LE DOMAINE BLEU

Avoir été un élu montréalais. j'aurais eu honte d'Avoir fait confiance à cette compagnie et j'aurais brisé mes liens avec elle rapidement.

Si j'étais contribuable dans ces arrondissements, je trouverais inacceptable qu'une partie de mes taxes aient servi à financer cette fourrière et je demanderais qu'on ferme le contrat avec eux.

Il n'y aucune tolérance à faire à ceux qui maltraîte des animaux. Pour moi, c'est aussi grave que de maltraîter un enfant. Cela montre un homme inapte mentalement.

Moi ce que je ne comprend pas c'est qu'il y a des lois.... pourquoi la police n'Est pas déjà là.... on la SPCA, j'sais pas, j'comprend pas ces gens ne soient pas déjà arrêté......

on manque de moyens pour faire respecter les lois animales. Il y a très peu d'inspecteurs au Québec.

Malheureusement, la santé animale ne ferra parti d'aucune campagne électorale. Alors ce ne risque pas de change.

Nikki a écrit : Je partage ton avis Laeticia... Sauf que cela ne doit en aucune façon servir à ces bourreaux de prétexte ou de justification pour agir comme ils le font...

C'est vrai que pour bien des gens, les animaux ne sont que des objets qu'on peut sacrer dehors quand on n'en veut plus...

Mais ceci étant dit... Les animaux eux se retrouvent bel et bien dans des établissements accrédités par les autorités gouvernementales, et le moins que l'on puisse faire pour eux, dont plusieurs qui ont déjà vécu l'abandon et souvent la cruauté avec des maitres sans coeur, c'est d'exiger que nos autorités exigent à leur tour des pratiques en règle avec l'éthique de la profession... Ce n'est pas normal qu'avec nos taxes, on en arrive à accréditer de tels établissements...

Oui, il y a de l'éducation à faire pour le public, mais non, on ne doit pas tolérer que ces animaux ne reçoivent pas les soins pour lesquels ces refuges trouvent leur raison d'être...

Je suis a 100% d'Accord avec toi et je ne veux surtout pas que mon intervention soit percue comme une décharge pour ces bourreaux d'animaux.

Ils doivent payer de ce qu'ils font et la société ne doit en aucun cas le tolérer non plus.

Et oui ces pauvres animaux abandonnés et ayant déjà souffert devraient pouvoir etre accueillis dans un endroit ou ils peuvent etre en sécurité... Comme société, c'Est vraiment la moindre des choses.

Ce que je voulais surtout faire ressortir dans mon intervention, c'était qu'en tant que proprio faut pas s'en laver les mains et se fermer les yeux non plus quand on abandonne sciemment nos animaux ou qu'on ne fait pas le maximum pour eux pour les conserver ou les faire adopter décemment.

Nikki a écrit : Je veux ajouter aussi que je ne pense pas du tout que tous les propriétaires d'animaux se débarassent de leurs animaux de façon abusive et irresponsable...

Oui il faut tout tenter pour placer ou sauver un animal qu'on a décidé d'adopter, mais des circonstances arrivent parfois qu'on ne peut faire autrement.
J'ai lu ici assez de gens face à ce choix pour savoir que tout n'est jamais tout noir là-dedans...

Les gens qui vont porter leur chien ou leur chat au Berger Blanc doivent en majorité le faire de bonne foi, pour permettre une adoption... C'est difficile d'imaginer que ça ne se passe pas nécessairement de cette façon...

C'est sur que ceux qui le font en majorité ne pouvaient pas savoir... mais là on sait. Faut aussi se renseigner : qu'arrive-t-il a mon animal s'il n'est pas adopté? Est-il "tué" en dedans de 2 semaines, etc...

Je sais que les gens sont souvent de "bonne foi" mais ça ne sauve pas leurs animaux...

Il faut les protéger si on ne peut plus nous mêmes s'en occuper.

Sinon, pourquoi adopter un animal. Ça a beau etre une "chose" au sens du droit, c'est aussi un être vivant et souvent sans défense.

Je sais fort bien que les gens qui vont porter leurs animaux sont la plupart du temps déchirés et de bonne foi, mais avec ce genre d'émission, espérons que cela saura les sensibiliser à trouver des solutions alternatives.

Cruauté au Berger blanc: des personnalités se mobilisent
La ville ne sévira pas contre le Berger Blanc Pour l’instant
MATHIAS MARCHAL
MÉTRO
Publié: 21 avril 2011 16:39

Des personnalités québécoises comme George Laraque, Joëlle Morin, Jacques Godin et Patricia Tulasne se réunissent vendredi pour dénoncer la situation au Berger Blanc et l’immobilisme des municipalités.

