Les contribuables devraient-ils payer pour les avortements?
Mise à jour: 18/08/2006 20h20
LCN
Remboursement d'avortements
«Une victoire pour la liberté des femmes»
L’Association pour l’accès à l’avortement se réjouit de la décision de la Cour supérieure d’obliger Québec à rembourser des femmes qui ont payé pour l’opération.
«Ce n'est pas une victoire des cliniques, c'est une victoire des femmes, qui a été soutenue par une association qui compte des femmes, des hommes, des médecins, des infirmières et un peu toutes sortes de gens qui supportent la liberté de choix pour les femmes», soutient, Claude Paquin, président de l’association.
Québec devra verser 13M$ aux femmes qui ont été avortées entre 1999 et 2006. C'est ce qu'a déterminé la Cour supérieure du Québec dans un jugement qui condamne le gouvernement.
C'est une action collective qui regroupe au moins 40 000 femmes qui ont déboursé en moyenne 300$ pour un avortement dans une clinique privée entre 1999 et 2006. Elles seront toutes remboursées.
Le jugement de la Cour supérieure conclut que le gouvernement du Québec a violé sa propre loi en ne défrayant pas les coûts d'un avortement, qu'il s'agit en fait d'un service couvert par l'assurance maladie.
Pour le moment, le jugement se limite aux femmes faisant partie de l'action collective. L'avortement de devient donc pas gratuit en clinique privée.
Du côté du gouvernement, on se donne du temps avant de commenter. «Apparemment, on me dit qu'il y a un jugement qui clarifie cette question-là. Je vais étudier le jugement, demander à nos experts leurs commentaires et on commentera ça ultérieurement», affirme le ministre de la Santé, Philippe Couillard.
Le gouvernement du Québec dispose de 30 jours pour en appeler de la décision. S'il ne s'y oppose pas, il faudra alors établir les modalités de remboursement pour les femmes, ce qui pourrait prendre un certain temps.
__________________________________________________
Je ne le comprend pas ce recours. Cela veut-il dire que certains services que j'ai payé à une clinique et qui était disponible gratuitement au CLSC pourrait m'être remboursé.
LCN
Remboursement d'avortements
«Une victoire pour la liberté des femmes»
L’Association pour l’accès à l’avortement se réjouit de la décision de la Cour supérieure d’obliger Québec à rembourser des femmes qui ont payé pour l’opération.
«Ce n'est pas une victoire des cliniques, c'est une victoire des femmes, qui a été soutenue par une association qui compte des femmes, des hommes, des médecins, des infirmières et un peu toutes sortes de gens qui supportent la liberté de choix pour les femmes», soutient, Claude Paquin, président de l’association.
Québec devra verser 13M$ aux femmes qui ont été avortées entre 1999 et 2006. C'est ce qu'a déterminé la Cour supérieure du Québec dans un jugement qui condamne le gouvernement.
C'est une action collective qui regroupe au moins 40 000 femmes qui ont déboursé en moyenne 300$ pour un avortement dans une clinique privée entre 1999 et 2006. Elles seront toutes remboursées.
Le jugement de la Cour supérieure conclut que le gouvernement du Québec a violé sa propre loi en ne défrayant pas les coûts d'un avortement, qu'il s'agit en fait d'un service couvert par l'assurance maladie.
Pour le moment, le jugement se limite aux femmes faisant partie de l'action collective. L'avortement de devient donc pas gratuit en clinique privée.
Du côté du gouvernement, on se donne du temps avant de commenter. «Apparemment, on me dit qu'il y a un jugement qui clarifie cette question-là. Je vais étudier le jugement, demander à nos experts leurs commentaires et on commentera ça ultérieurement», affirme le ministre de la Santé, Philippe Couillard.
Le gouvernement du Québec dispose de 30 jours pour en appeler de la décision. S'il ne s'y oppose pas, il faudra alors établir les modalités de remboursement pour les femmes, ce qui pourrait prendre un certain temps.
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Je ne le comprend pas ce recours. Cela veut-il dire que certains services que j'ai payé à une clinique et qui était disponible gratuitement au CLSC pourrait m'être remboursé.
