Sujet du jour -----> Martineau (décès de M. Layton)
Re: Sujet du jour -----> Martineau (décès de M. Layton)
Bof... du Martineau à l'état pur. Je n'ai jamais saqué ce gars là. Toujours de la foutue controverse et du "Regardez-moi, regardez-moi!!!".
Re: Sujet du jour -----> Martineau (décès de M. Layton)
martineau me fait penser à cette phrase : you can put lipstick to a pig , il will always be a pig
Bof! Personnellement, quand j'ai le goût de me faire une opinion sur la politique, je commence toujours par lire ou écouter les journalistes les plus crédibles pour finir avec les plus insignifiants... Cela va donc ainsi:
1- Manon Cornellier
2- Josée Legault
3- Chantal Hébert
4- Jean-François Lisée
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29384940- Richard Martineau
1- Manon Cornellier
2- Josée Legault
3- Chantal Hébert
4- Jean-François Lisée
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29384940- Richard Martineau
MME C a écrit : Martineau: une "grand yeule" qui fait pas grand chose pour changer ce qu'il critique et n'aime pas. Un chialeux qui fait rien.
Je lui retournerais l'ascenseur en lui citant ce que Jack Layton a légué de plus vrai et de plus juste dans la lettre qu'il a eu le courage d'écrire en sachant qu'il allait mourir:
"Mes amis, l’amour est cent fois meilleur que la haine.
L’espoir est meilleur que la peur. L’optimisme est meilleur que le désespoir. Alors aimons, gardons espoir et restons optimistes. Et nous changerons le monde."
Martineau: t'as manqué une belle occasion de te la fermer...

Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Re: Sujet du jour -----> Martineau (décès de M. Layton)
Martineau je l'aimais quand il ecrivait dans le journal Voir. Mais depuis qu,il est au Journal de Montreal c'est pas fort.
C'est un manque total de respect.
C'est un manque total de respect.
Re: Sujet du jour -----> Martineau (décès de M. Layton)
Il y a des claques dans la face qui se perdent.
Quel manque de respect de sa part! Il aurait pu se retenir jusqu'à la semaine prochaine pour cracher son venin si c'était plus fort que lui.
C'est une insulte dégueulasse envers tous les canadiens qui vivent ce deuil avec sincérité et tristesse.
Faut donc aimer ça attirer l'attention sur sa petite personne....
C'est une insulte dégueulasse envers tous les canadiens qui vivent ce deuil avec sincérité et tristesse.
Faut donc aimer ça attirer l'attention sur sa petite personne....

L’homme seul face à la mort, l’homme face au cancer redoutable faucheur imprévisible.
L’homme face aux traitement misérable de chimiothérapie, de radiothéraphie.
L’homme qui doit faire son deuil de son avenir et qui, au lieu d’acquisition et de projets doit se faire à l’idée de se défaire de ses amis, de ses proches et qui doit envisager la prochaine vie dans son trou noir, espoir d’aucune promesse.
On dépouille l’être de ses gestes politiques, l’histoire s’en chargera, on dépouille l’être de l’irrespectueux pour ne garder que l’essence humaine, moteur de l’âme méritoire.
Voilà le respect que l’on doit à l’être qui vient de nous quitter, au grand voyageur parti vers l’inconnu. On a le goût de l’appeler et lui demander : où es-tu? et comment c’est là-bas?
Cela nous donne l’occasion de poser et de dire au temps: « stop, j’ai une réflexion à faire». Celle de notre propre état d’être humain qui finira douloureusement, courageusement comme lui ou avec toute la violence d’un foudroyant choc intérieur ou extérieur.
Combien de gens aujourd’hui, mercredi recevront le verdict d’une mort promise, lente et insidieuse et qui se retrouve soudainement devant l’inconnu qu’ils doivent rebâtir avec des ressources jamais exploitées jusqu’à lors et ce nouvel état projette les velléités quotidiennes dans une toute autre perspective.
