Vers une récession mondiale?

Votre tribune, la parole est à vous! Débattez d'idées, d'opinions, de sujets chauds de l'actualité ... bref place aux discussions.
Avatar de l’utilisateur
babou214
Caïd de la Causette
Messages : 895
Inscription : mer. sept. 20, 2006 12:00 am

Re: Vers une récession mondiale?

Message par babou214 »

La dette que tous les pays doivent, ils la doivent à qui ?
Entre eux ou aux extra-terrestres ?
.anthurium.
Seigneur de la Causerie
Messages : 6007
Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am

Re: Vers une récession mondiale?

Message par .anthurium. »

babou214 a écrit : [...]


:jap: Ça aide les banques à s'enrichir ;) Et ça donne bonne conscience aux gouvernement qui augmentent leur dette :/
Sans compter que les investisseurs se lancent dans les matières premières et les produits de base. Ce qui a pour conséquence l'augmentation de leurs coût. C'est la meilleurs façon pour les investisseurs de faire de l'argent quand les taux d'intérêts sont bas.(Quoique l'environnement est aussi une meilleurs façon de devenir riche :gla: en plus c'est tellement noble. :lol: )
Je pense qu'un moment donné il va falloir laisser péter la balloune et arrêter de vouloir la patcher avec de nouvelles sortes de patche.
Certains riches perdrons leurs richeses mais de nouveau riches jailliront.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39599
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Anya »

Dette américaine: «Le temps presse», prévient Obama
Publié le 15 juillet 2011 à 08h58 | Mis à jour à 13h41
Tangi Quemener
Agence France-Presse
Washington

Le président Barack Obama a prévenu vendredi les républicains que le «temps presse» pour relever le plafond de la dette et éviter «la fin du monde» que serait un défaut de paiement des États-Unis, tout en se disant ouvert à une proposition «sérieuse» de ses adversaires.

«Le temps presse», a lancé M. Obama au cours d'une conférence de presse à la Maison Blanche. Il a rappelé qu'il avait donné, jeudi, 24 à 36 heures aux élus pour trouver un accord, alors que la menace d'un défaut de paiement des États-Unis début août se précise de plus en plus.

«S'ils (les élus, ndlr) me montrent un plan sérieux, je suis prêt à bouger», a-t-il ajouté. Les négociations organisées quotidiennement cette semaine à la Maison Blanche avec les républicains se sont révélées infructueuses jusqu'à maintenant.

Dans le même temps, M. Obama a qualifié de «pas sérieux» le plan républicain de parvenir à un compromis sans augmenter les impôts. Il a aussi répété sa préférence pour un ambitieux plan de réduction des déficits de 4000 milliards de dollars sur 10 ans.

Faute d'accord, M. Obama a aussi laissé entendre qu'il pourrait soutenir un complexe plan de repli proposé par le chef de la minorité du Sénat, Mitch McConnell. «Il est constructif de dire que si Washington fonctionne comme d'habitude et que rien ne peut aboutir, essayons au moins d'éviter la fin du monde», a-t-il dit, en employant le terme biblique «Armageddon».

Une nouvelle proposition républicaine, révélée vendredi, consisterait à réduire de 2.500 milliards de dollars les dépenses fédérales et limiterait les dépenses de l'administration à un certain pourcentage encore en discussion. En échange du relèvement du plafond de la dette, elle appellerait à ajouter un amendement à la Constitution pour imposer un budget équilibré.

Les républicains souhaitent mettre ce plan au vote la semaine prochaine.

Mais, déjà, M. Obama a disqualifié cette proposition, car elle ne prévoit aucune hausse d'impôts pour les plus aisés. «Le fait de ne rien demander aux plus fortunés d'entre nous (...) ne me paraît pas être un bon plan», a-t-il assuré.

Certains élus du Congrès sont «bloqués dans leur idéologie», a-t-il regretté, une allusion aux républicains soutenus par la mouvance ultraconservatrice du «Tea Party» qui refusent catégoriquement toute hausse d'impôts.

Depuis la mi-mai, la dette fédérale américaine, à 14.294 milliards de dollars, a atteint le maximum autorisé, un problème que le Trésor n'entend pas contourner éternellement et qui requiert un relèvement du plafond légal par un vote du Congrès.

Les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, bloquent pour l'instant, souhaitant qu'on s'attaque au déficit, après avoir cultivé une attitude inverse pendant des années.

Au-delà du 2 août, le défaut de paiement menace, a répété jeudi le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner: «nous n'avons plus beaucoup de temps. Il faut agir» et «profiter de cette occasion pour nous occuper de nos problèmes budgétaires à long terme».

M. Obama estime avoir fait sa part en acceptant de sacrifier d'importants budgets publics et même de toucher aux grands programmes sociaux, au risque de s'aliéner sa base démocrate.

Certains économistes et milieux d'affaires redoutent l'onde de choc pour l'économie mondiale encore convalescente en cas de défaut de paiement.

Mais Barack Obama s'est voulu optimiste vendredi, affirmant que les États-Unis ne sont ni dans la situation de la Grèce, ni dans celle du Portugal.

