Course au leadership au PQ, vote #4
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. juin 18, 2003 12:00 am
Fabine a écrit
Boisclair aurait déclaré hier devant un auditoire de la chambre de commerce de la communauté haïtienne, qu'il se désitait complètement des propos tenus par Parizeau le soir du référendum de '95. Que les propos de Jacques Parizeau était inadmissible.
Ma source: les afficheurs dans les voitures de métro. Je prend mes informations où je peux.
Serait-il que Boisclair croit que le résultat était très correct puisqu'il dit que Parizeau était dans le champ.
J'aime bien Parizeau et je trouve que sa sortie, bien qu'un peu maladroite, reflétait tout de même les raisons du résultat négatif du référendum de 95 et j'ai toujours considéré qu'il a été trop facilement cruxifié pour ces paroles un peu maladroite mais vraies.
Pour ce qui est de Boisclair, je ne trouve pas brillant de renier ainsi un chef qui a passé à deux ti-poils de nous donner un pays. Un peu opportuniste le monsieur. Il est plus facile de s'éloigner d'une personne qui a été jugée sévèrement que de le défendre.
Trop facile....
Boisclair aurait déclaré hier devant un auditoire de la chambre de commerce de la communauté haïtienne, qu'il se désitait complètement des propos tenus par Parizeau le soir du référendum de '95. Que les propos de Jacques Parizeau était inadmissible.
Ma source: les afficheurs dans les voitures de métro. Je prend mes informations où je peux.
Serait-il que Boisclair croit que le résultat était très correct puisqu'il dit que Parizeau était dans le champ.
J'aime bien Parizeau et je trouve que sa sortie, bien qu'un peu maladroite, reflétait tout de même les raisons du résultat négatif du référendum de 95 et j'ai toujours considéré qu'il a été trop facilement cruxifié pour ces paroles un peu maladroite mais vraies.
Pour ce qui est de Boisclair, je ne trouve pas brillant de renier ainsi un chef qui a passé à deux ti-poils de nous donner un pays. Un peu opportuniste le monsieur. Il est plus facile de s'éloigner d'une personne qui a été jugée sévèrement que de le défendre.
Trop facile....
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. juin 18, 2003 12:00 am
M'ennuie de Landry.
Pauvre con, c'était quoi c't'idée là de démissionner. J'ai perdu la sécurité qu'une personne d'expérience pouvait nous mener à un pays.
J'ai tellement peu confiance au jeune Boisclair que mon vote commence à se préciser pour sa principale rivale, bien que, dans d'autres conditions, je n'aurais même pas voté pour elle. Mais pour moi, ça devient aujourd'hui la moins pire des solutions.
Pauvre con, c'était quoi c't'idée là de démissionner. J'ai perdu la sécurité qu'une personne d'expérience pouvait nous mener à un pays.
J'ai tellement peu confiance au jeune Boisclair que mon vote commence à se préciser pour sa principale rivale, bien que, dans d'autres conditions, je n'aurais même pas voté pour elle. Mais pour moi, ça devient aujourd'hui la moins pire des solutions.
Fabine a écrit
Sûrement puisqu'il était devant la communauté haïtienne. Par contre il n'aurait pas dû déterrer une affaire vieille de 10 ans par pur opportunisme.
Parizeau a non pas fait une erreur de jeunesse mais de vieillesse. Et les vieux ont leur pardonnent moins, alors Parizeau est out depuis ce temps.
Ça serait quand même surprenant qu'il discours et un mpment donné ah oui... je me discocie tout à fait des propos de Parizeau...
On a dû lui poser la question, sinon, c'est en effet pas trop habile.
Mais si on considère les faits, ce n'est pas nécessairement contre les immigrants bien implantés au Québec que ce propos se dirigeait, mais contre la masse de nouveaux arrivants que le Canada a rapidement fait citoyen canadien en leur faisant peur de retourner chez eux si le référendum passait. Pis l'argent, on sait tous que le fédéral a dépensé beaucoup plus que le clan du OUI... Il n'avait vraiment pas tord, il n'a juste pas pris la peine d'expliquer ses pensées, ce qui aurait sauvé les génération futures de chefs du PQ
Sûrement puisqu'il était devant la communauté haïtienne. Par contre il n'aurait pas dû déterrer une affaire vieille de 10 ans par pur opportunisme.
Parizeau a non pas fait une erreur de jeunesse mais de vieillesse. Et les vieux ont leur pardonnent moins, alors Parizeau est out depuis ce temps.
Ça serait quand même surprenant qu'il discours et un mpment donné ah oui... je me discocie tout à fait des propos de Parizeau...
On a dû lui poser la question, sinon, c'est en effet pas trop habile.
Mais si on considère les faits, ce n'est pas nécessairement contre les immigrants bien implantés au Québec que ce propos se dirigeait, mais contre la masse de nouveaux arrivants que le Canada a rapidement fait citoyen canadien en leur faisant peur de retourner chez eux si le référendum passait. Pis l'argent, on sait tous que le fédéral a dépensé beaucoup plus que le clan du OUI... Il n'avait vraiment pas tord, il n'a juste pas pris la peine d'expliquer ses pensées, ce qui aurait sauvé les génération futures de chefs du PQ

Fabine a écrit
Sûrement puisqu'il était devant la communauté haïtienne. Par contre il n'aurait pas dû déterrer une affaire vieille de 10 ans par pur opportunisme.
Parizeau a non pas fait une erreur de jeunesse mais de vieillesse. Et les vieux ont leur pardonnent moins, alors Parizeau est out depuis ce temps.
Quelle erreur? Celle de dire tout haut ce que tout le monde pensait et que des reportages récents ( me semble que la commission Gomery a confirmé le tout)ont confirmé. Si Boisclair se targue d'être transparent, faudrait qu'il commence par admettre les faits et non pas les nier pour se faire du capital politique au détriment de ses prédécesseurs. Ça c'est une « cheap shot » à mes yeux.
--Message edité par Beppo le 2005-09-27 09:58:59--
Sûrement puisqu'il était devant la communauté haïtienne. Par contre il n'aurait pas dû déterrer une affaire vieille de 10 ans par pur opportunisme.