Martineau va à contrecourant et brasse la cage, souvent de facon artificielle, choquante. Ce n’est pas un esprit qui pose une réflexion profonde, mais la plupart du temps en utilisant des artifices, des techniques d’approche de surface avec tout l’impact qu’un journaliste peut avoir de nos jours suite à la réputation qu’il traine derrière lui. Car son plus grand ennemi ne peut être que sa réputation. On le lit de biais avec à l’esprit ce qu’il draine comme énergie devant sa pelle.
L’homme face aux traitement misérable de chimiothérapie, de radiothéraphie.
L’homme qui doit faire son deuil de son avenir et qui, au lieu d’acquisition et de projets doit se faire à l’idée de se défaire de ses amis, de ses proches et qui doit envisager la prochaine vie dans son trou noir, espoir d’aucune promesse.
On dépouille l’être de ses gestes politiques, l’histoire s’en chargera, on dépouille l’être de l’irrespectueux pour ne garder que l’essence humaine, moteur de l’âme méritoire.
Voilà le respect que l’on doit à l’être qui vient de nous quitter, au grand voyageur parti vers l’inconnu. On a le goût de l’appeler et lui demander : où es-tu? et comment c’est là-bas?
Cela nous donne l’occasion de poser et de dire au temps: « stop, j’ai une réflexion à faire». Celle de notre propre état d’être humain qui finira douloureusement, courageusement comme lui ou avec toute la violence d’un foudroyant choc intérieur ou extérieur.
Combien de gens aujourd’hui, mercredi recevront le verdict d’une mort promise, lente et insidieuse et qui se retrouve soudainement devant l’inconnu qu’ils doivent rebâtir avec des ressources jamais exploitées jusqu’à lors et ce nouvel état projette les velléités quotidiennes dans une toute autre perspective.
Martineau va à contrecourant et brasse la cage, souvent de facon artificielle, choquante. Ce n’est pas un esprit qui pose une réflexion profonde, mais la plupart du temps en utilisant des artifices, des techniques d’approche de surface avec tout l’impact qu’un journaliste peut avoir de nos jours suite à la réputation qu’il traine derrière lui. Car son plus grand ennemi ne peut être que sa réputation. On le lit de biais avec à l’esprit ce qu’il draine comme énergie devant sa pelle.
Dernière modification par ploloto le mer. août 24, 2011 4:32 am, modifié 1 fois.
willdoo a écrit : C'est pas comme ci c,étais un homme que l'ont aimait detesté avant et que là ont change d'idée parcequ'il est mort ( comme trudeau)
Beaucoup de gens le respectait même avant sa mort et ce même s'ils n'avaient pas les même idée.
Meme Trudeau, malgre la haine de haine qu il pouvait suciter (moi la premiere), on pouvait lui reconnaitre de grandes qualites malgre tout....
Autre article, ce matin, de Richard Martineau
Touche pas à mon Jack !
Richard Martineau
24/08/2011 04h46
C'est fou comme la maladie peut changer notre perception des gens. Prenez Jack Layton. Lorsque l'ancien chef du NPD était en bonne santé, les Québécois ne lui portaient pas beaucoup d'attention. Sa formation était perçue comme un tiers parti, une sorte de Québec Solidaire folklorique. L'équivalent politique d'une toune de Bruce Cockburn, mettons.
LE PERDANT SYMPATHIQUE
Mais lorsqu'on a appris que Jack Layton avait le cancer, l'homme et la formation qu'il dirigeait ont commencé à nous intéresser. Jack Layton est devenu Jack, le bon Jack, qui sourit face à l'adversité. Les Québécois, on le sait, ont toujours eu un faible pour les «underdogs», les perdants sympathiques qui traînent de la patte et qui font leur possible. C'est comme ça que nous nous percevons : le p'tit de la classe qui fait pitié et qui se fait constamment écoeurer à la récréation. «Regarde, ma-man, le gros Canada m'a encore rentré dedans cet après-midi !» Nous nous sommes donc tout de suite identifiés à cet homme affaibli, mais ô combien courageux. Avec sa mort, qui est survenue beaucoup trop tôt, Jack Layton est devenu un saint, un intouchable, une sorte de frère André de la politique canadienne. Il a cessé d'être un politicien en chair et en os avec ses forces et ses faiblesses pour devenir une légende immortelle.