Il s'est même permis une pique humoristique. «J'ai toujours de l'espoir. Vous ne vous souvenez pas de ma campagne?», a-t-il lancé aux journalistes, en référence au mot «espoir» (hope), slogan démocrate pour la présidentielle de 2008.

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39599
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Anya »

edit: erreur de topic
Dernière modification par Anya le ven. juil. 15, 2011 3:03 pm, modifié 1 fois.
Capuchino
Immortel du Domaine
Messages : 14770
Inscription : dim. avr. 19, 2009 4:08 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Capuchino »

.anthurium. a écrit : [...]


Sans compter que les investisseurs se lancent dans les matières premières et les produits de base. Ce qui a pour conséquence l'augmentation de leurs coût. C'est la meilleurs façon pour les investisseurs de faire de l'argent quand les taux d'intérêts sont bas.(Quoique l'environnement est aussi une meilleurs façon de devenir riche :gla: en plus c'est tellement noble. :lol: )
Je pense qu'un moment donné il va falloir laisser péter la balloune et arrêter de vouloir la patcher avec de nouvelles sortes de patche.
Certains riches perdrons leurs richeses mais de nouveau riches jailliront.
Ca m'inquiète moins pour les très riches (on dirait qu'ils finissent toujours par être riches pareil) que pour la classe moyenne qui a profité des bas taux d'intérêts pour consommer davantage et non pas rembourser leurs dettes et se faire un coussin au cas où. Le pire c'est que quand l'économie commence à aller mal, ça va vite et là tout l'monde est pogné dans une spirale où tout l'monde est vendeur mais il n'y a pas d'acheteurs. Je pense que je suis encore marquée des années 90... :lol:
.anthurium.
Seigneur de la Causerie
Messages : 6007
Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am

Re: Vers une récession mondiale?

Message par .anthurium. »

Capuchino a écrit : [...]

Ca m'inquiète moins pour les très riches (on dirait qu'ils finissent toujours par être riches pareil) que pour la classe moyenne qui a profité des bas taux d'intérêts pour consommer davantage et non pas rembourser leurs dettes et se faire un coussin au cas où. Le pire c'est que quand l'économie commence à aller mal, ça va vite et là tout l'monde est pogné dans une spirale où tout l'monde est vendeur mais il n'y a pas d'acheteurs. Je pense que je suis encore marquée des années 90... :lol:
Oui ça sera très difficile pour la classe moyenne mais ça prends peut être ça pour baisser la pression sur les gens qui s'endettent sans lendemain parce que l'autre le fait. Je ne le dis pas parce que je le souhaite, mais je pense qu'on est rendu là. On gaspille et on ne réalise pas la valeur de l'argent. J'ai peur pour l'avenir de nos enfants et de nos petits enfants car on leur laisse des dettes. On ne donne pas ce que nos ailleuls nous ont donné. Quand tu as des dettes tu n'es pas libre qu'el avenir nous leurs laissons. Un continent endetté, un pays endetté, une province endetté, une ville endetté et des dettes personnelles au lieu d'un héritage. Si au moins nous nous étions endetté pour eux pour avoir des infrastructures A1 et que tout avait été fait en fonction du future ça serait un moindre mal. Mais non ils reste encore tant à faire pour mettre nos infrastructures a jour.
Nos enfants seront de moins en moins libre. Le Québec et toutes ces places de pauvre appartiendront à la Chine. Ces nouveau riches, de plus en plus instruits et travaillant. nous ne pourront plus négocier et nous donneront ce que nous avons pourb éviter de crever de faim.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
Capuchino
Immortel du Domaine
Messages : 14770
Inscription : dim. avr. 19, 2009 4:08 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Capuchino »

.anthurium. a écrit : [...]


Oui ça sera très difficile pour la classe moyenne mais ça prends peut être ça pour baisser la pression sur les gens qui s'endettent sans lendemain parce que l'autre le fait. Je ne le dis pas parce que je le souhaite, mais je pense qu'on est rendu là. On gaspille et on ne réalise pas la valeur de l'argent. J'ai peur pour l'avenir de nos enfants et de nos petits enfants car on leur laisse des dettes. On ne donne pas ce que nos ailleuls nous ont donné. Quand tu as des dettes tu n'es pas libre qu'el avenir nous leurs laissons. Un continent endetté, un pays endetté, une province endetté, une ville endetté et des dettes personnelles au lieu d'un héritage. Si au moins nous nous étions endetté pour eux pour avoir des infrastructures A1 et que tout avait été fait en fonction du future ça serait un moindre mal. Mais non ils reste encore tant à faire pour mettre nos infrastructures a jour.
Nos enfants seront de moins en moins libre. Le Québec et toutes ces places de pauvre appartiendront à la Chine. Ces nouveau riches, de plus en plus instruits et travaillant. nous ne pourront plus négocier et nous donneront ce que nous avons pourb éviter de crever de faim.
Je suis d'accord avec toi. J'espère que ça ne va pas être trop dure, car on est pas trop habitué à se priver. Jusque là au Canada on s'en sort pas si mal malgré tout comparativement aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde.
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39599
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Anya »

Relèvement du plafond de la dette américaine - Le bras de fer se poursuit
Une porte de sortie se dessine, mais d'autres accrochages sont à prévoir
Éric Desrosiers 16 juillet 2011 Actualités économiques

Image

Les jeux de la politique partisane continuent à rapprocher inexorablement le géant américain du moment où il manquerait d'argent pour payer ses dépenses. Si le bon sens devait quand même prévaloir avant la date fatidique du 2 août, le problème de fond n'est pas près d'être réglé.

