 715 enseignants (-336 comparativement à l'année précédente). 58 101 enseignantes (+307).

La proportion d'hommes aujourd'hui au primaire est de 12,9 % et au secondaire de 37,3 %.

Selon un étudiant en études doctorales, Simon Lamarre, en excluant les enseignants en éducation physique et autres « spécialistes », il n'y a actuellement que 10% d'enseignants titulaires d'une classe, dans les écoles primaires du Québec.

Je voulais préciser sur une de mes réponses donnée antérieurement.

:)

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : sam. août 28, 2010 7:40 pm
par Anya
Publié le 28 août 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Les garçons en difficulté: l'école fait la sourde oreille

Image

Daphnée Dion-Viens
Le Soleil

(Québec) «Imaginez une minute que vous êtes médecin et que plusieurs études importantes en arrivent à la conclusion irréfutable que les personnes d'un âge et d'un sexe donnés courent un risque de 50 % plus élevé que les autres de développer une maladie spécifique. Considérez ensuite qu'une personne de ce groupe d'âge et de sexe se présente à votre cabinet pour une consultation. Il relèverait de l'inconscience professionnelle de ne pas en tenir compte, au moment de lui faire un examen médical de routine ou de lui prodiguer des soins.»

Voilà comment s'ouvre le livre d'Égide Royer, psychologue et professeur en adaptation scolaire à l'Université Laval. Après avoir roulé sa bosse dans le milieu de l'éducation depuis 35 ans, M. Royer ne mâche pas ses mots pour dénoncer «l'erreur professionnelle grave» commise par le réseau scolaire, qui ne s'intéresse pas assez aux problèmes des garçons à l'école. «Tant qu'on n'en tiendra pas compte, on ne pourra pas régler le problème», dit-il en entrevue au Soleil.

Pourtant, les problèmes des garçons à l'école sont frappants, dit-il. «C'est aussi évident que de dire que le soleil se lève à l'est. La parité garçons-filles n'existe pas concernant la réussite scolaire.»

Année après année, les chiffres du ministère de l'Éducation rappellent l'implacable réalité : au Québec, 26 % des filles et 35 % des garçons quittent l'école sans diplôme secondaire, secteurs privé et public confondus. Ce sont aussi les garçons qui gonflent les rangs des élèves en difficulté, où on les trouve à 69 %. Les années passent, mais le portrait reste le même. «Rien n'a bougé depuis 15?ans», déplore l'expert.

Pourtant, dans d'autres pays, les garçons réussissent aussi bien ou même parfois mieux que les filles. En Suisse et au Japon, par exemple, l'écart entre le taux de diplomation des garçons et des filles est quasi-inexistant. Parmi les pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Québec fait presque bande à part : il s'agit d'un des endroits où les écarts de diplomation entre garçons et filles sont les plus importants (voir l'encadré).

Au Québec, les problèmes des garçons à l'école n'ont pas souvent fait les manchettes au cours des dernières années. Même si la lutte contre le décrochage scolaire est récemment revenue à l'avant-scène, le sexe des élèves qui n'obtiennent pas de diplôme est presque passé sous silence, déplore M. Royer.

L'automne dernier, l'ancienne ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a rendu public un plan d'action pour lutter contre le décrochage. Seulement quelques mesures ciblent les garçons en particulier, alors que plusieurs mesures visent les élèves en milieu défavorisé.

Égide Royer rappelle toutefois qu'être pauvre n'explique pas tout. «C'est sûr que dans les milieux défavorisés, la proportion de jeunes en difficulté est plus grande. Mais la majorité de jeunes en difficulté, de façon absolue, ne vient pas de milieux défavorisés. Le déficit d'attention n'a rien à voir avec le chèque de paye», lance le psychologue.

La réforme scolaire, mise en place au tournant des années 2000 dans les écoles du Québec, ne s'est pas non plus assez attaquée aux problèmes des garçons à l'école, ajoute M. Royer. «C'est une des grosses erreurs de la réforme. Il aurait fallu tenir compte du genre et ça n'a pas été fait», dit-il, même si la réforme avait pour but de rendre l'école plus concrète et intéressante aux yeux des élèves.

Plus adaptée aux filles

Mais que signifie au juste «tenir compte du genre» dans une salle de classe ou une cour de récréation? Le réseau scolaire doit d'abord reconnaître que les garçons sont plus à risque que les filles, avance Égide Royer.

Davantage de mesures de prévention et d'intervention précoce doivent ensuite être mises en place pour repérer ces «p'tits gars» qui éprouvent des difficultés, afin de corriger le tir rapidement. L'école doit s'adapter davantage aux garçons et non l'inverse, selon M. Royer, qui affirme que l'école québécoise n'est pas très «boyfriendly».

«Il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas réaliser que les écoles sont souvent bien mal adaptées à l'énergie et aux centres d'intérêt des garçons. Au primaire, elles semblent plus conviviales pour les filles», écrit-il.