UNE MILITANTE PRO-CHARIA
Avant-hier, j'ai osé écrire sur mon blogue que contrairement à ce qu'on pouvait lire dans tous les médias du pays, Jack n'était pas sans tache. Par exemple, non seulement nous a-t-il envoyé des candidats qui ne maîtrisaient pas le français aux dernières élections (un manque de délicatesse qui montre que son parti se foutait un peu du Québec), mais en 2008, le NPD a appuyé la candidature de Samira Laouni, une ressortissante du Maroc qui oeuvrait au sein du Congrès islamique canadien (CIC), un lobby ultra religieux qui a milité pour que l'Ontario permette l'instauration de tribunaux de la charia. De plus, il y a quelques années, Jack Layton et sa femme vivaient dans un logement subventionné destiné aux pauvres, alors qu'ils faisaient tous deux un très bon salaire. Vous devriez voir les courriels d'injures que j'ai reçus ! «C'est dégueulasse», «Tu n'as pas le droit», «J'espère que tes enfants ont honte de toi», «T'es un chien», etc. Comme si j'avais roulé l'homme dans la boue sur quatre pages !
«LE DERNIER DES GRANDS»
C'est toujours le même refrain : chaque fois qu'un personnage public décède, on enterre notre sens critique avec sa dépouille. C'était «le dernier esprit libre», «le plus grand artiste du Québec», «le dernier politicien honnête», etc. Jack Layton était un homme formidable, près du peuple, un travailleur acharné qui a toujours défendu la veuve et l'orphelin. Mais ce n'était pas un saint. Ce n'est pas blasphémer sa mémoire que de dire que le parti qu'il dirigeait était le haut-parleur des grandes centrales syndicales qui le finançaient. C'est un fait, une vérité. On pourfend bien les partis qui se font financer par de grosses entreprises en construction, pourquoi on n'aurait pas le droit de lancer la même critique à gauche ?
http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/ric ... 44601.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Touche pas à mon Jack !
Richard Martineau
24/08/2011 04h46
C'est fou comme la maladie peut changer notre perception des gens. Prenez Jack Layton. Lorsque l'ancien chef du NPD était en bonne santé, les Québécois ne lui portaient pas beaucoup d'attention. Sa formation était perçue comme un tiers parti, une sorte de Québec Solidaire folklorique. L'équivalent politique d'une toune de Bruce Cockburn, mettons.
LE PERDANT SYMPATHIQUE
Mais lorsqu'on a appris que Jack Layton avait le cancer, l'homme et la formation qu'il dirigeait ont commencé à nous intéresser. Jack Layton est devenu Jack, le bon Jack, qui sourit face à l'adversité. Les Québécois, on le sait, ont toujours eu un faible pour les «underdogs», les perdants sympathiques qui traînent de la patte et qui font leur possible. C'est comme ça que nous nous percevons : le p'tit de la classe qui fait pitié et qui se fait constamment écoeurer à la récréation. «Regarde, ma-man, le gros Canada m'a encore rentré dedans cet après-midi !» Nous nous sommes donc tout de suite identifiés à cet homme affaibli, mais ô combien courageux. Avec sa mort, qui est survenue beaucoup trop tôt, Jack Layton est devenu un saint, un intouchable, une sorte de frère André de la politique canadienne. Il a cessé d'être un politicien en chair et en os avec ses forces et ses faiblesses pour devenir une légende immortelle.
UNE MILITANTE PRO-CHARIA
Avant-hier, j'ai osé écrire sur mon blogue que contrairement à ce qu'on pouvait lire dans tous les médias du pays, Jack n'était pas sans tache. Par exemple, non seulement nous a-t-il envoyé des candidats qui ne maîtrisaient pas le français aux dernières élections (un manque de délicatesse qui montre que son parti se foutait un peu du Québec), mais en 2008, le NPD a appuyé la candidature de Samira Laouni, une ressortissante du Maroc qui oeuvrait au sein du Congrès islamique canadien (CIC), un lobby ultra religieux qui a milité pour que l'Ontario permette l'instauration de tribunaux de la charia. De plus, il y a quelques années, Jack Layton et sa femme vivaient dans un logement subventionné destiné aux pauvres, alors qu'ils faisaient tous deux un très bon salaire. Vous devriez voir les courriels d'injures que j'ai reçus ! «C'est dégueulasse», «Tu n'as pas le droit», «J'espère que tes enfants ont honte de toi», «T'es un chien», etc. Comme si j'avais roulé l'homme dans la boue sur quatre pages !