La partie de tir au poignet politique que se livrent républicains et démocrates sur le relèvement du plafond de la dette américaine s'est poursuivie, cette semaine, à Washington, à la stupéfaction du monde. «Le pays le plus puissant de la planète se remet à peine d'une calamité financière auto-infligée qu'il s'apprête déjà à s'auto-infliger une autre calamité financière aux proportions épiques», se désolait, il y a deux semaines, la revue britannique The Economist.

Le gouvernement fédéral américain a atteint en mai son plafond d'endettement autorisé de 14 300 milliards $US. Selon le département du Trésor, il devrait commencer à manquer d'argent pour honorer toutes ses obligations financières à compter du 2 août, à moins que le Congrès ne relève ce plafond.

Un tel relèvement serait normalement de la routine, le Congrès l'ayant déjà fait à 16 reprises seulement depuis 1993. Mais cette fois-ci, le gouvernement est confronté à une opposition républicaine bien décidée à ne pas laisser passer cette occasion de faire avancer ses idées et de placer ses pions en vue des élections présidentielles de l'année prochaine.

Négociations vaines

Officiellement, cette opposition de droite réclame du gouvernement des compressions budgétaires en échange du rehaussement du plafond de la dette. Il a notamment été question de trouver 2400 milliards d'économies sur 10 ans pour un rehaussement équivalent de la dette, qui devrait permettre au gouvernement de fonctionner jusqu'à la fin de 2012. Ces dernières semaines, le président Obama s'est dit ouvert à des compressions de 2000, et même de 4000 milliards, entre autres dans des programmes sociaux comme Medicaid, Medicare et les pensions, à condition qu'elles s'accompagnent de l'abolition de certains crédits d'impôt et autres passe-droits fiscaux accordés aux riches et aux compagnies, qui équivaudraient à 17 % de l'effort total.

Des voix démocrates ont à peine eu le temps de commencer à se plaindre que les concessions de leur président allaient trop loin que le camp républicain faisait déjà savoir que ses offres étaient totalement inacceptables.

«Les élections de mi-mandat ont amené au Congrès toutes sortes de nouveaux élus de droite beaucoup moins disposés à rechercher des compromis que la vieille garde du Parti républicain, explique Pierre Martin, professeur titulaire de la Chaire d'études politiques et économiques américaines de l'Université de Montréal. Plusieurs ont été élus en promettant explicitement de ne pas augmenter la dette ni les impôts. Pour ces gens, moins d'État est toujours mieux et une impasse au Congrès sur le relèvement du plafond de la dette n'est pas forcément vue comme une mauvaise chose.»

Danger

L'égérie du Tea Party et candidate à l'investiture présidentielle républicaine, Michelle Bachmann, est de ceux-là. Elle se déclarait, cette semaine, fermement opposée à toute hausse du plafond de la dette et qualifiait de «poudre aux yeux» les mises en garde qui pleuvent à ce chapitre sur les États-Unis et leurs élus de droite depuis des semaines.

La Réserve fédérale américaine (Fed), les agences de notation Moody's et Standard & Poor's, le milieu des affaires américain, le concert des économistes et même la Chine, premier créancier étranger des États-Unis, ont supplié, de leur côté, cette semaine, les Américains d'entendre raison et de ne pas asphyxier financièrement leur gouvernement.

Si rien n'est fait, le gouvernement fédéral ne disposera, au mois d'août, que d'un peu plus de la moitié (55 % - 60 %) des rentrées de fonds nécessaires pour faire face à l'ensemble de ses obligations, estimait récemment le Bipartisan Policy Center de Washington. Il serait peu probable qu'il choisisse de cesser de payer les intérêts sur sa dette ou ses principaux programmes sociaux (Medicaid/Medicare et pensions), mais tout le reste pourrait être suspendu, à l'exception des services essentiels.

La seule fois que le plafond de la dette n'a pas été relevé à temps et que Washington a temporairement raté un paiement dû à ses créanciers, c'était en 1979, et cela lui avait coûté une hausse de 60 points de base de ses taux d'intérêt sur certaines obligations, rapportait le mois dernier The Economist. Une telle sanction équivaudrait aujourd'hui à une note salée de 86 milliards en un an, ou 0,6 % du produit intérieur brut.

Les Américains auraient beau, cette fois, continuer de payer les intérêts de leur dette, il n'est pas certain que les agences de notation leur conserveraient leur rutilante cote AAA, a prévenu cette semaine le président de la Fed, Ben Bernanke. «Il se peut que le simple fait de ne pas respecter nos obligations à l'égard de nos citoyens soit suffisant pour amener une décote.»

«On pourrait difficilement surestimer l'impact d'un défaut des États-Unis sur leur dette, dit Pierre Fournier, analyste géopolitique à la Financière Banque Nationale. Certaines choses sont très difficiles à mesurer. La confiance des marchés en est une.»