Parizeau a non pas fait une erreur de jeunesse mais de vieillesse. Et les vieux ont leur pardonnent moins, alors Parizeau est out depuis ce temps.
Quelle erreur? Celle de dire tout haut ce que tout le monde pensait et que des reportages récents ( me semble que la commission Gomery a confirmé le tout)ont confirmé. Si Boisclair se targue d'être transparent, faudrait qu'il commence par admettre les faits et non pas les nier pour se faire du capital politique au détriment de ses prédécesseurs. Ça c'est une « cheap shot » à mes yeux.

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Pas une erreur à mes yeux. A l'époque, je n'avais pas compris tout le scandale qui en avait suivi. Il y avait eu tout un brassage bien plus gros que celui de Boisclair avec sa coke.
Pour moi c'était évident pour l'argent, la campagne du fédéral et le vote ethnique, je l'avais pris comme une statistique.
Mais pour les médias et la population cela a toujours été vu comme une très grande erreur et il a payé rapidement.
D'ailleurs au dernière élection cette maudite phrase est encore revenu et le pseudo scandale a ressorti. Ce qui a mis la poudre aux barils est l'article suivant que Charest a mentionné au débat et sur lequel Landry n'était pas au courant. Par la suite Landry a toujours défendu Parizeau.
Quant à moi, je crois que pour être chef du parti québecois, c'est presqu'entré en religion. Le scandale n'est jamais loin.
MARTIN FRANCOEUR
Le Nouvelliste le mardi 1 avril 2003
--------------------------------------------------------------------------------
Voici le compte rendu fait par Le Nouvelliste de la rencontre où Jacques Parizeau a parlé du référendum de 1995.
L'EX-PREMIER MINISTRE Jacques Parizeau a ramené sur la table, hier à Shawinigan, son explication controversée de la défaite référendaire de 1995. Une fois de plus, il a évoqué que l'argent et le vote des communautés culturelles sont principalement responsables de la victoire du camp du NON.
C'est du moins ce qu'il a tenté d'expliquer à une soixantaine d'élèves du Collège Shawinigan qui étaient venus l'entendre.
«En 1995, 61% des francophones du Québec avaient voté OUI. J'avais fait une déclaration malheureuse qu'on m'a longtemps reprochée. Mais quand je parle de l'argent, je fais référence à la grande manifestation d'amour du Canada anglais qui avait, à elle seule, coûté plus cher que les campagnes du OUI et du NON réunies. Et en ce qui a trait au vote des communautés culturelles, il y a eu des progrès. Leur vote n'est plus monolithique et il y a un pourcentage de plus en plus grand d'immigrants qui sont favorables à la souveraineté», a mentionné M. Parizeau.
Lorsqu'il avait fait sa déclaration sur «l'argent et le vote ethnique», le soir du référendum, le premier ministre s'était attiré les foudres de ses adversaires politiques, de plusieurs analystes et d'une partie de la population. Il avait démissionné le lendemain.
«En 1995, on a perdu le référendum par environ 50 000 voix. II est clair qu'il faut recommencer quand on s'est approché si près du but», enchaîne M. Parizeau.
Il a tenté d'expliquer l'insistance avec laquelle le Parti québécois prône l'accession à la souveraineté en évoquant le contexte de la mondialisation. «C'est fatigant de toujours dépendre de mononcle qui est à Ottawa, illustre-t-il. Comme peuple, on devrait être capable de s'occuper de nos propres affaires. Avec la mondialisation, il y a des ententes commerciales, des accords internationaux qui se concluent sans qu'on ait notre mot à dire. Il faut arrêter d'être une vache qui regarde passer le train. »
Le Québec, selon M. Parizeau, n'est pas trop petit pour se développer à l'intérieur du grand marché nord-américain.
L'ex-premier ministre est convaincu que le Parti québécois est en bonne position pour devenir le premier parti provincial à obtenir un troisième mandat consécutif au cours des 50 dernières années.
_______________________________
Suite à cet article, Parizeau c'est fait rentré dedans encore une fois et le pseudo scandale a repris et Charest bien content en a profité et est devenu premier ministre. --Message edité par fabine le 2005-09-27 22:07:13--
Pour moi c'était évident pour l'argent, la campagne du fédéral et le vote ethnique, je l'avais pris comme une statistique.
Mais pour les médias et la population cela a toujours été vu comme une très grande erreur et il a payé rapidement.
D'ailleurs au dernière élection cette maudite phrase est encore revenu et le pseudo scandale a ressorti. Ce qui a mis la poudre aux barils est l'article suivant que Charest a mentionné au débat et sur lequel Landry n'était pas au courant. Par la suite Landry a toujours défendu Parizeau.
Quant à moi, je crois que pour être chef du parti québecois, c'est presqu'entré en religion. Le scandale n'est jamais loin.
MARTIN FRANCOEUR
Le Nouvelliste le mardi 1 avril 2003
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Voici le compte rendu fait par Le Nouvelliste de la rencontre où Jacques Parizeau a parlé du référendum de 1995.
L'EX-PREMIER MINISTRE Jacques Parizeau a ramené sur la table, hier à Shawinigan, son explication controversée de la défaite référendaire de 1995. Une fois de plus, il a évoqué que l'argent et le vote des communautés culturelles sont principalement responsables de la victoire du camp du NON.
C'est du moins ce qu'il a tenté d'expliquer à une soixantaine d'élèves du Collège Shawinigan qui étaient venus l'entendre.
«En 1995, 61% des francophones du Québec avaient voté OUI. J'avais fait une déclaration malheureuse qu'on m'a longtemps reprochée. Mais quand je parle de l'argent, je fais référence à la grande manifestation d'amour du Canada anglais qui avait, à elle seule, coûté plus cher que les campagnes du OUI et du NON réunies. Et en ce qui a trait au vote des communautés culturelles, il y a eu des progrès. Leur vote n'est plus monolithique et il y a un pourcentage de plus en plus grand d'immigrants qui sont favorables à la souveraineté», a mentionné M. Parizeau.