«LE DERNIER DES GRANDS»
C'est toujours le même refrain : chaque fois qu'un personnage public décède, on enterre notre sens critique avec sa dépouille. C'était «le dernier esprit libre», «le plus grand artiste du Québec», «le dernier politicien honnête», etc. Jack Layton était un homme formidable, près du peuple, un travailleur acharné qui a toujours défendu la veuve et l'orphelin. Mais ce n'était pas un saint. Ce n'est pas blasphémer sa mémoire que de dire que le parti qu'il dirigeait était le haut-parleur des grandes centrales syndicales qui le finançaient. C'est un fait, une vérité. On pourfend bien les partis qui se font financer par de grosses entreprises en construction, pourquoi on n'aurait pas le droit de lancer la même critique à gauche ?
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- ornitho-max
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : lun. janv. 17, 2005 1:00 am
Martineau se calle de plus en plus.
"Mais lorsqu'on a appris que Jack Layton avait le cancer, l'homme et la formation qu'il dirigeait ont commencé à nous intéresser. "
C'est carrément faux. Personnellement, j'aimais déjà beaucoup Jack avait l'annonce de son premier cancer. Martineau dit un peu n'importe quoi. Je crois que personne ici à appeller Jack un saint. Les saints ça n'existe pas. Mais à la mort d'un homme politique ou d'un autre tu de rapelle des qualités de l'homme. Jack était honnête, un combatant, une inspiration avec de bonnes valeurs. Je rendrais tout autant hommage à n'importe quel autre homme politique, parce que je les admire tous d'une manière, meme ceux que j'aime moins
"Mais lorsqu'on a appris que Jack Layton avait le cancer, l'homme et la formation qu'il dirigeait ont commencé à nous intéresser. "
C'est carrément faux. Personnellement, j'aimais déjà beaucoup Jack avait l'annonce de son premier cancer. Martineau dit un peu n'importe quoi. Je crois que personne ici à appeller Jack un saint. Les saints ça n'existe pas. Mais à la mort d'un homme politique ou d'un autre tu de rapelle des qualités de l'homme. Jack était honnête, un combatant, une inspiration avec de bonnes valeurs. Je rendrais tout autant hommage à n'importe quel autre homme politique, parce que je les admire tous d'une manière, meme ceux que j'aime moins
Pauvre Martineau: même un cancer serait incapable de me le rendre sympathique, pas plus que le cancer de la prostate d'André Arthur m'a fait apprécier ce dernier. Si cela lui arriverait, j'aurais par contre la décence de ne pas l'insulter publiquement pendant sa maladie et je n'irais pas cracher sur sa tombe.
Dernière modification par Fouinard le mer. août 24, 2011 3:14 pm, modifié 2 fois.
Fouinard a écrit : Pauvre Martineau: même un cancer serait incapable de me le rendre sympathique, pas plus que le cancer de la prostate d'André Arthur m'a fait apprécier ce dernier. Si cela lui arriverait, j'aurais par contre la décence de ne pas l'insulter publiquement pendant sa maladie et je n'irais pas cracher sur sa tombe.
Pas mal dans le mille ton post.....

J'aime beaucoup les chroniqeurs qui provoquent et choquent mais le problème avec Martineau, c'est que je finis toujours par être choquée après lui comme personne, jamais après son sujet ! Il ne me fait pas du tout réfléchir par ses écrits.Danie a écrit : Martineau n'est pas un journaliste mais un chroniqueur.
Il aime provoquer et il réussit.
Prendre un petit détail qui choque, le monter en épingle et le mettre dans un contexte élargit, voilà sa technique...