Plus de la moitié de la dette américaine est détenue par des étrangers. Le moindre doute qui se glisserait dans leur esprit sur le statut des États-Unis comme l'endroit le plus sûr où investir dans le monde pourrait se traduire par la perte d'une partie de l'avantage considérable dont ils disposent actuellement quand vient le temps de se financer. «Ce changement de perception peut s'insinuer lentement et il n'est pas nécessaire de faire défaut pour le nourrir, note-t-il. Le simple spectacle offert par Washington ces temps-ci peut aussi y contribuer. Et je vous prie de me croire, si les États-Unis sont touchés, le monde entier le sera, les Canadiens les premiers.»

Sortie de secours

Inquiète que sa guérilla finisse par la faire passer pour la méchante dans cette histoire, ou pire, qu'elle l'associe au bilan que les électeurs américains dresseront dans un an de l'action économique du gouvernement, la droite américaine a commencé, cette semaine, à chercher une porte de sortie à l'impasse dans laquelle son intransigeance l'a placée. Grand expert des règles parlementaires, le leader républicain au Sénat, Mitch McConnell, a imaginé une procédure qui permettrait au président de relever lui-même le plafond de la dette, aux élus républicains de voter contre, et au président de passer outre grâce à son droit de veto.

À en juger par la réaction des deux camps, la proposition pourrait bien leur servir de position de repli en cas d'échec des négociations sur un plan plus ambitieux.

«Il serait étonnant qu'on ne trouve pas de solution d'ici le 2 août, quoiqu'on ne sait jamais, dit Pierre Martin. Certains républicains seraient parfaitement capables de choisir de faire replonger l'économie américaine pendant les prochains mois, sachant que ce sera le principal facteur sur lequel sera jugé Obama aux élections de 2012.»

Longue et difficile route

L'économie (87 %) et l'emploi (84 %) arrivent devant la réduction des déficits (64 %) dans les préoccupations des Américains, révélait cette semaine le Pew Resarch Center. Un peu plus de la moitié estiment comprendre relativement bien ce débat autour de la dette et presque autant (47 %) disent craindre qu'une hausse du plafond mène à plus de dépenses de l'État. Trois sur cinq s'opposent toutefois à une réduction des principaux programmes sociaux pour réduire les déficits, alors que les deux tiers appuient l'idée du président d'augmenter les impôts sur les revenus de 250 000 $ et plus par année.

La compétitivité économique et la répartition de la richesse n'ont pas cessé de reculer depuis des années aux États-Unis, comme dans la plupart des autres pays industrialisés, note Pierre Fournier. La crise n'a rien fait pour arranger les choses et, n'en déplaise à ces experts qui nous promettent un retour imminent à la normale depuis deux ans, on n'a pas fini d'en ressentir les effets.

«Les républicains se gardent bien de préciser la nature exacte des compressions budgétaires qu'ils réclament, observe-t-il. Mais il faudra bien le faire un jour. Vous verrez à ce moment-là les Américains descendre dans la rue et demander des comptes à leurs élus, comme les gens le font actuellement en Europe.»

http://www.ledevoir.com/economie/actual ... e-poursuit" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39599
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Anya »

Dette Américaine : Le Trésor joue sa dernière carte
Publié le 16 juillet 2011 à 15h09
Par Actu France Soir

Alors que les dirigeants des grands groupes parlementaires ne parviennent pas à trouver un accord pour éviter aux Etats-Unis de se retrouver en défaut de paiement sur leur dette d’ici au 2 août, le Trésor américain a lancé sa dernière "mesure extraordinaire".

« Aujourd’hui, conformément à ce qui avait été annoncé, le département du Trésor va suspendre le réinvestissement des sommes alimentant le Fonds de stabilisation des changes », a indiqué le ministère dans un communiqué. Tandis que démocrates et républicains ne sont toujours pas parvenus à s’entendre sur une solution pour relever la limite légale de la dette publique et que Barack Obama s’impatiente, le Trésor américain a décidé d’opter pour une dernière mesure. « Extraordinaire », celle-ci devrait ainsi permettre de « maintenir le pays sous le plafond légal de la dette publique » et de « prolonger la capacité du Trésor à emprunter jusqu’au 2 août ». Alors que la limite supérieure de la dette américaine a été atteinte en mai (14. 294 milliards de dollars, selon la loi américaine), ce dernier tente depuis de maintenir la situation économique des Etats-Unis sans pour autant augmenter leur endettement. Un véritable jeu d’équilibriste aux enjeux importants. Les agences de notations ont d’ores et déjà menacé de dégrader la note du pays.