Ce refuge pour animaux égarés a été infiltré par un membre de la Société protectrice des animaux (SPA) qui a filmé des actes de cruauté envers les animaux. Les images d’euthanasies pratiquées à froid et non supervisées par un vétérinaire ont été reprises par l’émission Enquête.

Des citoyens dénonçaient depuis longtemps la malpropreté du refuge et son manque de suivi pour retracer les propriétaires des animaux, même si certains avaient des médailles. Une rapide recherche sur Internet indique qu’en 2003 déjà, les mauvaises pratiques du Berger Blanc étaient dénoncées.

Une dizaine d’arrondissements montréalais font affaire avec le Berger Blanc, dont ceux de Côte-des-Neiges-NDG, Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Ville-Marie et Rosemont-la-Petite-Patrie. Ils versent en moyenne à l’entreprise plus de 100 000 $ par année. Le Plateau Mont-Royal précise que cette année, le contrat n’avait été reconduit que sur deux mois, afin d’évaluer la situation.

Du côté de la Ville de Montréal, on indique prendre la situation très au sérieux. «Nous allons entreprendre des visites beaucoup plus régulières et les possibilité de résiliation de contrat vont être étudiées», a indiqué Richard Deschamps, l’élu responsable des services aux citoyens.

M. Deschamps refuse de s’avancer sur la possibilité pour Montréal de s’inspirer de Toronto où Calgary et de rapatrier le service de fourrière animal sous son giron. «Si une municipalité juge qu’il n’y a pas d’organisme de contrôle animalier adéquat sur son territoire, c’est à elle de prendre l’activité en charge», clame Sameer Mulden, porte-parole de la SPA-Canada. Il soutient que ce genre de contrat ne devrait pas être confié à des organismes à but lucratif qui ont tendance à privilégier l’euthanasie.

Berger Blanc c. SPCA

À Montréal, il n’existe que deux options. Le Berger Blanc est une entreprise privée qui propose l’avantage d’offrir un service de collecte à domicile, contrairement à la SPCA. Cette dernière est toutefois reconnue pour effectuer un travail d’enquête plus soutenu pour retrouver les maîtres. Par contre, elle n’offre pas de tarif fixe aux arrondissements et a elle aussi par le passé, été éclaboussée.

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L'Ordre des vétérinaires enquêtait sur Le Berger Blanc
Mise à jour le vendredi 22 avril 2011 à 19 h 35

L'Ordre des médecins vétérinaire du Québec (OMVQ) dénonce les pratiques en cours à la fourrière Le Berger Blanc qui a fait l'objet d'un reportage de l'émission Enquête de Radio-Canada. L'Ordre a procédé à des inspections dans cette fourrière où une enquête est en cours.

Les images diffusées dans le reportage d'Enquête révèlent des pratiques d'euthanasie illégales et non conformes aux normes de pratique de l'OMVQ. « Ces images sont choquantes et la situation est inadmissible », précise l'ordre dans un communiqué. La fourrière privée de Montréal Le Berger Blanc ne respecterait pas ses contrats avec les arrondissements et ferait même preuve de cruauté envers les animaux, selon le reportage de l'émission Enquête.

<< Ce qui a été diffusé est contraire aux normes de pratique, aux règlements en vigueur et à la Loi sur les médecins vétérinaires. La situation est illégale en plus d'être inacceptable.>>

— L'Ordre des médecins vétérinaires du Québec

L'ordre déplore que les normes de pratique ne soient pas respectées, que les méthodes d'euthanasie soient inappropriées, que les lieux soient insalubres et que les lois et règlements ne soient pas respectés à l'établissement. Il dénonce également la fausse information véhiculée par la fourrière. L'euthanasie d'un animal doit donner la mort rapidement et un animal paralysé par une euthanasie mal effectuée souffre énormément.

Seul un médecin vétérinaire peut procéder à une euthanasie, souligne l'OMVQ. Les médicaments et les narcotiques utilisés doivent être prescrits par un vétérinaire et ils doivent demeurer sous le contrôle dudit vétérinaire. Certaines tâches peuvent toutefois être déléguées à des employés certifiés et l'euthanasie peut être déléguée à un technicien accrédité, mais le vétérinaire doit toujours superviser l'exécutant et demeurer disponible pour intervenir. Le vétérinaire demeure responsable de l'euthanasie qu'il délègue même s'il ne l'effectue pas.