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Fabine a écritMise à jour: 18/08/2006 20h20
Je ne le comprend pas ce recours. Cela veut-il dire que certains services que j'ai payé à une clinique et qui était disponible gratuitement au CLSC pourrait m'être remboursé.
C'est exactement la question que je me pose aussi....ça peut venir créer un précédent qui va ouvrir la porte à pleins de poursuites non? Si je fais abstraction de mes positions sur le sujet et que je ne donne mon opinion QUE sur ce jugement...ben je suis pas d'accord. Ces femmes ont décidés d'aller en clinique privé, donc étaient prêtes à en assumer le coût plutôt que d'aller au public...en quoi faudrait que l'on paie ça. J'ai passé une écho en clinique pour aller plus vite...va-t-on me rembourser parce que c'est un service assuré?
Je ne comprends pas plus que toi Fabine... m'a aller me coucher pour être capable d'ouvrir l'oeil et lire la Presse demain!
Je ne le comprend pas ce recours. Cela veut-il dire que certains services que j'ai payé à une clinique et qui était disponible gratuitement au CLSC pourrait m'être remboursé.
C'est exactement la question que je me pose aussi....ça peut venir créer un précédent qui va ouvrir la porte à pleins de poursuites non? Si je fais abstraction de mes positions sur le sujet et que je ne donne mon opinion QUE sur ce jugement...ben je suis pas d'accord. Ces femmes ont décidés d'aller en clinique privé, donc étaient prêtes à en assumer le coût plutôt que d'aller au public...en quoi faudrait que l'on paie ça. J'ai passé une écho en clinique pour aller plus vite...va-t-on me rembourser parce que c'est un service assuré?
Je ne comprends pas plus que toi Fabine... m'a aller me coucher pour être capable d'ouvrir l'oeil et lire la Presse demain!
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Rénatane a écrit
Moi je parle d'un cout de base.....de sorte a découragée certaines personnes a utilisés ce moyens comme contraception......
Quelqu'un qui a subit un avortement une seule fois, n'aura jamais l'idée une seule seconde de repasser par là en se servant de ce moyen comme contraception...Je ne dis pas que ça ne se fait pas, je dis que ce n'est pas délibérément décidé d'avance. --Message edité par puce28 le 2006-08-19 03:05:59--
Moi je parle d'un cout de base.....de sorte a découragée certaines personnes a utilisés ce moyens comme contraception......
Quelqu'un qui a subit un avortement une seule fois, n'aura jamais l'idée une seule seconde de repasser par là en se servant de ce moyen comme contraception...Je ne dis pas que ça ne se fait pas, je dis que ce n'est pas délibérément décidé d'avance. --Message edité par puce28 le 2006-08-19 03:05:59--
"L'âme n'a point de secret que la conduite ne révèle."
tipet a écrit
Dans ce cas, je vais dire comme Nikki., revoyons le principe de l'assurance-maladie au complet. Sinon on en trouvera toujours des cas comme ça...
Une tentative de suicide, devrait-on payer pour sauver la personne?
Devrait-on payer pour soigner le cancer au poumons du fumeur?
Devrait-on payer pour soigner le chauffard ivre qui a eu un accident?
C'est exactement ce que je pensais. Les hôpitaux regorgent de gens qui ont des problèmes de santé à cause de l'utilisation du tabac. Devrions-nous arrêter de payer pour leur traitement de chimiothérapie ou autre pour que ça dissuade les gens à fumer??? Le système de santé ici au Québec est gratuit pour tous, pour les drogués, les alcooliques, les fumeurs ainsi que pour les femmes qui ont à faire ce choix. On paye ou on paye pas voilà.
Dans ce cas, je vais dire comme Nikki., revoyons le principe de l'assurance-maladie au complet. Sinon on en trouvera toujours des cas comme ça...
Une tentative de suicide, devrait-on payer pour sauver la personne?
Devrait-on payer pour soigner le cancer au poumons du fumeur?
Devrait-on payer pour soigner le chauffard ivre qui a eu un accident?
C'est exactement ce que je pensais. Les hôpitaux regorgent de gens qui ont des problèmes de santé à cause de l'utilisation du tabac. Devrions-nous arrêter de payer pour leur traitement de chimiothérapie ou autre pour que ça dissuade les gens à fumer??? Le système de santé ici au Québec est gratuit pour tous, pour les drogués, les alcooliques, les fumeurs ainsi que pour les femmes qui ont à faire ce choix. On paye ou on paye pas voilà.