"Le temps presse"

Conscient que la crise de la dette américaine risque de compromettre sa réélection, Barack Obama exhorte vivement les dirigeants des grands groupes parlementaires à trouver un accord. Vendredi, le président américain n’a pas hésité à évoquer la « fin du monde » si aucune solution ne venait à être trouver d’ici au 2 août. Conscient des risques encourus par le pays, il s’est même déclaré ouvert à une proposition « sérieuse » de la part des républicains.

http://www.francesoir.fr/actualite/inte ... 19181.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39599
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Anya »

Dette américaine : Obama veut sauver sa peau
La crise de la dette menace la réélection du président américain.
Publié le 16 juillet 2011 à 07h10
Par Sylvain Chazot

Après la mort de Ben Laden, Obama s’imaginait sûrement réélu. Sa cote de popularité est retombée depuis. Le 10 juillet, elle s’établissait à 45 % d’opinions favorables. La situation actuelle n’arrange rien. Si les Etats-Unis ne relèvent pas le plafond de leur dette, le pays sera en cessation de paiement dès le 2 août. En clair, l’Amérique ne pourrait plus s’endetter. Obama sait qu’il ne survivrait pas politiquement à une telle situation. Le président américain a prévenu vendredi que le « temps presse » pour un accord sur la dette, rappelant qu’il avait donné aux républicains entre 24 à 36 heures pour trouver un compromis. « S’ils me montrent un plan sérieux je suis prêt à bouger », a ajouté le président américain au cours d’une conférence à la Maison Blanche. « It’s the economy, stupid ! » (« c’est l’économie, idiot ! »), assénait à l’envie l’équipe de campagne de Bill Clinton en 1992. Ce constat est toujours vrai : l’économie reste le principal sujet de préoccupation des Américains.

39 % d’intention de vote

Barack Obama tente donc, coûte que coûte, de parvenir à un accord pour relever le plafond de la dette car son bilan économique n’est guère reluisant. La crise entamée à l’automne 2008 n’en finit plus ; le taux de chômage demeure élevé (9,20 % en juin). La crise de confiance qui pourrait s’abattre sur l’économie américaine en août n’entre donc pas vraiment dans les plans du président en vue de sa réélection. Pas plus que les menaces de deux agences de notation Moody’s et Standard & Poor’s, d’abaisser la note souveraine des Etats-Unis.

Selon une enquête de l’institut Gallup, si l’élection américaine avait lieu aujourd’hui, 39 % des Américains voteraient pour l’actuel président, 47 % pour le candidat républicain, quel qu’il soit. La seule chance d’Obama ? Permettre aux Etats-Unis d’éviter la cessation de paiement. Démocrates et républicains doivent se mettre d’accord. Le président leur a donné jusqu’à dimanche pour le faire.

http://www.francesoir.fr/actualite/inte ... 19049.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39599
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Anya »

Chronique de Joseph Facal sur la dette américaine
Intervenants : Guy Simard du 98,5 FM
Durée : 10:25
Date : 17/07/2011
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=106574" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39599
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Anya »

La dette américaine - De la bêtise
Serge Truffaut 16 juillet 2011
Actualités économiques

À suivre le bras de fer que les élus républicains poursuivent avec le gouvernement Obama sur fond de dette publique, c'est à se demander si, chez les premiers, la bêtise n'est pas au diapason de l'irresponsabilité et du revers de celle-ci: le fanatisme. Car tout un chacun sait qu'ils ne disposent que de quelques jours pour signer un accord, à moins qu'ils aient décidé de pousser leur pays dans le précipice de la récession.

C'est tout simple: si le 2 août prochain les républicains ne sont pas parvenus à une entente avec la Maison-Blanche sur les remèdes à employer pour résorber en partie une dette abyssale, alors le gouvernement devra déclarer un défaut de paiement. Dans un deuxième temps, si tel est le cas évidemment, il sera contraint de choisir les catégories de personnes qui ne recevront pas leurs salaires ou paiements. Ça pourrait être les retraités, les soldats, les professeurs ou d'autres.

Plus grave, si les républicains s'obstinent à repousser toute hausse d'impôts et écartent de fait tout accord avec Obama, alors l'économie américaine que l'on sait être dans un état peu reluisant sera davantage fragilisée. Qui plus est, selon l'analyse de Ben Bernanke, patron de la Réserve fédérale que l'on ne peut pas suspecter de déviance gauchiste, il s'ensuivrait une crise obligataire assez grave pour étendre ce cauchemar financier à toute la planète. À la mise en garde de ce banquier, on va en ajouter deux autres. Elles émanent de deux journaux n'ayant aucune inclination, eux aussi, pour la rêverie gauchiste; il s'agit du Wall Street Journal et de The Economist. En un mot, ils ont exigé des républicains qu'ils cessent leur cirque.

Car cirque il y a. À preuve, lorsqu'ils ne croisent pas le fer avec les démocrates, ils se crêpent le chignon entre eux. Et toujours sur le front des taxes. Beaucoup d'entre eux étant des convertis à l'économie vaudou — toute baisse d'impôt se paie d'elle-même —, ils ne veulent toujours pas entendre raison. De ce spectacle pitoyable, Moody's et Standard and Poor's ont tiré la conclusion que les politiciens avaient perdu le sens des réalités. Conséquence? Elles sont intervenues cette semaine pour souligner que le risque d'une décote est réel.

Dans cette histoire, il y a un fait économique, un phénomène financier qui en dit long sur la bêtise, il n'y a pas d'autre mot, de cette politique logeant à l'enseigne de l'acharnement à baisser les impôts des riches d'entre les riches. Pour la énième fois, on va rappeler que selon une étude signée par un économiste de l'Université Warwick, au Royaume-Uni, et consacrée aux allégements fiscaux accordés par Ronald Reagan et Bush père, il y a une dizaine d'années de cela, il s'avère que le principal bénéficiaire de ces allégements est en fait l'industrie du luxe, qui est exclusivement... européenne!