Lorsqu'il avait fait sa déclaration sur «l'argent et le vote ethnique», le soir du référendum, le premier ministre s'était attiré les foudres de ses adversaires politiques, de plusieurs analystes et d'une partie de la population. Il avait démissionné le lendemain.
«En 1995, on a perdu le référendum par environ 50 000 voix. II est clair qu'il faut recommencer quand on s'est approché si près du but», enchaîne M. Parizeau.
Il a tenté d'expliquer l'insistance avec laquelle le Parti québécois prône l'accession à la souveraineté en évoquant le contexte de la mondialisation. «C'est fatigant de toujours dépendre de mononcle qui est à Ottawa, illustre-t-il. Comme peuple, on devrait être capable de s'occuper de nos propres affaires. Avec la mondialisation, il y a des ententes commerciales, des accords internationaux qui se concluent sans qu'on ait notre mot à dire. Il faut arrêter d'être une vache qui regarde passer le train. »
Le Québec, selon M. Parizeau, n'est pas trop petit pour se développer à l'intérieur du grand marché nord-américain.
L'ex-premier ministre est convaincu que le Parti québécois est en bonne position pour devenir le premier parti provincial à obtenir un troisième mandat consécutif au cours des 50 dernières années.
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Suite à cet article, Parizeau c'est fait rentré dedans encore une fois et le pseudo scandale a repris et Charest bien content en a profité et est devenu premier ministre. --Message edité par fabine le 2005-09-27 22:07:13--
- *Raphaëlle*
- Immortel du Domaine
- Messages : 22597
- Inscription : jeu. janv. 27, 2005 4:00 am
Sur l'article de Parizeau, Je crois que c'est landry qui a été faible. il a tres mal réagis, Il aurai du s'affirmè comme le chef des souverainiste plutot que commentez la déclaration d'un Ilustre Millitant.
parcontre, cette anecdote malheureuse, nous confirmes l'importance du controle de l'agenda médiatique.
il ne faut pas donner trop de cartes a l'ennemie, il faut aussi etre rapide en défence, cette dificile expérience est bénéfique.
a la fin de cette histoire, 3 équipes électorale se réconsilirons, 2 de c'est équipe ont lutté contre le nouveau chef
Il aurons eu la chance d'analysé leurs adversaire d'hier,avec toute les cartes qu'ils ont jouer, ou refusé de jouer.
avec cette nouvelle expertive il serons préparer un défensive et une contre attaque, toujours dans le but de re gagner le controle des média.
en passant les péquistes, on oublie de parlé des 3 portables dont une bombe pour les jeux video, acheter pour l'usage personelle de ministre molcair depuis 2003, le pere du policier qu'a assomé Franco Nuovo
le ministre des finance vien d'annoncer que Jean Charest ne respectera pas ca promesse de baisser les impots de 5 milliards
Promesse qu'avait qualifié Landry d'iréaliste.
Charest le mitomane, ressombre dans l'indesence de l'impopularité
Et on gagne meme des points dans les sondages, on balaille les pays, avec un chef solides et des troupes déja entrainé (Chefferie et Fédéral)
parcontre, cette anecdote malheureuse, nous confirmes l'importance du controle de l'agenda médiatique.
il ne faut pas donner trop de cartes a l'ennemie, il faut aussi etre rapide en défence, cette dificile expérience est bénéfique.
a la fin de cette histoire, 3 équipes électorale se réconsilirons, 2 de c'est équipe ont lutté contre le nouveau chef
Il aurons eu la chance d'analysé leurs adversaire d'hier,avec toute les cartes qu'ils ont jouer, ou refusé de jouer.
avec cette nouvelle expertive il serons préparer un défensive et une contre attaque, toujours dans le but de re gagner le controle des média.
en passant les péquistes, on oublie de parlé des 3 portables dont une bombe pour les jeux video, acheter pour l'usage personelle de ministre molcair depuis 2003, le pere du policier qu'a assomé Franco Nuovo
le ministre des finance vien d'annoncer que Jean Charest ne respectera pas ca promesse de baisser les impots de 5 milliards
Promesse qu'avait qualifié Landry d'iréaliste.
Charest le mitomane, ressombre dans l'indesence de l'impopularité
Et on gagne meme des points dans les sondages, on balaille les pays, avec un chef solides et des troupes déja entrainé (Chefferie et Fédéral)
Deuxième débat au PQ
Échange musclé entre Boisclair et Legendre
Lia Lévesque
Presse Canadienne
Montréal
Un échange musclé entre Richard Legendre et André Boisclair a marqué le deuxième de sept débats entre les candidats à la direction du PQ, portant sur le développement durable et l'économie, mercredi soir à Montréal.
Et c'est sur deux aspects, la date de la tenue du futur référendum et, surtout, les tensions entre le développement de l'agriculture et la protection de l'environnement que ce duel a porté.
Lors du débat à trois entre Richard Legendre, André Boisclair et Jean Ouimet, M. Legendre a attaqué de front M. Boisclair, lui disant qu'il rencontrerait jeudi des agriculteurs et qu'il voulait savoir quoi leur dire à la suite «des pots cassés de ton passage au ministère de l'Environnement» — M. Boisclair a été ministre de l'Environnement.
«On a perdu la faveur du milieu agricole, s'est plaint M. Legendre. On a perdu ou bien des votes ou bien des comtés.»
M. Boisclair a répliqué qu'il était «fier du moratoire sur la production porcine» que le gouvernement péquiste avait adopté alors et il a rappelé à M. Legendre qu'il était lui aussi membre du gouvernement péquiste à l'époque.
M. Boisclair a dit vouloir investir dans les nouvelles technologies moins polluantes afin de soutenir les agriculteurs. «Les agriculteurs ont besoin d'équipements nouveaux, de soutien pour les technologies plus propres. On a le talent pour le faire», a répondu M. Boisclair.
M. Legendre a alors reproché à M. Boisclair de ne pas répondre à sa question.»L'ensemble du milieu agricole a eu l'impression que tu les traitais comme des pollueurs», lui a reproché M. Legendre.