"L'âme n'a point de secret que la conduite ne révèle."
Chico_Fan a écrit
Ca va avec ma ligne de pensée... Il me semble qu'il faut trouver un juste milieu entre responsabilité individuelle et collective. À partir du moment que ce n'est pas une question de santé urgente ou de vie ou de mort, il me semble que la logique veut que la personne qui désire profiter du service débourse au moins quelque chose.
Sinon, ca met en place un système où la notion de responsabilité individuelle est inexistante, si au bout du compte le service offert est gratuit. Pour moi une responsabilité individuelle est de ne pas faire payer tout le monde pour le choix de fumer et pourtant c'est ce que notre système de santé permet.
Ca va avec ma ligne de pensée... Il me semble qu'il faut trouver un juste milieu entre responsabilité individuelle et collective. À partir du moment que ce n'est pas une question de santé urgente ou de vie ou de mort, il me semble que la logique veut que la personne qui désire profiter du service débourse au moins quelque chose.
Sinon, ca met en place un système où la notion de responsabilité individuelle est inexistante, si au bout du compte le service offert est gratuit. Pour moi une responsabilité individuelle est de ne pas faire payer tout le monde pour le choix de fumer et pourtant c'est ce que notre système de santé permet.
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puce28 a écrit Pour moi une responsabilité individuelle est de ne pas faire payer tout le monde pour le choix de fumer et pourtant c'est ce que notre système de santé permet.
La taxe perçut via la cigarette finance amplement les hôpitaux. On ne coûtes rien au système au contraire, on fincance pour les soins des non fumeurs.
Par contre, je vais comparer autrement.
Arrêtons de payer pour ceux qui ont contracter le Sida, des MTS , des Hépatites alors (sauf pour l'avoir contracter par transfusion sanguine)se sont tous des maladies attrapées par des relations sexuelles non protégés et condom percé ou viol non? Et pour certain, c'était leur choix de ne pas se protéger pendant l'acte
La taxe perçut via la cigarette finance amplement les hôpitaux. On ne coûtes rien au système au contraire, on fincance pour les soins des non fumeurs.
Par contre, je vais comparer autrement.
Arrêtons de payer pour ceux qui ont contracter le Sida, des MTS , des Hépatites alors (sauf pour l'avoir contracter par transfusion sanguine)se sont tous des maladies attrapées par des relations sexuelles non protégés et condom percé ou viol non? Et pour certain, c'était leur choix de ne pas se protéger pendant l'acte
À mon avis faire payer l'avortement aux femmes seraient de revenir des années en arrière. Oui il y a des femmes qui se servent de l'avortement comme moyen de contraception et j'en connais une. Je serais d'avis qu'après deux avortements la femme devrait payer mais pas avant. Elle reçoit une facture et doit assumer les coûts.
Il est rare, à mon avis, qu'une femme se fasse avorter deux fois pour une histoire de mauvais timing, le geste est assez lourd à porter.
Il est rare, à mon avis, qu'une femme se fasse avorter deux fois pour une histoire de mauvais timing, le geste est assez lourd à porter.
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mousseline a écrit
C'est exactement la question que je me pose aussi....ça peut venir créer un précédent qui va ouvrir la porte à pleins de poursuites non? Si je fais abstraction de mes positions sur le sujet et que je ne donne mon opinion QUE sur ce jugement...ben je suis pas d'accord. Ces femmes ont décidés d'aller en clinique privé, donc étaient prêtes à en assumer le coût plutôt que d'aller au public...en quoi faudrait que l'on paie ça. J'ai passé une écho en clinique pour aller plus vite...va-t-on me rembourser parce que c'est un service assuré?
Je ne comprends pas plus que toi Fabine... m'a aller me coucher pour être capable d'ouvrir l'oeil et lire la Presse demain!
Dis moi, ton écho, l'as tu payée de ta poche ou se sont tes assurances qui l'ont payés? Car si se sont tes assurances nos primes vont toutes montés pour assumer ces frais là. Se que notre gouvernement ne débourse plus via le privé, on le repaies via nos primes d'assurance alors? Elle est ou la différence dis moi?