On insiste: toute baisse d'impôt est un encouragement à l'exportation de capitaux ou une subvention au luxe. Exemple éloquent entre tous? Bernard Arnault, l'empereur du luxe. Au terme de la première année du premier mandat de Bush fils, année au cours de laquelle ce dernier avait gâté les riches, la fortune d'Arnault était la 26e du monde. Cette année, il s'est hissé au... 4e rang! Mieux ou pire, c'est selon, grâce à tous ces cadeaux fiscaux, Arnault a quadruplé sa fortune (41 milliards). Bref, contrairement aux prétentions des républicains, les baisses allouées ne restent pas aux États-Unis.

Au début de cette année, ces derniers avaient pondu un rapport dans lequel ils soutenaient que la solution au problème que pose la dette était la suivante: la réduction de celle-ci devrait être faite de 85 % de compressions dans le public et 15 % seulement de hausses des taxes. Le plan élaboré par Barack Obama est en phase, à quelques centièmes près, avec celui des républicains (83 % et 17 % respectivement). Et que font-ils depuis plusieurs jours? Ils rejettent ce qu'ils ont proposé. Leur posture se conjugue avec folie et irresponsabilité, et non plus avec calculs politiciens. Tout ce qui leur vient en tête c'est couper, couper, couper. Qui? La masse de leurs concitoyens qui se répartissent entre les pauvres et les classes moyennes. C'est à se demander s'il n'y aurait pas un soupçon d'aryen chez ces républicains.

http://www.ledevoir.com/economie/actual ... -la-betise" onclick="window.open(this.href);return false;
Capuchino
Immortel du Domaine
Messages : 14770
Inscription : dim. avr. 19, 2009 4:08 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Capuchino »

C'est décourageant de voir que le bon sens ne l'emporte pas sur les intérêts personnels. :sarcastic: À vouloir s'acharner comme ça, les Républicains sont prêts à prendre le risque de faire basculer l'économie mondiale. :grr: C'est le déni total devant leur réalité. Je trouve tellement que ça fait américain, on dirait qu'ils sont spécialistes du faire semblant.
.anthurium.
Seigneur de la Causerie
Messages : 6007
Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am

Re: Vers une récession mondiale?

Message par .anthurium. »

Et si les républicains avaient raison?
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
Capuchino
Immortel du Domaine
Messages : 14770
Inscription : dim. avr. 19, 2009 4:08 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Capuchino »

.anthurium. a écrit : Et si les républicains avaient raison?
Je leur souhaite.
Chico_Fan
Seigneur de la Causerie
Messages : 8477
Inscription : mar. nov. 25, 2003 1:00 am

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Chico_Fan »

C'est comme l'évidence même que tout va exploser bientôt. Si c'est pas en août prochain, ce sera une autre fois. Les grosses villes des États-Unis vont ressembler a des villes comme Manille aux Philippines dans une génération ou 2 j'ai bien peur.

Le seul côté positif c'est qu'un moment donné la population va se réveiller face a la globalisation, ce qui est en train de détruire l'Amérique du Nord. Le problème c'est que c'est que plus la population s'appauvrit, plus elle est dépendante du pas cher et du made in China, donc est-ce qu'on pourra renverser la tendance?
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39599
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Anya »

États-Unis: le réservoir se vide
Publié le 18 juillet 2011 à 06h54 | Mis à jour à 06h54
Richard Dupaul
La Presse

(Montréal) La crise financière a fait mal aux Américains qui, selon deux études, ont de moins en moins d'argent en poche pour faire tourner la première économie mondiale.De moins en moins de croissance, de plus en plus de dettes.

L'économie américaine est comme une vieille voiture mal en point, qui consomme toujours plus d'huile à chaque kilomètre qu'elle franchit.

Nos voisins du Sud ont nettement ralenti ces derniers temps, peinant à faire avancer leur économie (croissance de 1,9% au premier trimestre) malgré les centaines de milliards pompées dans le réservoir par le gouvernement et la Réserve fédérale depuis deux ans.

Or, la grosse machine de l'Oncle Sam risque la panne d'ici la fin de 2011 et ce, même si le débat orageux sur le plafond de la dette aboutit sur une entente à Washington. Le problème est le suivant: beaucoup d'Américains auront tout simplement moins d'argent à dépenser.

L'État providence

Dans un rapport publié la semaine dernière, la firme Moody's Analytics expose une faiblesse souvent méconnue de l'économie américaine: la dépendance croissante des consommateurs au soutien de l'État.

La firme a calculé que, pour chaque billet de 10$US qui a abouti dans le portefeuille des Américains l'an dernier, l'équivalent de 2$ provenait des prestations d'assurance emploi, de l'aide alimentaire (les «food stamps») ou d'autres formes de soutien public. En termes relatifs, on est tout près d'un record dans l'histoire des États-Unis à ce chapitre, note Moody's.

Dans les États les plus affectés par la récession, dont la Floride, le Michigan ou l'Ohio, la part de l'aide publique dépasse même les 20%.

L'ennui, c'est que beaucoup de gens perdront ce soutien d'ici la fin 2011 avec l'expiration de l'assurance emploi et d'autres types d'aide.