«Le tu, c'est le on, Richard, tout le caucus a souhaité ce moratoire», lui a répliqué M. Boisclair.
L'auditoire de plus de 2000 personnes a particulièrement apprécié cet échange vigoureux, comme celui qui a suivi sur la date de la tenue du prochain référendum.
M. Legendre a tenté de pousser André Boisclair à être plus précis en matière d'engagement référendaire, mais ce dernier a réitéré son engagement voulant qu'il tiendrait un référendum «le plus rapidement possible» dans un premier mandat.
«Je ne suis pas un personnage de bande dessinée dont le talent est de tirer plus vite que son ombre. Le défi n'est pas de choisir le mois, la date et l'heure», s'est exclamé André Boisclair, chahuté par plusieurs personnes dans l'auditoire.
Il importe de souligner qu'il s'agissait d'un auditoire partisan, réparti en plusieurs groupes favorables à un candidat ou à un autre. Le chahut et les applaudissements pouvaient souvent être localisés à certains endroits précis de la salle, selon les bons coups marqués par tel candidat ou la réplique moins cinglante de tel adversaire plus craint.
Autre
Par ailleurs, pour favoriser le développement durable, Pauline Marois a proposé un programme d'énergie éolienne de production de «10 000 mégawatts en 10 ans», ainsi que des programmes de promotion de l'efficacité énergétique et «du transport en commun et des modes alternatifs». Elle a aussi suggéré la création d'«Eau-Québec» une société qui aurait pour mandat de valoriser l'eau, un bien public, afin que l'État s'en occupe «en toute transparence».
André Boisclair a formulé quelques engagements, comme créer un Institut national de l'eau, donner de nouvelles sources de revenus aux villes pour améliorer le transport collectif et imposer une redevance aux entreprises qui utilisent l'eau à des fins commerciales ou industrielles en versant ces redevances dans un fonds dédié à la restauration des rivières.
Des attaques plus personnelles ont également été lancées par Gilbert Paquette, qui s'est plaint des sondages auprès du public, qui «sont inversement proportionnels au contenu parfois».
Ces derniers jours, un sondage Crop-La Presse a donné 46 pour cent d'appui à André Boisclair, 19 pour cent à Pauline Maraois, 5 pour cent à Richard Legendre et 2 pour cent à Louis Bernard. La question portait sur l'identité du chef qui donnera le plus de chances au PQ de remporter la prochaine élection.
Concernant l'intervention de l'État dans l'économie, Louis Bernard a suggéré la nomination d'un «évaluateur national» lequel, comme le vérificateur général, serait chargé d'évaluer les grands projets afin d'éviter les dépassements de coûts.
L'organisation du Parti québécois avait choisi pour ce débat la circonscrïption multiculturelle de Laurier-Dorion, maintenant représentée par la jeune députée péquiste Elsie Lefebvre.
Dès la présentation des neuf candidats, au départ, André Boisclair a été l'objet de quelques huées à travers l'ovation dont il était l'objet. Puis Richard Legendre en a aussi été l'objet, de même que Gilbert Paquette, lorsqu'il a critiqué le manque de contenu de certains de ses compétiteurs en faisant référence aux sondages.
Le prochain et troisième débat aura lieu à Trois-Rivières le 12 octobre et portera sur la culture.
Le scrutin des membres du PQ pour choisir celui qui succédera à Bernard Landry aura lieu du 13 au 15 novembre.
Source: cyberpresse.ca
Échange musclé entre Boisclair et Legendre
Lia Lévesque
Presse Canadienne
Montréal
Un échange musclé entre Richard Legendre et André Boisclair a marqué le deuxième de sept débats entre les candidats à la direction du PQ, portant sur le développement durable et l'économie, mercredi soir à Montréal.
Et c'est sur deux aspects, la date de la tenue du futur référendum et, surtout, les tensions entre le développement de l'agriculture et la protection de l'environnement que ce duel a porté.
Lors du débat à trois entre Richard Legendre, André Boisclair et Jean Ouimet, M. Legendre a attaqué de front M. Boisclair, lui disant qu'il rencontrerait jeudi des agriculteurs et qu'il voulait savoir quoi leur dire à la suite «des pots cassés de ton passage au ministère de l'Environnement» — M. Boisclair a été ministre de l'Environnement.
«On a perdu la faveur du milieu agricole, s'est plaint M. Legendre. On a perdu ou bien des votes ou bien des comtés.»
M. Boisclair a répliqué qu'il était «fier du moratoire sur la production porcine» que le gouvernement péquiste avait adopté alors et il a rappelé à M. Legendre qu'il était lui aussi membre du gouvernement péquiste à l'époque.
M. Boisclair a dit vouloir investir dans les nouvelles technologies moins polluantes afin de soutenir les agriculteurs. «Les agriculteurs ont besoin d'équipements nouveaux, de soutien pour les technologies plus propres. On a le talent pour le faire», a répondu M. Boisclair.
M. Legendre a alors reproché à M. Boisclair de ne pas répondre à sa question.»L'ensemble du milieu agricole a eu l'impression que tu les traitais comme des pollueurs», lui a reproché M. Legendre.
«Le tu, c'est le on, Richard, tout le caucus a souhaité ce moratoire», lui a répliqué M. Boisclair.
L'auditoire de plus de 2000 personnes a particulièrement apprécié cet échange vigoureux, comme celui qui a suivi sur la date de la tenue du prochain référendum.
M. Legendre a tenté de pousser André Boisclair à être plus précis en matière d'engagement référendaire, mais ce dernier a réitéré son engagement voulant qu'il tiendrait un référendum «le plus rapidement possible» dans un premier mandat.
«Je ne suis pas un personnage de bande dessinée dont le talent est de tirer plus vite que son ombre. Le défi n'est pas de choisir le mois, la date et l'heure», s'est exclamé André Boisclair, chahuté par plusieurs personnes dans l'auditoire.
Il importe de souligner qu'il s'agissait d'un auditoire partisan, réparti en plusieurs groupes favorables à un candidat ou à un autre. Le chahut et les applaudissements pouvaient souvent être localisés à certains endroits précis de la salle, selon les bons coups marqués par tel candidat ou la réplique moins cinglante de tel adversaire plus craint.