<< La décision de procéder à l'euthanasie, le choix du protocole et des drogues utilisées sont des actes exclusifs que le médecin vétérinaire ne peut déléguer.>>

— L'Ordre des médecins vétérinaires du Québec

Renforcement d'un règlement

L'OMVQ travaille avec le ministère de l'Agriculture des Pêcheries et de l'Alimentation depuis 2009 dans le but de renforcer les mesures visant à assurer le bien-être des animaux de compagnie. Le ministère procède actuellement à la rédaction d'un règlement sur la sécurité du bien-être des chiens et des chats.

Les nouvelles exigences encadreront davantage les méthodes d'euthanasie et offriront de nouveaux outils d'intervention aux inspecteurs. « La Loi sur la protection sanitaire des animaux (L.R.Q. c. P-42) sera également révisée afin de revoir à la hausse les amendes et les pénalités prévues à l'égard des propriétaires ou gardiens qui infligent de mauvais traitements aux animaux », ajoute l'ordre.

L'ordre poursuivra son enquête sur Le Berger Blanc et imposera des sanctions si des infractions ont été commises. Dans le cas où un exercice illégal de la médecine vétérinaire s'avérait, le Code des professions prévoit des sanctions sévères contre les contrevenants. Des amendes de 1500 $ à 20 000 $ pourraient être infligées aux individus alors que la personne morale s'expose à des amendes oscillant de 3000 $ à 40 000 $.

Quant aux vétérinaires qui accepteraient de travailler dans des conditions contraires aux règlements de l'ordre, ils pourraient être radiés temporairement ou de façon permanente selon le code de déontologie des médecins vétérinaires. Ces derniers s'exposent en plus à des amendes variant de 1000 à 12 000 $ par infraction.

Le mandat de l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec est de protéger le public en contribuant à l'amélioration de la santé et du bien-être des animaux ainsi qu'au maintien de la santé publique. L'Ordre encadre, supporte et surveille la pratique des médecins vétérinaires au Québec.

Un collaborateur de l'émission Enquête a infiltré l'établissement durant quelques semaines. Il a assisté à deux séances d'euthanasie et découvert que les pratiques contreviennent à toutes les normes vétérinaires nord-américaines.

Les injections sont données à froid et les animaux ne meurent pas sur le coup. Dix arrondissements de Montréal ont confié leur service de contrôle animalier à cette fourrière privée. Les avocats de la Ville ont été saisis du dossier. On ignore encore si certains contrats seront résiliés.

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Ca me révolte, ca me fait mal au coeur. Je n'ai vu que des brides du reportage; je suis incapable de regarder des reportages sur la cruauté animale. Je suis amoureuse des animaux et spécialement des chats. Quand j'ai vu un chat se torde de douleur dans sa cage; j'étais tout chavirée. Les larmes me sont venues. Je ne peux croire qu'un être humain soit si cruel, si méchant. Je suis d'accord avec certains d'entre vous qui mentionne que la cruauté commence avant le refuge. Nous sommes une société de consommation et l'animal malheureusement pour certains est un bien de consommation comme pour tous les biens.
J'ai adopté un chat ( car pour moi c'est adopter et non acheter) à la SPCA il y a pratiquement 14 ans. C'est mon bonheur cette chatte. Lorsque je vois des reportages comme celui-là je chérie encore plus ma chatte.
J'espère oh que j'espère qu'il y aura mobilisation des gens pour fermer cette fourrière. Ce sont les taxes des montréalais qui payent pour ça. J'ai signé la pétition pour la fermeture de cette fourrière.
A quand une loi qui protège les animaux et qui ne les considère pas comme un bien meuble.
Je suis tout simplement boulversée. Je sais qu'il y a des atrocités dans le monde que je n'aime mieux pas voir. Je ne veux pas me fermer les yeux, c'est tout simplement que je suis incapable de voir ces atrocités. Ca me glace le sang.

Placeress a écrit : Moi ce que je ne comprend pas c'est qu'il y a des lois.... pourquoi la police n'Est pas déjà là.... on la SPCA, j'sais pas, j'comprend pas ces gens ne soient pas déjà arrêté......

c'est animaquebec qui gere ce genre de dossier et pour l'efficacité on repassera

shaitan a écrit : [...]

c'est animaquebec qui gere ce genre de dossier et pour l'efficacité on repassera

Mets-en, auraient-ils vraiment fait quelque chose si cela n'avait pas été vu à Enquête? Selon ce que j'ai lu sur le web, plusieurs personnes avaient parler de ce qui se passait là-bas et rien ne s'était fait...!
Pour ma part, je n'ai pas été capable de regarder le reportage

Le ministre de l'Agriculture du Québec, Pierre Corbeil, a décidé d'imposer mercredi des mesures correctives à la fourrière le Berger Blanc à Montréal.