C'est exactement la question que je me pose aussi....ça peut venir créer un précédent qui va ouvrir la porte à pleins de poursuites non? Si je fais abstraction de mes positions sur le sujet et que je ne donne mon opinion QUE sur ce jugement...ben je suis pas d'accord. Ces femmes ont décidés d'aller en clinique privé, donc étaient prêtes à en assumer le coût plutôt que d'aller au public...en quoi faudrait que l'on paie ça. J'ai passé une écho en clinique pour aller plus vite...va-t-on me rembourser parce que c'est un service assuré?
Je ne comprends pas plus que toi Fabine... m'a aller me coucher pour être capable d'ouvrir l'oeil et lire la Presse demain!
Dis moi, ton écho, l'as tu payée de ta poche ou se sont tes assurances qui l'ont payés? Car si se sont tes assurances nos primes vont toutes montés pour assumer ces frais là. Se que notre gouvernement ne débourse plus via le privé, on le repaies via nos primes d'assurance alors? Elle est ou la différence dis moi?
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C'est fou mais je paies une prime d'assurance au travail, mon conjoint aussi, la prime à doublé en un an en plus de nous faire couper certain service à lasquelles on avaient droits, alors.......... aux privé , on repaies d'une certaine manière Je paies pour le public via mes impôts, je repaies pour le privé via mes assurances
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Je rêve du jour ou ou n'avorteras plus. C'est un crime terrible. Ce qui est pire encore que la fille qui avorte c'est une société qui banalise ce massacre.
Je sais que je choque car au Québec on est une société tellement évoluée. Mais moi ça me fend le coeur de penser à tout le sang que le québec a sur les mains.
Je sais que je choque car au Québec on est une société tellement évoluée. Mais moi ça me fend le coeur de penser à tout le sang que le québec a sur les mains.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Rénatane a écritN'empêche , que l'on va devoir trouver les priorités en matière de soins de santé.......le système craque de toute part déja......On va devoir augmenter les impots en tabarouette si on veux tous les services gratuits......
C'est ce que je pense aussi... Sans vouloir induire personne dans l'erreur, comment pouvons-nous se payer tout « gratosss » quand seulement 40% des contribuables paient de l'impôt? Me semble avoir lu ça quelque part aussi mais je n'affirme pas...
C'est ce que je pense aussi... Sans vouloir induire personne dans l'erreur, comment pouvons-nous se payer tout « gratosss » quand seulement 40% des contribuables paient de l'impôt? Me semble avoir lu ça quelque part aussi mais je n'affirme pas...
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
.anthurium. a écritJe rêve du jour ou ou n'avorteras plus. C'est un crime terrible. Ce qui est pire encore que la fille qui avorte c'est une société qui banalise ce massacre.
Je sais que je choque car au Québec on est une société tellement évoluée. Mais moi ça me fend le coeur de penser à tout le sang que le québec a sur les mains.
Dans le présent sujet, je n'ai lu nulle part que les gens banalisaient l'avortement. Au contraire, toute la discussion repose sur un argumentaire sérieux et respectueux des idées véhiculées par chacun des participants. Si toute société confondue discutait avec autant de sérieux et de souci que les gens le font présentement, nous nous en porterions que mieux... La guerre deviendrait ainsi l'apanage de jeux vidéos et encore.
La dernière partie de ton message me fait frémir... Je ne trouve pas les mots pour la commenter. Je vais y repenser je crois.
Je sais que je choque car au Québec on est une société tellement évoluée. Mais moi ça me fend le coeur de penser à tout le sang que le québec a sur les mains.
Dans le présent sujet, je n'ai lu nulle part que les gens banalisaient l'avortement. Au contraire, toute la discussion repose sur un argumentaire sérieux et respectueux des idées véhiculées par chacun des participants. Si toute société confondue discutait avec autant de sérieux et de souci que les gens le font présentement, nous nous en porterions que mieux... La guerre deviendrait ainsi l'apanage de jeux vidéos et encore.
La dernière partie de ton message me fait frémir... Je ne trouve pas les mots pour la commenter. Je vais y repenser je crois.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Rénatane a écritN'empêche , que l'on va devoir trouver les priorités en matière de soins de santé.......le système craque de toute part déja......On va devoir augmenter les impots en tabarouette si on veux tous les services gratuits......