Autre
Par ailleurs, pour favoriser le développement durable, Pauline Marois a proposé un programme d'énergie éolienne de production de «10 000 mégawatts en 10 ans», ainsi que des programmes de promotion de l'efficacité énergétique et «du transport en commun et des modes alternatifs». Elle a aussi suggéré la création d'«Eau-Québec» une société qui aurait pour mandat de valoriser l'eau, un bien public, afin que l'État s'en occupe «en toute transparence».
André Boisclair a formulé quelques engagements, comme créer un Institut national de l'eau, donner de nouvelles sources de revenus aux villes pour améliorer le transport collectif et imposer une redevance aux entreprises qui utilisent l'eau à des fins commerciales ou industrielles en versant ces redevances dans un fonds dédié à la restauration des rivières.
Des attaques plus personnelles ont également été lancées par Gilbert Paquette, qui s'est plaint des sondages auprès du public, qui «sont inversement proportionnels au contenu parfois».
Ces derniers jours, un sondage Crop-La Presse a donné 46 pour cent d'appui à André Boisclair, 19 pour cent à Pauline Maraois, 5 pour cent à Richard Legendre et 2 pour cent à Louis Bernard. La question portait sur l'identité du chef qui donnera le plus de chances au PQ de remporter la prochaine élection.
Concernant l'intervention de l'État dans l'économie, Louis Bernard a suggéré la nomination d'un «évaluateur national» lequel, comme le vérificateur général, serait chargé d'évaluer les grands projets afin d'éviter les dépassements de coûts.
L'organisation du Parti québécois avait choisi pour ce débat la circonscrïption multiculturelle de Laurier-Dorion, maintenant représentée par la jeune députée péquiste Elsie Lefebvre.
Dès la présentation des neuf candidats, au départ, André Boisclair a été l'objet de quelques huées à travers l'ovation dont il était l'objet. Puis Richard Legendre en a aussi été l'objet, de même que Gilbert Paquette, lorsqu'il a critiqué le manque de contenu de certains de ses compétiteurs en faisant référence aux sondages.
Le prochain et troisième débat aura lieu à Trois-Rivières le 12 octobre et portera sur la culture.
Le scrutin des membres du PQ pour choisir celui qui succédera à Bernard Landry aura lieu du 13 au 15 novembre.
Source: cyberpresse.ca
Direction du Parti québecois
Débats: la question du développement durable
Richard Legendre, candidat à la succession de Bernard Landry au Parti québécois, s'est présenté mercredi comme le champion du développement durable, lors du débat à la course pour la direction du Parti québecois.
Selon Richard Legendre, le développement durable, c'est prendre soin des collectivités humaines, se donner une politique de plein emploi, de pleine formation, ou l'éducation est la priorité no 1.
Par exemple, il dit trouver inacceptable, à Montréal, le taux de chômage dévastateur qui affecte les communautés noires et arabes. Selon lui, il faut permettre à tous de bâtir le Québec. Il estime que le développement durable c'est aussi développer des créneaux d'excellences dans toutes les régions du Québec, par de nouvelles technologies de l'environnement, de nouvelles approches en agriculture, en foresterie, dans le développement et la transformation des ressources naturelles.
Source: lcn.canoe.com
Débats: la question du développement durable
Richard Legendre, candidat à la succession de Bernard Landry au Parti québécois, s'est présenté mercredi comme le champion du développement durable, lors du débat à la course pour la direction du Parti québecois.
Selon Richard Legendre, le développement durable, c'est prendre soin des collectivités humaines, se donner une politique de plein emploi, de pleine formation, ou l'éducation est la priorité no 1.
Par exemple, il dit trouver inacceptable, à Montréal, le taux de chômage dévastateur qui affecte les communautés noires et arabes. Selon lui, il faut permettre à tous de bâtir le Québec. Il estime que le développement durable c'est aussi développer des créneaux d'excellences dans toutes les régions du Québec, par de nouvelles technologies de l'environnement, de nouvelles approches en agriculture, en foresterie, dans le développement et la transformation des ressources naturelles.
Source: lcn.canoe.com
Parti québecois
André Boisclair annonce trois engagements
L'ancien ministre de l'environnement et candidat à la direction du Parti Québécois, André Boisclair, a annoncé mercredi à Montréal trois engagements portant sur le développement durable.
Le premier vise la mise en place d'une redevance sur l'utilisation de l'eau à des fins commerciales et industrielles, le deuxième sur l'accès, pour les communautés métropolitaines et les villes, à de nouvelles sources de revenus pour soutenir le transport collectif et le troisième, sur la mise en place de mécanismes de contrôles périodiques visant à réduire les émissions polluantes des entreprises.
M. Boisclair a pris ces engagements lors de la deuxième des sept tribunes organisées dans le cadre de la course à la direction du Parti Québécois.
Il s'est aussi engagé à renforcer la Loi québécoise sur l'environnement afin notamment de soumettre périodiquement les entreprises à un exercice de réduction de leurs émissions.
Source: lcn.canoe.com
André Boisclair annonce trois engagements
L'ancien ministre de l'environnement et candidat à la direction du Parti Québécois, André Boisclair, a annoncé mercredi à Montréal trois engagements portant sur le développement durable.
Le premier vise la mise en place d'une redevance sur l'utilisation de l'eau à des fins commerciales et industrielles, le deuxième sur l'accès, pour les communautés métropolitaines et les villes, à de nouvelles sources de revenus pour soutenir le transport collectif et le troisième, sur la mise en place de mécanismes de contrôles périodiques visant à réduire les émissions polluantes des entreprises.
M. Boisclair a pris ces engagements lors de la deuxième des sept tribunes organisées dans le cadre de la course à la direction du Parti Québécois.
Il s'est aussi engagé à renforcer la Loi québécoise sur l'environnement afin notamment de soumettre périodiquement les entreprises à un exercice de réduction de leurs émissions.