Cette structure privée va désormais devoir se soumettre à des conditions bien précises. Concernant l'euthanasie, les actes devront être effectués sous la supervision étroite et directe d'un vétérinaire, et dans une plage horaire prédéterminée pour permettre des contrôles.

« La question de la santé et du bien-être animal est une priorité qui est traitée avec le plus grand sérieux par le gouvernement du Québec. La fourrière Le Berger Blanc doit se conformer aux règles qui encadrent les façons de faire dans ce domaine. Ainsi, toutes les euthanasies doivent être effectuées avec sensibilité et compassion, par une personne autorisée à poser cet acte », a expliqué le ministre dans un communiqué.

Des conditions strictes

L'ordonnance émise par le ministère précise également que les cages ou les enclos des animaux doivent être « suffisamment grands pour permettre à chaque animal de se tenir debout normalement, de se tourner facilement et de se coucher en position complètement allongée ».

La fourrière devra aussi s'engager à ne pas dépasser la capacité d'hébergement avec un nombre trop élevé d'animaux.

Des inspections aléatoires sont prévues pour vérifier le respect de ces conditions imposées par le ministère.

Le mois dernier, un reportage de l'émission Enquête faisait la lumière sur les pratiques cruelles de la plus importante fourrière privée au Canada. Sur les images captées par une caméra cachée, on voyait notamment des animaux souffrir lors des euthanasies et jetés à la poubelle alors qu'ils étaient encore vivants.

Fin de contrats

L'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de Grâce a également décidé mercredi de résilier immédiatement son contrat avec la fourrière Le Berger blanc.

« Tout de suite après ce reportage, j'ai envoyé mes inspecteurs pour regarder comment Le Berger Blanc traite ses animaux, et en même temps j'ai demandé de regarder tout le contrat. Et dans le contrat, il y a une clause qui dit que je peux mettre fin à ce contrat avec un avis de 30 jours », a expliqué Michael Applebaum, maire de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de Grâce.

« Le Berger blanc va recevoir une lettre de demain », a-t-il ajouté.

Le contrat devait se terminer en décembre 2013. L'arrondissement ferait plutôt affaire avec la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA).

Du côté du Plateau-Mont-Royal, les dirigeants de l'arrondissement ont indiqué qu'ils ne renouvèleront pas le contrat avec Le Berger Blanc, qui vient à échéance en juin.

D'autres arrondissements de Montréal et des municipalités de la région pourraient également prendre des décisions en ce sens au cours des prochaines semaines.

La SPCA pourrait toutefois ne pas pouvoir accepter toutes les demandes, en raison des limites de sa capacité d'accueil.

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pucinette a écrit : Le ministre de l'Agriculture du Québec, Pierre Corbeil, a décidé d'imposer mercredi des mesures correctives à la fourrière le Berger Blanc à Montréal.

Cette structure privée va désormais devoir se soumettre à des conditions bien précises. Concernant l'euthanasie, les actes devront être effectués sous la supervision étroite et directe d'un vétérinaire, et dans une plage horaire prédéterminée pour permettre des contrôles.

« La question de la santé et du bien-être animal est une priorité qui est traitée avec le plus grand sérieux par le gouvernement du Québec. La fourrière Le Berger Blanc doit se conformer aux règles qui encadrent les façons de faire dans ce domaine. Ainsi, toutes les euthanasies doivent être effectuées avec sensibilité et compassion, par une personne autorisée à poser cet acte », a expliqué le ministre dans un communiqué.

Des conditions strictes

L'ordonnance émise par le ministère précise également que les cages ou les enclos des animaux doivent être « suffisamment grands pour permettre à chaque animal de se tenir debout normalement, de se tourner facilement et de se coucher en position complètement allongée ».

La fourrière devra aussi s'engager à ne pas dépasser la capacité d'hébergement avec un nombre trop élevé d'animaux.

Des inspections aléatoires sont prévues pour vérifier le respect de ces conditions imposées par le ministère.

Le mois dernier, un reportage de l'émission Enquête faisait la lumière sur les pratiques cruelles de la plus importante fourrière privée au Canada. Sur les images captées par une caméra cachée, on voyait notamment des animaux souffrir lors des euthanasies et jetés à la poubelle alors qu'ils étaient encore vivants.