Ça, je ne peux qu'être d'accord avec toi.. Le système est à revoir, on ne peux plus tout se payer avec les moyens qu'on a...
Ça, je ne peux qu'être d'accord avec toi.. Le système est à revoir, on ne peux plus tout se payer avec les moyens qu'on a...
Nikki. a écrit
Ça, je ne peux qu'être d'accord avec toi.. Le système est à revoir, on ne peux plus tout se payer avec les moyens qu'on a...
Ça, je ne peux qu'être d'accord avec toi.. Le système est à revoir, on ne peux plus tout se payer avec les moyens qu'on a...
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Hier soir j'ai mis l'article concernant le recours contre le gouvernement pour le remboursement des frais payés pour un avortement dans les cliniques privées. Je ne comprenais pas trop le principe.
Ce matin j'ai lu l'article plus en profondeur dans La Presse et compris que dans un sens c'est bien vrai qu'il ne peut avoir de liste d'attente et de long délai pour un avortement. D'ailleurs pourrions-nous penser à une liste d'attente pour un accouchement, malgré que ça commence à exister pour les césariennes prévues mais ceci est un autre débat.
J'ai un article pas mal intéressant sur le sujet, il y a l'argument du délai bien entendu et aussi celui du confort et des services améliorés dans une clinique privée. Pour le dernier point je crois que c'est bien réel mais pas seulement pour l'avortement mais pour l'ensemble des services. D'ailleurs ce n'est pas tout l'avortement que les femmes doivent payer mais les services supplémentaires de confort. Pour ce dernier point l'argument devrai servir pour tous les types de soins des services de la santé.
http://persil2.si.uqam.ca/nobel/campus/ ... icleid=408
Avortement Noée Murchison
En 2005, Sophie (nom fictif) s'est rendue à l'Hôpital général de Montréal pour un avortement. «J'ai pris un an à me remettre», dit-elle. Après sept heures passées dans une salle comble, elle se souvient avoir crié de douleur pendant l'intervention. «Ils te donnent une petite pilule une demi-heure avant l'opération pour te calmer les nerfs. Ils gèlent le col de l'utérus avec une piqûre, ce qui fait mal, indique Sophie. Mais l'avortement se passe à l'intérieur de l'utérus, donc tu le sens.»
Lorsque vient le temps d'interrompre une grossesse, les Québécoises peuvent choisir entre un avortement gratuit dans les hôpitaux et les CLSC, ou une intervention en clinique privée dont les coûts peuvent s'élever jusqu'à 300 $. L'attente jusqu'à quatre fois plus longue et l'absence de choix de médication contre la douleur font que l'interruption volontaire de grossesse (IVG) peut toutefois devenir un cauchemar pour celles qui font appel au réseau public.
«Il y a chez certains médecins du système public une tendance à faire vivre aux patientes une expérience plus traumatisante que nécessaire», affirme le médecin et directeur médical de la clinique Fémina, Claude Paquin. Selon lui, les femmes traitées dans les hôpitaux et les CLSC ne se voient souvent pas offrir la sédation consciente, une option pourtant disponible. Le choix du protocole d'anesthésie incombe aux médecins et plusieurs vont au plus rapide avec une médication orale moins efficace. La coordonnatrice de la Fédération québécoise pour le planning familial, Monika Dunn, indique que la qualité des services est inégale dans le réseau public. «Certains endroits ne présentent pas d'attente et offrent un counseling adéquat, mais ailleurs les femmes déplorent un manque de services.»
L'attente, le mal intense et le formulaire de consentement à signer seule dans une pièce sont tous des souvenirs que garde Véronique (nom fictif) de l'avortement qu'elle a subi en 2000 à l'Hôpital général juif. «Personne ne te parle. Tu sens absolument toute la douleur pendant l'intervention.» Alors étudiante au cégep, Véronique a attendu deux semaines avant d'obtenir un rendez-vous. «C'était long, raconte-t-elle. Je ne pensais pas à l'école du tout et je savais qu'à chaque jour le fœtus se développait un peu plus.» À son avis, ce délai peut affecter la décision des femmes. «Si quelqu'un se fait dire d'attendre et n'a pas les moyens d'aller au privé, elle peut décider de garder l'enfant alors qu'elle n'est pas dans une situation propice.»