Source: lcn.canoe.com
PQ: André Boisclair pris à partie
Mise à jour le mercredi 28 septembre 2005 à 21 h 45
Les neuf candidats à la direction du Parti québécois ont croisé le fer à Montréal, mercredi soir, dans le deuxième de leur série de sept débats, consacré au développement durable et à l'économie.
Le débat a notamment été marqué par un échange acerbe entre Richard Legendre et André Boisclair, pris à partie pour le moratoire qu'il a décrété sur les nouvelles porcheries lors de son passage au ministère de l'Environnement. À l'époque, M. Boisclair avait perdu le capital de sympathie qu'il pouvait avoir auprès des agriculteurs.
« Je dis quoi [aux agriculteurs] pour réparer les pots cassés? », « Quelles sont les mesures concrètes qui vont avec le mea culpa? » a notamment demandé M. Legendre à son adversaire, forcé de justifier cette décision.
M. Boisclair a rétorqué qu'il était fier de ce moratoire qui a contribué à réduire la pollution porcine et que tout le caucus était alors derrière lui.
Le favori dans cette course à la direction a par ailleurs été chaleureusement applaudi mais également hué à chacune de ses interventions.
Un thème rassembleur
André Boisclair a avancé qu''il fallait « protéger ce qui doit l'être et développer ce qui peut l'être », suggérant notamment d'instaurer une redevance pour l'utilisation de l'eau utilisée à des fins commerciales et industrielles, de soutenir les réseaux de transport en commun des villes et de renforcer la Loi sur la qualité de l'environnement.
Pauline Marois y est allée de quelques propositions concrètes, comme la mise sur pied d'un projet de 10 000 mégawatts en dix ans et la création d'« Eau-Québec », notamment chargé de gérer des redevances sur l'eau. Elle a également soutenu le développement de l'hydro-électricité, « le transport en commun et alternatif » et les énergies renouvelables.
Richard Legenre a de son côté affirmé qu'on devait faire de la formation « la priorité du Québec moderne ». Le candidat favorise aussi le transport en commun mais également les voitures hybrides, le développement de l'énergie éolienne et la géothermie. Il a en outre soutenu qu'il fallait « cesser d'opposer développement et environnement ».
Cette affirmation a fait sourciller l'ancien chef du Parti vert, Jean Ouimet, visiblement dans son élement au cours de ce débat, affirmant que les deux se trouvaient souvent en opposition. Il a notamment prôné un partage plus équitable entre le Nord et le Sud mais également entre les riches et les pauvres de notre société. Appelant à l'engagement et à la participation des citoyens, il a soutenu qu'il fallait « soutenir les comportements responsables pour l'avenir des virages pour l'avenir des enfants et de nos petits-enfants ».
Présentant le virage vers le développement durable comme une « nouvelle Révolution tranquille », l'ancien haut-fonctionnaire Louis Bernard a réussi à faire rire l'assistance: « Je suis moi-même un produit du développement durable: je suis un fonctionnaire recyclé dont on a étendu le cycle de vie ». Il a martelé l'importance pour le Québec d'accéder à l'indépendance s'il voulait faire du développement durable une priorité.
Les neuf candidats ont exprimé leur position durant quatre minutes, avant de débattre, par groupes de trois choisis au hasard, puis de répondre à des questions des militants et de conclure.
Les échanges étaient modérés par la présidente d'élection, Lyne Marcoux. Leur premier débat, il y a une semaine à Sherbrooke, portait sur la solidarité et les finances publiques.
Les cinq autres rencontres prévues d'ici le 9 novembre porteront sur la culture, la souveraineté, le développement et l'occupation du territoire, l'éducation et la santé.
Le choix du nouveau chef aura lieu les 13, 14 et 15 novembre, par voie téléphonique.
source: radio-canada.ca
Mise à jour le mercredi 28 septembre 2005 à 21 h 45
Les neuf candidats à la direction du Parti québécois ont croisé le fer à Montréal, mercredi soir, dans le deuxième de leur série de sept débats, consacré au développement durable et à l'économie.
Le débat a notamment été marqué par un échange acerbe entre Richard Legendre et André Boisclair, pris à partie pour le moratoire qu'il a décrété sur les nouvelles porcheries lors de son passage au ministère de l'Environnement. À l'époque, M. Boisclair avait perdu le capital de sympathie qu'il pouvait avoir auprès des agriculteurs.
« Je dis quoi [aux agriculteurs] pour réparer les pots cassés? », « Quelles sont les mesures concrètes qui vont avec le mea culpa? » a notamment demandé M. Legendre à son adversaire, forcé de justifier cette décision.
M. Boisclair a rétorqué qu'il était fier de ce moratoire qui a contribué à réduire la pollution porcine et que tout le caucus était alors derrière lui.
Le favori dans cette course à la direction a par ailleurs été chaleureusement applaudi mais également hué à chacune de ses interventions.
Un thème rassembleur
André Boisclair a avancé qu''il fallait « protéger ce qui doit l'être et développer ce qui peut l'être », suggérant notamment d'instaurer une redevance pour l'utilisation de l'eau utilisée à des fins commerciales et industrielles, de soutenir les réseaux de transport en commun des villes et de renforcer la Loi sur la qualité de l'environnement.
Pauline Marois y est allée de quelques propositions concrètes, comme la mise sur pied d'un projet de 10 000 mégawatts en dix ans et la création d'« Eau-Québec », notamment chargé de gérer des redevances sur l'eau. Elle a également soutenu le développement de l'hydro-électricité, « le transport en commun et alternatif » et les énergies renouvelables.
Richard Legenre a de son côté affirmé qu'on devait faire de la formation « la priorité du Québec moderne ». Le candidat favorise aussi le transport en commun mais également les voitures hybrides, le développement de l'énergie éolienne et la géothermie. Il a en outre soutenu qu'il fallait « cesser d'opposer développement et environnement ».