Au total, Washington privera donc les contribuables de 37 milliards US cette année, évalue Moody's. Cela représente moins de 1% de la consommation américaine en un an, mais c'est suffisant pour freiner une économie déjà au ralenti, disent les experts. Et cela ne tient pas compte des compressions budgétaires envisagées par le gouvernement et qui toucheront les programmes sociaux.

«Si nous n'obtenons pas une création d'emplois plus forte et une hausse des salaires, les consommateurs n'auront pas la même capacité de dépenser et l'économie va s'affaiblir», affirme Mark Zandi, économiste en chef chez Moody's.

Le marché de l'emploi est d'ailleurs en train de tourner au cauchemar pour les Américains. On dénombre près de cinq chômeurs pour chaque poste à pourvoir actuellement aux États-Unis, déplorait le New York Times la semaine dernière.

175$US par mois en moins

D'autres sources montrent aussi à quel point la crise financière a laissé des marques profondes.

La récession de 18 mois, qui a pourtant pris fin officiellement en juin 2009, a amputé 175$US par mois aux dépenses des Américains, selon une nouvelle étude de la banque centrale américaine (Fed).

Cette somme, exprimée en dollars constants de 2005, correspond à la différence entre les dépenses réelles des ménages de décembre 2007 à mai 2011. Or, au 31 mai dernier - soit 42 mois après le début de la récession -, la consommation des Américains était encore inférieure de 1,6% à son sommet d'avant-crise, note l'étude.

C'est sans compter la chute des Bourses et l'effondrement du marché immobilier. Au final, la richesse nette des ménages (la différence entre leur patrimoine et leurs dettes) reste inférieure de 20% à ce qu'elle était avant la récession, selon la Fed.

C'était donc sans surprise qu'on apprenait, jeudi, que la consommation stagne aux États-Unis, avec une faible hausse de 0,1% enregistrée en juin. En somme, le consommateur américain est à bout de souffle.

Vivement l'exportation

Pour relancer l'économie, les États-Unis devront donc se fier presque uniquement aux marchés extérieurs. À ce niveau, les dernières nouvelles sont encourageantes.

Même si les exportations, qui avaient battu des records en avril, ont légèrement baissé de 0,5% en mai, elles restent les deuxièmes dans les annales du pays en importance (175 milliards US en un mois).

Le président Barack Obama a promis, en janvier 2010, de doubler les exportations en cinq ans, ce qui suppose une hausse d'environ 15% par an en moyenne. Après avoir tenu ce rythme en 2010 ("16,7%), elles le font encore sur les cinq premiers mois de 2011 ("16,3%).

Voilà qui est rassurant. Pourvu que l'Europe tienne le coup et que les pays émergents maintiennent une cadence élevée, les États-Unis peuvent au moins compter sur un autre moteur économique. Reste à savoir si celui-ci sera assez puissant pour remorquer la première puissance mondiale.

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... ECRAN1POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39599
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Anya »

Dette: Washington se permet de faire la morale aux Européens
Publié le 18 juillet 2011 à 10h42 | Mis à jour à 11h44
Agence France-Presse
Washington, DC

En pleine crise sur le plafond de la dette de son propre pays, le secrétaire au Trésor des États-Unis, Timothy Geithner, a exhorté les dirigeants européens à agir davantage pour empêcher les difficultés liées à la dette de certains États européens de dégénérer en crise plus large.

«À l'évidence, l'Europe doit s'atteler plus vigoureusement à la tâche de maîtriser le risque d'une escalade de la crise» à l'intérieur de ses frontières, a déclaré M. Geithner lors d'un entretien accordé à la chaîne financière CNBC.

Les dirigeants européens «ont pris un certain nombre de mesures en ce sens au cours des quelques semaines passées», a ajouté le ministre, faisant référence aux efforts en faveur de la Grèce et aux tests de résistance des banques européennes, dont les résultats ont été publiés vendredi.

Pour M. Geithner, «tout cela est constructif, mais le monde a besoin de voir les dirigeants européens agir maintenant ... pour mettre en oeuvre les changements supplémentaires qui contribueront à maîtriser les risques d'une crise plus large».

«Ils ont les moyens de réussir cela sans alourdir encore le fardeau de l'économie mondiale et bien évidemment, c'est ce que nous voulons qu'ils fassent», a-t-il encore estimé.

Le défaut de paiement de l'État sera évité

Timothy Geithner a par ailleurs assuré qu'un accord politique serait signé avant le 2 août pour permettre de relever le plafond de la dette publique et empêcher un défaut de paiement de l'État fédéral américain.

«Chacune des parties ne cesse de répéter qu'un défaut de paiement est exclu», a déclaré M. Geithner lors d'un entretien accordé à la télévision CNBC. «Personne ne va jouer les imbéciles sur ce sujet», a-t-il ajouté, affirmant une nouvelle fois qu'un défaut de paiement de l'État serait «catastrophique» pour le pays, à l'heure où l'économie américaine peine encore à se remettre, et pour le monde entier.

M. Geithner a réitéré que faute d'accord sur un relèvement du plafond de la dette de l'État fédéral d'ici au 2 août, le Trésor ne pourrait plus assurer ses obligations vis-à-vis de ses créanciers.