Un accès à deux vitesses
Les délais moyens d'attente pour une IVG sont de deux semaines à un mois dans le réseau public, selon Monika Dunn. «Lorsqu'une femme décide de se faire avorter, souligne-t-elle, le stress augmente avec les jours. L'idéal serait de réduire le temps d'attente à moins d'une semaine.» Contrairement aux institutions publiques, les cliniques privées de l'île de Montréal contactées par Montréal Campus offrent toutes des rendez-vous à l'intérieur d'une période de cinq à sept jours. Au Centre de santé des femmes de Montréal (CSFM), un organisme sans but lucratif avec une approche féministe, ce délai est de une à deux semaines. Ces établissements offrent aussi un service de pré-rencontres confidentielles, un numéro d'urgence, une information complète sur la contraception. De plus, les patientes choisissent elles-mêmes la médication contre la douleur.
Pour Sophie, qui a aussi connu un avortement en établissement privé à la clinique médicale Fémina, la différence avec le réseau public est grande. «Au privé, les infirmières sont humaines et vraiment attentives, ce qui est sécurisant . Tu reçois une drogue par intraveineuse pour calmer la douleur, indique-t-elle. J'ai l'impression d'avoir dormi pendant dix minutes et je n'ai même pas pleuré, alors qu'à l'hôpital, tu n'as pas le choix de pleurer tellement c'est douloureux.» Se relever d'une IVG est d'autant plus difficile si l'expérience a été traumatisante. «Pendant les jours qui suivent, ça change tout. Tu sais que tu n'es plus enceinte, mais tu n'as pas le temps d'angoisser à chaque étape, de vouloir t'en aller parce que ça fait trop mal, raconte Sophie. Tu gardes plutôt un souvenir vague.»
La qualité des services offerts en cliniques privées n'est cependant pas à la portée de toutes. Selon Monika Dunn, 20 % des femmes qui se font avorter au Québec doivent payer pour l'intervention. «Les patientes présentent leur carte d'assurance-maladie, explique l'agente d'information en santé du CSFM Joanne B. de Passillé, mais le montant remboursé par la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) n'a pas été augmenté depuis 20 ans et est insuffisant.» Malgré un soutien financier de l'Agence de développement de Montréal-Centre, l'OSBL est déficitaire et doit demander un don de 40 $ à 100 $ aux patientes. En clinique privée, la portion des frais qui n'est pas couverte par la RAMQ s'élève en moyenne à 300 $ pour un avortement de premier trimestre et atteint 500 $ pour une grossesse plus avancée.
«Il est clair que c'est un système à deux vitesses, indique le docteur Claude Paquin. C'est aussi un régime qui, selon nous, est illégal en vertu de la loi fédérale sur les services de santé.» Le médecin appuie le recours collectif intenté contre le gouvernement du Québec par l'Association pour l'accès à l'avortement. La cause, qui est présentement en délibéré, pourrait forcer le gouvernement du Québec à couvrir la totalité des frais pour tous les avortements, tant au privé qu'au public. Depuis 1984, la Loi canadienne sur la santé reconnaît l'avortement comme un acte médicalement nécessaire. Les provinces doivent donc rendre ce service accessible et gratuit à toutes. Mais à l'heure actuelle, quatre provinces, dont le Québec, ne remboursent pas la totalité des frais de l'intervention si celle-ci n'est pas faite dans le réseau public.
«Tout le monde a droit à l'avortement gratuit, plaide Claude Paquin. Nous sommes optimistes quant au résultat du procès.» Si la décision, qui doit être rendue dans les six prochains mois, donne gain de cause à l'Association pour l'accès à l'avortement, les cliniques privées auront à relever le défi d'offrir le même service aussi rapidement à toutes. Les femmes pourraient alors accéder aux services d'un personnel attentif qui se consacre à l'avortement, peu importe la taille de leur bourse.
J'ai édité, j'avais oublié mon lien. --Message edité par fabine le 2006-08-19 12:34:56--
Ce matin j'ai lu l'article plus en profondeur dans La Presse et compris que dans un sens c'est bien vrai qu'il ne peut avoir de liste d'attente et de long délai pour un avortement. D'ailleurs pourrions-nous penser à une liste d'attente pour un accouchement, malgré que ça commence à exister pour les césariennes prévues mais ceci est un autre débat.