Fin de contrats

L'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de Grâce a également décidé mercredi de résilier immédiatement son contrat avec la fourrière Le Berger blanc.

« Tout de suite après ce reportage, j'ai envoyé mes inspecteurs pour regarder comment Le Berger Blanc traite ses animaux, et en même temps j'ai demandé de regarder tout le contrat. Et dans le contrat, il y a une clause qui dit que je peux mettre fin à ce contrat avec un avis de 30 jours », a expliqué Michael Applebaum, maire de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de Grâce.

« Le Berger blanc va recevoir une lettre de demain », a-t-il ajouté.

Le contrat devait se terminer en décembre 2013. L'arrondissement ferait plutôt affaire avec la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA).

Du côté du Plateau-Mont-Royal, les dirigeants de l'arrondissement ont indiqué qu'ils ne renouvèleront pas le contrat avec Le Berger Blanc, qui vient à échéance en juin.

D'autres arrondissements de Montréal et des municipalités de la région pourraient également prendre des décisions en ce sens au cours des prochaines semaines.

La SPCA pourrait toutefois ne pas pouvoir accepter toutes les demandes, en raison des limites de sa capacité d'accueil.

Enfin il était temps que quelqu'un agisse.C'est une bonne nouvelle que ce lieu Berger blanc soit surveillé

Affaire Le Berger Blanc
Brigitte Bardot envoie une lettre au maire Tremblay
Agence QMI
06/05/2011 09h57



MONTRÉAL – L’ancienne actrice française Brigitte Bardot, qui défend farouchement le droit des animaux, a envoyé une lettre ouverte au maire de Montréal, Gérald Tremblay, vendredi, pour lui demander de résilier les contrats passés avec Le Berger Blanc.

Dans cette lettre enflammée, Brigitte Bardot dénonce «l’horreur dans le regard des chiens qui attendent "leur tour", entourés de cadavres».

Ces images, diffusées dans un reportage de Radio-Canada, devraient selon elle «hanter» M. Tremblay, et lui «faire prendre la décision de changer radicalement [son] approche de la gestion des animaux» à Montréal.

L’ancienne actrice dénonce également le comportement de l’employé du Berger Blanc, montré dans le reportage.

L'employé devrait, selon Mme Bardot, «être jugé pour de tels actes de cruauté, ce sadisme apparenté à du nazisme».

Brigitte Bardot demande ainsi au maire de Montréal de «prendre les mesures nécessaires pour que la souffrance subie par des centaines d’animaux au fil des jours puisse être reconnue et qu’elle cesse», en résiliant notamment les contrats passés avec «cette horrible société».

Elle demande aussi de mettre en place des mesures alternatives à l’euthanasie, comme «la stérilisation, la mise à l’adoption».

Mme Bardot achève sa missive ainsi: «Malgré les massacres de phoques, véritable génocide animalier et honte de l’humanité, le Québec est un pays civilisé, évolué… Alors pourquoi se conduit-il comme un pays barbare, primaire envers les animaux?»

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Vision Montréal souhaite la création d’une fourrière municipale
MÉTRO
Mis à jour: 06 mai 2011 15:09

Afin que les chats et les chiens abandonnés ne subissent plus de mauvais traitements, Vision Montréal réclame qu’une fourrière municipale soit mise sur pied à Montréal.

La chef de l’opposition officielle, Louise Harel, en a fait la demande par écrit au maire Gérald Tremblay. Elle souhaite qu’à la réunion de juin du conseil municipal, les conditions d’implantation soient exposées, de même que les coûts qu’exigerait un tel service.

Cette fourrière municipale devrait offrir des services de capture, de stérilisation des animaux et d’adoption, selon Vision Montréal.

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, s'est montré ouvert à la proposition du parti de Louise Harel. «[Cette idée] mérite d'être analysée», a-t-il dit vendredi. La mise sur pied d'une fourrière municipale coûterait 5M$, ce qui représente beaucoup d'argent, a toutefois indiqué le maire.

L’émission Enquête de Radio-Canada a démontré il y a deux semaines que des employés du Berger blanc, une fourrière privée qui offre des services à la Ville, maltraitaient les animaux abandonnés. Le gouvernement du Québec a depuis imposé des mesures correctives au Berger blanc, notamment sur les conditions dans lesquelles les euthanasies doivent être pratiquées et sur la taille des cages pour animaux.

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