Fixée par le Congrès à 14.294 milliards de dollars, la limite supérieure de la dette a été atteinte à la mi-mai. Le Trésor use depuis lors d'expédients pour assurer le fonctionnement de l'État sans augmenter l'endettement du pays.

Les négociations en cours depuis plusieurs semaines entre gouvernement et démocrates d'un côté, et républicains de l'autre pour relever le plafond n'ont encore débouché sur rien. Les républicains exigent en échange de leur accord des réductions budgétaires, sans hausse d'impôts, d'une ampleur que les démocrates ne sont pas prêts à accepter.

M. Geithner a assuré sur CNBC voir des signes «encourageants» dans les discussions. «Il y a beaucoup de choses qui se passent» en coulisses, a-t-il affirmé.

«Le Congrès n'a pas d'autre choix que de relever le plafond de la dette», a-t-il conclu. «Les républicains reconnaissent eux aussi cette réalité et refusent d'envisager un défaut de paiement».

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... opeens.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39599
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Anya »

Dette : à propos des baisses d’impôts de l’ère Bush…
Richard Hétu
Le Jeudi 21 juillet 2011 | Mise en ligne à 7h02

Image

Si j’étais Barack Obama, je ferais des photocopies de cet éditorial du Washington Post et je les épinglerais à la porte des bureaux de tous les élus républicains du Congrès qui ont signé la «promesse» de Grover Norquist de s’opposer à toute hausse d’impôts.
http://www.washingtonpost.com/opinions/ ... ml?hpid=z3" onclick="window.open(this.href);return false;

Qui est Norquist? Un lobbyiste à la tête d’une organisation appelée Americans for Tax Reform. Depuis 1985, il a réussi à faire signer sa «promesse» à presque tous les élus républicains du Congrès. Quand George Bush père a rompu cette promesse en 1990, Norquist a juré d’avoir sa tête. Il l’a eue.

Dans la crise de la dette qui se déroule ces jours-ci à Washington, la «promesse» de Norquist est souvent mentionnée pour expliquer le refus des républicains d’accepter l’approche de Barack Obama pour réduire les déficits, une approche combinant des coupes budgétaires et une augmentation des recettes de l’État.

Or, Norquist a confié à l’auteur de l’éditorial du Post qu’il ne considérerait pas le non renouvellement des allégements fiscaux consentis sous l’ère Bush comme une augmentation des impôts. L’élimination de ces baisses d’impôts (qui devaient à l’origine prendre fin au bout de dix ans) augmenterait les recettes de l’État de 4 000 milliards de dollars sur dix ans (le plan Obama prévoit des coupes d’environ 3 000 milliards de dollars et une hausse des recettes d’environ 1 000 milliards de dollars). De dire Norquist au Post :

«Ne pas continuer une réduction d’impôts n’est pas une augmentation d’impôts. Nous ne verrions pas cela de cette façon (comme une trahison de la promesse).»

On verra dans les prochains jours si cette déclaration aura un impact sur les négociations entre la Maison-Blanche et les républicains du Congrès, dont plusieurs se comportent comme s’ils faisaient partie d’un «culte», pour reprendre l’expression du sénateur démocrate d’Iowa Tom Harkin :

«C’est triste à dire mais l’Amérique n’a plus un système à deux partis. Une de nos partis s’est transformé en une sorte de culte animé par une seule et unique obsession : préserver les exemptions fiscales des riches à tout prix.»

http://blogues.cyberpresse.ca/hetu/2011 ... ECRAN1POS4" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39599
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Vers une récession mondiale?

Message par Anya »

Le Vendredi 22 juillet 2011 | Mise en ligne à 8h00
Dette : démocrates au bord de la crise de nerf
Richard Hétu

Unis depuis le début des négociations sur le relèvement du plafond de la dette, les démocrates ont réagi avec alarme et colère hier après avoir eu vent d’un accord possible entre Barack Obama et John Boehner qui prévoirait des coupes budgétaires de 3 000 milliards de dollars sur dix ans sans aucune hausse d’impôts immédiate.

Selon le New York Times et le Washington Post, l’accord envisagé par le chef de la Maison-Blanche et le président de la Chambre des représentants inclurait un engagement d’augmenter les recettes de l’État fédéral par le biais d’une réforme de la fiscalité à venir (on peut lire les articles du Times et du Post à ce sujet ici, ici et ici).

La Maison-Blanche a indiqué qu’aucun accord n’était sur le point d’être conclu entre Obama et Boehner. Plusieurs sénateurs démocrates craignent néanmoins que le président n’abandonne l’approche qu’il défend depuis le début des négociations. Cette approche prévoit la réduction des déficits en combinant coupes budgétaires et hausses d’impôts.

Des sénateurs démocrates s’insurgent également d’avoir été exclus de la dernière ronde des négociations entre Obama et Boehner. Le président a tenté de les rassurer hier lors d’une rencontre de deux heures à la Maison-Blanche à l’issue de laquelle personne n’a fait de commentaires.

À défaut d’un accord d’ici le 2 août permettant le relèvement du plafond de la dette, les États-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement. Le plafond de la dette de 14 300 milliards de dollars a été atteint à la mi-mai.

http://blogues.cyberpresse.ca/hetu/2011 ... ECRAN1POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Répondre

Revenir à « LA TRIBUNE »