J'ai un article pas mal intéressant sur le sujet, il y a l'argument du délai bien entendu et aussi celui du confort et des services améliorés dans une clinique privée. Pour le dernier point je crois que c'est bien réel mais pas seulement pour l'avortement mais pour l'ensemble des services. D'ailleurs ce n'est pas tout l'avortement que les femmes doivent payer mais les services supplémentaires de confort. Pour ce dernier point l'argument devrai servir pour tous les types de soins des services de la santé.
http://persil2.si.uqam.ca/nobel/campus/ ... icleid=408
Avortement Noée Murchison
En 2005, Sophie (nom fictif) s'est rendue à l'Hôpital général de Montréal pour un avortement. «J'ai pris un an à me remettre», dit-elle. Après sept heures passées dans une salle comble, elle se souvient avoir crié de douleur pendant l'intervention. «Ils te donnent une petite pilule une demi-heure avant l'opération pour te calmer les nerfs. Ils gèlent le col de l'utérus avec une piqûre, ce qui fait mal, indique Sophie. Mais l'avortement se passe à l'intérieur de l'utérus, donc tu le sens.»
Lorsque vient le temps d'interrompre une grossesse, les Québécoises peuvent choisir entre un avortement gratuit dans les hôpitaux et les CLSC, ou une intervention en clinique privée dont les coûts peuvent s'élever jusqu'à 300 $. L'attente jusqu'à quatre fois plus longue et l'absence de choix de médication contre la douleur font que l'interruption volontaire de grossesse (IVG) peut toutefois devenir un cauchemar pour celles qui font appel au réseau public.
«Il y a chez certains médecins du système public une tendance à faire vivre aux patientes une expérience plus traumatisante que nécessaire», affirme le médecin et directeur médical de la clinique Fémina, Claude Paquin. Selon lui, les femmes traitées dans les hôpitaux et les CLSC ne se voient souvent pas offrir la sédation consciente, une option pourtant disponible. Le choix du protocole d'anesthésie incombe aux médecins et plusieurs vont au plus rapide avec une médication orale moins efficace. La coordonnatrice de la Fédération québécoise pour le planning familial, Monika Dunn, indique que la qualité des services est inégale dans le réseau public. «Certains endroits ne présentent pas d'attente et offrent un counseling adéquat, mais ailleurs les femmes déplorent un manque de services.»
L'attente, le mal intense et le formulaire de consentement à signer seule dans une pièce sont tous des souvenirs que garde Véronique (nom fictif) de l'avortement qu'elle a subi en 2000 à l'Hôpital général juif. «Personne ne te parle. Tu sens absolument toute la douleur pendant l'intervention.» Alors étudiante au cégep, Véronique a attendu deux semaines avant d'obtenir un rendez-vous. «C'était long, raconte-t-elle. Je ne pensais pas à l'école du tout et je savais qu'à chaque jour le fœtus se développait un peu plus.» À son avis, ce délai peut affecter la décision des femmes. «Si quelqu'un se fait dire d'attendre et n'a pas les moyens d'aller au privé, elle peut décider de garder l'enfant alors qu'elle n'est pas dans une situation propice.»
Un accès à deux vitesses
Les délais moyens d'attente pour une IVG sont de deux semaines à un mois dans le réseau public, selon Monika Dunn. «Lorsqu'une femme décide de se faire avorter, souligne-t-elle, le stress augmente avec les jours. L'idéal serait de réduire le temps d'attente à moins d'une semaine.» Contrairement aux institutions publiques, les cliniques privées de l'île de Montréal contactées par Montréal Campus offrent toutes des rendez-vous à l'intérieur d'une période de cinq à sept jours. Au Centre de santé des femmes de Montréal (CSFM), un organisme sans but lucratif avec une approche féministe, ce délai est de une à deux semaines. Ces établissements offrent aussi un service de pré-rencontres confidentielles, un numéro d'urgence, une information complète sur la contraception. De plus, les patientes choisissent elles-mêmes la médication contre la douleur.