Cette affirmation a fait sourciller l'ancien chef du Parti vert, Jean Ouimet, visiblement dans son élement au cours de ce débat, affirmant que les deux se trouvaient souvent en opposition. Il a notamment prôné un partage plus équitable entre le Nord et le Sud mais également entre les riches et les pauvres de notre société. Appelant à l'engagement et à la participation des citoyens, il a soutenu qu'il fallait « soutenir les comportements responsables pour l'avenir des virages pour l'avenir des enfants et de nos petits-enfants ».
Présentant le virage vers le développement durable comme une « nouvelle Révolution tranquille », l'ancien haut-fonctionnaire Louis Bernard a réussi à faire rire l'assistance: « Je suis moi-même un produit du développement durable: je suis un fonctionnaire recyclé dont on a étendu le cycle de vie ». Il a martelé l'importance pour le Québec d'accéder à l'indépendance s'il voulait faire du développement durable une priorité.
Les neuf candidats ont exprimé leur position durant quatre minutes, avant de débattre, par groupes de trois choisis au hasard, puis de répondre à des questions des militants et de conclure.
Les échanges étaient modérés par la présidente d'élection, Lyne Marcoux. Leur premier débat, il y a une semaine à Sherbrooke, portait sur la solidarité et les finances publiques.
Les cinq autres rencontres prévues d'ici le 9 novembre porteront sur la culture, la souveraineté, le développement et l'occupation du territoire, l'éducation et la santé.
Le choix du nouveau chef aura lieu les 13, 14 et 15 novembre, par voie téléphonique.
source: radio-canada.ca
Merci Oliver, j'ai manqué le débat mais tu nous as trouvé l'essentiel.
Pauline Marois a de l'expérience, elle a occupée plusieurs ministères et ça parait. Elle connait les dossiers. Elle est d'ailleurs la seule qui s'avance avec des exemples concrets et chiffrés.
Son 10 000 mégawatts en dix ans d'énergie éolienne est quelque chose de concret malgré que je trouve cela un peu gros. L'ensemble de la Baie James à une puissance de 15 000 mégawatts.
Par contre elle permet de débattre avec du concret et elle n'a pas peur de s'avancer. Les autres n'ont que donné leur opinion favorable sans plan.
Pauline Marois a de l'expérience, elle a occupée plusieurs ministères et ça parait. Elle connait les dossiers. Elle est d'ailleurs la seule qui s'avance avec des exemples concrets et chiffrés.
Son 10 000 mégawatts en dix ans d'énergie éolienne est quelque chose de concret malgré que je trouve cela un peu gros. L'ensemble de la Baie James à une puissance de 15 000 mégawatts.
Par contre elle permet de débattre avec du concret et elle n'a pas peur de s'avancer. Les autres n'ont que donné leur opinion favorable sans plan.
J'ai un autre exemple lors d'un passage de Pauline Marois sur la Côte Nord. Encore une fois nous pouvons ne pas être en complet accord mais il y a quand même des propositions concrètes. C'est ce qui m'attire d'elle, malgré qu'elle ne soit pas encore mon choix définitif.
Radio-Canada.ca (est du québec)
Pauline Marois prête à s'attaquer à l'exode des jeunes
Mise à jour le vendredi 23 septembre 2005, 17 h 40 .
De passage au cégep de Sept-Îles, la seule femme candidate à la succession de Bernard Landry à la tête du Parti québécois soutient que le maintien des jeunes en région est une condition sine qua non de la prospérité économique du Québec.
Pauline Marois
Pauline Marois propose des mesures concrètes pour lutter contre l'exode des jeunes. Elle suggère notamment de réduire les dettes d'études lorsqu'un jeune choisit de demeurer dans sa région.
Elle propose d'aider les jeunes à accéder plus facilement à la propriété de manière à les aider à fonder une famille en région. Mme Marois a montré moins d'enthousiasme envers l'implantation d'une université sur la Côte-Nord, comme le demande la Conférence des élus. « Je serais prête si on me prouve que c'est viable et ça prend une certaine masse critique », a commenté la candidate à la direction du Parti québécois.
Mme Marois a surtout entretenu les jeunes de sa vision de la souveraineté. « Je veux d'un pays où on va privilégier l'économie du savoir et la culture », le leur a-t-elle notamment déclaré.
S'il n'était pas étonnant d'entendre Pauline Marois présenter l'éducation comme une priorité dans un Québec souverain, elle a toutefois surpris et séduit par sa facilité à communiquer son message.
Parmi les nombreux étudiants venus l'entendre, certains ont souligné que l'expérience de Mme Marois pourrait s'avérer très bénéfique.
Radio-Canada.ca (est du québec)
Pauline Marois prête à s'attaquer à l'exode des jeunes
Mise à jour le vendredi 23 septembre 2005, 17 h 40 .
De passage au cégep de Sept-Îles, la seule femme candidate à la succession de Bernard Landry à la tête du Parti québécois soutient que le maintien des jeunes en région est une condition sine qua non de la prospérité économique du Québec.
Pauline Marois
Pauline Marois propose des mesures concrètes pour lutter contre l'exode des jeunes. Elle suggère notamment de réduire les dettes d'études lorsqu'un jeune choisit de demeurer dans sa région.
Elle propose d'aider les jeunes à accéder plus facilement à la propriété de manière à les aider à fonder une famille en région. Mme Marois a montré moins d'enthousiasme envers l'implantation d'une université sur la Côte-Nord, comme le demande la Conférence des élus. « Je serais prête si on me prouve que c'est viable et ça prend une certaine masse critique », a commenté la candidate à la direction du Parti québécois.
Mme Marois a surtout entretenu les jeunes de sa vision de la souveraineté. « Je veux d'un pays où on va privilégier l'économie du savoir et la culture », le leur a-t-elle notamment déclaré.
S'il n'était pas étonnant d'entendre Pauline Marois présenter l'éducation comme une priorité dans un Québec souverain, elle a toutefois surpris et séduit par sa facilité à communiquer son message.
Parmi les nombreux étudiants venus l'entendre, certains ont souligné que l'expérience de Mme Marois pourrait s'avérer très bénéfique.
Fabine a écritJ'ai un autre exemple lors d'un passage de Pauline Marois sur la Côte Nord. Encore une fois nous pouvons ne pas être en complet accord mais il y a quand même des propositions concrètes. C'est ce qui m'attire d'elle, malgré qu'elle ne soit pas encore mon choix définitif.