Les jeux très actifs et plus agressifs ne sont souvent plus tolérés dans les cours d'école, ajoute le psychologue scolaire. «Faire de l'éducation, ce n'est pas nécessairement tenter de contrôler la motricité excessive des garçons. Des garçons qui se donnent des jambettes, c'est parfois identifié comme des comportements violents, alors que c'est une tout autre affaire», explique-t-il.

Les bibliothèques scolaires sont aussi remplies de livres et de magazines qui intéressent davantage les filles, ajoute M. Royer. Pourtant, les habiletés en lecture - perçue comme une activité «de filles» par les garçons - jouent un rôle-clé dans le parcours scolaire.

À la recherche d'hommes

Voilà pourquoi le réseau scolaire gagnerait à recruter plus d'hommes à l'école, afin de fournir aux petits garçons davantage de modèles masculins, croit le psychologue. «La présence de modèles masculins qui incarnent la réussite sera toujours un puissant facteur de résilience pour tous les garçons en difficulté à l'école», écrit-il.

En entrevue, M. Royer reconnaît qu'aucune étude ne prouve qu'une meilleure répartition homme-femme en enseignement permet d'améliorer les habiletés en lecture des garçons. Mais il y a des études qui indiquent que les garçons sont plus souvent expulsés des classes ou dirigés vers l'adaptation scolaire dans les réseaux scolaires où il y a une grande majorité de femmes qui enseignent, souligne-t-il.

«Avoir des modèles d'hommes enseignants qui ont du plaisir à apprendre ne peut pas ne pas avoir d'effets. Le lien m'apparaît évident. Est-ce que j'ai vraiment besoin de le prouver par des études scientifiques?» lance celui qui prône, à compétence égale, des mesures de discrimination positive afin d'embaucher davantage d'hommes en enseignement.

À l'université, les futurs enseignants devraient aussi recevoir plus de formation sur la manière d'enseigner en tenant compte des différences entre garçons et filles dans l'apprentissage et les comportements, ajoute-t-il.

Mais Égide Royer n'en démord pas : pour amorcer un virage il faut d'abord prendre conscience des problèmes des garçons, martèle-t-il. «Il est nécessaire de tenir compte du genre pour mieux comprendre, mais surtout pour prévenir l'échec et l'abandon scolaire et composer avec ceux-ci. Ne pas intervenir relève de l'inconscience, de l'aveuglement volontaire ou de l'ignorance», écrit-il. Difficile de plaider l'ignorance après avoir lu cet ouvrage.

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dos ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : sam. août 28, 2010 9:00 pm
par Skarhet
ppluv0909 a écrit : [...]
[/surligneur]

les gars n'a qu'à s'inscrire en enseignement et travailler plus dans les écoles
C'est réducteur comme façon de penser....

Il est évident que le métier d'enseignant en est un dévalorisé et que les gars sont très peu incités à investir la profession. Et ce ne sont pas les métiers les plus payants non plus.

Mon cousin commence bientôt sa deuxième année d'enseignement de l'éducation physique. Notre tante n'arrête pas de dire comment elle trouve qu'il gaspille son talent en s'en allant en enseignement et pourtant c'est elle-même une prof dévouée et appréciée.

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : dim. août 29, 2010 5:12 pm
par Thewinneris
Oui mais si ce n'est pas assez payant ce ne l'est pas plus pour les femmes, pourquoi ce ne serait pas assez digne pour les hommes? Il n'y a rien de plus que pour les femmes qui les empêchent de s'inversir dans l'éducation et dans l'amélioration des conditions de travail et aussi changer le maudit barouettage de réforme!

Ce qui leur manque le plus c'est de la reconnaissance de cette profession et de l'appuis des gens en général! Ça ce serait à amélioré également!

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : dim. août 29, 2010 8:26 pm
par lucide
Thewinneris a écrit : Oui mais si ce n'est pas assez payant ce ne l'est pas plus pour les femmes, pourquoi ce ne serait pas assez digne pour les hommes? Il n'y a rien de plus que pour les femmes qui les empêchent de s'inversir dans l'éducation et dans l'amélioration des conditions de travail et aussi changer le maudit barouettage de réforme!

Ce qui leur manque le plus c'est de la reconnaissance de cette profession et de l'appuis des gens en général! Ça ce serait à amélioré également!
Ce n'est pas une question de dignité .... Mais il reste que le seul avantage qui demeure avec cet profession cela permet aux femmes d'etre à la maison avec ses enfants 6 a 7 semaines pendant l'été ainsi que dans le temps des Fêtes et pendant la relache.

D'ailleurs une grande majorité des hommes enseignants ont une conjointe dans le même milieu .... ce qui permet des beaux projets familiaux pour les vacances.

Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»

Publié : dim. août 29, 2010 8:29 pm
par .anthurium.
Les gars n'ont peut pêtre pas le goût d'être dans un milieu de femmes. Moi je suis une femme et j'ai beaucoup de difficulté a travailler dans un milieu ou il y a des femmes en majorité.