Pour Sophie, qui a aussi connu un avortement en établissement privé à la clinique médicale Fémina, la différence avec le réseau public est grande. «Au privé, les infirmières sont humaines et vraiment attentives, ce qui est sécurisant . Tu reçois une drogue par intraveineuse pour calmer la douleur, indique-t-elle. J'ai l'impression d'avoir dormi pendant dix minutes et je n'ai même pas pleuré, alors qu'à l'hôpital, tu n'as pas le choix de pleurer tellement c'est douloureux.» Se relever d'une IVG est d'autant plus difficile si l'expérience a été traumatisante. «Pendant les jours qui suivent, ça change tout. Tu sais que tu n'es plus enceinte, mais tu n'as pas le temps d'angoisser à chaque étape, de vouloir t'en aller parce que ça fait trop mal, raconte Sophie. Tu gardes plutôt un souvenir vague.»
La qualité des services offerts en cliniques privées n'est cependant pas à la portée de toutes. Selon Monika Dunn, 20 % des femmes qui se font avorter au Québec doivent payer pour l'intervention. «Les patientes présentent leur carte d'assurance-maladie, explique l'agente d'information en santé du CSFM Joanne B. de Passillé, mais le montant remboursé par la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) n'a pas été augmenté depuis 20 ans et est insuffisant.» Malgré un soutien financier de l'Agence de développement de Montréal-Centre, l'OSBL est déficitaire et doit demander un don de 40 $ à 100 $ aux patientes. En clinique privée, la portion des frais qui n'est pas couverte par la RAMQ s'élève en moyenne à 300 $ pour un avortement de premier trimestre et atteint 500 $ pour une grossesse plus avancée.
«Il est clair que c'est un système à deux vitesses, indique le docteur Claude Paquin. C'est aussi un régime qui, selon nous, est illégal en vertu de la loi fédérale sur les services de santé.» Le médecin appuie le recours collectif intenté contre le gouvernement du Québec par l'Association pour l'accès à l'avortement. La cause, qui est présentement en délibéré, pourrait forcer le gouvernement du Québec à couvrir la totalité des frais pour tous les avortements, tant au privé qu'au public. Depuis 1984, la Loi canadienne sur la santé reconnaît l'avortement comme un acte médicalement nécessaire. Les provinces doivent donc rendre ce service accessible et gratuit à toutes. Mais à l'heure actuelle, quatre provinces, dont le Québec, ne remboursent pas la totalité des frais de l'intervention si celle-ci n'est pas faite dans le réseau public.
«Tout le monde a droit à l'avortement gratuit, plaide Claude Paquin. Nous sommes optimistes quant au résultat du procès.» Si la décision, qui doit être rendue dans les six prochains mois, donne gain de cause à l'Association pour l'accès à l'avortement, les cliniques privées auront à relever le défi d'offrir le même service aussi rapidement à toutes. Les femmes pourraient alors accéder aux services d'un personnel attentif qui se consacre à l'avortement, peu importe la taille de leur bourse.
J'ai édité, j'avais oublié mon lien. --Message edité par fabine le 2006-08-19 12:34:56--
.anthurium. a écritJe rêve du jour ou ou n'avorteras plus. C'est un crime terrible. Ce qui est pire encore que la fille qui avorte c'est une société qui banalise ce massacre.
Je sais que je choque car au Québec on est une société tellement évoluée. Mais moi ça me fend le coeur de penser à tout le sang que le québec a sur les mains.
Je ne suis pas pour l'avortement, jamais je n'utiliserais cette solution mais je ne crois pas que revenir 30 ans en arrière soit une bonne chose. Trop de femme se sont fait charcutée ou en sont morte.
Dans le cas présent, si tu décides d'aller au privé pour que ça aille plus vite ben assumes-en les frais.
Je sais que je choque car au Québec on est une société tellement évoluée. Mais moi ça me fend le coeur de penser à tout le sang que le québec a sur les mains.
Je ne suis pas pour l'avortement, jamais je n'utiliserais cette solution mais je ne crois pas que revenir 30 ans en arrière soit une bonne chose. Trop de femme se sont fait charcutée ou en sont morte.
Dans le cas présent, si tu décides d'aller au privé pour que ça aille plus vite ben assumes-en les frais.
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