Radio-Canada.ca (est du québec)
Pauline Marois prête à s'attaquer à l'exode des jeunes
Mise à jour le vendredi 23 septembre 2005, 17 h 40 .
De passage au cégep de Sept-Îles, la seule femme candidate à la succession de Bernard Landry à la tête du Parti québécois soutient que le maintien des jeunes en région est une condition sine qua non de la prospérité économique du Québec.
Pauline Marois
Pauline Marois propose des mesures concrètes pour lutter contre l'exode des jeunes. Elle suggère notamment de réduire les dettes d'études lorsqu'un jeune choisit de demeurer dans sa région.
Elle propose d'aider les jeunes à accéder plus facilement à la propriété de manière à les aider à fonder une famille en région. Mme Marois a montré moins d'enthousiasme envers l'implantation d'une université sur la Côte-Nord, comme le demande la Conférence des élus. « Je serais prête si on me prouve que c'est viable et ça prend une certaine masse critique », a commenté la candidate à la direction du Parti québécois.
Mme Marois a surtout entretenu les jeunes de sa vision de la souveraineté. « Je veux d'un pays où on va privilégier l'économie du savoir et la culture », le leur a-t-elle notamment déclaré.
S'il n'était pas étonnant d'entendre Pauline Marois présenter l'éducation comme une priorité dans un Québec souverain, elle a toutefois surpris et séduit par sa facilité à communiquer son message.
Parmi les nombreux étudiants venus l'entendre, certains ont souligné que l'expérience de Mme Marois pourrait s'avérer très bénéfique.
Je ne peux nier que Marois est une femme d'expérience et qu'elle a de bonnes idées. Le nier serait tout bonnement de la mauvaise foi de ma part.
Par contre, malgré tout, je crois que Pauline Marois ne serait pas à sa place comme chef du PQ. J'irais même jusqu'à dire que de tous les candidats, c'est avec Marois à la tête que le PQ a plus à craindre.
Comme je le disais, dans un autre message, de toute manière, ce n'est pas le chef qui décide du programme, de la direction que prendra le parti... mais bien tous les députés, ministres et membres. Alors peu importe le chef, le programme sera sensiblement le même.
Cependant, le chef se doit d'être rassembleur, de bien véhiculer les idées du parti pour rallier le plus de gens possible au parti, à la cause.
Et si Pauline Marois n'est pas très populaire auprès des convaincus (les membres du PQ) dont beaucoup voient en elle une semeuse de merde (à tort ou à raison... c'est selon)... c'est encore pire en dehors du parti ! Bref, elle n'a vraiment pas la cote d'amour... et elle ne l'a jamais eu. --Message edité par Strophe le 2005-09-28 23:41:09--
Radio-Canada.ca (est du québec)
Pauline Marois prête à s'attaquer à l'exode des jeunes
Mise à jour le vendredi 23 septembre 2005, 17 h 40 .
De passage au cégep de Sept-Îles, la seule femme candidate à la succession de Bernard Landry à la tête du Parti québécois soutient que le maintien des jeunes en région est une condition sine qua non de la prospérité économique du Québec.
Pauline Marois
Pauline Marois propose des mesures concrètes pour lutter contre l'exode des jeunes. Elle suggère notamment de réduire les dettes d'études lorsqu'un jeune choisit de demeurer dans sa région.
Elle propose d'aider les jeunes à accéder plus facilement à la propriété de manière à les aider à fonder une famille en région. Mme Marois a montré moins d'enthousiasme envers l'implantation d'une université sur la Côte-Nord, comme le demande la Conférence des élus. « Je serais prête si on me prouve que c'est viable et ça prend une certaine masse critique », a commenté la candidate à la direction du Parti québécois.
Mme Marois a surtout entretenu les jeunes de sa vision de la souveraineté. « Je veux d'un pays où on va privilégier l'économie du savoir et la culture », le leur a-t-elle notamment déclaré.
S'il n'était pas étonnant d'entendre Pauline Marois présenter l'éducation comme une priorité dans un Québec souverain, elle a toutefois surpris et séduit par sa facilité à communiquer son message.
Parmi les nombreux étudiants venus l'entendre, certains ont souligné que l'expérience de Mme Marois pourrait s'avérer très bénéfique.
Je ne peux nier que Marois est une femme d'expérience et qu'elle a de bonnes idées. Le nier serait tout bonnement de la mauvaise foi de ma part.
Par contre, malgré tout, je crois que Pauline Marois ne serait pas à sa place comme chef du PQ. J'irais même jusqu'à dire que de tous les candidats, c'est avec Marois à la tête que le PQ a plus à craindre.
Comme je le disais, dans un autre message, de toute manière, ce n'est pas le chef qui décide du programme, de la direction que prendra le parti... mais bien tous les députés, ministres et membres. Alors peu importe le chef, le programme sera sensiblement le même.
Cependant, le chef se doit d'être rassembleur, de bien véhiculer les idées du parti pour rallier le plus de gens possible au parti, à la cause.
Et si Pauline Marois n'est pas très populaire auprès des convaincus (les membres du PQ) dont beaucoup voient en elle une semeuse de merde (à tort ou à raison... c'est selon)... c'est encore pire en dehors du parti ! Bref, elle n'a vraiment pas la cote d'amour... et elle ne l'a jamais eu. --Message edité par Strophe le 2005-09-28 23:41:09--
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
C'est l'allure générale de Pauline Marois et sa personnalité qui est son pire ennemi. Combien de fois, j'ai entendu: elle je ne lui aime pas la face.
Je suis très ambivalente. Je trouve que les discours sont creux et vide. Beaucoup de parole, pas de contenu.
J'aimerais dont ça que Landry donne son opinion. Il doit sûrement se retenir à deux mains.
Je suis très ambivalente. Je trouve que les discours sont creux et vide. Beaucoup de parole, pas de contenu.
J'aimerais dont ça que Landry donne son opinion. Il doit sûrement se retenir à deux mains.